Archives pour le mot-clef ‘Mobilisations’

Le collectif base élèves communique

Publié le 14 janvier 2011

Les évaluations des élèves de CM2 sont pour bientôt, et pour les parents et les enseignants qui veulent refuser cette forme d’évaluation (sur des notions pas encore étudiées, avec un système de notation par codage binaire attribuant zéro à l’enfant qui aura fait une seule erreur sur six de la même manière que s’il avait tout faux, un temps de passation très réduit…), c’est le moment d’agir.
Un nouvel appel contre les évaluations nationales a été lancé par le Réseau des enseignants du primaire en résistance, soutenu par le CNRBE, vous pouvez signer la pétition.

Comme il n’est pas évident pour les enseignant(e)s de s’opposer aux évaluations, ce sera donc surtout aux parents d’agir….

Mounier, la déstructuration du lycée poursuivie…alors qu’une médiation s’enclenche enfin !

Publié le 10 décembre 2010

Des membres du conseil d’Administration du lycée ont été reçus par le Recteur le 2 décembre, suite à la manifestation réussie devant le rectorat malgré les mauvaises conditions météo. Il ressort de cette réunion que le recteur n’a été informé par la Région sur le problème du lycée que le 2 septembre 2010. Le Président de la région lui a parlé d’un mouvement de masse des bâtiments (les fameux 1 mm par mois) et qu’il s’agissait d’un château de cartes. Le recteur n’a aucun pouvoir de décision, il applique les décisions du Président du Conseil régional. Il dément avoir prononcé les propos sur l’asile psychiatrique (les journalistes présents ce jour apprécieront). Donc le recteur n’est pour rien dans l’affaire, toute la responsabilité est celle du Président Queyranne.

Une rencontre a eu lieu le même jour avec la majorité municipale, dont le maire. Il n’en est pas sorti grand-chose puisque les opinions des représentants de la majorité ne sont pas identiques entre-elles, loin de là, ce qui est lourd de conséquence car elle n’agit pas vis-à-vis de la Région avec la force qu’il faudrait.

Le premier médiateur nommé par le Président de la région n’a pas accepté la mission, n’ayant pas les coudées franches pour la mener à bien. Un nouveau médiateur accompagné de 3 personnes a été nommé le 6 décembre, le communiqué du Président de la région précise leur mission :

« · écouter les différentes parties afin de renouer le dialogue au plus vite avec l’ensemble des interlocuteurs, pour permettre une réflexion partagée et constructive sur le devenir du lycée,

· réfléchir aux moyens qui permettront de maintenir les acquis éducatifs jusqu’à la construction d’un nouvel établissement et de bénéficier des compétences de la communauté éducative qui sont reconnues et appréciées,

· élaborer des recommandations susceptibles de créer un consensus.

Le groupe de projet sur l’avenir du lycée Mounier se réunira pour la 3ème fois début 2011. »

Mais bizarrement le Président de la Région n’entend pas changer de position pour le court terme : pas de classes de secondes à la rentrée 2011 à Mounier.

Donc rien ne change pour le rectorat qui précipite les choses en donnant aux lycées de l’agglomération les prévisions de redéploiement le matin même de la nomination des médiateurs ! Belle provocation du recteur nommé par Sarkozy à qui JJ Queyranne n’ose pas s’opposer. Pourtant il devrait lui notifier clairement ce que demandent notamment les élus écologistes à la région : stopper tout redéploiement pendant le temps de la concertation.

Il est tout de même sidérant de voir à quel point les hauts responsables socialistes, dominés par leur culture gestionnaire, s’avèrent incapables de parler clairement et de relayer en haut lieu la colère des usagers et des personnels du service public de l’Education Nationale qui n’ont d’autre solution que de continuer leur remarquable mobilisation.

Pour défendre la sécurité, une action citoyenne efficace, grâce à la Boutique Citoyenne

Publié le 10 décembre 2010

Le 18 août 2009, 38 habitants de la rue Servan à Grenoble, transmettent au maire de Grenoble une pétition lui demandant d’agir pour que la rue Servan et la Place du Temple soient accessibles aux véhicules de secours contre l’incendie.

Le 14 septembre 2009, le maire répond que certains aménagements ont été faits pour résoudre ce problème. Les habitants constatent que les aménagements dont parle le maire ne répondent pas à leur demande.

Face à ce blocage, un habitant vient demander conseil à la Boutique Citoyenne située au 12 rue Voltaire, cette dernière donne des conseils bénévolement aux citoyens qui ont des problèmes avec l’administration.

La Boutique citoyenne suggère à l’habitant de faire un recours gracieux auprès du maire pour lui demander d’agir pour prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin que les véhicules de secours puissent accéder à la Place du Temple (où il y a la cantine du collège Bayard) et à la totalité de la rue Servan. Devant le silence du maire à l’expiration du délai de deux mois, l’habitant dépose le 5 mai 2010 un recours au Tribunal Adminstratif (TA) pour faire annuler le refus du maire d’agir.

Il dépose au même moment une demande de référé suspension vu l’urgence de la situation. Lors de l’audience au TA, la Ville de Grenoble indique qu’au mois de novembre des travaux seront effectués dans la rue Servan, le juge des référés n’ordonne pas la suspension du refus du maire d’agir. Mais la pression est forte sur la Ville.

