Archives du 18 février 2011

Contre le regroupement des centres médicaux-sociaux par le Conseil général

Publié le 18 février 2011

Dans une lettre ouverte au Président du Conseil général de l’Isère (texte ci-dessous), l’intersyndicale CGT- CFDT demande de suspendre la réorganisation prévue concernant le regroupement des centres médico-sociaux en Isère et dénonce ses conséquences néfastes sur le travail social.

Elle organise un « Pic-nic action«  le jeudi 24 février de 12h à 14h, sur le parvis de l’Hôtel du département.

« Les mouvements de décentralisation ont profondément transformé les politiques d’action sociale. Le Conseil général de l’Isère a fait le choix de la territorialisation de ses services ; les multiples réorganisations passées et à venir de notre collectivité ont donc des conséquences importantes sur les pratiques d’intervention sociale. Le travail social se voit ainsi mis à l’épreuve du management et des impératifs gestionnaires.

Progressivement, on assiste à la remise en cause du travail social en tant que pratique d’accueil et d’accompagnement des personnes vulnérables.

Le Conseil général préfère privilégier une gestion de service sans qualité, déshumanisée, conforme aux idéaux d’une politique libérale rompant avec la politique de proximité et abandonnant les publics les plus fragiles.

Ce modèle qui tend à se généraliser ne permet plus d’appréhender la complexité de la pratique sociale ; il cherche au contraire à la simplifier pour mieux l’instrumentaliser en la réduisant à des dispositifs qui occultent la prévention et l’accompagnement global.

Si nous n’en prenons pas la mesure, nous risquons de voir nos professions s’éloigner de leur vocation première au service des populations fragilisées, à prendre soin des personnes les plus démunies.

Les évènements survenus l’été dernier à Grenoble ont mis en lumière la nécessité de maintenir et même remettre au cœur des quartiers dits « sensibles » des services publics et notamment des équipements sociaux de proximités. Face aux difficultés, un accompagnement social et l’accès facilité aux droits et aux services médico-sociaux restent une priorité.

Le regroupement des centres médico-sociaux du département va donc à l’encontre de toutes les réflexions sur le développement social local. »

Dernières nouvelles de Mounier

Publié le 18 février 2011

Il est proposé d’avoir 3 classes de secondes à la rentrée, pour lesquelles il n’est prévu que 105 lycéens contre 239 cette année. Beaucoup de professeurs ne pourront pas faire tout leur service au lycée, mais devront postuler ailleurs pour le compléter.

Lors de la réunion du Conseil d’Administration du lycée Mounier qui s’est tenu le 14 février, le proviseur a indiqué que toutes les options pourront ouvrir sauf latin-grec et théâtre.

MAJ le 21/2/11, information du collectif Mounier : contrairement à ce qui avait été annoncé lors de cette réunion, l’option théâtre serait maintenue.

Les lycées Mounier, Vaucanson et Argouges sont indiqués comme lycées pilotes pour l’opération du ministère « autour des sciences autrement ». Seuls les collèges Lucie Aubrac (Villeneuve) et Village Olympique sont les collèges du secteur de Mounier (admission automatique à Mounier en seconde), mais pas le collège Münch, contrairement aux indications du maire de Grenoble.

Le CA a voté des motions pour protester contre cette baisse à trois classes de secondes et demander le maintien des BTS dans les locaux ou à proximité afin de les garder administrativement dans le lycée. Il est dénoncé l’éclatement des services sur plusieurs sites et le non suivi des préconisations de la commission de la formation initiale et des lycées de la région qui maintenait 450 élèves sur site pour les 3 prochaines rentrées. Votée à l’unanimité, une dernière motion demande à la Ville de Grenoble de rechercher 4 classes à proximité pour permettre que les BTS puissent fonctionner dans le cadre de Mounier (sinon il y a un grand risque qu’ils n’y reviennent plus dans 6 ans).

La mobilisation doit se poursuivre pour imposer que les classes de secondes soient toutes ouvertes et que le collège Münch fasse partie du secteur du lycée Mounier, pour maintenir la mixité sociale qui est l’une des réussites de ce lycée.

Mobilisation au Collège Fantin-Latour

Publié le 18 février 2011

Le jeudi 17 février, le collectif Fantin-Latour, composé des parents d’élèves et du personnel du collège Fantin-Latour à Grenoble, a organisé une manifestation pour refuser la pénurie organisée par l’Etat et le Conseil Général.

