Archives du 25 février 2011

Massacre général en Libye ! Rassemblement en soutien au peuple libyen

Publié le 25 février 2011

SAMEDI 26 FEVRIER à 15 H rue Félix Poulat- Grenoble

La répression du soulèvement contre le régime dictatorial de Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, a fait des centaines de victimes. La milice spéciale de Kadhafi et une partie de l’aviation, ainsi que les mercenaires étrangers, tirent sur tout ce qui bouge, on peut parler d’un massacre effroyable de civils.

Affirmons notre solidarité avec un peuple qui malgré cela poursuit sa révolte massivement et tente de se libérer peu à peu.

Nous appelons en même temps à exprimer le soutien aux autres peuples qui se soulèvent et se battent si courageusement pour la démocratie au péril de leur vie.

Mounier, le compte n’est toujours pas bon

Publié le 25 février 2011

Le maire s’était réjoui un peu vite de la décision commune du président de la Région et du recteur qui fixait à 3 le nombre de classes de seconde pour la rentrée 2011. Malheureusement n’accepter que 3 classes de seconde est une très mauvaise décision puisqu’elle implique que le collège Münch ne soit plus collège de secteur, comme l’a indiqué le recteur en le rappelant au Conseil d’administration du lycée. Nous avons dénoncé cette mauvaise solution qui ne respecte pas les conclusions des médiateurs qui indiquaient que pour maintenir Mounier dans sa spécificité il fallait 5 classes de seconde, c’est ce qui a ensuite été adopté par la commission compétente du Conseil régional, mais refusé par le président.

Le groupe PS et assimilés de la majorité municipale a posé une question orale au maire au conseil du 21 février. C’était surréaliste, comme si la majorité ne savait pas quelle était la position du maire, démontrant une nouvelle fois qu’il y a un manque de débat et de communication dans cette majorité.

Nous avions dénoncé cette solution à 3 classes de seconde, le groupe PS a demandé au maire de s’exprimer sur ce point indirectement en souhaitant que les collèges Olympique, Villeneuve et Münch restent les collèges de secteur du lycée Mounier. Manque de pot, le maire n’a pas changé d’un iota sa position. Il estime que la solution à 3 classes de seconde est la meilleure possible en essayant de faire croire qu’il en est l’initiateur alors qu’il a toujours été en retard sur l’évènement.

Donc rien n’est réglé : il faut maintenir la mobilisation pour qu’enfin le maire, le recteur et le président du Conseil régional acceptent 5 classes de seconde au lycée Mounier pour la rentrée 2011.

Dernière nouvelle, au Conseil régional, le président a demandé à être autorisé pour se défendre contre les recours déposés par des Mounier contre ses décisions et celles du recteur. Les écologistes et le Front de gauche ont refusé de donner cette autorisation estimant que le président avait pris ses décisions personnellement sans en référer au Conseil régional. Le président a été sauvé par la droite et le Front National qui ont voté avec le PS. A noter que J. Safar s’est absenté lors de ce vote pour ne pas avoir à choisir… Courage, fuyons.

Précision : au dernier conseil d’administration du lycée Mounier, il avait été annoncé la suppression de l’option théâtre. On nous signale que cette suppression a été annulée, il y aura donc une option théâtre à la rentrée.

A droite un revenant

Publié le 25 février 2011

Dans un entretien que lui a accordé le Dauphiné Libéré du 17 février 2011, Richard Cazenave n’exclut pas de se représenter aux élections législatives de 2012 et aux municipales de 2014 à Grenoble. Voici un petit résumé de la carrière politique de cet artisan actif du «système Carignon».

Directeur de la Compagnie de Chauffage (CCIAG) de 1983 à 1989 puis président de 1989 à 1995 et administrateur minoritaire en 1995.

Conseiller régional de 1986 à 1998 (Vice Président de 1992 à 1998). Député de 1988 à 2007 dans la circonscription taillée sur mesure par Pasqua pour la droite. Conseiller municipal de Grenoble de 1989 à 1995 avec Carignon et dans l’opposition de 1995 à 2001.