Durant le mois d’octobre, le service d’incendie et de secours vient procéder à un essai et constate (une nouvelle fois) que l’accès à la Place du Temple n’est pas possible de même que le passage dans la rue Servan en direction de la rue Très Cloître.

Le 2 novembre, l’adjoint aux déplacement de la Ville organise un moment d’échange dans la rue Servan avec diverses personnes, dont l’habitant en question. L’adjoint expose les travaux qui doivent permettre de résoudre enfin ce problème de sécurité contre l’incendie. Le 19 novembe les travaux débutent et devraient se terminer vers le 10 décembre, pour un coût de 15 000 €.

Lycée Mounier : de la clarté SVP et attention aux dérapages…

Publié le 3 décembre 2010

La journée de lundi 29 novembre a été riche en rebondissements

  • Nous apprenons que selon l’interprétation du Président de la Région, le médiateur ne s’occuperait que du moyen ou long terme, c’est-à-dire pas de la situation de blocage actuelle mais de ce qui se passera « plus tard » ! En général lorsqu’un médiateur est nommé c’est pour effectuer une médiation immédiate entre plusieurs positions antagonistes… Là nous sommes dans la quasi-provocation.
  • Le Recteur tient une conférence de presse pour suivre la proposition du Président de la Région (les classes de secondes seront supprimées à la rentrée 2011) et prononce des propos totalement outranciers et inadmissibles (rapportés par Grenews) :

« Ceux qui prétendent que la fermeture de Mounier a pour but de faire des économies ou alimentent le débat complètement débile « d’un lycée de trop sur Grenoble » feraient mieux d’aller voir un psychiatre » !

Outre que cette façon d’exprimer son avis est méprisante pour les « Mounier », elle est méprisable venant d’un haut fonctionnaire de l’administration, de surcroît de l’Education Nationale. Puisqu’il est question de psychiatrie, le recteur serait bien inspiré de maîtriser ses nerfs à l’instar des « Mounier » et de s’interroger sur ses responsabilités et la conduite à tenir pour la suite. Malgré l’exaspération générale, la stratégie de la tension et de la provocation orchestrée par le recteur ne poussera pas, comme il le souhaite, les « Mounier » à des actions radicales. Il aurait ainsi beau jeu de voir débarquer N. Sarkozy qui dans son discours de la honte prononcé à Grenoble avait « promis » de revenir avant la fin de l’année 2010.

Mais pourquoi donc le processus de réhabilitation de Mounier a été stoppé ?

Le recteur explique à Grenews : «  si le plan initial de réhabilitation de Mounier n’a pas été poursuivi, c’est avant tout parce que « l’équipe du lycée ne s’est pas mobilisée à temps » et que « celle de Vaucanson lui est passée devant ». Donc il est clair que ce n’est pas pour des conditions de sécurité ! Mais alors pourquoi ne pas relancer le programme comme prévu par la région puisqu’il y a l’argent ?

Lire le reste de cet article »

Le Préfet laisse les sans-abris trop longtemps dans le froid glacial!

Publié le 3 décembre 2010

Les associations humanitaires protestent contre l’inaction ou la lenteur du Préfet pour l’hébergement d’urgence, alors qu’il reste des centaines de personnes à la rue en cette période de grand froid. Le Préfet se décharge trop facilement des responsabilités de l’Etat sur les associations et sur les collectivités.

La mise à l’abri de la neige et du froid des personnes campant depuis début août dans le camp du Rondeau a été organisée dans l’improvisation totale le 30 novembre. Il a fallu attendre plus de 3 mois pour qu’enfin  le droit commun soit appliqué en particulier pour les familles avec des enfants qui venaient encore de passer des nuits dehors dans le froid et sous les premières neiges.

Rappelons que les Roms ont été mal traités ces derniers mois. Après leur expulsion par les bulldozers et la police du campement des bords de la rocade sur début août, ils ont été transférés sur le camp de grand passage du Rondeau géré par la Métro.

Au début, il a été interdit à ces personnes de faire du feu (y compris pour se faire chauffer quoi que ce soit). Alors qu’ils savent se débrouiller pour se construire des abris, la Métro a interdit toute installation autre que les tentes premier prix (sans double toit) fournies par le CCAS de Grenoble. Pas de toilettes, des WC de chantier placés en plein milieu de l’aire au vu et su de tous, l’électricité pourtant installée pour les gens du voyage n’a pas été branchée.

Vu la vague de froid, il aurait fallu loger ces gens ailleurs, ce n’est que le 30 novembre que le camp a été évacué. Malgré les alertes météo, la Préfecture a attendu 18h,  la nuit et la neige drue, pour enfin accepter de remplir sa mission.

Les familles ont été dirigées vers les lieux prévus depuis la semaine dernière (appartements, mais aussi caravanes pas chauffées). Il a été proposé sans autre choix aux adultes sans enfants d’aller dans un hangar industriel désaffecté au 9 rue Prosper Mérimée derrière la Bifurk. Aucun moyen de transport n’a été mis à leur disposition et des bénévoles ont du faire la navette avec quelques voitures. Sur place, ils ont trouvé un hangar glacé dans lequel on installait une soufflerie. La Croix Rouge installait des lits de camp. Pas de séparation hommes/femmes. Pour la nourriture, il a fallu compter sur soi-même et des voisins venus apporter des biscuits. Bref une improvisation totale et des conditions d’hébergement indignes.

