Archives pour le mot-clef ‘exclusion’

Retour à la case départ pour Lionel Coiffard

Publié le 14 juillet 2023

Le 7 juillet lors de l’assemblée du conseil de métropole, son président proposait que l’assemblée supprime la fonction de vice- président à Lionel Coiffard dont la délégation aux déchets avait été supprimée le 27 juin. A la surprise générale le conseil a refusé à une nette majorité cette suppression. . Le vote à bulletin secret a eu pour résultat que 62 élu-es ont refusé cette sanction et seulement 53 pour et 3 abstentions.

Dans la majorité les deux groupes (ACTES et NMC) forts de 40 élu-es avaient indiqué qu’ils étaient d’accord pour la suppression de la fonction de vice-président alors que deux autres groupes de la majorité (UMA et CCC) représentants 44 élu-es avaient exprimés leur désaccord. Le nouveau groupe MDES (5 membres) n’avait pas indiqué sa position.

Suite à ce résultat, s’est alors ouvert une situation de crise immédiate puisque comme l’indique l’article L 5211-9 du CGCT lorsque tous les vice-présidents n’ont pas une délégation, il ne peut pas y avoir de conseillers délégués, d’où la disparition immédiate des 10 conseillers délégués. Devant cette crise, le président a été contraint et forcé de signer immédiatement un nouvel arrêté renommant Lionel Coiffard aux mêmes délégations qui avaient été supprimées le 27 juin.

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Les budgets de référence en 2018, pour vivre dignement

Publié le 13 janvier 2023

Quel est le niveau de budget dont on a besoin pour vivre correctement ? C’est la question que s’est posé le conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale (CNLE) dans son rapport 2022 sur « Les budgets de référence (BdR) en milieu rural, en ville moyenne et en Métropole du Grand Paris – Nouvelles pistes pour l’inclusion sociale. »

Il ressort de ce rapport qu’en fonction du territoire et pour des ménages logés dans le parc social, le budget de référence varie en 2018 entre 1419 € (milieu rural) et 1863 € (Métropole du Grand Paris) pour un actif seul ou entre 3381 € (Ville moyenne) et 3586 € (Métropole du Grand Paris) pour un couple d’actifs avec 2 enfants (pré et adolescents).

Le CNLE part d’abord des besoins des personnes et des familles, pour aboutir à un budget. Inspirée de l’expérience britannique, l’approche retenue fait le choix d’une méthode d’évaluation participative des besoins, cependant encadrée fortement par le recours à l’expertise. Priorité est donnée aux connaissances des personnes interrogées, représentatives de l’ensemble des groupes sociaux et non pas uniquement des ménages pauvres. Les budgets de référence ont été calculés par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC) et l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES).

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Hausse de la pauvreté : les propositions du CNLE

Publié le 16 octobre 2020

Le Conseil national de lutte contre les exclusions (CNLE), après le collectif Alerte qui regroupe 35 fédérations et associations nationales de solidarité, fait part de ses préconisations devant la hausse ininterrompue et rapide de la pauvreté. Instance officielle le CNLE a rendu un avis intitulé « Soutenir, accompagner, protéger : 12 propositions pour accompagner les plus fragiles face à la crise ».

Le constat est que la crise sanitaire sans précédent depuis février 2020 s’est transformée en crise économique et sociale. Elle touche particulièrement les personnes les plus pauvres, les plus isolées et les plus vulnérables. La crise a fait ressortir certaines insuffisances de notre protection sociale et met en évidence l’ampleur des disparités vécues en situation de confinement, qu’il s’agisse de l’accès à l’alimentation et à un hébergement protecteur, de la perte de ressources, de l’accès aux dispositifs de protection sanitaire, de la continuité de la scolarisation, du risque d’isolement…

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Vers un service public du numérique pour lutter contre la fracture numérique ?

Publié le 6 septembre 2020

L’exclusion numérique se développe depuis des années en accroissant la dépendance aux démarches en ligne et en excluant des pans du territoire de l’accès au haut débit. Le confinement a accentué brutalement cette fracture qui atteint presque 20 % de la population et les inégalités liées à cette fracture ont fortement augmenté notamment pour les enfants et l’enseignement à distance ou pour le télétravail qui a explosé passant de 3% environ en 2017 à plus de 25 % en mars 2020, car l’équipement informatique de nombreux ménages était souvent insuffisant ainsi que le débit des connexions.

Le 8 juillet 2020, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté l’avis « Services publics, services au public et aménagement des territoires à l’heure du numérique », à l’unanimité moins 3 abstentions. Il identifie les défis à relever pour faire du numérique un service public à part entière et une priorité nationale et fait de nombreuses recommandations.

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Attention à l’exclusion due à la dématérialisation des procédures

Publié le 8 avril 2016

CimadeLa fracture numérique est bien présente et menace l’égalité devant les services publics. La Cimade, qui défend les droits des personnes étrangères, explique dans son étude sur les demandes de titre de séjour, que le recours au tout numérique tend à « mettre à distance des administrations » les usagers, menaçant l’accès au droit et le principe d’égalité devant le service public qui est de valeur constitutionnelle.

Voici des extraits de l’introduction à l’étude : « À GUICHETS FERMÉS / Demandes de titres de séjour : les personnes étrangères mises à distance des préfectures »

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