Archives pour le mot-clef ‘Urbanisme’

Projet presqu’île

Publié le 6 mai 2011

Suite au décès de l’architecte-urbaniste Claude Vasconi, le maire a décidé (seul) de confier à Christian De Portzamparc la reprise du projet d’aménagement de la presqu’île scientifique. Ce dernier a travaillé (seul) et a présenté son projet à la mi avril à la presse, accompagné de responsables politiques de la mairie (sauf l’adjoint à l’urbanisme), de la Métro, du SMTC et du directeur du CEA de Grenoble (comme d’habitude, puisque c’est lui l’instigateur du projet Giant, autour duquel le projet d’urbanisme s’est greffé).

Naïvement on aurait pu s’attendre à ce que cette nouvelle proposition, qui diffère profondément de celle de Vasconi, soit mise au débat public et qu’au moins l’architecte entende les habitants de Grenoble sur leurs attentes. Et bien non, tout est ficelé comme d’habitude. Le prince a décidé, son architecte l’a fait.

Mais rassurez vous, grâce aux écologistes, vous aurez peut être le droit de donner prochainement votre avis si le Tribunal Administratif annule la révision du PLU de la presqu’île, comme l’a suggéré le rapporteur public lors de l’audience du 21 avril dernier. Si c’est le cas, une nouvelle enquête publique devra être organisée lors de la révision du PLU de la presqu’île.

Un cas dense

Publié le 6 mai 2011

MAJ du 11/5/11

Contrairement à ce que nous avons indiqué lors de la publication de cet article le 6/5/11, le maire a bien répondu le 21 avril 2011 au CLUQ qui l’interrogeait sur la densification et l’aménagement urbain. Cette réponse reste dans de grandes généralités et ne répond pas plus que celle de l’adjoint à l’immobilier aux questions et réflexions précises posées par l’étude du CLUQ.

Dans un courrier adressé le 10 mars dernier au maire de Grenoble et aux présidents des groupes politiques municipaux, le CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartiers) par les voix de ses président et vice-président, s’inquiète des orientations de la municipalité en matière d’urbanisation et de densification. Il pointe en particulier les quartiers ( Ile Verte, Bajatière, Capuche, Eaux Claires, Berriat, Jean Macé, Presqu’île et Esplanade) pavillonnaires, comptant des entrepôts, des ateliers artisanaux, petites ou plus grandes industries etc, rendus « mutables » par les effets du PLU (Plan Local d’Urbanisme). Des quartiers susceptibles d’accueillir de nouvelles constructions au point que Grenoble pourrait être entièrement urbanisée. Et pour expliquer la densification, il indique que la baisse du TOL (Taux d’Occupation des Logements) conduit la ville à construire toujours plus pour maintenir son niveau démographique. Fort de ces observations, le CLUQ pose une série de questions précises au maire de Grenoble, comme : «  la ville lancera-t-elle la construction de nouvelles tours d’habitation… au risque de modifier l’esthétique d’une ville entourée de montagnes ? » Il interroge également la Ville sur les moyens qu’elle mettra en œuvre pour participer à une intercommunalité intégrant des communes avec une moindre densité, sur ce qu’elle compte faire pour les logements vacants et sur l’accompagnement des commerces et services de proximité pour leur retour en zones denses centrales.

Sur toutes ces questions, le maire reste muet, mais fait écrire une lettre par son adjoint à l’immobilier où l’on cherche vainement les réponses apportées aux questions précises du CLUQ. En revanche Philippe Falcon de Longevialle, n’est pas avare de ses impressions, de ses sentiments avec le petit côté condescendant qui lui est propre.

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Des propositions des écologistes pour l’avenir de la Villeneuve

Publié le 29 avril 2011

Au conseil municipal du 18 avril, la majorité a adopté une délibération « fourre-tout » sur la Villeneuve.

Le groupe des élus écologistes a voté en partie contre cette délibération car elle ne présente pas les bonnes solutions. Voici des propositions des écologistes sur ce dossier :

Rien ne se fera d’efficace sans l’adhésion de la majorité des habitants : on ne fait pas le bonheur des gens malgré eux ! Or depuis des années, des réunions sont organisées avec les habitants dont certaines ont connu une grande participation, depuis des années des habitants font des propositions et malgré cela, la majorité municipale en fait peu de cas et s’en tient à sa propre idée sur les différents projets. Il n’y a aucune vision à long terme de ce que devrait devenir ce quartier et les solutions prises sont liées à des impératifs purement financiers imposés de l’extérieur par l’ANRU (Agence Nationale de Renouvellement Urbain) qui est une machine mise en place par le gouvernement de droite pour faire fonctionner l’industrie du bâtiment : l’aide à la construction ou à la rénovation est soumise à des impératifs de démolition. Cependant, lorsque des élu-es apportent un projet cohérent, l’ANRU peut faire évoluer ses dogmes.