Lire le reste de cet article »

Fichier Base élèves, la lutte continue

Publié le 19 novembre 2010

Le Collectif National de Résistance à Base Élèves (CNRBE) communique (30-10-2010) :

Dans un communiqué de presse du 21 octobre 2010, en réponse aux arrêts du Conseil d’État du 19 juillet sur l’illégalité flagrante des fichiers BE et BNIE, le ministère de l’Education nationale (MEN) continue à manipuler les citoyens.

Il se flatte de s’être «mis en conformité» avec les décisions du Conseil d’État, mais omet d’informer sur deux points essentiels :

  • le rétablissement du droit d’opposition des parents ; dans les faits, il n’informe pas sur ce droit et  il refuse tout motif d’opposition invoqué par les familles (comme l’a rapporté le CNRBE suite à de nombreux témoignages);
  • l’illégalité des mises en relation de la « Base élèves » avec d’autres fichiers ; dans les faits, les échanges entre fichiers sont maintenus et se multiplient.

Certes, pour la première fois aussi clairement, le MEN reconnaît l’existence d’une « Base Nationale des Identifiants Elèves (BNIE) » , dont la durée de conservation s’en trouve réduite. Mais il en maintient l’opacité car, même après le toilettage exigé par le Conseil d’État, aucun acte officiel n’a été publié à ce jour sur la BNIE, qui est censée contenir des données nominatives de 14 millions d’enfants ! Et il omet de dire qu’il veut, dès 2011, créer un Répertoire National destiné à remplacer cette « base » sur une durée comprenant la scolarité et la formation continue.

Lire le reste de cet article »

Le nouveau Préfet policier veut faire du chiffre !

Publié le 10 novembre 2010

Depuis l’arrivée du préfet Le Douaron cet été nommé par Sarkozy comme ancien super-flic pour rétablir la paix publique, les temps sont devenus de plus en plus difficiles dans l’Isère pour les étrangers. Tous les matins Place de Verdun des queues de plusieurs centaines de personnes se forment dès 6h devant la Préfecture pour accéder aux bureaux publics. Pour les demandeurs d’asile et les sans-papiers, les OQTF (Obligations à Quitter le Territoire Français) pleuvent, malgré souvent de solides dossiers bien défendus par les associations. Plusieurs fois par mois des rassemblements de soutien sont organisés sous les fenêtres du Préfet, mais celui ci reçoit de moins en moins les délégations. Il a d’autres missions plus urgentes… Il ne répond pas plus aux courriers des élus qui intercèdent pour un habitant.

La dernière action vendredi 5 novembre concernait un jeune Sénégalais, Abdou, que son homosexualité exposerait à une grave condamnation s’il était renvoyé au Sénégal comme le Préfet a déjà tenté de le faire. Ayant dû fuir le Sénégal où l’homosexualité est passible de cinq ans de prison, où l’hostilité des responsables religieux ne cesse de croître et où les agressions homophobes sont très fréquentes, il est arrivé en France pour rejoindre sa mère et son frère, tous deux français, et être protégé dans notre pays. Abdou a été arrêté à Grenoble le 11 octobre 2010 et a déjà été détenu au centre de rétention administratif de Lyon-Saint-Exupéry pendant 15 jours. Aujourd’hui en liberté, Abdou peut être expulsé à tout moment. L’OFPRA vient de lui refuser le statut de réfugié. Le Préfet de l’Isère s’acharne contre lui. Il maintient son ordre d’expulsion, veut remettre en cause sa liberté actuelle et procède à une “ traque ” policière chez les membres de sa famille et dans son quartier.

De nombreux élus régionaux et municipaux étaient présents vendredi pour demander au Préfet de rapporter son OQTF. Seront-ils entendus ?

Center parcs dans les Chambaran, le Conseil général s’entête !

Publié le 10 novembre 2010

Le 5 novembre dernier, M. Vallini, Président du Conseil général de l’Isère (CGI) et M. Brémond, PDG de Pierre et Profits, pardon, Pierre et Vacances, ont réaffirmé leur engagement de mener à terme le projet de Center Parcs dans les Chambaran. Leur protocole d’accord du 15 octobre 2009 prévoyait que les parties au projet devaient se rencontrer pour faire le point en cas de recours (ce qui est le cas). La réunion du 5 novembre fut donc organisée par le CGI pour essayer d’enrayer le développement des oppositions de plus en plus fortes à ce projet pharaonique et spéculatif. Cette réunion s’est déroulée en présence de nombreux d’élus et de représentants d’institutions venant soutenir M. Vallini sur son invitation, les conseillers généraux écologistes opposés au projet n’étant pas invités. Seul, S. Revel, vice-président délégué à l’environnement du CGI, était présent ne partageant pas la position d’Europe Ecologie – Les Verts Isère contre ce projet. Dans un communiqué du 1er octobre, les écologistes demandaient le remplacement de Center parcs par d’autres projets plus adaptés au développement économique et touristique local :

“ Les écologistes souhaitent que les aides publiques promises par la commune, le département et la région, soit réorientées pour créer de très nombreux emplois en développant notamment une politique volontariste de tourisme “ doux ” (parcours sportifs, valorisation culturelle, hôtellerie, campings, chambres d’hôtes, gites ruraux, gites à la ferme, …) générant des activités économiques et sociales réellement au bénéfice des habitants de la Bièvre-Valloire et plus globalement de l’Isère. ”

A noter que la société Pierre et Vacances n’a toujours pas résolu la question cruciale de la compensation des zones humides imposée par la loi, cette société doit restaurer ou recréer au moins 140 hectares de zones humides en Isère… Pour l’instant l’enquête publique “ loi sur l’eau ” ne peut pas se tenir. Le projet est donc effectivement bloqué.

