Le 19 décembre, le conseil municipal a décidé de mettre en place un comité de suivi de la politique de stationnement dans l’espace public pour partager les données, approfondir le diagnostic, émettre des recommandations sur la politique de stationnement. Il a aussi décidé d’engager des diagnostics partagés à l’échelles des « pôles de vie », pouvant regrouper plusieurs quartiers pour examiner l’intérêt d’étendre les zones de stationnement payant. Pour chaque périmètre des pôles de vie, un groupe de travail sera mis en place avec les Conseils Citoyens Indépendants, les Unions de quartier, des associations et des représentants du monde économique… Ces groupes de travail auront pour objectif de « dresser un état du stationnement et d’émettre des propositions sur l’amélioration et la régulation de l’offre publique et privée du stationnement et son articulation avec les aménagements piétonniers, la sécurisation des cheminements cyclables, l‘implantation des stations d’autopartage et la politique métropolitaine de développement du co-voiturage et des transports en commun. »
Pour alimenter les réflexions, nous apportons des éléments chiffrés par quartier IRIS de l’INSEE, sur l’évolution entre 2006 et 2013 du nombre de ménages sans voiture et la présence de parking privé.

Le 27 mai, la mairie a annoncé les décisions prises concernant les futurs tarifs du stationnement payant dans les diverses zones de la ville qui seront soumises au Conseil municipal du 20 juin et mises en application au 1er juillet 2016. Il y aura d’importantes augmentations des horodateurs et pour une majorité de résidents automobilistes une forte augmentation du tarif résident. Des aménagements pour les professionnels sont prévus.
Un des grands enjeux des politiques publiques est de limiter la pollution atmosphérique due à la circulation automobile qui a des conséquences très néfastes sur la santé et aussi de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Par le développement d’alternatives à la voiture pour les déplacements il y a eu une nette diminution du trafic automobile dans la ville centre ces dernières années. On sait très bien que pour diminuer le trafic il faut que l’utilisation de la voiture soit contrainte par la diminution des capacités des voiries et par la diminution de l’offre de stationnement pour ceux qui se déplacent. L’abandon de l’utilisation fréquente de la voiture se fait d’autant plus facilement que des alternatives performantes sont proposées, le tram a été de ce point de vue très efficace. Une question : est-ce que le stationnement payant a eu des conséquences sur l’équipement en voitures des ménages grenoblois ?
La compétence « parkings en ouvrage » est depuis le 1er janvier 2015 exercée par la Métro. Les parkings en ouvrages sont ceux de la ville de Grenoble qui sont gérés en délégation de service public par des entreprises privées jusqu’au 1er juillet 2018. La Métro va devoir choisir prochainement le mode de gestion de ce service public industriel et commercial. Il n’y a aucune raison pour poursuivre ce mode de gestion en délégation de service public, au contraire.
Une première ordonnance en date du 23 janvier 2015 a d’ores et déjà fixé la compétence et les principales règles constitutives de la « commission du contentieux du stationnement payant » appelée à traiter des éventuelles contestations de la redevance forfaitaire