La destruction d’appartements pourrait se défendre dans le cas d’immeubles insalubres ou pour améliorer la qualité de vie, mais détruire des logements en bon état, pour la seule vision d’un parc est une absurdité. A Mistral, la destruction des barres Strauss pouvait se justifier en raison de leur état dégradé, même si certains à l’époque s’étaient élevés contre cette destruction. A Jean Macé, c’est la sécurité du bâti qui a rendu nécessaire la démolition avant la reconstruction. Il en va de même pour Châtelet 1 et 2, ainsi que pour l’Abbaye. A la Villeneuve la destruction du 50 est fondée sur une simple question d’ouverture du quartier pour créer une perspective vers le parc. Il n’est pas besoin d’être architecte, urbaniste ou technicien de l’aménagement pour constater qu’il s’agit là d’une illusion puisqu’au-delà du 50, le 70 Galerie de l’Arlequin empêche la vue sur le parc ! D’ailleurs un cabinet d’architectes (INterland) choisi par la ville avait préconisé de ne pas démolir. Au lieu d’étudier ses propositions, la majorité l’a remercié car il n’allait pas dans le sens voulu par les promoteurs du projet.

A la Villeneuve, comme ailleurs, il faudrait agir simultanément dans cinq grandes directions, dont la ligne directrice est l’amélioration rapide de la vie quotidienne pour tous et les choix précis seront faits après débat avec les premiers intéressés, les habitants :

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La collecte des déchets, le service se dégrade mais la TEOM augmente

Publié le 15 avril 2011

Les habitants de Grenoble vont devoir payer à la fin de l’année une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) très très élevée. Pourtant le service rendu n’est pas meilleur. La Métro  a décidé de financer par la TEOM le traitement des ordures ménagères en plus de la collecte.

Dans le même temps des déchetteries ferment et la grande déchetterie Jacquard du quartier Alliance va être déplacée, pour laisser la place à une opération immobilière importante (une de plus…). Le projet qui a été présenté au Conseil consultatif du secteur 4 – CCS4 consiste à déplacer/remplacer la déchetterie de la rue Jacquard par une nouvelle déchetterie encore plus grosse, située entre la rue Balzac et la rue des Alliés, à côté de l’entreprise de matériaux de construction Richardson. Cette nouvelle déchetterie comporterait 17 bacs de grande taille accessibles aux particuliers, auxquels s’ajouteraient une dizaine d’autres bacs en réserve. Une « ressourcerie » pourrait être associée pour la remise en état et la revente des objets ayant une certaine valeur.

Ces projets posent plusieurs problèmes, au niveau de la circulation, au niveau de la taille et de l’attractivité de la déchetterie, et de la construction d’immeubles hauts et forte densification  :

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L’hôtel 4 étoiles a fait pschitt…

Publié le 8 avril 2011

Nous nous étions élevés contre l’un des premiers actes de l’adjoint à l’immobilier et à l’urbanisme qui avait vendu (à un très bon prix) un terrain à un hôtelier pour réaliser à l’angle de la rue Hoche et du Cours Gambetta un hôtel 4 étoiles. A cet endroit, l’ancienne majorité de gauche et écologiste avait prévu l’implantation d’un bâtiment public, à définir, pour répondre à des besoins du quartier, mais changement de politique oblige, il faut remplacer le public par du privé !

Mais le nouvel hôtelier vient d’abandonner son projet car il n’a pas trouvé d’investisseurs. L’adjoint à l’immobilier ne désarme pas et espère que le groupe Accor va reprendre le flambeau. Les affaires sont les affaires.

Désenclaver

Publié le 11 mars 2011

Toutes les occasions sont bonnes pour utiliser ce terme devenu aujourd’hui un leit-motiv. Quand M. Destot se rend en Hte Savoie pour soutenir un candidat PS aux élections cantonales, il fait un tabac auprès de son auditoire en disant d’Annecy qu’elle est une ville enclavée. Comprendre en creux qu’il faut la désenclaver. Venant du maire de Grenoble, cela ne manque pas de sel. Et justement à Grenoble, le projet d’aménagement et d’agrandissement de la gare est synonyme de… désenclavement. Pour ses initiateurs feu la rocade nord l’était aussi. Les projets de la Presqu’île et de l’Esplanade nous dit-on, vont permettre de désenclaver. Vous souhaitez présenter un projet urbain employez le mot de passe : dé-sen-cla-ver. Mais désenclaver quoi ? par rapport à quoi ? Peu importe, cette question est superflue. Car aujourd’hui, c’est simple, sans désenclavement point de salut.

A propos, et si on désenclavait les esprits ?