Pour plus d’informations :

Pétition à signer : Soutenons le professeur Gilles-Eric Séralini

Publié le 10 novembre 2010

Depuis la publication de ses expertises mettant en cause trois maïs OGM de Monsanto, Gilles-Eric Séralini, professeur à l’Université de Caen et président du conseil scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique), fait l’objet d’une vive campagne de dénigrement et de pressions morales, menées par une partie de la communauté scientifique. Au mépris de tout débat scientifique contradictoire…

Il est proposé de signer une pétition de soutien à Gilles-Eric Séralini. Voir sur le site de Fondation Science Citoyennes : “ Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire, Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs ” : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1801

Center parcs, le projet arrêté pour l’instant

Publié le 8 octobre 2010

L’association pour des Chambaran sans Center Parcs a déposé divers recours contre ce projet :

  • Le 17 septembre 2010 un recours au tribunal administratif contre la révision simplifiée du plan local d’urbanisme de la commune de Roybon et un recours gracieux au préfet de l’Isère pour retirer l’autorisation de défrichement de la forêt.
  • Le 22 septembre 2010 un recours gracieux au maire de Roybon pour qu’il retire le permis de construire obtenu par la « S.N.C Roybon Cottages ».

Comme d’habitude dans ce cas, la société ne démarre pas les travaux sans que les recours soient purgés, elle a donc suspendu la réalisation de Center Parcs. Mais il semble que de nombreuses difficultés vont se faire jour dans ce dossier qui risque bien de s’enliser. Il faut poursuivre la mobilisation contre ce mauvais projet. A suivre.

Le collectif Solidarité Roms interpelle les éluEs de La Métro

Publié le 30 septembre 2010

Le collectif Solidarité Roms est intervenu vendredi 24 septembre à la Métro et a remis aux élus un texte les interpellant sur les situations inadmissibles faites aux Roms, qui se termine par les demandes suivantes :

“Nous attendons de l’assemblée qu’elle traite aujourd’hui de ces points :

  • État des lieux de la situation des Roms dans l’agglomération.
  • Positionnement politique de l’assemblée face à la politique xénophobe de stigmatisation des Roms et au cortège répressif qu’elle met en œuvre.
  • Mise en œuvre immédiate des compétences de l’assemblée pour apporter les solutions les plus rapides aux questions d’hébergement des Roms présents dans l’agglomération et plus particulièrement une décision immédiate concernant les familles Roms pour lesquelles des négociations ont déjà été engagées. ”

La présidente de la séance (G. Fioraso remplaçant M. Baïetto) a précisé qu’il y aurait ce sujet inscrit à l’ordre du jour à la prochaine réunion le la Métro le 29 octobre, ce qui ne répond pas à l’urgence de la situation.

Texte distribué par le collectif solidarité Roms aux élus de la Métro le 24 septembre

Le collectif Solidarité Roms a été crée le 16 septembre 2010. Il regroupe des militants de longue date représentants d’associations engagées dans les luttes sociales, en particulier celles concernant les sans papiers et les sans logis, des représentants de partis politiques, de syndicats, des élus, des professionnels de l’action sociale, ainsi que des Roms, des habitants de l’agglomération, des voisins des différents camps, ainsi que le collectif suivant depuis le printemps plus particulièrement les familles Roms qui ont été expulsées cet été à Saint Martin d’Hères.

Nous avons demandé cette prise de parole devant le Conseil de cette assemblée pour :

1) Exposer la situation d’ostracisme, de stigmatisation, d’exclusion sociale et même humanitaire dans laquelle vivent aujourd’hui, les Roms présents dans notre agglomération. Cette situation d’abandon, de désespoir, de peur est dégradante, inhumaine, pour eux, elle est une honte pour nous, elle doit l’être pour l’assemblée de cette métropole. C’est pourquoi nous vous demandons de ne pas ajouter à la honte du Discours de Grenoble, qui inaugura cette nouvelle saison de chasse aux Roms, la honte de ce vous n’aurez pas fait.

2) Demander donc solennellement à cette assemblée, de prendre une position forte, précise et sans détours pour condamner la politique mise en œuvre depuis cet été à leur encontre. Pour affirmer que le droit des Roms ne peut être uniquement celui du droit au retour volontaire. Une législation française et européenne existe.

3) Exiger que la Métro utilise les compétences qui sont les siennes pour mettre en œuvre immédiatement des solutions d’hébergement dans le cadre d’une procédure d’urgence humanitaire en balayant les rhétoriques dilatoires de l’appel d’air et du partage des compétences.

4) Exiger que la Métro donne une réponse aujourd’hui à la démarche en cours depuis le printemps avec les services de Monsieur Jean-Philippe Motte, concernant le logement des familles Roms qui étaient à Saint Martin d’Hères et qui vivent aujourd’hui dans un campement de fortune sans eau, ni toilettes, ni électricité à Saint Martin le Vinoux.

