Archives pour le mot-clef ‘droits des étrangers’

Situation honteuse pour les Roms

Publié le 18 février 2011

Le collectif « La Patate Chaude » dénonce la situation des Roms, de plus en plus nombreux à dormir dehors, et qui viennent d’être chassés de la Gare de Grenoble. Il rappelle que la préfecture doit loger tous les demandeurs d’asile, personne ne devrait dormir dehors. Si les autorités n’ont pas assez de locaux disponibles, la loi donne au préfet le pouvoir de réquisitionner les logements vacants. Le Conseil Général de l’Isère est chargé de la protection de l’enfance, et doit donc veiller à ce qu’aucun mineur ne soit à la rue. Dans des situations d’urgence au niveau de l’hébergement, les maires peuvent mettre à disposition des locaux leur appartenant.

Votation citoyenne

Publié le 3 décembre 2010

Il est temps de reconnaître la citoyenneté locale pour tous les résidants, qu’ils soient français ou étrangers. Depuis des années la votation citoyenne demande aux habitants si ils sont d’accord pour le droit de vote et d’éligibilité aux élections locales pour les résidents étrangers présents depuis au moins 5 ans en France.

Nationalement il était prévu que cette année ce soit les communes qui organisent elle-même une consultation des habitants pour donner encore plus de poids à cette demande. Certaines communes le font. Malheureusement la Ville de Grenoble qui aurait due être à la pointe de ce combat s’est dérobée et la votation citoyenne se fera comme d’habitude avec quelques urnes dispersées dans la ville, ce qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu.

Cette année, la 9ème campagne de Votation citoyenne sera lancée le 10 décembre, Journée Internationale de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, et se poursuivra les 11 et 12 décembre. La Votation aura lieu cette année dans le cadre des dix ans du Conseil consultatif des résidants étrangers de Grenoble – CCREG, et sera accompagnée par une série de débats et une Marche vers l’Egalité qui est une initiative nouvelle et intéressante. Elle sera clôturée par dune soirée festive. Voir le programme détaillé en ligne.

A noter que pour la première fois un vote électronique sera organisé sur www.alpesolidaires.org

Le Préfet laisse les sans-abris trop longtemps dans le froid glacial!

Publié le 3 décembre 2010

Les associations humanitaires protestent contre l’inaction ou la lenteur du Préfet pour l’hébergement d’urgence, alors qu’il reste des centaines de personnes à la rue en cette période de grand froid. Le Préfet se décharge trop facilement des responsabilités de l’Etat sur les associations et sur les collectivités.

La mise à l’abri de la neige et du froid des personnes campant depuis début août dans le camp du Rondeau a été organisée dans l’improvisation totale le 30 novembre. Il a fallu attendre plus de 3 mois pour qu’enfin  le droit commun soit appliqué en particulier pour les familles avec des enfants qui venaient encore de passer des nuits dehors dans le froid et sous les premières neiges.

Rappelons que les Roms ont été mal traités ces derniers mois. Après leur expulsion par les bulldozers et la police du campement des bords de la rocade sur début août, ils ont été transférés sur le camp de grand passage du Rondeau géré par la Métro.

Au début, il a été interdit à ces personnes de faire du feu (y compris pour se faire chauffer quoi que ce soit). Alors qu’ils savent se débrouiller pour se construire des abris, la Métro a interdit toute installation autre que les tentes premier prix (sans double toit) fournies par le CCAS de Grenoble. Pas de toilettes, des WC de chantier placés en plein milieu de l’aire au vu et su de tous, l’électricité pourtant installée pour les gens du voyage n’a pas été branchée.

Vu la vague de froid, il aurait fallu loger ces gens ailleurs, ce n’est que le 30 novembre que le camp a été évacué. Malgré les alertes météo, la Préfecture a attendu 18h,  la nuit et la neige drue, pour enfin accepter de remplir sa mission.

Les familles ont été dirigées vers les lieux prévus depuis la semaine dernière (appartements, mais aussi caravanes pas chauffées). Il a été proposé sans autre choix aux adultes sans enfants d’aller dans un hangar industriel désaffecté au 9 rue Prosper Mérimée derrière la Bifurk. Aucun moyen de transport n’a été mis à leur disposition et des bénévoles ont du faire la navette avec quelques voitures. Sur place, ils ont trouvé un hangar glacé dans lequel on installait une soufflerie. La Croix Rouge installait des lits de camp. Pas de séparation hommes/femmes. Pour la nourriture, il a fallu compter sur soi-même et des voisins venus apporter des biscuits. Bref une improvisation totale et des conditions d’hébergement indignes.

