Michel Destot, qui est chargé d’un rapport sur le financement du tunnel de base, raconte son passage à Bruxelles avec le lobby du Lyon-Turin le 15/04/2015 :
« J’ai moi-même pris la parole pour défendre la portée sociale, européenne, économique et écologique de ce formidable projet… J’ai en particulier insisté sur la dimension report modal de ce projet – voitures et camions vers le rail – et sur son impact économique : 70 milliards d’euros d’échanges commerciaux entre France et Italie, investissement de 8,5 milliards d’euros pour le tunnel transfrontalier générant de 5.000 à 10.000 emplois pendant les 12 ans de la durée du chantier,… »
Cela démontre qu’il ne connait pas le dossier. Des voitures sur le Lyon-Turin ? C’est peut-être parce qu’il a été démontré qu’il n’y aurait pratiquement pas de camions à mettre sur la nouvelle ligne qu’il vient d’imaginer soudain qu’on pourrait y mettre des voitures (juste pour leur éviter quelques kilomètres de tunnel ?).
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