Aux coupes claires dans les postes d’enseignants appliquées par le gouvernement et à une augmentation importante du nombre d’élèves, s’ajoute une gestion à l’économie du Conseil général qui conduit à un manque de postes d’agents d’entretien. Le collectif n’accepte pas que le collège accueille les élèves dans des conditions d’enseignement, de confort et de sécurité dégradées, il demande :

  • Une solution rapide et pérenne au problème des effectifs.
  • Un agent supplémentaire à la restauration scolaire.
  • Une dotation en enseignement à la hauteur des besoins du collège et des élèves.

Y a-t-il publicité mensongère sur le canton 1 de Grenoble ?

Publié le 18 février 2011

La candidate socialiste sur le canton 1, dont le sortant est Olivier Bertrand d’Europe Ecologie –Les Verts a choisi comme slogan : « Une voix pour faire gagner la gauche ». Peine perdue, le canton est déjà à gauche et même écologiste.

Nous frisons la publicité mensongère puisque cette candidate est conseillère municipale dans la majorité de M. Destot, c’est-à-dire dans une majorité qui n’est pas à gauche puisqu’elle accueille des élus bien à droite, anciens adjoints, collaborateurs et soutiens du maire corrompu A. Carignon.

Nous tenons à rappeler qu’au conseil municipal de Grenoble, elle a tout voté : les augmentations d’impôts après avoir promis l’inverse, le gaspillage d’argent pour la préparation des Jeux Olympiques à Grenoble, le soutien à la rocade-nord jusqu’au bout …

Si par hasard elle gagnait, le canton resterait-il à gauche ? Personne ne peut le garantir puisqu’en tant que conseillère municipale, elle ne tient pas les promesses importantes faites aux électeurs.

Le principe de précaution doit alors s’appliquer : il est préférable de ne pas voter pour la candidate PS, mais de voter pour Olivier Bertrand et Radia Bourderbane, d’Europe Ecologie- les Verts, soutenus par les Alternatifs et l’ADES.

La « nuit de l’orientation » nuit à l’orientation !

Publié le 18 février 2011

Un de nos fidèles lecteurs, retraité de l’Education Nationale, nous transmets la lettre qu’il a envoyée au Recteur et au Président de la Chambre de commerce et d’industrie, à propos de la « nuit de l’orientation ».

« Sensible aux différents messages publicitaires diffusés, je me suis déplacé à la Nuit de l’Orientation organisée dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie le vendredi 11 février pour mettre à jour mes connaissances sur la problématique de l’orientation des élèves de l’enseignement secondaire de l’agglomération grenobloise.

Quelle ne fut pas ma surprise (j’aurais peut-être dû m’y attendre) de trouver un dispositif « de foire du Trône », qui certes pouvait donner une impression de réussite et de succès populaire. En fait, il ne servait qu’à privilégier les privilégiés et à marginaliser les laissés pour compte et les déficients sociaux. Les jeunes qui avaient la chance d’avoir des parents aptes à exprimer une attente, ceux qui avaient une curiosité ciblée pouvaient bénéficier de l’apport des professionnels alors que le jeune issu d’une famille qui ne pouvait l’accompagner et exprimer déjà une attente professionnelle se trouvait désarçonné par un véritable parcours d’obstacles… J’aurais été un jeune habitant d’un quartier sud je n’aurais accumulé qu’amertume en rentrant à mon domicile tellement l’organisation du salon, qui se voulait peut-être égalitaire, devenait discriminante. La ségrégation était flagrante.

Je serais très curieux de connaitre les résultats d’une évaluation (sur les informations reçues et la motivation professionnelle suscitée) auprès de 10 classes de troisième et de seconde des quartiers Sud de Grenoble et de 10 classes de troisième et de seconde des quartiers Nord Est. Passée dans l’établissement scolaire, elle ne prendrait que peu de temps aux élèves et vous pourriez alors mesurer l’impact réel de cet événement, en repérer l’efficacité. Une telle manifestation d’un enjeu aussi important pour les jeunes devrait avoir un autre objectif qu’un simple taux de fréquentation…ou des photos dans la presse locale.

Je suis obligé de constater que cette « privatisation » de l’orientation des élèves fréquentant les établissements scolaires (publics et privés) n’est que le reflet de la politique gouvernementale actuelle destinée à faire de la sélection sociale sans le dire. Elle ne fait qu’améliorer l’information des populations socialement privilégiées mais conforte aussi les familles modestes dans l’idée que l’Ecole n’est pas faite pour eux.

