Archives pour le mot-clef ‘nucléaire’

Nucléaire, un spectacle à voir : « L’Impossible Procès »

Publié le 18 janvier 2014

Voila une pièce de théâtre qui raconte l’impossible procès du nucléaire, suite à une catastrophe qui arrive la nuit du 3 novembre 2015, où un Boeing 747 s’écrase sur la centrale nucléaire du Blayais en Gironde ! Et voici le procès des acteurs de cette catastrophe !

Au Petit Théâtre, 8 rue Pierre Duclot à Grenoble. Vendredi 24 janvier 20h, samedi 25 janvier 20h, dimanche 26 janvier 16h. Entrée 15 euros (tarif unique). La salle ne compte que 80 places, pensez à réserver ! Réservation possible auprès de SDN38 : www.sdn38.info

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Débat : Impact du nucléaire sur notre santé

Publié le 16 novembre 2013

Le réseau Sortir du Nucléaire Isère organise une conférence débat  avec Abraham Behar, biophysicien et médecin, président de l’Association française des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire, sur les impacts de la radioactivité sur notre santé.

Le vendredi 29 novembre 2013 à 16H à ALPEXPO, Salon Naturissima (entrée 4 ou 6 euros).

CEA Grenoble, on irradie gratis…

Publié le 6 septembre 2013

NucleaireSTOPAlors que toute radioactivité devait avoir disparu du site du CEA, hormis les colis de déchets en attente de départ vers le site de stockage, un employé a été irradié le 23 août en tamisant des déchets de béton issus du démantèlement de l’ancien réacteur de recherche Siloé.

Ce n’est que mercredi 4 septembre, soit 12 jours après l’incident, que la direction du CEA a rendu publique cette information. Elle a proposé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de le classer au niveau 2 de l’échelle INES (International Nuclear and radiological Event Scale) qui en compte huit (de 0 à 7). Le niveau 2 n’est pas anodin puisqu’il s’agit d’incident assorti de défaillance importante des dispositions de sûreté !

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Les retombées de Tchernobyl, ça se corse !

Publié le 12 juillet 2013

NucleaireSTOPLe ministre de l’environnement en 1986 avait affirmé que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières. Ce ministre s’appelait A. Carignon ! Depuis des études épidémiologiques essayaient de trouver les conséquences sur la santé des retombées radioactives. Une très vaste étude européenne avait déjà pointé l’existence d’une corrélation entre le degré d’exposition des pays européens au nuage radioactif et l’augmentation des pathologies thyroïdiennes.

Mais en France et notamment en Corse le discours officiel consistait à nier toute conséquence du passage du nuage. Comme le dit le rapport de la commission lors de la réunion de l’assemblée de Corse du 4 juillet :

« Alors que notre île a été l’une des régions françaises les plus exposées aux retombées du nuage ukrainien, le manque de réactivité des autorités compétentes d’abord, qui a été dans les suites immédiates un mensonge d’état, l’absence de données précises indiquant la réalité de cette contamination, les carences enfin –pour ne pas dire plus- des enquêtes effectuées par les organismes officiels avaient créé une situation délétère de confusion et polémiques… »

L’assemblée de Corse a décidé en 2011 de lancer une étude approfondie sur l’impact de Tchernobyl en Corse, elle a été confiée à une équipe italienne de haut niveau qui a dépouillé 14 000 dossiers médicaux.

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Cancer de la thyroïde : et si on reparlait des retombées de Tchernobyl en Isère

Publié le 25 mai 2013

NucleaireSTOPSouvenez-vous, en avril 1986, un ministre de l’environnement déclarait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière. Ce ministre s’appelait A. Carignon et il était maire de Grenoble pour encore 9 ans. Depuis des études se sont penchées sur la question de savoir s’il y a eu un impact sanitaire mesurable des retombées radioactives du nuage de Tchernobyl. En 2011, l’Institut de veille sanitaire INVS a édité un bilan des évolutions des cancers de la thyroïde en France.