Lire le reste de cet article »

Votation citoyenne, que fait la majorité municipale ?

Publié le 24 septembre 2010

Le Conseil Consultatif des Résidents Etrangers Grenoblois (CCREG) a dix ans d’existence. Il a été mis en place grâce à l’action des élus écologistes, il se mobilise notamment pour que soit reconnu le droit de vote des résidents étrangers non communautaires. Mais depuis le changement de majorité son activité est ralentie faute de volonté politique. Chaque année à Grenoble comme dans d’autres villes est organisée « la votation citoyenne » qui demande aux habitants de donner leur avis sur la question du droit de vote des résidents étrangers. Cette votation était organisée par le CCREG et soutenue par de nombreuses associations et mouvements politiques. Pour passer à une vitesse supérieure, le collectif national a lancé pour fin 2010 l’organisation de référendums municipaux organisés par les mairies volontaires pour demander aux habitants de se prononcer sur ce droit de vote. Evidemment ceci est illégal et de nombreuses communes ne veulent pas le faire. Le maire de Grenoble n’a toujours pas répondu à la demande d’organisation d’un tel référendum en disant qu’il faisait étudier cette proposition par son service juridique, ce qui ne sert à rien puisque tout le monde sait que ce n’est pas légal. Pour une ville « Compagnon de la Libération », la moindre des choses est d’agir même par des actes symboliques pour montrer que la démocratie et la citoyenneté ne sont pas à la hauteur des nécessités et exiger que soit enfin reconnue une « citoyenneté locale » où chaque résident a les mêmes devoirs et donc les mêmes droits. De tous les actes administratifs de la mairie, aucun ne présente de différence pour les habitants quelle que soit leur origine, les services publics sont ouverts à tous, les impôts locaux sont payés par tous… il n’y a aucune raison objective pour que les résidents étrangers ne puissent pas élire les conseillers municipaux et participer ainsi à la vie de leur cité.

L’ADES a fait des propositions concrètes pour que soit organisée une consultation de tous les habitants plutôt qu’un référendum, car au niveau du droit et du coût les deux sont complètement différents. Mais peu importe la forme, il s’agit de poser un acte symbolique fort, que pour l’instant la majorité droite-gauche se refuse à assumer.

Rentrée 2010 : arrêtons Base élèves !

Publié le 8 septembre 2010

Téléchargez le tract en PDF

Aux enseignants et parents d’élèves, conseils des maîtres et conseils d’écoles, citoyens…

Cet été, les décisions du Conseil d’Etat contre Base élèves et le fichier national BNIE ont été largement relayées par les médias. Ce jugement rétablit notamment le droit d’opposition des parents et confirme l’illégalité de tout rapprochement ou mise en relation des données de Base élèves avec d’autres fichiers. Il vient s’ajouter au « rappel à la loi » déjà adressé par le Parquet de Paris au ministère de l’éducation nationale suite aux 2100 plaintes des parents. Si d’importantes illégalités sont ainsi reconnues, le Conseil d’Etat autorise malgré tout le ministère à poursuivre l’utilisation de ces fichiers, moyennant certains aménagements impératifs à mettre en oeuvre dans un délai de 3 mois, soit d’ici le 19 octobre au plus tard.

Ces décisions de justice nous confortent dans nos griefs envers la multiplication des fichiers au sein de l’Education Nationale et révèlent les carences des lois existantes sur ce sujet :

  • Il est inacceptable que de tels fichiers aient pu être mis en place sans concertation, en toute illégalité et sans information, sous la tutelle de quatre ministres successifs, et sans que la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ait protégé les citoyens !
  • Il est anormal qu’il ait fallu un recours par deux particuliers devant le Conseil d’Etat pour révéler l’existence du fichier national BNIE, double-fond caché de Base élèves, inconnu même des parlementaires !
  • Malgré le soutien de trois Rapporteurs spéciaux des Nations Unies, le ministère maintient les sanctions (retraits de salaire, retrait du poste de direction, mutation d’office) de plusieurs directeurs d’école qui ont refusé de renseigner le fichier Base élèves.

Rappelons que Base élèves concerne tous les enfants quel que soit leur type de scolarisation, le fichier national BNIE, tous les jeunes et adultes en formation. Ainsi, par le jeu d’un identifiant unique prévu pour 35 ans, ces fichiers constituent d’immenses banques de données sur les jeunes et leur famille.

Lire le reste de cet article »

Appel des habitants de la Villeneuve – 18/8/10

Publié le 29 août 2010

Nous, habitants de la Villeneuve, nous disons, nous crions : NON, la Villeneuve n’est pas un bastion du grand banditisme, STOP à l’état de siège et à la punition collective qui nous sont imposés depuis la mi-juillet !

Nous, habitants de la Villeneuve, nous sommes en colère : NON, notre quartier n’est pas le bastion du grand banditisme ! STOP à l’état de siège et à l’omniprésence des forces policières BAC, CRS, GIPN… sur-armées et arrogantes, même si ce dispositif hyper-sécuritaire a été allégé ! ARRÊT IMMEDIAT de cette véritable punition collective, avec notamment les contrôles, les fouilles, les exactions qui continuent. Le tramway a été suspendu un mois durant sur l’ordre de la Préfecture et ce de 19H à 7H du matin ! Nous refusons de toutes nos forces que la Villeneuve soit prise comme laboratoire de la politique sécuritaire, raciste, anti immigrés du président Sarkozy et de son gouvernement. En outre nous sommes ulcérés par cette stigmatisation à caractère national qui ne fait qu’enfoncer toute une population dans une image de plus en plus négative.

