Archives du 4 mai 2012

La claque du CLUQ

Publié le 4 mai 2012

A force de faire la sourde oreille, d’être condescendant ou pire méprisant, on finit par exaspérer même ceux que l’on n’attendait pas là, comme ces « dangereux agitateurs » qui composent le CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartiers). Le bureau du CLUQ n’a pas beaucoup apprécié la petite phrase de M. Destot qui, dans le quotidien régional du 17 avril dernier estime qu’ » il faut avoir une vision globale et raisonner en termes de secteurs, plutôt que de quartiers  » autrement dit et tout le monde l’a compris ainsi : exit les unions de quartiers nées à Grenoble voilà plus de 100 ans. Mais le bureau du CLUQ ne s’arrête pas là et prend fait et cause pour l’association « Vivre à Grenoble » qualifiée par l’adjoint à l’immobilier de « tout petit collectif autoproclamé ». Ainsi dans une lettre intitulée   » Les Unions de Quartiers et les collectifs de proximité sont et resteront le socle de base du processus de participation des habitants de la décision publique !  » et adressée au maire, aux conseillers municipaux et à toutes les unions de quartiers, le bureau du CLUQ retrace l’histoire et le rôle des unions de quartiers et déplore entre autres, que ces mêmes unions de quartiers (UQ) soient peu entendues : « …la place qui leur est donnée lors des concertations est semblable à celle d’un habitant isolé. Lorsque des lettres sont envoyées par les UQ ou des habitants, les réponses tardent et consistent le plus souvent en un « copier-coller » du discours officiel. Les UQ ont le sentiment d’être utilisées, pour « faire bien » dans une ville soi-disant pionnière en matière de participation des citoyens à la décision publique.

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Plurielle que jamais

Publié le 4 mai 2012

Bien malin celle ou celui qui pourrait retrouver ses petits dans le louvoiement politique, spécialité de Ph. Falcon de Longevialle, ci-devant adjoint au maire de Grenoble. Après avoir quitté le Modem, puis appelé à voter Bayrou au premier tour de la présidentielle, et alors que ce dernier a décidé de soutenir Hollande à titre personnel, Ph. Falcon de Longevialle, M.C. Népi et C. Plet tous trois membres de la majorité municipale viennent d’adopter une position extrêmement courageuse en appelant les électeurs à voter selon leur conscience. A propos de majorité municipale, quelles sont donc les consignes de vote de J. Thiar (ancien président des Amis de Sarkozy) et de B. Betto ancien adjoint au maire corrompu ?! C’était notre rubrique « majorité plurielle »

L’enquête publique sur le SCOT est ouverte

Publié le 4 mai 2012

Entre le 4 mai et le 4 juillet 2012 se déroule l’enquête publique sur le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de la Région Grenobloise qui va remplacer l’ancien Schéma Directeur datant de 2000. Une enquête conjointe se déroule sur le Document d’Aménagement Commercial (DAC) qui accompagne le SCOT.

Le SCOT est un document d’urbanisme important puisqu’il impose sa compatibilité à de nombreux plans et opérations d’urbanisme (PLU, PDU, ZAC…).

Tous les documents du SCOT sont consultables en mairie et sont consultables et téléchargeables sur le site internet de l’Etablissement Public du SCOT, maître d’ouvrage de ce document.

Vu l’épaisseur des dossiers, pour celles et ceux qui veulent aller à l’essentiel c’est le DOO (Document d’orientation et d’objectifs) qu’il faut examiner de près, c’est tout de même 270 pages ! Le DOO sera le document juridiquement opposable aux plans et opérations d’aménagement, donc c’est de lui que viendront les conséquences concrètes les plus importantes.

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ALPEXPO, dernières informations

Publié le 4 mai 2012

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Voila une société d’économie mixte dont les actionnaires principaux sont la ville de Grenoble et la Métro qui a été mise en état de quasi-faillite sans que les mécanismes de contrôle aient fonctionné. Jamais une telle situation n’aurait pu se développer dans une gestion en régie. Dans ce cadre, le trésorier public n’aurait jamais accepté de payer des dépenses sans savoir qui les avait décidées et quand ! Les mécanismes de contrôle de l’argent public sont parfois contraignants mais ils permettent d’éviter les dérives trop faciles de certaines gestions privées entre les mains d’individus incompétents ou peu scrupuleux (pour ne pas dire plus). Le Conseil municipal de Grenoble a mis en place une mission d’information et d’évaluation (MIE) pour tenter de faire la lumière sur la situation financière d’ALPEXPO. La Métro y participe. La majorité municipale a décidé d’accorder une avance en compte courant d’associés de 1 M€ à la SEM. En revanche la Métro, sollicitée à hauteur de 0,8 M€, a refusé de verser immédiatement cette somme faute d’avoir obtenu les assurances escomptées. Pour éclairer son choix, elle a donné à un cabinet d’experts mission de l’informer sur la réalité de la gestion comptable 2011 et sur le budget prévisionnel 2012 de la SEM. L’analyse du cabinet n’a visiblement pas permis d’apporter les réponses attendues par la Métro en raison d’un manque inquiétant d’informations fiables.

