Archives du 29 mars 2013

Réunion publique sur la politique d’urbanisme à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

Le réseau citoyen ouvre le délogoReseauCitoyen2bat sur la politique d’urbanisme à Grenoble

Une autre politique est possible : nouvelle, dynamique, démocratique et respectant les identités des quartiers. Bref, inventer et construire une ville pour tous. www.2014grenoble.fr

Mercredi 10 avril à 20 h à la Maison des Associations (6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble)

Avec la participation de Marc Wiel, urbaniste.

Marc Wiel a été directeur des études à l’agence d’urbanisme de Grenoble de 1977 à 81, puis directeur de l’agence d’urbanisme de la communauté urbaine de Brest de 1981 à 2001. À côté de ses responsabilités de praticien, il mène des recherches sur l’urbanisme, et plus particulièrement sur les rapports entre transport et aménagement.

Préparation des élections municipales à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

A droite, il y a les primaires UMP dont on connait les candidats mais pas encore les modalités. Parallèlement d’autres candidats ont fait leur apparition : G. Dumolard, jusque là UMP n’entend pas participer à ces primaires et fait cavalier seul en lançant une campagne « société civile ». On n’oublie pas R. Cazenave qui, début 2012, a créé l’association : « Grenoble 2014 ». Un bel aveu de l’intérêt qu’il porte aux municipales à Grenoble, d’autant qu’il a demandé que cette association soit déclarée comme parti politique, dotée d’un mandataire financier.

Lire le reste de cet article »

Eaux dans les caves et garages grenoblois, il faut comprendre et agir vite

Publié le 29 mars 2013

De tout temps les Grenoblois ont connu des épisodes d’inondations de caves ou de garages dans leur ville. Mais ce qui se passe depuis des mois dans le nord-ouest de Grenoble n’a rien à voir avec les crues. En effet de nombreuses copropriétés dans les quartiers Eaux Claires et Berriat sont confrontées à des inondations permanentes de leurs caves ou garages avec des risques importants de dégradation des fondations des immeubles et un développement d’une humidité agressive. Les habitants ont demandé à la ville d’agir pour que cesse cette situation, estimant que la multiplication des chantiers d’immeubles neufs depuis des années a pu détourner l’écoulement de la nappe phréatique. Pour se dédouaner, la ville s’appuie sur les conclusions d’un bureau d’études à qui elle avait passé commande : l’eau remonterait parce que l’un des grands collecteurs géré par la Métro est étanchéifié et ne lui permettrait plus d’évacuer un peu d’eau de la nappe phréatique comme auparavant. Un avis qui n’est pas partagé par les services de la Métro. Cette opération sur le collecteur a été imposée par la Préfecture.

Lire le reste de cet article »

Démocratie dans les services publics : peut mieux faire !

Publié le 29 mars 2013

Notre système institutionnel est d’une grande pauvreté en ce qui concerne la démocratisation de la vie publique. Les responsables politiques font de grands discours sur la démocratie mais dans les actes il en va tout autrement.

Prenons le cas des services publics locaux essentiels comme l’eau, l’assainissement, l’électricité et le chauffage urbain.

Le service peut être soit délégué soit géré en régie. Dans ce dernier cas il n’y a pas de contrat de délégation. Si la régie est à personnalité morale, comme pour l’eau de Grenoble, son conseil d’administration la gère au jour le jour et peut fixer les tarifs aux usagers à tout moment, et adapter au mieux les tarifs en fonction des évolutions de la situation réelle du service. En revanche en cas de délégation de service public, à une société privée ou une société publique locale (100% publique), la loi impose que la collectivité ait passé un contrat de délégation avec le gestionnaire, dans lequel le tarif doit être défini pour toute sa durée ainsi que son évolution au cours du temps (indexation fonction de certains paramètres indiqués dans le contrat). Une fois que ce contrat est signé, tout changement nécessite un avenant qui ne doit pas en bouleverser l’économie, ce qui est toujours délicat. La délégation de service public est un mode de gestion qui n’est pas du tout souple et empêche une démocratisation de ces services publics.