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Le nouveau Préfet policier veut faire du chiffre !

Publié le 10 novembre 2010

Depuis l’arrivée du préfet Le Douaron cet été nommé par Sarkozy comme ancien super-flic pour rétablir la paix publique, les temps sont devenus de plus en plus difficiles dans l’Isère pour les étrangers. Tous les matins Place de Verdun des queues de plusieurs centaines de personnes se forment dès 6h devant la Préfecture pour accéder aux bureaux publics. Pour les demandeurs d’asile et les sans-papiers, les OQTF (Obligations à Quitter le Territoire Français) pleuvent, malgré souvent de solides dossiers bien défendus par les associations. Plusieurs fois par mois des rassemblements de soutien sont organisés sous les fenêtres du Préfet, mais celui ci reçoit de moins en moins les délégations. Il a d’autres missions plus urgentes… Il ne répond pas plus aux courriers des élus qui intercèdent pour un habitant.

La dernière action vendredi 5 novembre concernait un jeune Sénégalais, Abdou, que son homosexualité exposerait à une grave condamnation s’il était renvoyé au Sénégal comme le Préfet a déjà tenté de le faire. Ayant dû fuir le Sénégal où l’homosexualité est passible de cinq ans de prison, où l’hostilité des responsables religieux ne cesse de croître et où les agressions homophobes sont très fréquentes, il est arrivé en France pour rejoindre sa mère et son frère, tous deux français, et être protégé dans notre pays. Abdou a été arrêté à Grenoble le 11 octobre 2010 et a déjà été détenu au centre de rétention administratif de Lyon-Saint-Exupéry pendant 15 jours. Aujourd’hui en liberté, Abdou peut être expulsé à tout moment. L’OFPRA vient de lui refuser le statut de réfugié. Le Préfet de l’Isère s’acharne contre lui. Il maintient son ordre d’expulsion, veut remettre en cause sa liberté actuelle et procède à une “ traque ” policière chez les membres de sa famille et dans son quartier.

De nombreux élus régionaux et municipaux étaient présents vendredi pour demander au Préfet de rapporter son OQTF. Seront-ils entendus ?

La réquisition de logements vides à l’ordre du jour

Publié le 2 novembre 2010

Le logement des personnes en difficulté, notamment des demandeurs d’asile, est de plus en plus problématique sur l’agglomération. La réquisition des logements vides est depuis longtemps réclamée par les militants sur le terrain (Un toit pour tous…) ; et dernièrement le collectif “ Solidarité-Roms ” a organisé des réquisitions “ sauvages ”, notamment de logements appartenant au Conseil général.

L’ADES soutient cette demande de réquisition des logements vides. La préfecture devrait l’organiser afin de faire cesser ces situations dramatiques indignes d’un pays comme la France. La législation qui date de 1945 a été utilisé fréquemment jusqu’aux années 60 et en dernier lieu en 1995-1996, elle est codifiée à l’article L 641-1 du Code de la Construction et de l’habitation :

“ Sur proposition du service municipal du logement et après avis du maire, le représentant de l’Etat dans le département peut procéder, par voie de réquisition, pour une durée maximum d’un an renouvelable, à la prise de possession partielle ou totale des locaux à usage d’habitation vacants, inoccupés ou insuffisamment occupés, en vue de les attribuer aux personnes mentionnées à l’article L. 641-2.

Ce pouvoir s’étend à la réquisition totale ou partielle des hôtels, pensions de famille et locaux similaires, à l’exception des hôtels et pensions de famille affectés au tourisme.

A titre transitoire, le représentant de l’Etat dans le département peut, après avis du maire, exercer le droit de réquisition prévu au présent article dans toutes les communes où sévit une crise du logement.

La durée totale des attributions d’office prononcées postérieurement au 1er janvier 1959 ne peut excéder cinq ans, sauf dérogation accordée à titre exceptionnel pour une durée supplémentaire de deux ans au plus dans les conditions fixées par décret. ”

Le cadre législatif est là, ne manque que la volonté politique…

Hébergement d’urgence, l’Etat n’assume pas ses responsabilités

Publié le 22 octobre 2010

A juste titre le département, soutenu par le CCAS de Grenoble, proteste contre l’inaction de l’Etat face aux demandes pressantes d’hébergement d’urgence, surtout devant le froid qui arrive. L’Etat engage des moyens très insuffisants à ce sujet alors que les demandes augmentent fortement suite à la décision de faire de Grenoble un des centres de dépôt des demandes d’asile. Le déblocage des fonds pourrait permettre la mise en place de locaux d’urgence pour répondre à la situation dramatique de nombreuses familles.