Évolution de l’incidence du cancer de la thyroïde en France métropolitaine – Bilan sur 25 ans, 2011, 55 p.

« Le cancer de la thyroïde était relativement rare il y a 25-30 ans, mais le nombre de diagnostics a beaucoup augmenté depuis. L’incidence est très sensible aux pratiques médicales et diagnostiques, qui ont elles-mêmes beaucoup évolué. Une surveillance renforcée des cancers de la thyroïde est justifiée puisque cette pathologie peut être induite par une exposition aux rayonnements ionisants pendant l’enfance…

L’évolution des pratiques médicales est principalement évoquée pour expliquer ces évolutions. Les évaluations quantitatives de risque sanitaire, associées à la surveillance des évolutions temporelles et des répartitions spatiales du cancer de la thyroïde, ont permis d’exclure un impact important des retombées de Tchernobyl en France. La surveillance épidémiologique de ce cancer doit se poursuivre afin de confirmer les tendances récentes. »

Le cas du département de l’Isère est intéressant car il se distingue des autres départements étudiés par l’augmentation continue du nombre de cancers de la thyroïde :

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Les enfants de Tchernobyl Belarus : une association sans chômage

Publié le 23 février 2013

NucleaireSTOPCréée en 2001 pour soutenir l’institut Belrad dirigé par le professeur de médecine Nesterenko et le médecin Youri Bandajevsky décidés à sauver les enfants contaminés du Bélarus après la catastrophe de Tchernobyl, l’association « Les enfants de Tchernobyl Belarus » ETB présidée par Michel Fernex a entrepris de soutenir l’institut Belrad mis à l’index par Le Président Bélarus Loukatchenko qui, hors d’un petit périmètre autour de la centrale, nie la contamination des terres de son pays. Quand Youri Bandajevsky dévoila la présence de césium137 dans les aliments ingérés et les pathologies qui s’ensuivaient, l’institut fut privé de subvention et Youri emprisonné. L’association non seulement n’a jamais cessé d’aider financièrement l’institut avec l’appui de la fondation Danielle Mitterrand mais elle s’adressa à l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) qui ne voulut pas reconnaitre la nocivité des « faibles doses » ingérées après la catastrophe.

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Pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire : chaîne humaine le 9 février

Publié le 1 février 2013

NucleaireSTOPLe réseau sortir du nucléaire 38 invite à faire une chaine humaine le 9 février à Grenoble pour demander l’arrêt du nucléaire civil et militaire en préparation à la manifestation nationale du 9 mars à Paris.

Rendez-vous à Grenoble samedi 9 février autour du kiosque du Jardin de Ville à 14h30

  • stand pour inscription et soutien à l’organisation de la grande chaine humaine du 9 mars à Paris
  • 15h : départ de la Chaine à travers la ville

Pour plus de visibilité, portez du jaune sur vous si possible.

Un mois après, le 9 mars à Paris, ce seront les lieux des pouvoirs pro-nucléaires qu’encercleront les citoyens dans une grande Chaine humaine de 20 kms ! Transport par car depuis Grenoble à des tarifs les moins chers possibles.

Inscription et précisions sur www.sdn38.info.

Accident nucléaire, effroyablement cher

Publié le 4 janvier 2013

NucleaireSTOPOn peut lire dans le Journal de l’Environnement du 20 décembre cette information venant du très officiel Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN) qui devrait faire réfléchir tous les décideurs lors du débat sur la transition énergétique (http://www.journaldelenvironnement.net/article/en-france-un-accident-nucleaire-ca-coute-enormement,32334). Il serait temps d’organiser sérieusement la sortie du nucléaire (et ce ne sera pas avec le lobby nucléocrate cumulant maire et député).

« Deux économistes de l’IRSN ont présenté, il y a quelques semaines, une estimation des coûts imputables aux conséquences d’un accident nucléaire en France. Effroyablement cher.