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L’UMP Isère raconte n’importe quoi…

Publié le 4 mai 2012

Le Dauphiné Libéré du 30 avril 2012 rapporte des extraits d’une lettre ouverte de l’UMP 38 au maire de Grenoble et à son premier adjoint au sujet de dépenses injustifiées de la société anonyme sportive professionnelle (SASP) gérant le club de foot professionnel GF38 durant la saison 2009/2010 (exercice clos le 30 juin 2010).

Il n’y a là, rien de bien nouveau : charges salariales lourdes et un prêt accordé à la société Index Asia Pacific Ldt de 1,76 M€. Et l’UMP fait croire que le GF38 aurait prêté cette somme au lieu de payer ses dettes à la Métro. Ceci est inexact puisqu’au 30 juin 2010, le GF38 avait payé toutes les factures émises par la Métro pour la location du stade. Le déficit de la société GF38, au 30 juin 2010, atteignait 3 M€. Ce n’est qu’à partir d’août 2010 et surtout d’octobre 2010 que le GF38 n’honore plus les factures émises par la Métro, le trou financier sera alors de 851 000 € fin 2010.

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Coopération : public-privé ?

Publié le 4 mai 2012

Dans le cadre de ses actions de coopération décentralisée la Région Rhône Alpes entretient des relations avec la ville d’Annaba en Algérie. Or le 5 avril dernier le Tribunal administratif de Lyon qui avait été saisi par une association et un particulier, a annulé la délibération des 21 et 22 octobre 2010 par laquelle la Région approuvait une convention de financement pour la restauration de la Basilique St Augustin d’Hippone à Annaba en Algérie.

Le Tribunal administratif stipule que : « …les conventions de coopération décentralisée ne peuvent être conclues qu’avec des autorités locales étrangères… la convention de financement de la restauration de la Basilique St Augustin d’Annaba…comprenait comme cocontractants, pour la partie algérienne, outre la Wilaya et la commune d’Annaba, l’association diocésaine d’Algérie, personne morale de droit privé qui ne saurait être regardée comme une autorité locale algérienne. » Par ailleurs le tribunal administratif considère que « La Région… n’ établit pas l’existence d’un intérêt régional suffisant, se bornant à évoquer d’hypothétiques marchés, le développement culturel ou l’héritage universel de la culture méditerranéenne. » Bien que ne s’appuyant pas spécifiquement sur la Loi 1905 de séparation des églises et de l’Etat, cette décision du Tribunal Administratif de Lyon devrait inciter certaines collectivités qui ont tendance à s’affranchir facilement des principes de laïcité à la plus grande prudence.

« Manger malin » continue… comment donner 1 euro pour en gagner 10, 20…

Publié le 4 mai 2012

Rectificatif le 7/5/12 : contrairement à ce que nous écrivions dans une première version de cet article, Martin Hirsch n’était pas à la Fondation Abbé Pierre mais président d’Emmaüs France, nous avons corrigé en conséquence

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Cette histoire pourrait être drôle, si elle n’était grotesque. Rappelons le contexte :  » Manger malin  » est un projet initié par le Vice président du CCAS, qui a recruté une salariée issue du cabinet de Martin Hirsch (ex. du gouvernement Fillon aux Solidarités Actives). Le profil de poste de cette contractuelle de la fonction publique était d’aller chercher des aides financières pour le CCAS, en dehors des financeurs habituels que sont aujourd’hui la Ville, le Conseil général et l’Etat pour l’essentiel. Elle devait entre autres débusquer tous les fonds européens qui pouvaient apporter des aides aux programmes sociaux initiés par le CCAS.

Au lieu de l’Europe, cette chargée de mission très spéciale trouve des idées et des fonds auprès d’un groupe international de l’alimentaire du CAC 40 pour mettre en place le désormais célèbre programme « manger malin ». Ce programme consiste à fournir du lait en poudre et des petits pots commercialisés par ce même grand groupe.

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