Le collectif Solidarité Roms interpelle les éluEs de La Métro

Publié le 30 septembre 2010

Le collectif Solidarité Roms est intervenu vendredi 24 septembre à la Métro et a remis aux élus un texte les interpellant sur les situations inadmissibles faites aux Roms, qui se termine par les demandes suivantes :

“Nous attendons de l’assemblée qu’elle traite aujourd’hui de ces points :

  • État des lieux de la situation des Roms dans l’agglomération.
  • Positionnement politique de l’assemblée face à la politique xénophobe de stigmatisation des Roms et au cortège répressif qu’elle met en œuvre.
  • Mise en œuvre immédiate des compétences de l’assemblée pour apporter les solutions les plus rapides aux questions d’hébergement des Roms présents dans l’agglomération et plus particulièrement une décision immédiate concernant les familles Roms pour lesquelles des négociations ont déjà été engagées. ”

La présidente de la séance (G. Fioraso remplaçant M. Baïetto) a précisé qu’il y aurait ce sujet inscrit à l’ordre du jour à la prochaine réunion le la Métro le 29 octobre, ce qui ne répond pas à l’urgence de la situation.

Texte distribué par le collectif solidarité Roms aux élus de la Métro le 24 septembre

Le collectif Solidarité Roms a été crée le 16 septembre 2010. Il regroupe des militants de longue date représentants d’associations engagées dans les luttes sociales, en particulier celles concernant les sans papiers et les sans logis, des représentants de partis politiques, de syndicats, des élus, des professionnels de l’action sociale, ainsi que des Roms, des habitants de l’agglomération, des voisins des différents camps, ainsi que le collectif suivant depuis le printemps plus particulièrement les familles Roms qui ont été expulsées cet été à Saint Martin d’Hères.

Nous avons demandé cette prise de parole devant le Conseil de cette assemblée pour :

1) Exposer la situation d’ostracisme, de stigmatisation, d’exclusion sociale et même humanitaire dans laquelle vivent aujourd’hui, les Roms présents dans notre agglomération. Cette situation d’abandon, de désespoir, de peur est dégradante, inhumaine, pour eux, elle est une honte pour nous, elle doit l’être pour l’assemblée de cette métropole. C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas ajouter à la honte du Discours de Grenoble, qui inaugura cette nouvelle saison de chasse aux Roms, la honte de ce vous n’aurez pas fait.

2) Demander donc solennellement à cette assemblée, de prendre une position forte, précise et sans détours pour condamner la politique mise en œuvre depuis cet été à leur encontre. Pour affirmer que le droit des Roms ne peut être uniquement celui du droit au retour volontaire. Une législation française et européenne existe.

3) Exiger que la Métro utilise les compétences qui sont les siennes pour mettre en œuvre immédiatement des solutions d’hébergement dans le cadre d’une procédure d’urgence humanitaire en balayant les rhétoriques dilatoires de l’appel d’air et du partage des compétences.

4) Exiger que la Métro donne une réponse aujourd’hui à la démarche en cours depuis le printemps avec les services de Monsieur Jean-Philippe Motte, concernant le logement des familles Roms qui étaient à Saint Martin d’Hères et qui vivent aujourd’hui dans un campement de fortune sans eau, ni toilettes, ni électricité à Saint Martin le Vinoux.

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Votation citoyenne, que fait la majorité municipale ?