Nous VOULONS VIVRE NORMALEMENT, enfants, jeunes, femmes, hommes, de toutes origines, de toutes cultures. L’Arlequin, c’est la CITÉ DE TOUTES LES COULEURS ! Ce qui passe par le retrait immédiat de ces « Robocops » qui cherchent à nous terroriser, par la mise en place d’une véritable police de proximité désormais totalement absente sur notre quartier. Mais surtout par une véritable politique sociale en direction de l’enfance, de la jeunesse, de la famille et de l’emploi (50% de jeunes au chômage, c’est absolument insupportable).

Nous voulons décider en TOUTE LIBERTÉ de notre vie de quartier, discuter en toute tranquillité de ce qui ne va pas, sans accepter certains comportements effectivement inacceptables, sans nous cacher les problèmes qui sont réels, mais aussi de ce qui va bien, du marché, du centre de santé, de la vie associative, des solutions à imaginer…Il y a tant à faire !

VIVE LA VILLENEUVE !

Villeneuve 18 août 2010

Des habitants de la Villeneuve

4/9/10 – Face à la xénophobie et à la politique du Pilori Liberté, Egalité, Fraternité

Publié le 29 août 2010

Syndicats, partis, associations appellent à manifester Samedi 4 septembre 2010

Deux lieux de rendez-vous : soit GARE de Grenoble à 14H30 soit Place du Marché de la VILLENEUVE à 14H

Les deux cortèges se rejoindront vers 15H30 Place André Malraux pour se diriger vers la Préfecture Place de Verdun en passant par le centre ville

Une avalanche de discours et d’annonces provocatrices s’est abattue depuis plusieurs jours sur notre pays. Jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, on entend des propos qui étaient jusqu’à présent l’apanage de l’extrême droite. Le président de la République, lui-même, montre du doigt des communautés et des groupes sociaux entiers, stigmatise les roms, les gens du voyage, les étrangers, les Français qui ne sont pas « de souche », les parents d’enfants délinquants, etc. Ce faisant, il ne lutte en rien contre la délinquance, qui est répréhensible pour tout individu sans distinction de nationalité ou d’origine : il met délibérément en cause les principes qui fondent l’égalité républicaine, alors que déjà une crise sociale et économique d’une extrême gravité menace la cohésion de la société tout entière.

En quelques jours, les plus hautes autorités de l’Etat sont passées de l’exploitation des préjugés contre les Gens du voyage au lien, désormais proclamé, entre immigration et délinquance, puis à la remise en cause de la nationalité française dans des termes inédits depuis 1945. Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche s’inscrit dans une logique de désintégration sociale porteuse de graves dangers. A Grenoble, un véritable état de siège, avec hélicoptères et plusieurs centaines de policiers (BAC, CRS, GIPN), contrôles et fouilles à l’appui, a été imposé aux 10 000 habitants de la Villeneuve à la mi-juillet, et Nicolas Sarkozy n’a pas hésité à prononcer le 30 juillet, lors de l’installation d’un nouveau préfet, un discours honteux désignant clairement l’immigration comme une ces causes de la délinquance.

Il ne s’agit plus du débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté républicaine, mais bien d’une volonté de désigner comme a priori dangereuses des millions de personnes à raison de leur origine ou de leur situation sociale. Quelle que soit la légitimité que confère l’élection, aucun responsable politique n’a reçu mandat de violer les principes les plus élémentaires sur lesquels la République s’est construite.

Parce que le seuil ainsi franchi nous inquiète pour l’avenir de tous, nous, organisations associatives, syndicales et politiques diverses mais qui avons en commun l’attachement aux principes fondamentaux de la République laïque, démocratique et sociale, rappelons avec force que l’article 1er de la Constitution « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », et que toutes propositions qui méconnaîtraient cette règle fondatrice de la démocratie constituent une atteinte à la paix civile.

Nous n’accepterons sous aucun prétexte que le nécessaire respect de l’ordre public soit utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires.

Nous appelons donc l’ensemble des citoyens de ce pays à manifester publiquement leur opposition aux stratégies de stigmatisation et de discrimination et aux logiques de « guerre » qui menacent le vivre ensemble. . Et nous appelons à un grand rassemblement citoyen à l’occasion du 140e anniversaire de la République, le samedi 4 septembre Place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, notamment à Grenoble, pour dire ensemble notre attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité qui sont et qui resteront notre bien commun.

