Le 30 novembre 2017 une thèse a été soutenue par M. Guillaume Gormand, à l’Université de Grenoble Alpes qui s’intitule : « L’évaluation des politiques publiques de sécurité : résultats et enseignements de l’étude d’un programme de vidéosurveillance de la Ville de Montpellier ». C’est la première étude scientifique sur l’étude de la contribution de cette technologie à la sécurisation d’un territoire, qui est semblable en taille à celui de Grenoble.
Voilà un travail qui va obliger à redéfinir le bon emploi de cet outil.
En conclusion l’auteur indique : « nous avons pu construire et présenter une démonstration complète des potentiels effets intrinsèques des caméras de surveillance, notamment de leurs effets socio-psychologiques. A ce titre, l’ensemble des données collectées et leur interprétation permettent de dénoncer les illusions d’effets dissuasifs de caméras installées sur l’espace public, les phénomènes de déplacements géographiques de délinquance, ou encore les propensions rassurantes de tels dispositifs pour la population. Plus généralement, nous avons pu démontrer l’absence de modifications de comportements ou de ressentis des usagers d’un espace public, induites par l’installation ou la présence de caméras de surveillance…