Archives du 8 juin 2012

Le maire et son adjoint à l’immobilier s’assoient sur la Loi

Publié le 8 juin 2012

M. Destot et Ph. Falcon de Longevialle sont candidats aux élections législatives. Ils semblent avoir tous deux une conception toute particulière de la fonction principale du député qui est chargé de faire les lois. Leurs éventuels électeurs doivent savoir qu’ils n’hésitent pas à s’assoir sciemment sur la loi pour éviter que les conclusions d’un commissaire enquêteur soient rendues publiques avant le 1er tour des élections législatives.

Il est regrettable que des fonctionnaires du service de l’urbanisme de la ville se soient associés à ce refus, au mépris des règles de la fonction publique.

Lire le reste de cet article »

A qui profiterait une augmentation du SMIC à 1 700 € bruts ?

Publié le 8 juin 2012

Sujet épanouissant au moment ou notre bon président s’apprête à donner un « coup de pouce au SMIC » et que la concertation bat son plein. Mais qui donc se frotte déjà les mains ? Ce ne sont pas tant les négociateurs syndicalistes, les heureux récipiendaires, ou les contribuables, que… les patrons (qui n’en poussent pas moins des cris d’orfraies). Nous l’allons vous montrer maintenant :

Comment transférer de coquettes sommes de notre poche à celle des URSSAF puis à celle des patrons ?

Lire le reste de cet article »

Législatives : politique politicienne grenobloise

Publié le 8 juin 2012

Le bal des menteuses !

Lors d’une émission à Télé-Grenoble réunissant 6 candidats de la 1ere circonscription, ce qui a rendu pénible l’émission, nous avons assisté à un festival de mensonges proférés avec aplomb par Mmes Tardy (dissidente de l’UMP) et Fioraso (candidate sortante PS). La première, maire de Meylan, qui devrait pourtant connaître sa commune, a osé prétendre qu’elle comptait plus de 20 % de logements sociaux et que la perspective des 25 % proposée par le nouveau Gouvernement ne lui posait aucun problème. Au 1er janvier 2010 il y avait seulement 12,8 % de logements sociaux à Meylan et il en manquait 570 pour arriver au 20% réglementaires…

Plus pernicieux le mensonge de G. Fioraso qui a déclaré être venue très tard en politique (en 2001). Elle a allègrement fait l’impasse sur ses postes de chargé de l’information au cabinet du maire H. Dubedout puis d’attachée parlementaire du député H.Dubedout (de 1979 à 1983), et plus récemment de directrice de cabinet de M. Destot (1995)… Elle voudrait faire croire que l’on s’occupe de politique qu’une fois élu, mais elle est mieux placée que personne pour savoir que les proches collaborateurs d’élus font de la politique tous les jours. Alors pourquoi, elle qui est une vraie professionnelle de la politique tient-elle de telles affirmations mensongères sinon pour des raisons purement électoralistes ?

Lire le reste de cet article »

L’Alpha et l’Omega de la manipulation

Publié le 8 juin 2012

Il n’en finit pas de se pousser du col, le premier adjoint au maire de Grenoble successeur putatif de M. Destot. Après Ph. Falcon de Longevialle, le centralo-Modemiste (ou quelque chose par là) adjoint à l’immobilier, puis M. Vuaillat (société civile dans le groupe PS et apparentés) adjointe au logement, qui avaient déclaré que les habitants opposés aux projets fous d’urbanisme de la majorité municipale ne représentaient qu’un groupuscule, c’est au tour de J. Safar de se dévoiler, contre le collectif opposé à la démolition du 50 galerie de l’Arlequin à Villeneuve.

Lire le reste de cet article »

La droite sans balise fait un carton

Publié le 8 juin 2012

A la rubrique « Espace d’Expression des groupes politiques » d’Isère Magazine, mensuel du conseil général de l’Isère, la droite départementale se lâche. Avec un texte intitulé « où placer le curseur », elle prend pour cible la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature), réputée pour réunir de dangereux gauchistes, et tente de justifier les raisons qui l’ont conduite à voter contre « une nouvelle subvention » à cette association. On peut encore espérer que certains élus de droite auraient refusé de laisser publier ce texte si, le lisant, ils en avaient mesuré la teneur en absurdité et en bêtise. Que l’on en juge : « Cette association (la Frapna) œuvre depuis 40 ans pour la défense de la nature et la protection de la faune et de la flore ». Jusque là rien à redire, mais « Doit-elle pour autant bloquer pour des raisons idéologiques, des projets importants dans notre département ? » Là, on commence à sentir que cela se gâte. Ainsi donc les défenseurs des petites fleurs et des petits oiseaux se fonderaient dans la peau d’idéologues décidés à « bloquer des projets dont l’intérêt économique est majeur pour les Isérois ». Le message des élus de droite est clair : quand on défend la faune et la flore, qui plus est bénévolement, on doit s’y cantonner, et ne pas marcher sur les plate-bandes des « grands décideurs ». Pour le dire autrement, en voici la confirmation «  La sensibilisation à l’environnement par des pratiques bénévoles demeure indispensables, dès lors qu’elle n’a que ce but. » Vous avez dit Grenelle de l’environnement ?