Série décalée

Publié le 5 mars 2011

Serions-nous assez fous ou inconséquents pour nous opposer, par simple posture idéologique (comme le dirait la droite et certains membres du PS) à une initiative permettant d’améliorer une situation sociale dégradée ? Peut-on dire cela de la désormais fameuse « série télévisée » de Villeneuve que la majorité a approuvé au dernier conseil municipal ?

A l’heure où le renouvellement urbain se précise avec le changement de la collecte des ordures ménagères, les projets de démolition des silos et des appartements du 50 Galerie de l’Arlequin, du projet de déplacement du marché… toutes décisions qui méritent débats. Après le discours calamiteux et démagogique (mais c’est un pléonasme) du Président de la République, jetant opprobre sur le quartier et alors que le chômage des jeunes est au plus haut, pendant que leurs cadets pâtissent des coups portés par le ministre de l’Education Nationale, on a le droit, en effet de s’interroger, sur la place d’une « série télévisée » dans un tel contexte. Tout d’abord quel en est l’objectif ? Une diffusion sur une chaîne télévisée ? Personne, et surtout pas les professionnels ne peuvent croire à la possibilité de tourner une véritable série pour une somme aussi limitée (180 000€). Pas plus un documentaire, avec les risques de stigmatisation que l’on connaît.

Pourtant ces 180 000€ pourraient être très importants pour combler d’autres besoins.

Alors s’il n’est pas question de série télé de quoi s’agit-il ? « … de développer un projet artistique innovant mais bien ancré au niveau local » est-il indiqué dans l’appel à projets. Fort bien, aussi peut-on s’interroger sur les raisons qui ont poussé la majorité à retenir un groupe d’associations quasi inconnues à Grenoble. Pour ce qui est de l’ancrage local, et de la création artistique et audiovisuelle, il nous semble que Grenoble est plutôt bien pourvue en associations qui ont fait leurs preuves (Les Arpenteurs, La Fabrique des Petites Utopies, Le Centre Audiovisuel de Grenoble… pour ne citer qu’eux).

On ne peut s’empêcher de voir dans ce projet une manière pour la municipalité de séduire les médias nationaux, et l’on imagine déjà les titres ronflants. L’art, la création, la culture en général vont de pair avec le social, et contribuent à l’épanouissement de chacun. Il n’y a pas de priorité contrairement à ce que d’aucuns laissent entendre. Encore faut-il que les principaux intéressés soient sinon à l’origine du moins étroitement associés à un projet.

On ne peut donc que douter de l’effet d’une telle initiative, née de l’esprit de quelques élus, et qui semble plaquée, artificielle et en décalage avec la réalité.

Laisse béton

Publié le 11 février 2011

La frénésie immobilière qui a saisi Grenoble fut un moment motivée par la perspective des Jeux Olympiques. Ces derniers ayant fait long feu, la majorité municipale poursuit sur sa lancée sans autres explications, en maintenant les noms prestigieux et coûteux sur les grands projets d’urbanisme. En clair on concrétise les projets prévus pour les JO mais sans les JO. Pourquoi ou pour quoi faire s’interrogent certains ? « Parce que » s’entendent-ils répondre. Dans ce cadre l’adjoint à l’immobilier ne ménage pas ses efforts. Par exemple, il avait affirmé un temps l’obligation pour la ville d’accueillir des hôtels, de préférence multi-étoilés sans lesquels, prédisait-il, Grenoble et son tourisme mourraient de leur belle mort. Il fallait accroître la capacité hôtelière de la ville. Sans hôtels de ce type, pas de tourisme, pas de congressistes, pas d’hommes d’affaires, bref ! Le vertige.

S’il vient de prendre connaissance d’un rapport commandé par la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) mais aussi par la Ville de Grenoble, La Métro, la Région, et le Club des Hôteliers, notre homme, et la majorité municipale, vont devoir réviser leur copie et redescendre sur terre. Cet audit du cabinet Deloitte indique que « le tourisme d’affaire est très largement impacté par la crise » en ciblant les hôtels deux et trois étoiles mais qu’à Grenoble les résultats constatés « tendent à s’améliorer ». D’une manière générale la majorité des hôtels grenoblois dispose des équipements nécessaires à l’organisation de séminaires et réunions. Le responsable de l’activité tourisme à la CCI est encore plus précis : « près de 20 000 congressistes sont encore attendus dans l’agglomération en 2011… c’est très dynamique, à Grenoble, ça vit… et ce dynamisme tire vers le haut l’ensemble des opérateurs ».

Alors, à l’heure où certains hôtels haut de gamme viennent de se refaire une nouvelle jeunesse, pour qui le projet d’hôtel 4 étoiles rue Thiers qui a fort heureusement capoté grâce au recours déposé par des riverains ? Pour qui cet hôtel 4 étoiles prévu Parc Hoche sur un emplacement réservé à l’origine à un équipement public ? A quoi bon cette obstination bétonnière quand la réalité dément ses initiateurs ? Faut-il y voir d’autres intérêts que l’intérêt public ? Autant de questions auxquelles la majorité municipale se devrait d’apporter les réponses à la lumière de l’étude qu’elle a elle-même commandée.

