La chaleur estivale et le changement climatique poussent à réfléchir sur l’adaptation des villes à l’augmentation des températures. « » a mis en ligne le 4 juillet un dossier sur les îlots de chaleur en ville : « Ilots de chaleur : premières pistes pour ré-inventer la ville ». A Grenoble un effort important est fait dans cette direction notamment par la végétalisation des toits et/ou des façades et de l’implantation de cultures sur certains toits d’immeubles, notamment de parkings.
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Comprendre les îlots de chaleur pour les combattre
Il faut accélérer la lutte contre le changement climatique
Le réchauffement climatique est en marche accélèrée. La COP 21 avait tracé comme objectif de limiter le réchauffement moyen de la planète à 1,5 °C. On savait toutefois que c’était très optimiste et que la vraie cible était de tout faire pour limiter l’augmentation à 2°C. Une étude très inquiétante qui vient de sortir indique que cette limite de 2° C serait inatteignable et qu’il faudrait développer le plus vite possible les énergies renouvelables pour espérer limiter l’augmentation à 2,5 ou 3° C !
Conclusion : à tous les niveaux il faut agir vite et notamment au niveau local, où il faut mettre en place des politiques publiques et aider au changement des comportements comme le font la majorité municipale et celle de la Métro : changement dans les mobilités (boulevards à vélo, augmentation des zones piétonnes, limitation de l’utilisation de la voiture…), limitation des consommations d’énergie dans les logements et dans toutes les activités, limitation des émissions de CO2, développement des énergies renouvelables…
Voici des extraits de l’article du Journal de l’Environnement qui traite de cette étude :
Des effets pervers de la lutte contre la pollution atmosphérique.
Le Journal de l’Environnement signale une étude qui démontre que la baisse des émissions de SO2 (dioxyde de soufre dans l’atmosphère a eu des conséquences négatives sur l’Arctique en participant à l’accélération de la hausse des températures à cet endroit du monde. La raison est que le SO2 reflétait une partie du rayonnement solaire, sa disparition entraine un réchauffement accéléré par rapport à ce que prévoit le taux de gaz à effet de serre. Comme quoi il faut absolument diminuer rapidement les émissions de gaz à effet de serre afin de se prémunir contre des effets négatifs de bonnes politiques qui sont absolument nécessaires.
Voici l’article du Journal de l’Environement du 14 mars :
COP21 : rassemblement au jardin de ville dimanche
La préfecture vient d’interdire le rassemblement dimanche 29 novembre à 14 h30 au Jardin de Ville, pour agir contre le dérèglement climatique. Nous ne sommes pas d’accord avec cette décision qui empêche la libre expression des citoyens qui est un droit constitutionnel. On ne doit pas tout arrêter dans la vie de la cité à cause de l’état d’urgence, d’autant plus que ce rassemblement ne trouble pas l’ordre public. Ce sera un accompagnement du marché de Noël.
COP21 : la nouvelle convention des maires
De multiples initiatives se font jour pour que la COP21 soit un succès. De nombreuses collectivités locales se sont réunies le 15 octobre à Bruxelles, en présence de la Commission européenne, pour le lancement officiel d’une nouvelle « Convention des Maires ». Dans sa première version de 2008, la convention poursuivait l’objectif d’une réduction d’au moins 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) sur le territoire de ses signataires avant 2020. La nouvelle convention se montre plus ambitieuse puisque les maires, présidents d’agglomération et présidents de métropole signataires s’engageront sur une diminution d’au moins 40 % de ces mêmes émissions d’ici à 2030. Sur les 83 signataires français de l’actuelle convention – pour un total de 6 500 à l’échelle européenne, il y a Grenoble et la Métro. Lire le reste de cet article »
2015, l’année la plus chaude !
Le changement climatique s’accélère. Les températures de la planète Terre mesurées en août confirment que 2015 est en route pour battre le record de chaleur annuel. La combinaison du réchauffement climatique et du phénomène « El Niño » aurait pour conséquence que les années 2015 et 2016 seraient les années les plus chaudes (en moyenne sur l’ensemble de la planète) depuis qu’il existe des mesures de températures.
Le Monde et l’AFP ont communiqué le 14 septembre :
Schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables
Pour celles et ceux qui s’intéressent au développement des énergies renouvelables, le préfet de la région Rhône-Alpes informe de la mise à disposition du public du Schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables (S3REnR) à partir du 28 septembre 2015 et pour une durée d’un mois.
Le S3REnR détermine les conditions d’accueil des énergies renouvelables à l’horizon 2020 par le réseau électrique, selon les objectifs définis par le Schéma régional climat, air, énergie (SRCAE).
Fête de l’écologie en Isère, 12 septembre
À quelques mois de la COP21, EELV 38 organise la Fête de l’écologie en Isère. Venez débattre des enjeux de la conférence climat et trouver les solutions pour demain.
Rendez-vous le 12 septembre au Parc de la Poya à Fontaine, Terminus tram A / Rue de l’Abbé Vincent
Des débats à partir de 10 h
13h30 Plénière « CLIMAT : l’affaire de TOUS, avant, pendant et après la COP21 »
En 2040, l’agriculture mondiale à bout de souffle ?
Le 30 juin 2015 le Journal de l’environnement livre un article à partir d’une étude de chercheurs britanniques très alarmiste sur la capacité de la planète à nourrir tous ses habitants. Encore une conséquence du changement climatique.
En voici un extrait :
«… l’effondrement du système alimentaire mondial pourrait survenir à l’horizon 2040, exacerbant un climat politique déjà explosif dans de nombreux pays du Sud. En cause, une production agricole fragilisée par le réchauffement, et qui ne satisferait plus les besoins alimentaires.
Notre avenir commun face au changement climatique
Le 10 juillet s’achevait à Paris la conférence scientifique sur le climat « Our Common Future ». Après quatre jours de constats et de solutions, va venir en décembre le temps de la décision politique : la COP21, qui se tiendra à Paris. Notons que l’année 2014 aura été la plus chaude sur l’ensemble de la planète depuis 1880 : de janvier à octobre, tous les mois ont battu les records planétaires de chaleur. La température moyenne de la surface des terres et des océans a été supérieure de 0,68°C à la moyenne annuelle globale du 20ème siècle qui s’élève à 14,1°C.
Et si on parlait de canicule : les îlots de chaleur en ville

photo-lisa-marcelja (DL)
La cuvette grenobloise a vécu début juillet un épisode de pollution atmosphérique sévère, notamment le 7 juillet où la concentration d’ozone a atteint 114 microgrammes/m3 et les particules fines (PM10) 45 microgrammes/m3 frôlant le seuil d’information. La canicule est arrivée de manière brutale, heureusement sur une courte durée, mais elle risque de revenir.
C’est le moment de réfléchir sur les ilots de chaleur en ville et comment les minimiser afin de nourrir les réflexions sur l’évolution de la ville notamment lors de la révision du PLU de Grenoble en vue du PLU intercommunal. Des propositions de végétalisation fleurissent ici et là, notamment l’ODTI propose, sur la place surchauffée Edmond Arnaud, un « Oasis des délices ».
Voici des extraits d’un article où E. Cordeau de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, répond aux questions de Terra eco.