Réponse : l’écologie, ça commence à bien faire !

Non à la démolition du 50 Gal de l’Arlequin, suites

Publié le 8 juin 2012

Tous droits réservés (photo GK)

Il ne faudrait pas oublier que le programme ANRU (démolition- reconstruction) a été mis en place par un gouvernement de droite… Cette politique de droite, la majorité municipale l’a utilisée sans broncher. Mais depuis le 6 mai, la majorité devrait revoir sa copie et stopper la décision de démolir le 50 Gal de l’Arlequin. L’adjointe au logement et présidente d’Actis, se permet des libertés avec la vérité : le 2 juin 2012 elle se dit contre cette démolition, alors qu’elle a voté pour ! D’après elle, la décision aurait été prise lors du mandat précédent. C’est évidemment faux, et elle aurait beaucoup de difficultés à produire une quelconque délibération d’avant mars 2008 décidant cette démolition.

Lire le reste de cet article »

Lycée Mounier, dernières nouvelles

Publié le 8 juin 2012

La Cour administrative d’appel de Lyon va se prononcer la semaine prochaine sur l’appel du ministère de l’éducation nationale contre le jugement du tribunal administratif du 24 novembre 2011 donnant raison aux Mounier contre le président de la Région et le recteur.

Le recteur n’a toujours pas pris d’arrêté pour le district de recrutement du lycée Mounier, mais il fait comme si. Alors que le lycée est redevenu accessible à l’identique de la rentrée 2010, le recteur poursuit, avec l’entêtement qu’on lui connaît, à ne pas faire revenir les BTS, ni la totalité des secondes et des options à Mounier. Le maire qui avait soutenu activement la fermeture du lycée se tait. Un silence qui ne peut-être interprété que comme un soutien au recteur, car qui ne dit mot consent ! Ceci est confirmé par le recteur lui-même qui a déclaré le 4 juin lors de la réunion du CAEN (conseil académique de l’éducation nationale) que tout ce qu’il a fait à propos de Mounier, c’est en accord avec la mairie.

Lire le reste de cet article »

Chauffage urbain, bientôt du nouveau

Publié le 8 juin 2012

Avant la fin du mois de juin, le Tribunal administratif va enfin se prononcer sur la légalité des tarifs du chauffage urbain à Grenoble, suite à plusieurs recours.

Le premier recours a été déposé le 28 février 2005 par Raymond Avrillier qui était alors conseiller municipal, membre du Conseil d’administration de la Compagnie de Chauffage (CCIAG). Soit plus de 7 ans pour juger d’un dossier pourtant simple ! Les autres recours ont été déposés par l’ADES et des adhérents en 2006, 2008 et 2011.

Lire le reste de cet article »

Plan de prévention des risques technologiques de Pont de Claix

Publié le 8 juin 2012

Les pouvoirs publics ont apporté de très fortes subventions pour que la société privée Perstorp finalise le plan de prévention des risque technologiques (PPRT) sur la plate-forme chimique de Pont de Claix et augmente sa production de Chlore et de dérivés. Nous avions indiqué que la Métro avait décidé de financer, la société, les yeux fermés pour 6 M€, contrairement à la Région qui avait exigé de fortes conditions pour verser la somme de 3,5 M€. Notamment que Perstorp ne verse pas de dividendes à ses actionnaires pendant 5 ans et examine l’intégration dans son personnel des techniciens assurant la maintenance et l’entretien plutôt que de faire appel à des sociétés sous-traitantes extérieures. Car il vaut mieux, pour la sécurité des installations, des personnels et des habitants, avoir un personnel permanent pour la maintenance d’installations dangereuses que des salariés de sous traitants moins formés, connaissant moins bien le site, moins organisés collectivement…

Lire le reste de cet article »