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Les 40 ans de la FRAPNA

Publié le 14 décembre 2012

C’est le 14 mars 1972 que nait la FRAPNA. Pour fêter cet anniversaire, le Courrier du Hérisson, trimestriel de la FRAPNA Isère, édite un numéro spécial rappelant les 40 ans d’actions pour protéger l’environnement. La FRAPNA a mené des actions dans tous les secteurs importants de notre environnement : agriculture, aménagement du territoire, biodiversité, carrières, déchets, eau, éducation, énergie, industrie, montagne.

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Sortir du nucléaire, manifestation le 13 octobre à Lyon

Publié le 6 octobre 2012

Un rapport du commissaire européen à l’Energie, Gunther Oettinger, fait état de « défaillances de sécurité » dans l’ensemble des centrales nucléaires françaises… C’est donc le moment de manifester pour que la politique énergétique française change. Le réseau « sortir du nucléaire » organise des manifestations dans notre région le 13 octobre, l’ADES soutient ces initiatives. Un départ en car est organisé de Grenoble par SDN38 (voir notre article ici)

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Samedi 13 octobre – Rassemblement pour l’arrêt du nucléaire à Lyon

Publié le 1 octobre 2012

A l’appel de Sortir du Nucléaire, l’ADES soutient cette action.

3 formes d’expression citoyenne seront organisées : marches des réfugiés du nucléaire de 2 jours partant de la centrale du Bugey pour rejoindre le rassemblement au centre de Lyon sur les bords du Rhone. Ensuite une chaine humaine se déroulera au centre de Lyon avec retour sur le quai Augagneur pour un concert.

SDN38 organise un transport par bus au départ de Grenoble

Départ 11h30 place de Verdun pour être à l’arrivée des marches à 14h à Lyon ; Retour à 19h30 à Grenoble.

Toutes infos pour ces transports et inscriptions en ligne sur www.sdn38.info.

Attention : inscription définitive seulement à réception d’un chèque à l’ordre de SDN38 adressé à : SDN38 – BP 433 – 38524 ST EGREVE cedex. N’attendez pas le dernier moment ! Réservez vos places dès aujourd’hui !

Une mobilisation d’actualité

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Nucléaire : de Tchernobyl à Fukushima

Publié le 13 avril 2012

Photo GK

Le Collectif IndependentWHO (IWHO), pour l’indépendance de l’OMS, dénonce l’accord du 28 mai 1959 que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a signé avec l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique). Du fait de cet accord, l’OMS n’a entrepris aucune recherche, n’a créé aucun comité d’urgence et n’a mis aucune véritable mesure de radioprotection pour venir en aide aux populations victimes de Tchernobyl et de Fukushima. C’est pourquoi les militants d’IWHO manifestent silencieusement sans arrêt tous les jours ouvrables devant le siège de l’OMS depuis le 26/04/2007 !

IWHO organise un forum citoyen sur la radioprotection samedi 12 et dimanche 13 mai 2012 à Genève.

Samedi 12 mai de 8 h 30 à 18 h ,Centre œcuménique, 150 route de Ferney.

Pour tous détails : www.independentwho.org

Pour s’inscrire : contact@independentwho.org

Si il y a suffisamment de participants, un car partira de la Place de Verdun le 12 mai à 6 h et sera de retour à 20 h 30 le soir.

Fukushima dernières nouvelles de la radio…

Publié le 22 décembre 2011

La catastrophe de Fukushima a eu lieu le 11 mars 2011 et c’est seulement maintenant, soit plus de 9 mois après, que le contrôle de la température des cœurs des réacteurs est acquis ! Bien évidemment la catastrophe n’est pas terminée puisque la pollution radioactive continue et n’est pas près d’être arrêtée. Les autorités japonaises estiment à 10 ans environ le temps qu’il faudra attendre pour éventuellement évacuer les produits radioactifs des cuves des réacteurs et au moins 40 ans pour démanteler le site.