Lire le reste de cet article »

L’école dans tous ses états : rythmes scolaires, Buttes et Fantin-Latour

Publié le 29 mars 2013

Avec les rythmes…

Comme il fallait s’y attendre, la majorité municipale (moins l’abstention du groupe communiste) a voté sans grand enthousiasme la délibération décidant :

  • « d’engager à la rentrée de septembre 2013 une nouvelle organisation des rythmes scolaires.
  • de prendre acte de la démarche de consultation engagée au début de l’année qui permettra à Monsieur le maire de donner un avis sur le scénario à retenir » Sur la démarche de « consultation engagée » on imagine ici et là quelques sourires en coin en pensant à la réalité de cette « consultation ». Quant au « scénario » que devrait retenir le Maire, de quoi s’agit-il au juste, d’ailleurs le connaît-il lui-même ?
  • « de valider les premières propositions de contenu des temps périscolaires. » Si quelqu’un (citoyen, parent, animateur, enseignant, agent de la ville…) dispose d’informations détaillées sur le « contenu des temps périscolaires » qu’il nous le fasse savoir dans les meilleurs délais.

Lire le reste de cet article »

50 Arlequin : au lieu de détruire, gérons intelligemment l’existant

Publié le 29 mars 2013

Le projet de destruction des 68 logements de bonne qualité du 50 Galerie de l’Arlequin, démolition qui risquerait de fragiliser l’ensemble de la galerie, fait réagir nos lecteurs, voici des réflexions qui complètent nos positions.

« C’est tellement plus facile de détruire un bâtiment et de faire «disparaître» les populations que de prendre en compte des problèmes qui sont avant tout liés à l’incapacité des institutions en place de les gérer.

Le bilan d’ACTIS en matière de constructions neuves et de démolitions au cours du présent mandat est d’ailleurs affligeant si on fait le bilan construction-démolitions alors que la demande d’hébergement n’a jamais été aussi importante dans cette ville et que de nombreux jeunes ménages sont à la recherche d’un toit. Que fait le Préfet face à cette incurie alors que le Conseil général vient de réduire son budget en ce domaine (600 places supplémentaires d’hébergement d’urgence devront être trouvées, soit 1400 au total dans le département de l’Isère). Sollicité par lettre, il est bien silencieux !

Lire le reste de cet article »

Mise en examen de Sarkozy : des échos à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

Nous assistons ces derniers temps à une incroyable médiatisation de la mise en examen pour abus de faiblesse de l’ex-président de la République, orchestrée par une droite qui sait « créer le buzz » comme on dit dans le landernau médiatique. Bien que le Rouge &le Vert se prononce peu sur la politique nationale, il se trouve que cette affaire fait étrangement écho à ce que notre ville a connu voilà bientôt 20ans. En 1994, Grenoble traverse une période de turbulences judiciaires sans précèdent dans une ville de cette taille.

Un juge lyonnais, réputé alors incorruptible, un certain Ph. Courroye, instruisait un dossier de corruption lié à la vente de l’eau de Grenoble. Une histoire édifiante relaté dans le « Système Carignon » de R. Avrillier et Ph. Décamps : « le 7 février 1994, une information judiciaire vient d’être ouverte pour « abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux ». La nouvelle fait d’autant plus de bruit que l’instruction est confiée au juge PH. Courroye, qui s’est déjà fait une image de magistrat inflexible dans les affaires impliquant le maire de Lyon, Michel Noir ».

L’instruction puis le procès conduiront à l’incarcération de A. Carignon qui ne s’est pas privé de critiquer publiquement le juge, de remettre en cause ses décisions ainsi que l’impartialité des magistrats. Et il était sûrement fautif et partial ce juge qui avait osé signer le fameux « appel de Genève contre la corruption ». Aujourd’hui, l’Histoire repasse les plats, les noms sont différents mais le scénario est identique.

Lire le reste de cet article »

La Semitag continue, mais c’est le privé qui commande !

Publié le 29 mars 2013

Le SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun) délègue la gestion du réseau de transports en commun à la SEMITAG, société d’économie mixte, dont le SMTC détient 64,8% des actions, Transdev 26,85 % et des banques et la CCI le reste.

Le contrat actuel de délégation de service public prenant fin prochainement, le SMTC a relancé un appel d’offre pour une nouvelle délégation. Deux offres ont été présentées : Keolis (filiale de la SNCF) et Transdev (filiale de la Caisse des dépôts 60% et de Véolia). En réalité le dossier de la SEMITAG était porté par Transdev, comme si la SEMITAG ne pouvait pas porter elle même son projet.

Lire le reste de cet article »