Exclu de l’UMP le 15 mai 2007 lorsqu’il se présente contre Carignon aux législatives de 2007, le 9 juillet 2010 le comité départemental de l’UMP s’est prononcé positivement pour sa réintégration (qui n’est pas encore officielle).

En 1995, lorsque la municipalité de gauche et écologiste chasse la droite corrompue de la mairie, c’est un écologiste, Vincent Fristot, qui devient Président de la CCIAG et découvre de nombreuses malversations (documents antidatés, dépenses qui n’obéissent pas à l’objet de la société…). Il dépose plainte, et R. Cazenave et d’autres responsables de la CCIAG sont mis en cause pour abus de biens sociaux et autres délits, ils seront condamnés par la justice.

En 1999, le maire agit pour limiter les pouvoirs du président écologiste de la CCIAG et faire stopper les poursuites contre R. Cazenave. Alors que la CCIAG s’était constituée partie civile et demandait le remboursement des sommes détournées par son ancien directeur général et son ancien président, M. Destot a fait retirer la demande de partie civile de la SEM, lors du procès en appel à Aix-en-Provence.

Mais pourquoi Michel Destot veut-il arrêter ou atténuer les poursuites contre R. Cazenave ? Voici ce qu’il disait à l’époque (Le Point du 8 février 1997) :

« Nous nous sommes battus en temps utile contre les agissements d’Alain Carignon et de son équipe. Désormais, j’ai envie de parler de l’avenir. La succession des scandales a terni l’image de la ville. Et je m’emploie surtout à la redorer pour attirer des investisseurs. »

La vérité historique nous oblige à dire que Michel Destot ne s’est pas beaucoup battu contre le système Carignon. Si quelques rares socialistes ont agi au coté des écologistes le maire, lui, n’a jamais voulu remettre en cause les liens entre la ville et les grands groupes (Générale et Lyonnaise) qui avaient pénétrés les services publics grenoblois à travers les différentes SEM. Il a beaucoup défendu la présence de la Lyonnaise dans l’eau et à GEG et de la Générale (devenue Véolia) dans la Compagnie de Chauffage et il est le premier défenseur des tarifs excessifs de la CCIAG.

R. Cazenave a aussi été trésorier du RPR de l’Isère et a été mis en cause pour financement irrégulier du parti politique dans l’affaire « cabinet Martin ». Il lui était reproché d’avoir utilisé des fonds détournés de la comptabilité du cabinet Martin, créé à Lyon et spécialisé dans l’ingénierie thermique, afin de financer illégalement le RPR. Il a été condamné par la cour d’appel de Lyon en 2005.

Donc R. Cazenave veut revenir aux affaires. Il est tout de même curieux que la droite n’arrive pas à couper définitivement avec les personnes qui ont participé au système de corruption qui a coûté très cher aux Grenoblois. Il faut dire que le maire actuel leur donne un bon coup de main en recyclant dans sa majorité des personnes ayant participé de près à ce système.

Cantonales 20 et 27 mars un vote important

Publié le 25 février 2011

Attention danger : l’abstention peut profiter à l’extrême droite. Face à la montée du Front National il faut vraiment que tous les républicains aillent voter.

C’est un vote important. Il s’agit de renforcer les priorités politiques du Conseil général dont la principale compétence (la moitié de son budget) est l’action sociale. Les impôts locaux ne sont que très faiblement redistributifs et rendent difficile une organisation correcte de la solidarité. De plus, l’Etat ne compense pas l’augmentation des dépenses sociales qu’il a transférées au conseil général. En 2011, la différence entre dépenses obligatoires et les remboursements de l’Etat atteint 112 M€ : 25 millions pour le RMI-RSA, 67 millions pour l’allocation personnalisée d’autonomie et 20 millions pour la prestation de compensation du handicap.

