Avec sérénité et détermination, la nouvelle majorité s’installe aux postes de commandes. Suite au conseil municipal du 14 avril, les satellites de la ville vont prendre un nouveau départ, les conseils d’administration se mettent en place.
Suite au départ à la retraite du précédent, un nouveau Directeur Général des Services a pris ses fonctions et va animer la direction générale et les services dans lesquels démobilisation ou important absentéisme sont sans doute liés à la gestion politique précédente ; les mois qui viennent devront être consacrés à une remobilisation des équipes autour du projet validé par les électeurs en faisant participer le personnel à son approfondissement et à sa mise œuvre concrète. De nombreux personnels sont très satisfaits du changement d’équipe municipale et espèrent en premier lieu qu’il se traduira à l’intérieur de la mairie.

Le conseil communautaire de la Métro a élu son président Christophe Ferrari issu du Parti socialiste mais désigné au second tour par une majorité qui représente assez bien la diversité des réalités de la région grenobloise (commune centre et petites communes, communes urbaines et communes rurales, vallées et montagnes). Dans sa configuration en prélude de la Métropole qui verra le jour au 1er janvier 2015, la Communauté d’agglomération reste une entité hybride tant par le territoire régional couvert que par son statut. Nombre d’entités, notamment le Grésivaudan et les massifs se sont méfiées de cette création qui reste sur le plan du statut un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI) et non une collectivité territoriale de plein exercice, malgré, pour la première fois une désignation des conseillers communautaires par les électeurs au moment du scrutin municipal. La future Métropole ne pourra prétendre à ce statut qu’en 2020 si le scrutin universel s’applique pour la désignation des représentants. Pour le moment, la Métro et la future métropole serviront à la mutualisation de certaines compétences, souvent stratégiques (transport, économie, eau et assainissement, urbanisme etc.), de plus en plus nombreuses au fil du temps et qui doivent rester sous le contrôle des communes (mandatement des élus communautaires, contrôle de l’utilisation des mandats, toutes choses qui dans le passé ont plutôt été absentes). La Métro va procéder bientôt à la désignation de ses vice-présidentes et vice-présidents qui doivent être suffisamment nombreux pour se répartir les tâches et respecter les sensibilités, tout en resserrant l’équipe (un nombre entre 15 et 20 paraît raisonnable, plutôt que les 40 précédents!). Rappelons que la multiplication du nombre des vice-présidents ne signifie pas efficacité de l’action, la sectorisation des pouvoirs et des services ralentissant d’autant le processus de décision et la qualité de celle-ci.
Dans un article sur les projets qui n’ont pas vu le jour, le quotidien régional écrit le 2 mai 2014 à propos de l’abandon du projet de la rocade nord : « La commission d’enquête a en effet signé son arrêt de mort au printemps 2010. Une décision quasi inespérée pour ses opposants qui se battaient depuis de long mois contre le projet de cette infrastructure routière… »
Un des derniers acte administratif concernant le «mauvais» projet de Center Parcs à Roybon est la mise à enquête publique relative à l’autorisation « Loi sur l’eau » du projet. Elle se tient jusqu’au 28 mai 2014 à la Mairie de Roybon, salle du Conseil municipal. L’association qui s’oppose à ce projet demande d’intervenir dans l’enquête publique.