A l’Appel de : AC ! Agir contre le chômage- ACO [Action catholique ouvrière]- ADA [Accueil demandeurs d’asile]- ADAFL [Association dauphinoise Amitiés franco-libanaises]- ADATE [Association dauphinoise d’accueil des travailleurs étrangers]- ADES- AFPS [Association France-Palestine Solidarité]- Alternatifs (Les)- Amal- Antigone- APARDAP [Association de parrainage républicain des demandeurs d’asile et de protection]- ASALI [Association solidarité Algériens Isère]- ATTAC 38- Bobine (La)- CADTM [Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde]- CCFD [Comité catholique contre la faim et pour le développement]- Cercle Bernard Lazare- Cercle laïque de Grenoble- CFDT Isère- CGT Isère- Chrétiens Proche-Orient- CIDEM [Comité d’initiative développement euro-méditerranée]- CIIP- CIMADE- Communauté mission de France 38- Coordination iséroise de soutien aux sans papiers- Collectif de soutien aux réfugiés algériens- Comité Traite négrière Esclavage- Echirolles Palestine Solidarité- EUROPE-ECOLOGIE Les Verts Isère- FASE {Fédération pour une alternative sociale et écologique]- FGR-FP [Fédération des retraités fonction publique]-FSU- GCIF [Groupe chrétien immigrés français]- GO Citoyenneté- Groupe Ecologie et quartiers solidaires (St Martin d’Hères)- Iran Solidarités- Ligue des Droits de l’Homme (Grenoble et Isère)- LDDHI [Ligue défense des droits de l’homme en Iran]- LIFPL [Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté]- Ligue de l’Enseignement- Maroc solidarités citoyennes- MJS Isère- Maison des habitants des Baladins- Mouvement de la Paix- MRAP [Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples]- PAG [Pour une alternative à gauche]- Parti de Gauche 38- PAS [Pour une alternative syndicale]- Pas à Pas- Pastorale des Migrants- PCF Isère- PCOF [Parti communiste des ouvriers de France]- P.I.R. [Parti des indigènes de la république]- PRCF/JRCF- Prime Jeunesse- PS Isère- Ras L’Front du Voironnais- RESF 38- SAF [Syndicat des avocats de France]- Solidaires 38- Secours catholique Isère- SOS Racisme- Sud Santé sociaux- Syndicat de la Magistrature- UNEF- UNSA 38

Télécharger le tract en PDF

Sarkozy à Grenoble : il faut une autre politique ! Pour l’égalité, la solidarité et la justice sociale

Publié le 29 juillet 2010

Les évènements graves survenus à la Villeneuve de Grenoble attestent de la gravité de la crise qui ne se réduit ni à une crise des quartiers populaires, ni à une crise de la jeunesse, ni à la crise de l’immigration, mais à une crise sociale profonde.

Nous condamnons la surenchère répressive, spectaculaire mais inefficace du gouvernement. Nicolas Sarkozy a décidé d’aller encore plus loin dans le tout répressif. Le préfet Dupuy est remplacé par un ancien policier, Eric Le Douaron, qui aura pour mission d’accentuer les politiques sécuritaires.

Pour « marquer » ce changement, Nicolas Sarkozy vient à Grenoble le 30 juillet « installer » le nouveau préfet. A n’en pas douter, cela sera vécu à juste titre comme une nouvelle provocation dans une stratégie de développement de la tension.

Ce ne sont pas ces « policiers-préfets », le toujours moins de social et le toujours plus de répressions policières (BAC, GIPN, RAID, ballets d’hélicoptères…), l’état de siège ou la vidéosurveillance, qui vont assurer la sécurité des habitants, donner du boulot aux jeunes, aux chômeurs et satisfaire les droits et besoins sociaux.

Sarkozy et son Gouvernement ont beau stigmatiser telle ou telle catégorie de la population, désigner des boucs émissaires (Gens du voyage, Roms, demandeurs d’asile, sans papiers, habitants des quartiers populaires…), ils n’arriveront pas à :

  • faire oublier les scandales politico-financiers (affaire Woerth-Bettencourt).
  • masquer la contestation de leur politique de régression sociale dont leur réforme des retraites est le fer de lance.

Nous appelons à un rassemblement de protestation
Vendredi 30 juillet à partir de 12 h,
Place Felix Poulat à Grenoble

Signataires : AC !, ADES, Afric’Impact, APARDAP, CADTM, CIIP, Comité isérois de Soutien aux Sans papiers, Collectif de soutien aux réfugiés algériens, Europe Ecologie- les Verts38, FASE, France Amérique Latine 38, Les Alternatifs 38, LIFPL, Ligue des Droits de l’Homme 38, Maison des Habitants Villeneuve, NPA, PAS38 UDAS, Parti de Gauche 38, PCF 38, PCOF, Ras le Front Voiron, RESF38, Solidarité Expulsions, Solidaires 38, Sud éducation, Sud ptt, Sud rail, Sud santé-sociaux, UD CGT 38, Roms Action

Télécharger le tract en PDF (80 Ko)

M. Le doit rester en France !

Publié le 4 mai 2010

Appel unitaire

M. Le préfet de l’Isère,

Les organisations signataires soutiennent l’action des associations et organisations syndicales qui se mobilisent contre l’expulsion de M. Le.

M. Le est en France depuis plus de 10 ans. M. et Mme Le ont trouvé un employeur prêt à les embaucher. Ils peuvent donc vivre de leur travail. Ils ont une petite fille scolarisée en France. Pourtant, M. Le a été placé en centre de rétention et est menacé d’expulsion.

Pourquoi leur refuser le droit de vivre en France ? Pourquoi briser des vies et des familles ?

Les organisations signataires vous demandent, M. Le préfet de l’Isère, d’user de tout votre pouvoir pour faire libérer au plus tôt M. Le, et permettre la régularisation de sa situation sur le territoire français, afin qu’il puisse vivre de son travail en France auprès de sa femme et de sa petite fille Jade.

