Archives du 26 novembre 2010

Lycée Mounier, des semaines cruciales

Publié le 26 novembre 2010

Le collectif Mounier occupe le Lycée pour maintenir la pression. Ils occupent 24h sur 24 un préfabriqué à l’intérieur du lycée et ont obligé le proviseur à une grève forcée en obstruant l’escalier menant à son bureau, ceci afin de faire pression sur le rectorat étrangement muet.

Les grandes manœuvres politiques se poursuivent. Le maire fait semblant de soutenir les Mounier, tout en répétant qu’il a une solution dans la ZAC Flaubert (en face de la Maison de la Culture), où un nouveau lycée pourrait être construit. La conseillère générale PS du canton 6 lui emboite le pas. Mais ni l’un ni l’autre n’interviennent de manière claire et déterminée auprès du Président de la Région. Le maire prétexte de sa non compétence sur ce dossier (le lycée est de la compétence de la Région), mais il se trouve très compétent pour monter en secret l’opération d’un nouveau lycée à la ZAC Flaubert et intervenir auprès du Président de la Région pour faire stopper la réhabilitation du lycée Mounier.

Si le lycée Mounier n’est pas maintenu sur le site, ce sera clairement à cause du maire de Grenoble et de sa majorité qui ne le contredit pas, c’est le moins qu’on puisse dire.

Nous attendons aussi que la majorité régionale s’empare de ce dossier et qu’elle ne laisse pas son Président s’enfermer dans une position indéfendable. Les présidents de tous les groupes d’élus de la majorité régionale ont demandé au Président que soit assurée une rentrée 2011 normale à Mounier, pour l’instant ils n’ont pas été entendus. Le Président Queyrane vient de nommer un médiateur dans ce dossier. A suivre.

Autopsie d’un communiqué

Publié le 26 novembre 2010

Dans un communiqué de presse récent intitulé « Ne pas fermer les portes du dialogue » à propos du lycée Mounier, le maire de Grenoble précise entre autres « …mon rôle n’est pas de défendre le périmètre du lycée E. Mounier ». Une affirmation qui pour une fois a le mérite de la clarté. On avait bien pressenti depuis le début cette tendance à vouloir déplacer le lycée hors du site actuel dans la perspective d’une reconstruction, en voilà la confirmation. Pour autant M. Destot considère que son rôle est « de prendre en compte les attentes de toute la population grenobloise » l’a-t-il consultée pour cela ? A vrai dire, pas vraiment. Mais curieusement, si d’aucuns n’ont pas d’idées sur ces attentes, lui les connaît et de plus, il les détaille en trois points.

D’abord « La promesse de la reconstruction du lycée sur site ou à proximité pour conserver des établissements à taille humaine et rester présents sur cette partie du territoire communal… » . Comme indiqué précédemment, et puisqu’il ne défend pas le « périmètre du lycée », on en conclut que ce sera la proximité, donc sur la ZAC Flaubert dont il souligne tout l’intérêt un peu plus avant dans son communiqué.

Deuxième point : « Le maintien d’une « entité Mounier » pendant la phase transitoire pour conserver l’essentiel de l’équipe pédagogique et assurer la continuité des projets les plus marquants ». De quelle phase transitoire est-il question ? Surement pas de celle qui permettrait le maintien sur site puisqu’on ne conserverait que « l’essentiel de l’équipe pédagogique ». Quant à ceux qui ne figurent pas dans « l’essentiel », ils savent ce qui les attend au même titre que les projets les moins « marquants ».

Troisième et dernier point : « La qualité du dialogue entre les acteurs réunis de manière large dans le groupe projet ». Avec ce qui précède on peut être assuré que la qualité du dialogue a toute les chances d’être au rendez-vous.

Enfin, après avoir évoqué la possibilité de construire un établissement sur la ZAC Flaubert, M. Destot envisage « la définition d’un projet de lycée expérimental qui serait la préfiguration du nouveau lycée livré en 2015 ou avant ». Expérimental ? L’information aura sans doute échappé au maire de Grenoble, mais ce lycée existe déjà, et depuis de nombreuses années, c’est le lycée E. Mounier.

Les emplois de complaisance se multiplient dans l’Etat local PS

Publié le 26 novembre 2010

Tout un chacun sait qu’en République, l’accession à un emploi public ne peut se faire que sur des critères de compétence et non de complaisance. Ceci fait partie des fondements de notre constitution, voir l’article 6 de la déclaration des droits de l’homme de 1789 :

« La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents. »

Malheureusement ceci est joyeusement violé à Grenoble et dans notre département. Des élus de la majorité grenobloise (gauche-droite) ont obtenu, soit dans une commune de l’agglomération, soit au Conseil général un emploi public de complaisance, obtenu sans concurrence et sans rapport avec leurs compétences. Certains personnels s’en sont émus et on leur a expliqué que c’était le fait du prince !

Il s’agit d’échanges de bons procédés entre notables du PS. Espérons que les citoyens réagiront un jour à ce genre de république locale bananière et que l’état de droit sera remis en selle. Il n’y a pas que dans certains quartiers que les zones de non droit existent.

Le GF38 en eaux troubles !