Publié le 24 septembre 2010

Le Conseil Consultatif des Résidents Etrangers Grenoblois (CCREG) a dix ans d’existence. Il a été mis en place grâce à l’action des élus écologistes, il se mobilise notamment pour que soit reconnu le droit de vote des résidents étrangers non communautaires. Mais depuis le changement de majorité son activité est ralentie faute de volonté politique. Chaque année à Grenoble comme dans d’autres villes est organisée « la votation citoyenne » qui demande aux habitants de donner leur avis sur la question du droit de vote des résidents étrangers. Cette votation était organisée par le CCREG et soutenue par de nombreuses associations et mouvements politiques. Pour passer à une vitesse supérieure, le collectif national a lancé pour fin 2010 l’organisation de référendums municipaux organisés par les mairies volontaires pour demander aux habitants de se prononcer sur ce droit de vote. Evidemment ceci est illégal et de nombreuses communes ne veulent pas le faire. Le maire de Grenoble n’a toujours pas répondu à la demande d’organisation d’un tel référendum en disant qu’il faisait étudier cette proposition par son service juridique, ce qui ne sert à rien puisque tout le monde sait que ce n’est pas légal. Pour une ville « Compagnon de la Libération », la moindre des choses est d’agir même par des actes symboliques pour montrer que la démocratie et la citoyenneté ne sont pas à la hauteur des nécessités et exiger que soit enfin reconnue une « citoyenneté locale » où chaque résident a les mêmes devoirs et donc les mêmes droits. De tous les actes administratifs de la mairie, aucun ne présente de différence pour les habitants quelle que soit leur origine, les services publics sont ouverts à tous, les impôts locaux sont payés par tous… il n’y a aucune raison objective pour que les résidents étrangers ne puissent pas élire les conseillers municipaux et participer ainsi à la vie de leur cité.

L’ADES a fait des propositions concrètes pour que soit organisée une consultation de tous les habitants plutôt qu’un référendum, car au niveau du droit et du coût les deux sont complètement différents. Mais peu importe la forme, il s’agit de poser un acte symbolique fort, que pour l’instant la majorité droite-gauche se refuse à assumer.

Une bien triste nouvelle : décès de R. Chambrial

Publié le 8 septembre 2010

Robert Chambrial est mort brutalement d’un arrêt cardiaque ce 3 septembre 2010, c’était un copain, un médecin militant.

Exerçant d’abord en milieu plus rural, il avait repris ensuite un cabinet de généraliste dans le quartier de la Bajatière. Ses patients, fidèles et souvent militants de gauche eux aussi, le pleurent et sont décontenancés.

Robert a été de toutes nos actions pour l’égalité, la liberté, la fraternité : il a assuré le suivi de santé de demandeurs de droits d’asile ou de militants en grève de la faim  – les travailleurs turcs de Saint-Paul, pour ne citer que ceux-là -, mais surtout, et depuis la création du MLAC, il était un militant praticien du droit des femmes à la contraception et à l’avortement.

Le Planning Familial écrira certainement un communiqué plus élaboré. Nous voulons retenir son extrême solidité politique, son art de la rigolade et de la raillerie, son intelligence percutante, son mal de vivre dans une société si inégalitaire, et l’irritation qu’il provoquait souvent chez les « mous », un côté gouailleur-paysan prompt à la réplique, et au fond tellement gentil.

Que les rugbymen amateurs et les ramasseurs de champignons lèvent leur verre avec l’ADES en l’honneur de Robert ! Et surtout que Catherine et les enfants de Robert sachent combien nous sommes attachés à son héritage humain et politique !

M. Le doit rester en France !

Publié le 4 mai 2010

Appel unitaire

M. Le préfet de l’Isère,

Les organisations signataires soutiennent l’action des associations et organisations syndicales qui se mobilisent contre l’expulsion de M. Le.

M. Le est en France depuis plus de 10 ans. M. et Mme Le ont trouvé un employeur prêt à les embaucher. Ils peuvent donc vivre de leur travail. Ils ont une petite fille scolarisée en France. Pourtant, M. Le a été placé en centre de rétention et est menacé d’expulsion.

Pourquoi leur refuser le droit de vivre en France ? Pourquoi briser des vies et des familles ?

Les organisations signataires vous demandent, M. Le préfet de l’Isère, d’user de tout votre pouvoir pour faire libérer au plus tôt M. Le, et permettre la régularisation de sa situation sur le territoire français, afin qu’il puisse vivre de son travail en France auprès de sa femme et de sa petite fille Jade.

Recevez, Monsieur Le Préfet, l’expression de nos sentiments citoyens les plus déterminés.