De Portzamparc architecte en chef pour le projet presqu’île

Publié le 4 février 2011

On apprend par la presse que l’architecte-urbaniste Christian de Portzamparc va succéder à Claude Vasconi, décédé, pour piloter le projet urbain de la presqu’île. Encore un fait du prince. Cette décision n’est pas passée en conseil municipal et le maire ne jure que par de grands architectes de renommée internationale. C’est bon pour le côté médiatique. Mais parfois donner leurs chances à de jeunes architectes moins connus serait une bonne solution et certainement moins chère pour les contribuables. De plus de Portzamparc est déjà l’architecte du projet Esplanade, cela va faire un peu monoculture.

L’art de la récupération

Publié le 19 novembre 2010

Pour qui fait preuve d’un minimum d’honnêteté, le projet « de Bonne » est le fruit d’un travail d’équipe d’abord politique, où les écologistes ont joué un rôle déterminant (dans la majorité écologiste et de gauche de 1995 à mars 2008) mais aussi des professionnels soucieux d’œuvrer à un projet novateur. Non content de recueillir les prix décernés à la ZAC de Bonne qui n’en finit pas d’être saluée par la presse nationale, Ph. de Longevialle, adjoint de la majorité actuelle droite-gauche en rajoute : « On s’est battu comme des chiffonniers » déclare-t-il dans le N° 3172 de l’hebdomadaire Télérama, pour expliquer ce succès. Quelle énergie, quelle pugnacité, quel sens du sacrifice ! se dit in- petto le lecteur, encore un peu et on en pleurerait.

Sauf que, au-delà de maîtriser l’art de la récupération, Ph. de Longevialle n’est absolument pour rien dans tout cela. Ah si ! On doit lui reconnaître une belle réussite, celle d’avoir su imposer la construction d’un hôtel 4 étoiles sur un site réservé par la précédente majorité à un équipement public. Public / Privé ? Le choix est vite fait, c’est ça le métier.

Le Rouge & le Vert n° 116

Publié le 13 mars 2010

janvier-mars 2010

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Au sommaire…

Edito

Pour une politique concrète écologiste et de gauche

Conseil d’amis…

La droite de plus en plus présente dans la majorité municipale

Dossier

Grenoble, un budget 2010 de droite

Humeur

Destot / Dubedout : conséquences d’une succession impossible

Urbanisme

Projet Esplanade, pourquoi aller si vite ?

Prix éco-quartier : il faut toujours rendre à César ce qui est à César…

Publié le 7 novembre 2009

Communiqué du 6 novembre 2009

La Ville de Grenoble a reçu « le prix grand prix national éco-quartier » du ministère de l’écologie pour les réalisations du quartier de Bonne.

Il n’est pas inutile de rappeler que les contraintes HQE et au-delà imposées aux constructions de la Caserne de Bonne ont été enlevées de haute lutte par Pierre Kermen, ancien adjoint à l’urbanisme à l’environnement, contre les fortes réticences du Maire de l’époque et de son adjointe à l’économie.

VisiteBonne
Pierre Kermen, adjoint à l’urbanisme à l’environnement
, et élu écologiste, fait visiter le chantier de Bonne à Michel Destot (mandat 2001-2008)

Evidemment le maire actuel a oublié d’inviter son ancien adjoint à l’urbanisme à la remise des prix. Seul l’architecte a pensé à lui signaler cette cérémonie.

Il est donc étonnant de voir dans les louanges tressées par la presse que nulle part il n’est rendu hommage au travail de l’ancien adjoint à l’urbanisme et aux services de la Ville.

Ceci est à rapprocher de ce qui s’est passé récemment à Jean Macé où le maire actuel ne se souvenait plus que le maire du mandat précédent (1) avait essayé d’empêcher la démolition reconstruction du quartier Jean Macé, défendue par l’ancienne Présidente d’ACTIS !

Personne n’est dupe à Grenoble et le caractère innovant des solutions prises à de Bonne ne doivent rien à M. Destot, G. Fioraso et Ph. De Longevialle.

Grenoble se retrouve pour l’instant dans le même système que sous le stalinisme en URSS où les photos des « renégats » étaient supprimées dans les documents officiels.

L’ADES espère que les médias sont encore capable de retracer l’histoire telle qu’elle s’est passée et prendront contact avec Pierre Kermen pour rétablir simplement la vérité.

(1) : Pour les non-grenoblois : ces 2 Maires n’en sont qu’un, Michel Destot

bonneKermen
Pierre Kermen en 2009 devant l’un des immeubles du quartier De Bonne : le chantier avance !