Publié le 26 novembre 2010

La situation financière du GF 38 est très inquiétante, cela devient une habitude. Jeudi 25 novembre les dirigeants sont entendus par la commission nationale de contrôle de la ligue de football. Il s’avère que le club a de plus en plus de mal à payer ses factures. Son déficit de recettes est important (vente de joueurs à un faible prix, faible nombre de spectateurs) et il n’arrive plus à assumer toutes ses charges, à l’exemple de son loyer à la Métro. Dans son édition du 21 novembre, le Dauphiné Libéré indique que le club est en procès avec des entreprises qui lui réclament plusieurs millions d’euros. Le GF38 a passé un contrat de 1,4 M€ pour des prestations de services concernant le nettoyage, la sécurité et la maintenance informatique avec la société Voyager à Toulouse. Ce contrat, dont le montant est très supérieur aux coûts des mêmes services effectués lorsque le club était en ligue 1 avec trois fois plus de spectateurs, vient en doublon de contrats déjà existants avec d’autres sociétés pour le nettoyage et la sécurité ! A noter que la société Voyager a un capital social de 302 € et un chiffre d’affaire de 10 000 € en 2009 !

Le propriétaire du GF38 cherche à vendre, soit à un pool d’investisseurs français, soit à un groupe asiatique. Rien n’est fait. Que ce soit du coté sportif comme du coté financier, le GF38 n’a pas la cote. A suivre.

Le projet de budget 2011 de la Ville de Grenoble, pas de surprise

Publié le 26 novembre 2010

Pour la première fois depuis très longtemps, la majorité municipale a évoqué le budget (en l’occurrence celui de 2011) lors de deux réunions publiques. C’est bien d’essayer d’échanger avec les habitants avant d’en discuter au Conseil municipal, sauf qu’il n’y avait aucun chiffre pour 2011, seuls les chiffres de 2010 ont été présentés ! Les habitants présents (peu nombreux) n’ont pas pu échanger sur ce point. La raison donnée est qu’il ne fallait pas donner de chiffres avant que les élus les aient eu ! Lesquels élus ne les auront eu qu’à partir du mercredi 23 novembre, soit seulement 5 jours avant le débat d’orientation budgétaire, ce qui laisse peu de temps pour examiner des orientations portant sur un budget de plus de 300 millions d’euros.

Autre question de méthode : pour échanger sur un budget il faudrait au moins avoir une présentation des différentes options envisagées, notamment sur quelles sommes il est possible de jouer et quelles conséquences positives ou négatives cela aurait de les changer.

En fait le budget 2011 sera dans la pure continuité du budget 2010, donc avec la pression fiscale qui sera augmentée de l’inflation. Avec en plus une augmentation non négligeable de la Taxe des ordures ménagères.

Au moment où l’Etat impose une réforme très négative des collectivités territoriales, il aurait été intéressant que la Ville s’interroge sur son périmètre d’intervention principal et qu’elle abandonne certaines opérations, d’où un allègement possible de la pression fiscale qui devient intolérable pour beaucoup. Il n’en a pas été question. Donc rien ne change, il faudra attendre les élections de 2014 pour changer de méthodes et de politique.

Dessin Cled'12, tous droits réservés

A qui, la Grande Médaille de la Ville de Grenoble ?

Publié le 26 novembre 2010

Vous ne devinerez jamais à qui va être remise la Grande Médaille de Grenoble le 10 décembre à 19 h à l’Hôtel de Ville ? Naïfs comme nous le sommes, nous pensions qu’il s’agissait de récompenser quelqu’un qui a apporté de grandes choses à la Ville de Grenoble.

Et bien non ! Le maire va remettre cette Grande médaille à quelqu’un qui a eu tout faux ces dernières années : qui a défendu bec et ongles la candidature de la Ville de Grenoble aux Jeux Olympiques de 2018 et le projet de rocade-nord, faisant perdre beaucoup d’argent aux contribuables de Grenoble et de l’Isère.

Nous avons nommé Gilles Dumolard, futur ancien président de la Chambre de Commerce de d’industrie de l’Isère. Fermez le ban.

Mort programmée du dispositif Auxiliaires de Vie Scolaire (AVS) !

Publié le 26 novembre 2010

En raison du déficit budgétaire de l’Etat, le Gouvernement a décidé de réduire la dépense publique. La nouvelle idée : supprimer les postes d’Auxiliaires de Vie Scolaire – AVS pour l’aide à l’intégration des enfants handicapés à l’école.

Ce gouvernement détruit de la main droite ce qu’il avait tenté de mettre en œuvre d’une petite main gauche : la loi sur le Handicap de 2005.

Cette aide à l’intégration est indispensable pour les enfants et leurs familles. Celles-ci sont confrontées en permanence à des tracasseries administratives pour faire valoir les droits élémentaires, auxquels ils peuvent prétendre.

Le droit à la scolarisation est essentiel pour faciliter l’intégration de ces enfants ou de ces jeunes. Cette décision atteint tous les enfants : ceux scolarisés en écoles maternelles et élémentaires, collèges et lycées.

Il y a fort à parier que ce même Etat va rapidement se défausser sur les collectivités territoriales, en disant à grand renfort médiatique que les communes ont des compétences pour l’accueil dans les écoles maternelles et élémentaires, les conseils généraux pour les collèges et les régions pour les lycées. C’est devenu une habitude : transfert de charges sans compensation.

Non contents d’avoir créé des statuts précaires pour ces auxiliaires de vie scolaire, l’Etat menace de supprimer ces postes. C’est aussi une nouvelle atteinte au travail des jeunes. En effet, de nombreux postes étaient occupés par des jeunes, ce qui leur permettait de terminer leurs études et de se doter d’une première expérience professionnelle. Mais c’est aussi une atteinte au travail des femmes, qui sont nombreuses dans ce secteur d’activité.

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Manifestation contre les JO 2018 à Annecy

Publié le 26 novembre 2010

Le 20 novembre 2010 à Annecy, la manifestation contre les jeux olympiques de 2018 a rassemblé 800 manifestants joyeux et énergiques, dont 9 élus écologistes de Grenoble et de la Région. Grenoble et Mountain Wilderness étaient venus manifester leur solidarité aux opposants aux JO.