Persuadé que les initiateurs d’une telle manifestation auront à cœur de compenser et d’infléchir cette première tentative en mettant en place d’autres dispositifs destinés aux enfants issus des classes modestes qui leur permettront d’accéder à la réussite républicaine.

Avec mes regrets et mon profond respect pour les nombreux intervenants à cette soirée qui n’ont pas mesuré leur implication. »

Correspondants de nuit à la Villeneuve

Publié le 18 février 2011

La Ville a mis en place ces dernières années 8 correspondants de nuit à la Villeneuve pour tenter de désamorcer les conflits, éviter le tapage nocturne, le squat des coursives… Ils travaillent jusqu’à 1 heure du matin la semaine et 3 h du matin le week-end. Suite aux évènements de l’été dernier, la majorité municipale avait promis de les renforcer par 4 postes supplémentaires. Ce n’est toujours pas fait alors que la Ville dépense sans compter pour la vidéosurveillance.

Les élus écologistes avaient proposé pour le budget 2011 d’augmenter les dépenses de personnel de 1 million d’euros pour améliorer la présence publique dans les quartiers, tout en diminuant fortement les impôts locaux. Refus de la majorité. Et pendant ce temps les correspondants de nuit s’épuisent face à une situation qui se dégrade fortement. Il faut souligner que c’est le maire qui a la compétence de la police contre les troubles du voisinage, il n’est pas inutile de le lui rappeler.

Pétition pour garder le marché de l’Arlequin là où il se trouve actuellement

Publié le 18 février 2011

Une pétition circule pour ne pas déplacer le marché Villeneuve de la place de la Galerie de l’Arlequin. Situé au cœur même du quartier et à proximité de deux maisons de retraite, il est un lieu d’échanges et de rencontres entre les habitants de toutes origines (sociales, culturelles…).

Les militants de l’Union de Quartier de la Villeneuve ont déposé un exemplaire de la pétition au rez de chaussée de la maison de retraite qui donne sur le marché. Ses habitants, se déplaçant parfois à l’aide d’un déambulateur, font facilement leurs courses au pied de chez eux. Ce qui leur permet aussi de rencontrer des habitants et des commerçants, de discuter un peu.

Au cours d’une brève visite, l’adjointe (du groupe GO) chargée des personnes âgées, a exigé le retrait immédiat de la pétition et copieusement « engueulé » le personnel de la maison de retraite.

Il ne fallait surtout pas que les habitants de la maison de retraite soient consultés. Bien sûr, comment imaginer qu’ils soient pour le déplacement du marché qui est si pratique pour eux et qui leur permet de rester indépendants !

Une habitante de l’Arlequin.

Assistance à tous les étages

Publié le 18 février 2011

On connaît le penchant des banques pour la diversification de leurs activités, et si elles ne distribuent pas encore le pain, elles peuvent être agence immobilière, assurance etc. Voilà que cette épidémie gagne désormais nos sociétés locales. Prenons l’exemple de GEG (Gaz Electricité de Grenoble), distributeur d’énergies. Naïvement on pourrait penser qu’en tant que société spécialisée, elle assure la totalité de son métier à savoir les recherches de fuites de gaz ou encore les réparations éventuelles. Eh bien pas du tout ! Non seulement elle ne le fait pas, mais elle incite fortement ses abonnés, et ce pour le compte de Doméo SA, à signer « un contrat d’assistance canalisations d’alimentations gaz » (mais cela vaut aussi pour l’eau ou l’électricité). Pour la modique somme de 47,88€ par an (jusqu’au 30 /06/2011, après on verra !) l’abonné se voit offrir, de « nombreux services exclusifs ». N’est-ce pas formidable ?

Mais qui est donc Doméo SA ? C’est une société chargée de développer et de commercialiser des offres de services d’assistance à domicile auprès des particuliers. Quoi d’autre ? Doméo SA est une société de Véolia (ex Générale des Eaux). Et c’est sans doute le fait du hasard, il se trouve que l’ex Lyonnaise des Eaux est actionnaire de GEG. Un peu pour la Lyonnaise, un peu pour la Générale des Eaux et la boucle est bouclée. Ainsi en est-il d’un service municipal né en 1903, devenu plus tard Régie municipale, puis Société d’économie Mixte selon la volonté du maire corrompu. De citoyen, l’abonné est devenu consommateur dont il faut tirer le meilleur, sous forme sonnante et trébuchante au profit des actionnaires.