Signataires :

ADES, Gauche Unitaire, GO Citoyenneté, Lutte Ouvrière, NPA, PAG 38, PCF, PCOF, Parti de Gauche, PRCF et JRCF, PS, Les Verts Isère

Vous aussi, interpellez le Préfet ! :

M. Albert Dupuy, préfet de l’Isère
E-mail : albert.dupuy@isere.pref.gouv.fr
Adresse : 2 Place de Verdun 38000 GRENOBLE
Téléphone : 04 76 60 34 00 – Fax : 04 76 44 68 00

Pour la reconnaissance de la citoyenneté locale

Publié le 7 mars 2010

Tract  diffusé le 6/3/10

Que vous soyez Français ou étranger, lorsque vous résidez de manière permanente dans une commune, vous participez à la vie locale dans tous ses aspects :

  • vous payez des impôts locaux (sauf si vous êtes exonéré pour des raisons de très faible revenu) qui servent à maintenir et développer les voies, les espaces et bâtiments publics ouverts à tous, à payer les fonctionnaires municipaux au service de toute la population sans distinction de nationalité…
  • vous utilisez et payez les services publics locaux : gaz, électricité, eau, assainissement, collecte des ordures ménagères, transports publics, parfois le chauffage urbain, les cantines scolaires pour les enfants, les crèches ou les foyers ou établissements pour personnes âgées, les centres sociaux, les services de la mairie…

Et pourtant, seuls les Français et les résidents de l’Union Européenne peuvent désigner leurs représentants à la mairie pour gérer tout cela, car ils ont le droit de vote.

Depuis des années, à Grenoble et un peu partout en France, des associations et des mouvements politiques demandent de remédier à cette situation et de reconnaître la spécificité de la citoyenneté locale comme cela est déjà pratiqué par de nombreux pays européens.

Donner (à partir de 18 ans) le droit de vote et d’être élu à tous les résidents permanents serait leur permettre de participer à la gestion des affaires de leur cité à égalité de droits et de devoirs.

Mais cela, seule une loi ou un référendum peut le décider

En attendant cette loi ou ce référendum, un conseil municipal qui a compétence sur la gestion des affaires de la commune, donc sur ce qui intéresse tous les résidents, peut décider de reconnaître la spécificité de la citoyenneté locale en associant les résidents étrangers aux décisions qui les intéressent de multiples façons. Il peut aussi demander leur avis aux habitants par un vote sur la manière de reconnaître cette nouvelle citoyenneté.

L’ADES fera des propositions à ce sujet dans les mois qui viennent.

N’hésitez pas à nous contacter

« 24 heures sans nous », une initiative intéressante

Publié le 2 mars 2010

Un collectif d’immigrés a lancé un appel pour organiser le 1er mars une journée sans immigrés, afin de montrer que leur présence et indispensable pour faire marcher l’économie de notre pays. Cette initiative symbolique peut amener chaque citoyen à s’interroger sur la manière dont sont traités les immigrés et à protester contre la politique indigne menée actuellement. Même si elle n’a pas eu un fort écho, cette manifestation devrait se répéter à l’avenir.

Profitons de cette rubrique pour réaffirmer la revendication de voir enfin les résidents étrangers (non communautaires) accéder au droit de vote aux élections locales. Ces derniers payent des impôts locaux, sont des usagers des services publics et participent à la vie de la cité, mais ils restent des citoyens de seconde zone, puisqu’ils n’ont pas le droit de participer à la désignation des élus, ni d’être élus dans un conseil municipal. Le 6 mars, place aux Herbes à Grenoble, l’ADES participera à une action rappellant l’urgence de faire voter une loi allant dans ce sens.

Les événements récents qui nous font réagir (3)

Publié le 2 février 2010

puceRVExpulsions ça suffit !

Nous relayons la lettre ouverte de l’association Roms Action de Grenoble qui s’élève contre les expulsions de familles roumaines qui se multiplient notamment à Saint martin d’Hères.

puceRVConseil municipal de Grenoble, ta démocratie fout le camp !

Lors du dernier conseil municipal le maire a tenu un propos étonnant. Il considère que les débats de fond ne doivent pas se faire au Conseil mais dans les commissions préparatoires. Drôle de conception de la démocratie. La loi instaure le conseil municipal en assemblée délibérante qui gère les affaires de la commune, et les conseillers doivent délibérer en connaissance de cause et donc avoir les explications suffisantes pour se prononcer. Les commissions municipales sont là, en théorie, pour préparer les décisions, mais les membres de la majorité municipale n’y viennent pas (un, deux ou trois conseillers dans le meilleur des cas) et les projets de délibérations sont distribuées en séance, autant dire qu’elles ne servent pas à préparer le débat mais seulement de première information.

Donc refuser le débat de fond au conseil, signifie que le maire considère le conseil comme une chambre d’enregistrement et que l’exécutif (lui) s’occupe de tout ! Où est la séparation des pouvoirs, pourtant fondement de la démocratie représentative ?