Ceci nous rappelle que l’une des caractéristique des réacteurs nucléaires actuels et de la plupart de ceux en projet, est de contenir dans leur cœur un inventaire de produits radioactifs tellement important que même après l’arrêt de la réaction en chaine, une chaleur résiduelle très intense doit être absolument évacuée sous peine de catastrophe.

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Manifestation antinucléaire – sifflet + carton rouge !

Publié le 9 juin 2011

A l’appel de Sortir du nucléiare 38

Rendez-vous Samedi 11 juin place Victor Hugo – 17h

Il y aura du théâtre de rue footbalistique, avec de vrai-es joueur-ses en short (quelle que soit la météo !!), et un arbitre qui sifflera tous les mensonges de l’appareil nucléaire.

Il est demandé à tous et à toutes de venir avec un carton rouge et un sifflet, ou les deux, ou quoi que ce soit qui puisse faire de la musique ou du bruit (percus, casserole…)

Lieux proposés : les 5 places les plus fréquentées le samedi soir. Pl Victor Hugo – Place Grenette – Place Notre Dame – Jardin de Ville – Place St André (parcours et timing à définir)

À la fin de la déambulation, ( et toujours si la météo est avec nous ) nous proposons un pique-nique avec repas tiré du sac.

Venez manifester avec sifflets, tambours et casseroles afin de faire un max de bruit !

Nous devons diffuser cette information évidente pour nous militant-es antinucléaires, mais totalement ignorée du grand public :

TCHERNOBYL avec la fusion d’un seul réacteur , a TUÉ 1 MILLION D’ÊTRES HUMAINS en 20 ans

À FUKUSHIMA il y a 3 réacteurs fondus, dont un alimenté au MOX-Plutonium fabriqué en France par AREVA à Marcoule. Combien de victimes prévoit-on ???

Le nucléaire est une déclaration de guerre à la vie et à l’avenir

En France, nous ne sommes pas encore mortellement irradiés.

Nous ne sommes pas évacués, hébergés dans des foyers d’urgence.

Nous pouvons encore vivre sur notre territoire.

Le plus grand geste de solidarité que nous puissions adresser au peuple japonais, c’est de nous battre chez nous, tant que nous le pouvons, contre cette industrie de la mort.

Lorsque Tricastin ou Fessenheim auront explosé, il sera trop tard.

Décidons maintenant la sortie du nucléaire et organisons la transition énergétique

Publié le 8 avril 2011

Le nucléaire comme source d’énergie est trop dangereux, il faut dès maintenant organiser son abandon.

  • Il n’y a pas de solution acceptable pour assurer en toute sécurité, la gestion à long terme des déchets radioactifs (rappelons qu’il faut les stocker pour des milliers d’années, en « espérant » que la science découvrira des techniques pour les retraiter, pari déjà assez insensé !). Sur une échelle de temps aussi longue personne ne peut assurer qu’ils ne seront pas relâchés un jour dans l’environnement.
  • Les accidents des centrales ou des centres de stockages peuvent être tellement graves qu’ils peuvent rendre des régions inhabitables pour des siècles. Il est impossible de prétendre qu’il n’y aura jamais une catastrophe en France, Tchernobyl et Fukushima sont là pour nous le rappeler. Ce risque ne peut pas être pris car nous n’avons qu’une seule Terre !

