Archives du 3 mai 2014

L’heure de l’action a sonné

Publié le 3 mai 2014

Hotel de ville de GrenobleAvec sérénité et détermination, la nouvelle majorité s’installe aux postes de commandes. Suite au conseil municipal du 14 avril, les satellites de la ville vont prendre un nouveau départ, les conseils d’administration se mettent en place.

Suite au départ à la retraite du précédent, un nouveau Directeur Général des Services a pris ses fonctions et va animer la direction générale et les services dans lesquels démobilisation ou important absentéisme sont sans doute liés à la gestion politique précédente ; les mois qui viennent devront être consacrés à une remobilisation des équipes autour du projet validé par les électeurs en faisant participer le personnel à son approfondissement et à sa mise œuvre concrète. De nombreux personnels sont très satisfaits du changement d’équipe municipale et espèrent en premier lieu qu’il se traduira à l’intérieur de la mairie.

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L’enjeu de la Métro : un intérêt bien compris à coopérer

Publié le 3 mai 2014

logo MétroLe conseil communautaire de la Métro a élu son président Christophe Ferrari issu du Parti socialiste mais désigné au second tour par une majorité qui représente assez bien la diversité des réalités de la région grenobloise (commune centre et petites communes, communes urbaines et communes rurales, vallées et montagnes). Dans sa configuration en prélude de la Métropole qui verra le jour au 1er janvier 2015, la Communauté d’agglomération reste une entité hybride tant par le territoire régional couvert que par son statut. Nombre d’entités, notamment le Grésivaudan et les massifs se sont méfiées de cette création qui reste sur le plan du statut un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI) et non une collectivité territoriale de plein exercice, malgré, pour la première fois une désignation des conseillers communautaires par les électeurs au moment du scrutin municipal. La future Métropole ne pourra prétendre à ce statut qu’en 2020 si le scrutin universel s’applique pour la désignation des représentants. Pour le moment, la Métro et la future métropole serviront à la mutualisation de certaines compétences, souvent stratégiques (transport, économie, eau et assainissement, urbanisme etc.), de plus en plus nombreuses au fil du temps et qui doivent rester sous le contrôle des communes (mandatement des élus communautaires, contrôle de l’utilisation des mandats, toutes choses qui dans le passé ont plutôt été absentes). La Métro va procéder bientôt à la désignation de ses vice-présidentes et vice-présidents qui doivent être suffisamment nombreux pour se répartir les tâches et respecter les sensibilités, tout en resserrant l’équipe (un nombre entre 15 et 20 paraît raisonnable, plutôt que les 40 précédents!). Rappelons que la multiplication du nombre des vice-présidents ne signifie pas efficacité de l’action, la sectorisation des pouvoirs et des services ralentissant d’autant le processus de décision et la qualité de celle-ci. Lire le reste de cet article »

Vous avez dit républicain ?

Publié le 3 mai 2014

Quelques élus avaient une conception curieuse des pratiques de pouvoir. Il va de soi qu’en fin de mandat les élus sortants ne prennent pas de décisions qui pourraient s’imposer à l’équipe lui succédant surtout si ses orientations sont différentes comme l’ont souhaité les électeurs. C’est la simple reconnaissance de la réalité de la démocratie représentative. En effet les élus représentent les électeurs, il est alors normal qu’ils remettent entre les mains de ces derniers les pouvoirs qu’ils détiennent en leur nom. Il serait donc normal que les équipes sortantes ne prennent pas de décisions irréversibles (sauf cas d’urgence) durant la campagne électorale officielle. Certains élus de la majorité sortante se sont permis de prendre des décisions irréversibles jusqu’au tout dernier moment. Légalement le maire reste l’exécutif jusqu’au moment où il est remplacé par son successeur. Michel Destot est donc resté le maire jusqu’au 4 avril, date où Eric Piolle a été élu par le nouveau conseil municipal ? C’est cela la continuité républicaine.

En la matière, l’ancien adjoint à l’immobilier, Philippe de Longevialle a été le plus zélé pour signer de nombreux permis de construire le 1er avril (ce n’est pas un gag !). On peut s’interroger sur les motivations réelles de tels actes qui ne devraient pas exister dans une démocratie digne de ce nom. Cet adjoint restera dans les mémoires comme un prototype de l’élu au service de lobbies et non de l’intérêt général.