Néanmoins il est possible de faire mieux en faisant des économies sur des dépenses non obligatoires, dont certaines sont des dépenses de prestige ou inutiles pour l’amélioration de la vie quotidienne des habitants. Notamment le Conseil général pourrait renforcer ses effectifs pour les activités de proximité car il a des dépenses de personnel très inférieures à la moyenne des départements de même taille.

Si les écologistes avaient plus d’élus au Conseil Général et dans les autres assemblées, ils pourraient travailler à la mise en place d’une politique inverse de celle pratiquée dans les quartiers de la périphérie en agissant pour un renforcement des services et de l’action publics délaissés : bureaux de poste, centre sociaux et embauche d’éducateurs de rue, équipements sportifs et culturels démultipliés, commissariats… Bref, il est urgent d’inverser la vapeur.

A ces cantonales, il faut dire non à la droite et à l’extrême droite et voter pour les candidats écologistes et Alternatifs soutenus par l’ADES à Grenoble : Olivier Bertrand, Hakim Sabri et Christine Garnier.

Coût du stade des Alpes, les mensonges continuent

Publié le 25 février 2011

Dans le Dauphiné Libéré du 24 février, le Président de la Métro répond à une question du journaliste sur le coût du stade : « Hors investissement, toutes charges (dont les salaires des 12 personnels de la Métro qui travaillent au SA) et recettes comprises, le déficit restant à la charge de la Métro était de 770 000 € en 2009. »

Ceci est totalement faux, il suffit de se reporter à l’analyse détaillée de l’OFiPoPu (Observatoire des finances et des politiques publiques) dans sa lettre n° 17 bis, analyse qui n’a pas été contestée.

En oubliant les coûts liés à l’investissement (3,8 M€), voici les dépenses de fonctionnement effectuées par la Métro en 2009 pour le stade, telles que décrites dans le compte administratif 2009 (page 37 du document distribué aux élus) :

  • 270 K€ de dépenses liées à l’organisation d’un premier concert dans l’équipement, à savoir le concert de Johnny HALLYDAY le 1er juillet 2009,
  • 508 K€ de dépenses de personnel correspondant à 13 équivalent temps plein,
  • 652 K€ de dépenses d’entretien avec notamment l’entretien du terrain,
  • 596 K€ pour le nettoyage et la sécurité de l’équipement,
  • 470 K€ pour la maintenance,
  • 331 K€ de dépenses d’administration générale,
  • 211 K€ de fluides.

Il faut rajouter à ces sommes le coût des prestations de service que paye la Métro au GF 38 (achat de places et publicité pour la Métro) : 332 250 € pour  une année (voir délibération du 3 juillet 2009).

Soit un total des dépenses réelles de fonctionnement de 3,37 M€

Les recettes de fonctionnement indiquées dans le CA 2009 sont de 1,71 M€, auxquelles il faut retrancher 160 k€ de taxe foncière non facturée au GF38 contrairement à ce qui était indiqué dans le CA 2009 de la Métro.

Le déficit réel (hors coût de l’investissement) pour 2009 est donc de 1,72 M€  et non de 0,77 M€ !

Mais pourquoi une telle différence ? En fait la Métro veut faire gérer le stade par une société privée dans le cadre d’une délégation de service public, elle a donc intérêt à présenter un coût de fonctionnement assez faible pour attirer des gestionnaires. Mais qui va vouloir prendre en charge un tel équipement sans club sportif suffisamment attractif pour le rentabiliser ? D’autant plus que la Métro n’entend pas y mettre plus de 500 000 € de dépenses à sa charge. A suivre…