Recevez, Monsieur Le Préfet, l’expression de nos sentiments citoyens les plus déterminés.

Signataires :

ADES, Gauche Unitaire, GO Citoyenneté, Lutte Ouvrière, NPA, PAG 38, PCF, PCOF, Parti de Gauche, PRCF et JRCF, PS, Les Verts Isère

Vous aussi, interpellez le Préfet ! :

M. Albert Dupuy, préfet de l’Isère
E-mail : albert.dupuy@isere.pref.gouv.fr
Adresse : 2 Place de Verdun 38000 GRENOBLE
Téléphone : 04 76 60 34 00 – Fax : 04 76 44 68 00

Le 1er mai, participons nombreux à la manifestation !

Publié le 29 avril 2010
  • A GRENOBLE : 10h départ place de la gare – arrivée place de Verdun (stands, buvettes, concert…)
  • A Bourgoin, rendez-vous à 10h, parking de l’Oiselet
  • A La Tour du Pin, rendez-vous à 10h, place des Halles
  • A Roussillon, rendez-vous à 10h, place de la république

Tchernobyl, il y a 24 ans

Publié le 22 avril 2010

Rassemblement antinucléaire samedi 24 avril, à 14h devant la gare de Grenoble

avec une exposition de portraits de liquidateurs. Chaque année, le « Tchernobyl Day » met en lumière la catastrophe sanitaire qui dure depuis 24 ans en Biélorussie. L’Institut Belrad est le seul organisme scientifique indépendant de l’industrie nucléaire qui aide les enfants irradiés : dans cette région, environ 4 enfants sur 5 ont été contaminés par Tchernobyl. Toute la région est durablement contaminée. Depuis 24 ans, les autorités internationales, et en particulier l’OMS, n’apportent aucune vraie réponse aux populations touchées. La catastrophe continue.

Le collectif Independent Who (pour une OMS indépendante) se mobilise depuis de nombreuses années pour demander que l’indépendance de l’OMS en matière de santé s’applique au nucléaire, ce que l’accord qui la lie depuis 1959 à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne permet pas : c’est l’AIEA qui décide si le nucléaire est dangereux ou non pour la santé, c’est elle qui prétend que Tchernobyl n’a fait « que » 4000 morts, un chiffre indécent au regard des 364 000 liquidateurs, tous fortement irradiés par leur passage sur le site de Tchernobyl. Pour dénoncer cette main mise du lobby nucléaire sur la santé des populations, une vigie quotidienne, présence silencieuse devant le siège l’OMS, est tenue chaque jour ouvrable depuis le 27 avril 2007 !

Signez le manifeste pour l’indépendance de l’OMS sur http://www.independentwho.info

Et pour faire coup double, au même endroit à 15h démarrera la véloparade contre la « Françafrique »

organisée par Survie 38 et Un P’tit Vélo dans la Tête, il n’y a pas que le pétrole, il y a aussi l’uranium qui intéressent les multinationales.

La résistance au fichage des enfants (base élèves) est légitimée par l’ONU !

Publié le 8 avril 2010

Le Collectif national de résistance à Base élèves communique

« Nous le savions : des directrices et directeurs d’école refusant d’inscrire leurs élèves dans Base élèves 1er degré (BE1D) sont menacés de sanctions ou ont déjà été victimes de sanctions. Ce que nous pouvons dire maintenant, c’est que ces directeurs ont acquis le statut de défenseurs des droits de l’homme menacés en raison de leurs activités en faveur des droits de l’enfant. En effet, deux experts, les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies sur le droit à l’éducation et sur les droits de l’homme des migrants ainsi que le Comité des droits de l’enfant Nations Unies considèrent que la base élèves constitue une menace pour le droit à l’éducation des enfants, en particulier des enfants migrants.

En novembre 2009, le Collectif national de résistance à Base élèves, la Ligue des droits de l’Homme et le syndicat enseignant SNUipp-FSU Isère sont intervenus auprès de la Rapporteuse spéciale en faveur des directeurs menacés de sanctions parce qu’ils refusaient d’inscrire leurs élèves dans le fichier “base élèves”.

Le rapport présenté au Conseil des Droits de l’homme par la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies sur la situation des Défenseurs des droits de l’homme dans le monde vient d’être publié. Il révèle que le 10 décembre 2009, la Rapporteuse spéciale, conjointement avec le Rapporteur spécial sur le droit à l’éducation et le Rapporteur spécial sur les droits de l’homme des migrants sont intervenus auprès du gouvernement français. Le gouvernement français n’a toujours pas répondu à leur demande. Aujourd’hui la Représentante «exhorte le Gouvernement à répondre au plus vite aux craintes exprimées dans celles-ci». (Les échanges sont secrets jusqu’à la date de la parution du rapport.)

Aux paragraphes. 839 et suivants (voir ci-dessous), se trouve résumée la communication envoyée le 10 décembre dernier aux autorités françaises en faveur des directrices et directeurs isérois menacés de perdre leur poste parce qu’ils refusent de ficher les enfants. (Les faits, bien qu’avérés, sont relatés au conditionnel du fait que le Ministère n’a pas donné de réponse.)

Lire le reste de cet article »


ADES  - Le Rouge et le Vert
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.