Politique municipale pour les sports : quelques précisions

Publié le 3 mai 2014

Le milieu sportif grenoblois s’agite et s’inquiète de l’arrivée de la nouvelle équipe municipale. Il faut dire que la plupart des dirigeants des clubs professionnels se sont mobilisés pour soutenir la liste Safar : rugby, football, hockey sur glace, handball, etc. comme si leur survie en dépendait. Malheureusement (pour eux !) leur champion a été battu. La question importante à trancher est celle de l’utilisation des deux grands stades : stade des Alpes et stade Lesdiguières. Une chose est sûre, le projet Lesdiguières de l’ancienne équipe municipale ne sera pas lancé. Il semble logique compte tenu de leur place dans la hiérarchie des compétitions que l’équipe de rugby joue au stade des Alpes qui lui porte plutôt chance et que le GF38 rejoigne le stade Lesdiguières. Cela permettrait aussi à la Métro d’économiser 1,1 million d’euros d’argent public en compensation au délégataire du stade des Alpes pour absence de club professionnel résident (voir ci-dessous). Il faut bien comprendre que le sport professionnel n’est pas une activité d’intérêt général, d’autant qu’il dérive de plus en plus vers le sport-spectacle au mépris des règles de santé publique et cela contrairement à l’activité physique et sportive pratiquée en amateur à tous niveaux. Conformément à la loi, le sport professionnel n’a pas à être aidé par la mairie et il faudra veiller à ce qu’il paye le juste prix pour la location des moyens mis à leurs dispositions (stade, salles…). Comme le dit le Conseil d’Etat, les clubs professionnels sont des entrepreneurs de spectacles sportifs qu’il ne faut pas confondre avec l’activité physique et sportive à but non lucratif. Que chacun fasse son travail et à sa juste place, tout se passera bien.

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Retour sur la Rocade Nord

Publié le 3 mai 2014

Non à la Rocade NordDans un article sur les projets qui n’ont pas vu le jour, le quotidien régional écrit le 2 mai 2014 à propos de l’abandon du projet de la rocade nord : « La commission d’enquête a en effet signé son arrêt de mort au printemps 2010. Une décision quasi inespérée pour ses opposants qui se battaient depuis de long mois contre le projet de cette infrastructure routière… »

Effectivement cette décision a été à l’origine de l’abandon du projet, mais même si la commission d’enquête avait donné un avis favorable, le projet n’aurait pas pu se faire car toutes les délibérations du Conseil général qui décidaient de la réalisation de la rocade ont été annulées par le tribunal administratif de Grenoble suite à des recours de militants de l’ADES et un par les communes de Saint Martin le Vinoux et la Tronche (sur la zone d’étude de la rocade).

Politique politicienne

Publié le 3 mai 2014

Ph. de Longevialle a indiqué publiquement quel était le coût financier de sa campagne électorale qu’il doit supporter avec ses colistiers : 50 000 €. Comme il n’a pas fait 5 % des exprimés, il n’aura aucun remboursement de l’Etat. On peut supposer que rendre publique cette somme équivaut à un appel à souscription. L’adjoint à l’immobilier ne devrait avoir aucun mal à trouver des amis pour l’aider dans cette dure épreuve.


A. Carignon n’est pas d’accord avec la politique de transparence de la nouvelle majorité notamment avec le projet d’Open Data qui mettra à terme tous les documents administratifs en ligne. Rappelons qu’il a toujours été contre la transparence et pour le mensonge en politique ! Dans un article intitulé « Contre la transparence, pour l’oubli » (le Figaro du 22 octobre 2000) il écrivait : « Que le peuple exerce à nouveau une souveraineté par l’intermédiaire de ses représentants. Cela passe … par le secret indispensable pour décider ; par la responsabilité, qui peut impliquer le mensonge. »

Pour les Chambaran sans Center Parcs

Publié le 3 mai 2014

Chambaran sans CenterParcsUn des derniers acte administratif concernant le «mauvais» projet de Center Parcs à Roybon est la mise à enquête publique relative à l’autorisation « Loi sur l’eau » du projet. Elle se tient jusqu’au 28 mai 2014 à la Mairie de Roybon, salle du Conseil municipal. L’association qui s’oppose à ce projet demande d’intervenir dans l’enquête publique.

Cette étape est cruciale. C’est sans doute la dernière possibilité de barrer définitivement la route à ce projet.

Le dossier d’enquête publique est disponible sur le site internet suivant.

Pour donner le maximum de chances à un avis négatif sur ce projet à l’issue de cette enquête publique, l’association invite à déposer des avis à la commission d’enquête, soit par écrit (par correspondance au président de la commission d’enquête à la mairie de Roybon avec AR) soit par courriel à enq-pub-center-parcs@roybon.fr

Afin de faciliter grandement le travail, l’association met à disposition sur internet un répertoire, « http://pcscp.org/Loi_sur_l_eau/ » contenant toutes les informations utiles pour déposer un écrit pertinent.

Une deuxième réunion publique a lieu le lundi 19 mai à 19h, à la salle des fêtes de Roybon (face à l’office du tourisme).