Parking de l’hôtel de ville suite

Publié le 18 février 2011

Le groupe des élus socialistes et apparentés à la mairie de Grenoble édite maintenant des brèves électroniques. Dans la brève n°5, ils polémiquent sur le coût du parking sous le stade, en contestant le chiffre de 500 k€ par an pendant 30 ans que nous avions annoncé.

Pour eux c’est seulement 200 k€ par an pendant 40 ans (110 k€ d’amortissements et 90 k€ d’intérêts des emprunts).

Revenons donc aux réalités des chiffres. Le 26 septembre 2005, le Conseil municipal vote le coût de construction du parking sous le stade (seuls les écologistes votent contre) pour 13 millions d’euros HT. Les amortissements d’une telle somme, étalés sur 40 ans (pour prendre le chiffre de la majorité droite-gauche) représentent 325 k€ par an.

Le Compte administratif 2009 de la ville indique qu’en fonctionnement, le parking coûte 160 k€ et ne rapporte que 30 k€ ! La majorité feint d’oublier ce déficit. De plus il faut ajouter à ces sommes environ 90 k€ d’intérêts des emprunts contractés pour financer cet investissement.

Conclusion, le coût annuel du parking dépasse les 500 k€ (325 + 130 + 90= 545).

C’est un exemple parmi d’autres d’un pur gaspillage d’argent public puisque ce parking ne sert à rien, personne ou presque ne vient s’y garer.

Ce qui est amusant c’est que le groupe socialiste et apparenté reprend le chiffre de 90 k€ comme montant des intérêts des emprunts, chiffre que nous avions estimé, alors que le maire était incapable d’avancer un chiffre dans sa réponse à une question orale des écologistes. Si même les « godillots » du maire lui font la leçon… rien ne va plus.

Une autre coopération décentralisée en Tunisie : difficile à comprendre pour certains

Publié le 18 février 2011

A la suite de la question des élu-es grenoblois du groupe Ecologie et Solidarité sur la pertinence du déplacement en Tunisie du 7 au 12 janvier 2011, de 2 élus de la majorité municipale, il faut se rendre à l’évidence, l’un des deux n’a visiblement, pas encore bien compris qu’il fallait procéder autrement.

Et comme pour le prouver, le président de la Société Publique Locale SAGES qu’il est également, n’a pas trouvé mieux que de proposer dernièrement à son conseil d’administration un projet de « coopération décentralisé » avec la ville de… Sfax (Tunisie). Plusieurs membres du conseil d’administration, élu-es de la majorité, ont immédiatement protesté avec virulence, arguant de la décision prise la veille en groupe majoritaire, que toute initiative de coopération décentralisée serait désormais soumise à un débat préalable. Apparemment, il s’avère que certains ont un mal fou à comprendre qu’une assemblée puisse fonctionner démocratiquement, leurs collègues vont devoir faire preuve de pédagogie et de beaucoup de patience.

Personne ne doute que la bonne santé économique de la Tunisie sera l’un des atouts de la réussite de ce grand mouvement de transformation. D’autant plus, que l’une des principales revendications porte sur les créations d’emplois, notamment pour des jeunes diplômés. Cependant, il est indispensable de prendre, ne serait-ce qu’un peu, le temps de réfléchir à la question de la coopération décentralisée avec Sfax.

La majorité a décidé d’un débat démocratique avec l’ensemble du conseil municipal, prenons-là au mot, seuls les actes comptent.

Concernant Sfax et la Tunisie, nous persistons à dire qu’il faut d’abord solliciter l’avis du nouveau Collectif de Tunisiens et Franco-tunisiens qui vient d’être créé à Grenoble. Cette instance rassemble une très grande majorité des composantes de la diaspora tunisienne. Il est vraisemblable qu’il y aura une demande de poursuite de la relation avec Sfax, mais elle pourrait peut être faire l’objet d’une orientation nouvelle avec des villes de l’intérieur du pays qui sont en plus grandes difficultés, économiques, sanitaires et sociales.

Ce collectif saura orienter la coopération sur ce qui lui paraît le plus essentiel dans l’immédiat pour aider le Peuple Tunisien à réussir sur la durée, à Sfax et ailleurs, ce qu’il faudra bien nommer une révolution.