N’attendons pas la prochaine catastrophe, organisons dès maintenant la sortie du nucléaire :

  • Dans l’immédiat : renforcement de la sécurité des centrales notamment vis-à-vis des risques sismiques, d’inondation et de la perte de l’alimentation électrique. Cela passe par donner aux autorités de sûreté une réelle indépendance et de plus grands moyens, notamment d’imposer l’arrêt des installations qui présenteraient un risque. La fermeture des centrales les plus dangereuses comme Fessenheim. L’arrêt de la construction des EPR.
  • Mettre en place un grand plan de lancement d’une stratégie « Négawatt » : économies massives des énergies et développement accéléré des énergies renouvelables. Deux mesures phares pour la transition énergétique :
    • Un grand programme d’isolation thermique de tous les bâtiments pour diviser par 4 les besoins de chauffage : mettre en place les financements, études, entreprises, adaptés en tenant compte de la situation sociale des habitants
    • La nécessaire réduction de consommation des carburants avec des transports collectifs efficaces et la sortie du tout camion pour le transport des marchandises.
  • Fermeture des centrales au fur et à mesure que le plan « Négawatt » donnera son effet.

Une manifestation est organisée le samedi 16 avril à 15 h, Place Félix Poulat, par : Sortir du Nucléaire 38, ADES, CIIP, FRAPNA, Parti de Gauche, NPA 38, EELV Isère…

Enfin, après plus de 10 ans d’attente une nouvelle réglementation en matière de séismes

Publié le 21 mars 2011

Mise à jour 21 mars 2011

Suite à la situation au japon, et notamment aux impacts sur les centrales nucléaires, voici des éléments complémentaires :

Rappelons que le Sud Est est la région la plus nucléarisée de France !

Texte publié le 19 novembre 2010

Depuis 1991, date de la dernière réglementation préventive en matière de séisme, il est démontré, par des scientifiques en particulier grenoblois reconnus internationalement, que le classement de la région grenobloise en zone « 1b risque modéré » est erroné et doit être relevé.

Nous, écologistes grenoblois, l’avions relevé, annoncé et énoncé publiquement lors des différents plans d’occupation des sols, ZAC (dont les ZAC Europole), plans locaux d’urbanisme, enquêtes publiques sur les équipements et installations (grand stade d’agglomération et son parking souterrain, rocade Nord, autorisations d’INB du CEA et de l’ILL, autorisations des installations chimiques de Pont-de-Claix et Jarrie, protection contre les inondations…).

Nos exigences n’ont pas été prises en compte.

Aujourd’hui, avec un retard de plusieurs années et un délai supplémentaire jusqu’au 1er mai 2011, ces affirmations étayées sont enfin prises en compte par des décrets n°2010-1254 et 2010-1255 et arrêté du 22 octobre 2010.

Parmi les modifications les plus importantes par rapport au zonage sismique de 1991, l’augmentation du niveau de sismicité de la zone allant de Chamonix à Grenoble, qui passe d’une zone Ib (zone de sismicité modérée) à la zone 4 (sismicité moyenne c’est-à-dire la plus importante de métropole dans le nouveau zonage).

La région grenobloise est donc dans une zone de sismicité la plus importante de France métropolitaine.

Cette information d’importance est passée sous silence par le site du préfet de l’Isère, car elle n’a pas fait l’objet d’un discours de M. Sarkozy.

Nous informons donc la population et les services publics concernés par la sûreté des installations et la sécurité des personnes et des équipements, ainsi que les services de secours de notre région.

Nous demandons que les services de l’Etat dans le département, et à défaut les maires des communes, informent la population et l’ensemble des services concernés, et que des exercices soient réalisés pour tester les moyens de secours en situation sismique.

Printemps des luttes Du Maghreb au Moyen-Orient et solidarité avec le Japon – Sortie du nucélaire

Publié le 18 mars 2011

Samedi 19 mars 2011 – 16h Place Notre Dame, Grenoble – Convergence de 2 manifestations

  • Printemps des luttes Du Maghreb au Moyen-Orient

  • Manifestation antinucléaire à l’appel du groupe Sortir du Nucléaire 38 et du collectif « Ni nucléaire ni gaz de schiste »

L’énergie, c’est l’affaire des peuples !

• Soutien au printemps des peuples du Maghreb et Moyen-Orient

Qu’y a-t’-il de commun entre le peuple japonais et le peuple libyen ? Pas grand-chose a priori.

