La nouvelle équipe municipale a organisé ses priorités politiques autour de trois grands axes :
- Une ville à la démocratie renouvelée, un pouvoir d’agir pour chaque habitant
 - Un bouclier social et écologique, pour retrouver, face à la crise, du pouvoir d’achat et du pouvoir de vivre.
 - Une ville à taille humaine et des quartiers où il fait bon vivre, en finir avec les projets inutiles pour se concentrer sur l’essentiel.
 
Concrètement comment peut se décliner ce bouclier social dans la politique municipale et d’agglomération ? Bouclier signifie apporter une protection supplémentaire par rapport aux politiques habituelles.

Le 3 octobre 2014, le Préfet de l’Isère prenait un arrêté qui mettait fin à l’exercice des compétences du SMTC au 31 décembre 2014. A la demande de Y. Mongaburu, président du SMTC, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, suspendait cet arrêté le 5 décembre 2014. Il fallait attendre le jugement au fond pour être sûr que cet arrêté était illégal. L’arrêté du préfet vient d’être annulé le 29 mai par le tribunal administratif.
Sur le site de l’UMP38, maintenant « Républicains 38 », un article est paru durant plusieurs jours sur des constructions de logements en accession à Grenoble par Grenoble Habitat.
Dans la lutte contre les gaspillages alimentaires, l’idée de « Trois étoiles solidaires » fait son chemin et est en passe de gagner son pari.  La grande distribution n’a plus le droit de jeter les produits invendus et devra organiser des dons avec des associations pour leur redistribution aux plus démunis. Mais pour les viandes qui atteignent leur limite de consommation la redistribution est beaucoup plus difficile par manque de temps et de capacités de conservation. La grande distribution peut donner ces viandes pour être transformées en nourriture animale ou en compost. Pour l’alimentation humaine, le restaurateur P. Pavy a eu l’idée de la cuisiner afin d’augmenter son temps d’utilisation et de faciliter sa diffusion par la Banque alimentaire de l’Isère. Pour réaliser cela, il fallait trouver une cuisine, un cuisinier et des bénévoles pour réaliser les portions individuelles (jusqu’à 5500 par semaine). La cuisine est celle du collège de Seyssins qui a été réaménagée par la Banque Alimentaire de l’Isère pour permettre son utilisation de façon autonome par rapport au collège. Du matériel complémentaire doit être acquis par la Banque Alimentaire de l’Isère pour mettre sous vide les plats cuisinés. P. Pavy a trouvé un cuisinier et l’institut des métiers et des techniques de Grenoble et les bénévoles de la Banque alimentaires aideront à la confection des petits plats qui seront distribués par les réseaux associatifs.
– Suite au Conseil municipal sur l’éclairage public, J. Safar explique que son groupe d’opposition est intervenu « avec sérieux et dignité tout au long de la soirée… Les réponses de la majorité ont été en permanence un mélange de mépris, d’agressivité et d’insinuations. Pour la première fois j’envisage des actions en diffamation à l’encontre de collègues… ». Attendons de voir si les actes suivent les paroles, en général cela se dégonfle vite…
Fin mai, en France, il n’y avait qu’une soixantaine de contrats de ville de signés par l’ensemble des acteurs publics intervenant sur les quartiers prioritaires et seulement 30 qui répondaient aux exigences politiques et règlementaires.
L’INSEE publie le 1er juin une étude nationale (qui se décline dans les 22 régions) sur la pauvreté monétaire et les inégalités de niveau de vie en France métropolitaine sous un angle innovant en descendant au niveau de chaque commune alors que jusqu’à maintenant l’étude s’arrêtait au niveau des départements. De plus l’INSEE propose une analyse par région. Pour la région Rhône-Alpes l’INSEE résume la situation : « La région Rhône-Alpes affiche un niveau de vie médian parmi les plus élevés de France métropolitaine, le taux de pauvreté monétaire étant inférieur de deux points au niveau national. Le territoire présente toutefois des inégalités de revenus. Les niveaux de vie les plus élevés se trouvent dans les grands pôles urbains, qui hébergent aussi la majorité de la population la plus pauvre. Dans les territoires ruraux de la Drôme et de l’Ardèche, plus défavorisés, l’effet des politiques de redistribution sur la composition des revenus est marqué.