D’ailleurs quand vous assistez au conseil vous êtes surpris du silence dans les rangs de la majorité, visiblement il y a des consignes de se taire. Heureusement les écologistes sont là pour créer et imposer le débat, la droite étant en général assez absente se contentant de quelques interventions.

Pour connaître les tenants et aboutissant des décisions allez sur le site du groupe des élus « Ecologie et Solidarité » Verts, ADES, Alternatifs.

puceRVLe stade coûte de plus en plus cher

Le coût de l’investissement avait dérapé de manière catastrophique et la Métro a été obligée de payer la TVA.

On en sait un peu plus sur les coûts de fonctionnement. Ils sont prévus à environ 2 M€ sans compter les intérêts de la dette (au moins 1,8 M€) et il faudrait aussi ne pas oublier les amortissements de l’équipement (environ 3 M€). Les calculs faits par la Métro pour donner un coût de location à la journée se fondaient sur 34 jours d’occupation chaque année dont 19 pour le GF 38. Le GF 38 devrait donc payer un « loyer » d’environ 3 M€. Or il en paye moins de 1 M€.

Le stade qui est utilisé très majoritairement par des organisateurs privés (contrairement à la patinoire d’agglomération) coûte de plus en plus cher au contribuable, qui sponsorise sans le savoir des activités commerciales très lucratives, la justice devrait dire le droit à ce sujet prochainement.

Mobilisation pour les sans-papiers

Publié le 15 septembre 2007

L’ADES et ses élu-e-s ont toujours participé à la mobilisation pour la défense des sans-papiers, notamment en s’investissant des les parainnages citoyens.

En cette rentrée 2007 la mobilisation continue !

  • RESF se mobilise pour qu’aucune chaise ne soit vide dans nos écoles

  • MARDI 18 SEPTEMBRE 17H double événement

    • D’une part une délégation de 15 représentants d’organisations associatives, syndicales, politiques (sous l’égide de la Coordination iséroise de soutien aux sans papiers) sera reçue par le Préfet de l’Isère, dans le cadre des rencontres annuelles qui ont toujours lieu en septembre, délégation qui compte bien exprimer sa profonde indignation et sa colère face à la véritable CHASSE AUX SANS PAPIERS et à la POLITIQUE DES QUOTAS et des CHIFFRES consistant à accroître à tout prix le nombre d’expulsions d’étrangers. Et nous demanderons au Préfet de l’Isère s’il compte « obéir » à l’injonction du Ministre Brice Hortefeux qui lui a demandé d’accélérer notablement son rythme d’expulsions.
    • Au même moment nous appelons à un RASSEMBLEMENT devant la Préfecture. La délégation sortira vers 17H45 de la Préfecture et pourra donc restituer le contenu de l’entrevue qui risque d’être « tendue » et répondre à vos questions.

Forum Libération : pourquoi nous refusons d’y participer

Publié le 11 septembre 2007

Forum citoyen avec Libération

Cela devrait être selon Libé “le point de rencontre entre décideurs, politiques, intellectuels, entepreneurs, associations et lecteurs de Libération”

A voir. L’ADES est signataire du tract suivant, dont voici un extrait :

Nous, organisations associatives, syndicales, politiques, nous citoyens, citoyennes de Grenoble, nous refusons de cautionner un tel Forum dont les débats, qui se réduisent à des affrontements entre deux invités, sont pour le moins réducteurs et « pipés » d’avance. Des débats qui ont pour seul objectif de participer à la soi-disant « refondation de la gauche » sans proposer de véritable alternative sociale et politique. Nous refusons de cautionner une opération politicienne où seront présents les ministres d’un gouvernement qui organise et planifie la casse des solidarités et des acquis sociaux, la chasse aux étrangers et leur expulsion massive, quitte à les envoyer à la mort ( en Tchétchénie, au Kazakhstan, au Congo….)…

Des rassemblements sont donc prévus pour dénoncer cette mascarade :

Rassemblement à l’appel de mouvements politiques, associatifs et syndicauxpourquoi nous refusons de participer à ce forum
jeudi 13 septembre à 18h, devant la MC2, av. Marcellin Berthelot

Rassemblement à l’appel de RESF 38 pour dénoncer la politique du Gouvernement vis à vis des sans-papiers
jeudi 13 septembre à 18h, devant la MC2, av. Marcellin Berthelot
Dates du forum : 13, 14 et 15 septembre à Grenoble

http://www.liberation.fr/