Pourtant, tous deux sont victimes de l’appropriation et de la concentration de l’énergie par un pouvoir politico-industriel sans contrôle démocratique.

  • C’est pour garder l’argent du pétrole que Kadhafi bombarde les insurgés.
  • C’est pour les bénéfices de l’exploitation des centrales nucléaires que la société TEPCO empoisonne la terre japonaise pour des millénaires.

Pollution, colonialisme, dictatures, mépris de la vie humaine, mépris de la démocratie.

La politique énergétique de la France est fondée sur l’exploitation néocoloniale du pétrole et de l’uranium ( Areva exploite des mines d’uranium au Niger, dont le nouveau Président « démocratiquement » élu est un cadre d’une filiale nigérienne … d’Areva ! )

C’est pourquoi nous avons voulu nous associer à la manifestation de soutien aux révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient.ma

• Solidarité avec le peuple japonais

Chacun sait combien la situation au Japon est terrifiante : aux effets dévastateurs de forces naturelles immaîtrisables, se rajoute une catastrophe qui doit tout à une illusion de maîtrise de la radioactivité.

Le peuple japonais, pourtant le premier touché par le feu des bombes atomiques de 1945, a laissé s’installer une industrie nucléaire civile qui prétendait assurer la croissance de l’archipel nippon. On va s’apercevoir combien en plus des immenses dégâts du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire va avoir d’impacts à long terme sur la santé des japonais ( contamination de la mer ).

La catastrophe du Japon nous montre que contrairement à ce qu’affirment les propagandes des États et des industriels, le nucléaire est une technologie non maîtrisée, non maîtrisable, et qui détruit la vie en silence depuis plus de 50 ans.

La catastrophe de Tchernobyl a causé près d’un million de morts entre 1986 et 2004 (travaux de scientifiques russophones indépendants, enfin traduits et validés par l’Académie des Sciences de New York)

Combien mourront au Japon et dans la zone Pacifique ?

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Nucléaire, la catastrophe ne devait pas arriver et pourtant…

Publié le 17 mars 2011

L’accident de Three Mile Island (1979 aux USA) n’aurait jamais dû se produire. Les experts n’avaient pas prévu qu’un incident bénin (une vanne fermée qui aurait dû être ouverte) sur le circuit secondaire du réacteur pouvait avoir une telle conséquence et comme ce n’était pas prévisible, les personnels de la centrale n’ont pas compris ce qui arrivait et n’ont pas eu les bonnes réactions dans les premières heures de l’accident.

La catastrophe de Tchernobyl (1986) ne devait pas arriver, et c’est pourquoi les autorités se sont livrées à une expérience sur le réacteur qui a été fatale. Et maintenant, il faut vite construire un nouveau sarcophage pour contenir les radioéléments présents en quantité sur le site, qu’il va falloir surveiller pendant des siècles…

Au Japon, ce qui est en train de se passer ne devait pas arriver, c’était inconcevable… Il faut espérer que les Japonais vont parvenir à refroidir tous les réacteurs et les combustibles usagés. Mais il faudra assurer ce refroidissement pendant des mois voire des années. S’ils n’y parviennent pas, les conséquences peuvent être tellement catastrophiques que personne n’est capable de les imaginer.

Dans la technologie nucléaire actuelle plusieurs paris sont pris :

  • Nous arriverons à stocker en sûreté les déchets nucléaires pendant des siècles. En fait personne ne peut l’assurer car la stabilité des sociétés humaines, ni celle des couches géologiques, ne sont acquises avec certitude.
  • Nous arriverons toujours à contenir le pire accident concevable, notamment grâce à l’efficacité de la défense en profondeur, c’est-à-dire mettre des barrières successives entre les produits radioactifs et l’environnement. Dans les études de sûreté les exploitants des centrales et les pouvoirs publics inventent les pires scénarios, à leurs yeux. Mais malheureusement l’expérience est là pour démontrer que le pire est encore au-delà de ce qui peut être envisagé, à la fois pour des raisons économiques (ce serait trop cher) mais aussi culturelles, car lorsque vous défendez une technologie, vous n’arrivez pas à vous convaincre que son danger potentiel est bien supérieur à ce que vous essayez d’imaginer. Les simulations les plus catastrophistes ne sont que des événements virtuels, pensés dans le confort « clean » d’un laboratoire et qui s’arrêtent dès qu’on éteint les ordinateurs qui aident à les imaginer.