GF38, Granturco toujours dans la course ?

Publié le 18 février 2011

Pris dans la tourmente financière et sportive, le GF 38 n’en finit pas de dérouler son feuilleton tragi-comique.

Ces derniers temps des entreprises locales emmenées par P. Streiff, chef d’une entreprise de génie climatique et accessoirement président de la Fédération départementale du BTP, ont proposé de mettre, un peu, la main à la poche pour « sauver » le club. Très rapidement on apprenait qu’elles avaient été sollicitées par la Ville de Grenoble qui une fois encore se mêle d’affaires privées hors de sa compétence. Pour finir, il fallait comprendre que ce tour de table des donateurs devrait servir à donner le coup de pouce financier à M. Granturco.

Disparu depuis plusieurs semaines faute d’accord avec Index, l’actuel propriétaire japonais du GF 38, M. Granturco revient donc sur le devant de la scène comme repreneur potentiel. A entendre P. Streiff, l’engagement des entrepreneurs locaux particulièrement prudents semble une opération à un seul coup. Sera-t-il suffisant pour convaincre M. Granturco ? J’y vais, j’y vais pas. Le feuilleton continue.

Les gens sont ingrats…

Publié le 18 février 2011

Lors de l’assemblée générale de l’Union de Quartier de l’Ile Verte, suite à une interpellation des élus sur l’existence d’un grand panneau d’affichage en entrée de ville, dégradant le paysage et consommateur d’électricité, l’adjoint de secteur, A. Pilaud a notamment expliqué que ces panneaux d’affichage rapportaient des taxes et donc permettaient de ne pas augmenter les impôts locaux. Eclat de rire général dans l’assistance ! Pour en rajouter, J. Chiron a insisté lourdement sur le succès du stade des Alpes… Les habitants présents n’ont pas eu l’air très convaincus, les gens sont ingrats !

Hausse d’impôts et leçon de politique

Publié le 18 février 2011

A. Vallini (PS) fait la leçon à M. Destot (PS). Dans le dernier Isère magazine, André Vallini dans l’éditorial intitulé « un budget anti-crise », explique qu’il a fait le choix d’une gestion rigoureuse pour ne pas augmenter les impôts. Ce serait donc possible au Conseil général mais pas à Grenoble. Rappel, les élus écologistes ont proposé de faire mieux et autrement à Grenoble sans augmenter les taux des impôts. Il suffit de changer les priorités en abandonnant les politiques de prestige et les aides aux intérêts privés sans contreparties.

Cherchez (toujours) la femme…

Publié le 18 février 2011

Le nouveau bureau de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Isère a été mis en place en janvier 2011. Sur 10 personnes, il n’y a aucune femme !!! Chacun, et surtout chacune, sait qu’il n’y a pas de femmes dans les commerce et les entreprises de l’Isère !

Situation honteuse pour les Roms

Publié le 18 février 2011

Le collectif « La Patate Chaude » dénonce la situation des Roms, de plus en plus nombreux à dormir dehors, et qui viennent d’être chassés de la Gare de Grenoble. Il rappelle que la préfecture doit loger tous les demandeurs d’asile, personne ne devrait dormir dehors. Si les autorités n’ont pas assez de locaux disponibles, la loi donne au préfet le pouvoir de réquisitionner les logements vacants. Le Conseil Général de l’Isère est chargé de la protection de l’enfance, et doit donc veiller à ce qu’aucun mineur ne soit à la rue. Dans des situations d’urgence au niveau de l’hébergement, les maires peuvent mettre à disposition des locaux leur appartenant.

Clept : oubli malencontreux !

Publié le 18 février 2011

Dans le dernier numéro du journal de la mairie, « les Nouvelles de Grenoble », il y a 3 pages sur le CLEPT (Collège et Lycée Elitaires pour Tous. Un grenoblois ancien professeur de Mounier s’est ému que pas une seule fois le nom du Lycée Mounier ne soit cité, il faut le faire ! Heureusement, sur une photo on voit le petit badge « I love Mounier » sur le cartable et la veste d’un lycéen. S’il est certes basé à la Villeneuve, tout le monde sait bien que cet établissement scolaire public est étroitement associé au Lycée Mounier de Grenoble. C’est aussi ce qui fait tout l’intérêt du dispositif, avec des échanges possibles entre enseignants et lycéens des deux lieux. Silence : on démantèle le lycée. Le maire, le président de la région et le recteur même combat !