Le 12 octobre dernier, André Vallini dénonçait, au congrès des maires de l’Isère, le coût des mesures environnementales du projet de nouveau pont de St Quentin sur Isère soumis actuellement à enquête publique. Dans Isère magazine de novembre 2013, on peut en lire le compte rendu : « 500.000 euros pour une prairie humide de 1,3 hectare… 250.000 euros l’entretien de 3 mares à tritons et 250.000 euros pour les corridors écologiques. Donc un total de 1 million d’euros avec la conclusion suivante « Je me dis que nous vivons dans un pays encore bien riche pour pouvoir s’offrir ce genre d’exagérations ». (voir notre article du 16/11/13)
Dans un premier temps on pourrait remarquer qu’un million d’euros par rapport à un projet de 10 millions est compréhensible et que cela fait travailler des bureaux d’étude et des entreprises. D’autre part ces mesures sont imposées par la loi Grenelle 2 qu’André Vallini a votée, et sont destinées à limiter et compenser les impacts environnementaux des travaux réalisés. Par ailleurs nous faisons remarquer que l’on pourrait réduire fortement les coûts en revenant à la première des 3 variantes du projet consistant à réparer le pont actuel et à lui accoler un second pont. Le coût de cette variante était le moins élevé avec un peu plus de 10 millions d’euros contre près de 15 millions pour le projet choisi.
L’impact sur l’environnement de cette variante était pratiquement nul et n’aurait pas nécessité les mesures de reconstitution de zones humides jugées coûteuses. Le choix qui a été fait est responsable du coût environnemental élevé.