Le risque zéro n’existe pas, c’est l’affirmation évidente, partagée par tout le monde, qui permet aux défenseurs de cette technologie de poursuivre dans leur entêtement. Mais les risques industriels ne sont pas tous de même ampleur. Lorsqu’un risque est tel qu’il peut mettre en péril l’existence même d’une société, peut-il être couru, même si sa probabilité est très faible ? Le pari du nucléaire vaut il d’être tenu ? Les écologistes ont répondu non, démontrant ainsi leur sens des responsabilités face à ceux qui « croient » à la toute puissance de la techno-science pour résoudre les problèmes de l’humanité.

Il serait temps d’écouter les écologistes qui depuis plus de 40 ans tirent la sonnette d’alarme, et de prendre le temps d’un débat de l’ensemble de la société sur les choix technologiques à effectuer dans la production de l’énergie, en mettant tout sur la table et en organisant ce débat de manière contradictoire avec des moyens égaux entre les différentes propositions. Si cela avait été fait, la France ne se serait sans doute pas lancée dans le tout nucléaire. Maintenant il faut éviter le pire et donc examiner des scénarios réalistes de sortie du nucléaire, en commençant par arrêter les centrales les plus anciennes et les moins sûres, comme Fessenheim.

Nucléaire, la sûreté de l’EPR mise en cause

Publié le 8 octobre 2010

Le réseau « Sortir du nucléaire » rend public des notes confidentielles d’EDF qui démontrent que les ingénieurs ont mal conçu des parties du couvercle de la cuve de l’EPR, ce qui met en péril la sûreté du réacteur EPR et viole, en toute connaissance de cause, la réglementation française relative aux équipements nucléaires sous pression !

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.

Pour plus de détails : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html

Société nucléaire, société policière !

Publié le 16 juin 2010

Qu’on soit d’accord ou pas avec les militants du réseau « Sortir du nucléaire », ce qui vient de se passer est inacceptable, voici un extrait du communiqué du réseau :

« La Direction de la Surveillance du Territoire (DST) a convoqué le 16 juin au Ministère de l’Intérieur le directeur et les deux webmestres du Réseau « Sortir du nucléaire ».

Le motif de cette convocation leur a été précisé par téléphone : depuis 2003, le Réseau « Sortir du nucléaire » met à disposition en ligne des documents « confidentiel défense » qui révèlent que le futur réacteur EPR ne résisterait pas au crash d’un avion de ligne.

Quel nouvel élément la DST cherche-t-elle à obtenir ? Les défauts de sûreté de l’EPR et ses surcoûts sont de notoriété publique. La révélation des informations « confidentiel défense » par le Réseau « Sortir du nucléaire » a déjà donné lieu à une procédure judiciaire ; elle a été classée sans suite en juin 2009. Au contraire, dans cette affaire, ce serait plutôt à l’État de fournir des informations : malgré des demandes répétées, et contrairement à ce que prévoit la loi, l’avocat du Réseau « Sortir du nucléaire » n’a toujours pas eu accès au dossier pénal…

C’est en toute légitimité que les trois personnes convoquées ont décidé de ne pas se rendre à cette convocation arbitraire. Elles savent qu’elles peuvent être arrêtées à tout moment et emmenées par la force. Il n’est pas question de céder devant un État qui prêche la transparence, mais classe « secret défense » ou « confidentiel défense » tout ce qui concerne le nucléaire, civil ou militaire. »