Le PS grenoblois refuse d’assumer la vérité sur sa calamiteuse gestion financière de la fin de son mandat en 2014. Dans un texte qu’il diffuse largement dans Grenoble il prétend dire « la vérité budgétaire » en arrêtant ses responsabilités à l’année 2013. Il veut faire oublier aux Grenobloises et au Grenoblois qu’il a fait voter fin 2013 le budget pour l’année 2014, un budget qui camoufle de très importantes dérives financières notamment des augmentations cachées liées à des embauches excessives de personnel durant la fin de l’année 2013. Et comme aimait à le dire et répéter M. Destot : « Il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai». Effectivement il ne suffit pas d’affirmer, il faut démontrer. Or le PS ne démontre rien, bien au contraire, il s’enfonce un peu plus, si c’était encore possible.
Avant les élections municipales des 23 et 30 mars 2014, lors d’une réunion de la Direction Générale des Services le 4 mars 2014, des informations inquiétantes sur les dérapages financiers par rapport aux prévisions budgétaires avaient été présentées. Le projet de compte administratif, récapitulant les ressources et les dépenses de 2013 – qui sera arrêté définitivement après les élections municipales, en juin 2014- montre un dérapage de plus de 4 millions d’euros de la masse salariale par rapport aux prévisions budgétaires de 2013. Mais pire, dès février 2014, la masse salariale va dépasser de 6,53 millions d’euros la prévision du budget 2014 et ce dépassement n’est pas dû uniquement aux dépenses supplémentaires liées aux rythmes scolaires (augmentation de seulement 2,8 M€). Cette réunion de la direction générale du 4 mars 2014 décide que l’écart des comptes avec le budget doit être ramené à 3 M€ et pour cela qu’il faudra ajuster les effectifs au-delà même de 2014.
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