Les dernières nouvelles de la majorité droite-gauche à Grenoble

Publié le 25 février 2011
  • Au conseil municipal du 21 février, l’adjoint chargé de l’éducation essayant de justifier l’augmentation du montant des aides aux écoles privées par rapport au précédent mandat : « un élève de l’école privée coûte moins cher qu’un élève de l’école publique ». Et il l’a répété deux fois au cas où il n’aurait pas été compris. Stupeur sur certains visages de ses collègues de la majorité. Avec ce genre de réflexions, il est à craindre que la majorité municipale accompagne le gouvernement dans son entreprise de destruction du service public d’éducation au profit du secteur privé, sous prétexte d’économies.
  • Lors d’une conférence de presse relatée dans le Dauphiné Libéré du 21 février, le groupe PS et assimilés a déclaré pour anticiper les critiques des écologistes «  Oui, Grenoble doit avoir une action économique pour rester attractive. Cela ne nous pose pas de problèmes à partir du moment où un euro dépensé rapporte 10 fois plus » ! Mais il ne précise pas à qui ça rapporte autant. Est-ce aux actionnaires privés qui empochent les subventions publiques, aux bureaux d’études proches, est ce à la Ville ? Ce chiffre est tout à fait surprenant. Jusqu’à maintenant les plus optimistes disaient qu’un euro dépensé pour créer un emploi direct entraînait la création de 3 emplois indirects. Décidemment cette majorité raconte n’importe quoi, espérant que plus c’est gros et mieux ça passera. Mais il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai, comme aime à le dire le maire. Aussi nous attendons avec impatience la démonstration précise de ce nouveau miracle économique.

Conseil municipal de Grenoble 21 février, petit florilège des dérapages

Publié le 25 février 2011

En présentant le projet d’aménagement des quais de l’Isère, Jacques Chiron a parlé de la place « Louis » Jouvin et comme aucun de ses collègues de la majorité n’a songé à le reprendre, « Louis » Jouvin est venu à plusieurs reprises dans son exposé. Alors Jouvin, oui ! Mais pourquoi Louis ? Bizarre, bizarre ! Faut-il voir dans cette erreur le résultat d’un surmenage en raison des multiples fonctions de Joël, pardon Jacques Chiron (Conseiller général, adjoint au maire en charge des déplacements, Président de la SEMITAG…), ou bien les effets de la diffusion récente d’un film de Louis Jouvet. Comme c’est bizarre. En tout cas Xavier Jouvin, le promoteur de la ganterie dans notre région, serait certainement troublé de se voir affublé d’un autre prénom.

Moralité : à force de se faire du cinéma, les élus prennent de moins en moins de gants.

On pourrait le dire par exemple de Ph. Falcon de Longevialle adjoint à l’immobilier, un vrai feuilleton à lui seul. L’épisode le plus récent remonte au dernier conseil municipal où il présentait les résultats du PLU (Plan Local d’Urbanisme) lancé en 2005. Dans cet exercice, il a démontré que dans la bataille des egos il n’était pas si mal placé. En 2005, il ne se préoccupait guère des politiques menées par la majorité de gauche et écologiste de l’époque, ce qui ne l’a pas empêché d’employer « nous » pour parler du travail réalisé tout en appelant à faire preuve de modestie. On se demande bien à qui pourrait s’adresser cette recommandation. Cerise sur le gâteau, il n’a pas hésité (peu impressionné par les chiffres) à déclarer qu’en 3 ans (donc depuis qu’il est aux affaires) la ville avait réalisé pas moins de 10 ha de végétalisation. Cet homme qui travaille pour son propre compte est un magicien, on ne le dira jamais assez.

On n’a toujours pas trouvé où étaient les 10 ha en question, mais s’il le dit… c’est sans doute faux.

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UMP 38 loin de la parité et de la démocratie…

Publié le 25 février 2011

Comme l’UMP 38 est mise sous tutelle, c’est Paris qui a tranché pour désigner les candidats pour les cantonales, désignation très démocratique !

L’UMP a eu du mal à mettre des candidats dans tous les cantons renouvelables, seulement 23 présentés ou soutenus sur 29. De plus seules 5 candidates ont été sélectionnées, mais l’UMP fait un peu mieux que le PS (5 femmes sur 27).

Ces deux partis sont battus à plate couture par les écologistes qui présentent la parité parfaite (14 femmes pour 28 cantons).