Le 2 octobre, dans le cadre de la journée internationale de la non-violence, Villeneuve debout, Alter Égaux, et la MJC des Roseaux proposent une série de rencontres pour s’interroger et lire la violence sous le prisme de la responsabilité de l’état de droit, des douleurs, des traumatismes, de la liberté, et des espoirs de non-violence… Rencontres autour (et avec) Jean Marc Mahy et son spectacle « un Homme debout »
- Le 2 octobre à 19 heures au cinéma « le Club » la projection du documentaire « une inconditionnelle liberté » suivi d’un échange avec l’auteur et Jean Marc Mahy
- Le 5 octobre à 19 heures un débat dans le Hall d’honneur de la Mairie de Grenoble sur le thème : VIOLENCE… JUSTICE : quelles responsabilités de tous et de chacun ? Débat animé par Claude Coutaz avocat et conseiller municipal.


Entre 1983 et 1995, les Grenobloises et les Grenoblois ont payé cher, très cher, le passage à la mairie de la majorité de droite menée par l’ancien maire corrompu. Après avoir examiné les conséquences de cette gestion sur les finances de Grenoble, voici un exemple éloquent qui illustre la gestion catastrophique de cette époque.
La métropole qui a la compétence chauffage urbain depuis 2015 doit décider d’ici à la fin de l’année 2016 comment elle envisage la gestion de ce service puisque le contrat de concession à la Compagnie de chauffage (CCIAG) se termine fin juin 2018. Pour préparer correctement l’avenir il est important de bien tirer les leçons du passé. La première caractéristique de ce service public c’est la compétence reconnue des salariés pour faire fonctionner correctement 7 jours sur 7 ce service public essentiel ; il faudra conserver cette compétence et même l’améliorer, ce qui suppose le maintien du collectif de travail par le prochain gestionnaire du service.
Lors du Conseil municipal du 26 septembre, le CCAS a présenté son rapport d’activité pour l’année 2015. La majorité a beaucoup insisté sur le fait que la politique sociale ne pouvait pas se cantonner à l’action sociale portée par le CCAS, mais qu’elle irriguait l’ensemble des politiques publiques : scolaires, éducatives, culturelles, sanitaires, sportives, environnementales… De plus le CCAS offre des activités qui ne font pas partie de l’action sociale, mais de droit commun, par exemple les crèches.
Le projet de loi des finances pour 2017 a été présenté à la presse le 28 septembre. Il confirme que la dotation globale de fonctionnement (DGF) sera diminuée de 2,63 milliards soit un peu moins que ce qui était prévu antérieurement. Pour les communes la diminution sera de moitié par rapport à 2016. Pour Grenoble ce sera donc encore 3 millions d’euros de moins pour la DGF. Et il faudra absorber en plus 3,2 M€ d’augmentation des carrières des personnels non compensée par l’Etat. Au total par rapport au budget 2016, Grenoble va devoir absorber pour la 3ème année successive un choc de 6 M€ qui se cumule année après année.
Les élus PS au conseil municipal se plaignent que pour eux, la majorité décide des mesures antisociales en diminuant légèrement la subvention au CCAS. Mais à aucun moment ils ne précisent où ils pourraient trouver l’argent qui manque suite à la baisse des dotations de l’Etat. Pourtant M. O. Noblecourt membre d’un cabinet ministériel sait très bien quelle est la politique d’austérité menée par ce gouvernement. Rappelons que ces élus proposaient, pour se faire élire, de diminuer les impôts à Grenoble. Nous attendons avec impatience leurs propositions qui permettraient d’augmenter les subventions au CCAS et aux autres associations et la diminution des impôts !!!
La loi du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, avait décidé de supprimer la clause de compétence générale pour les départements et les régions, seules les communes ont échappé à cette réforme. Cette règle permettait aux collectivités territoriales d’agir dans tous les domaines présentant un intérêt local pour la collectivité. Donc les départements et les régions ne peuvent agir que dans le cadre des compétences prévues par la loi.
Un nouveau plan pour réduire les émissions à la source de micropolluants pour préserver la qualité des eaux et la biodiversité, a été élaboré par les ministères en charge de l’Ecologie, de la Santé et de l’Agriculture. Il a été rendu public le 8 septembre 2016.