Archives pour le mot-clef ‘Esplanade’

Esplanade : gros mensonge sur le CCS2 !

Publié le 27 avril 2012

La majorité municipale, maire en tête, est passée maître dans la pratique du mensonge pour tenter d’enrayer la contestation qui ne cesse de monter à propos de sa politique d’urbanisme. Lors de la conférence de presse rapportée dans le Dauphiné Libéré du 26 avril 2012, Alain Pilaud, coprésident élu du Conseil Consultatif du Secteur 2 (centre ville) explique que ce dernier a avalisé l’ensemble du projet de l’Esplanade à l’exception du tracé du tramway. Ceci est un gros mensonge. Concernant les projets présentés par la ville, le CCS2 a adopté une méthode de travail qui peut être discutable mais qui consiste à donner des avis positifs sur les points de consensus, à indiquer les points qui font débat et ceux sur lesquels un avis négatif est très largement partagé. Il suffit de lire l’avis du CCS2, présenté au conseil municipal, sur le projet de l’Esplanade pour constater qu’il n’a pas avalisé l’ensemble du projet de la mairie, loin s’en faut.

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Refus de la Zone d’Aménagement NON Concertée de l’Esplanade !

Publié le 13 avril 2012

A l’occasion de la foire des Rameaux, l’association « Vivre à Grenoble » propose aux Grenoblois de signer une pétition pour défendre leur quartier de l’Esplanade site historique qui va être saccagé par le projet démesuré voté par la majorité municipale.

« Sauvez votre Esplanade de la destruction, refusez la densification massive de votre ville ! Monsieur le Maire, nous vous demandons :

  • l’annulation du projet actuel de ZAC sur le site historique de l’Esplanade
  • une révision générale du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Grenoble »

Vivre à Grenoble explique avec une photographie de la maquette du projet qui montre que les immeubles seront plus hauts que sur les grands boulevards :

(Tous droits réservés)

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L’avenir de la foire des Rameaux…

Publié le 23 mars 2012

Gouverner c’est prévoir. Mais l’adjoint à l’immobilier qui porte la création de la ZAC Esplanade ne sait pas prévoir et ne sait donc pas gouverner !

La création de la ZAC a signé l’expulsion à terme de la foire des Rameaux. Dans le Dauphiné Libéré du 15 mars, l’adjoint explique : « Nous avons écrit aux 27 communes de la Métro, mais les réponses que nous avons reçues sont insatisfaisantes. Nous regardons différents sites autour de Grenoble mais nous n’avons encore rien trouvé. L’année prochaine, cela peut encore passer, les travaux sur l’Esplanade ne gêneront pas la foire. En revanche à partir de 2015, cela risque de poser problème ».

Devant cette situation, les forains envisagent des actions fortes pour défendre cette foire qui est l’une des plus importantes d’Europe. D’un point de vue économique elle est pour eux un moment essentiel qui leur permet de vivre de leur activité toute l’année. Sans cette foire aussi bien placée c’est la mort annoncée de 120 petites entreprises. Depuis 1780 date de sa création, la foire des Rameaux a connu la place St Bruno, le Jardin de Ville, puis la place de la Bastille pour s’installer enfin en 1934, à l’Esplanade. C’est dire si elle fait partie du patrimoine grenoblois et doit être défendue à ce titre.

Le responsable des forains déclare : « Si nous n’avons pas de réponse pour l’année prochaine avant le début de la foire, nous sommes prêts à occuper le terrain jusqu’à ce que cette réponse vienne ».

Il est encore temps d’arrêter cette ZAC lancée dans la précipitation.

Esplanade, les raisons d’être contre le projet

Publié le 28 janvier 2012

Au conseil municipal du 23 janvier, la majorité municipale a donc voté la création de la Zone d’aménagement concerté (ZAC) et lancé la révision simplifiée du Plan local d’urbanisme (PLU) sur l’Esplanade. Il y a pourtant de nombreuses raisons de s’opposer à ce projet.

  • Comme d’habitude la concertation a été truquée. Malgré de petites évolutions marginales, que les représentants du CCS2 ont découvert en séance, rien n’a changé dans les options fondamentales du projet (nombre de logements, position de la ligne de tram, venelles très étroites…), et toujours rien, silence assourdissant sur le devenir de la foire et des manifestations sous chapiteau, type cirques, etc. Notons l’incapacité de la majorité à proposer une co-construction d’un projet avec les Grenoblois (à part sur le projet des quais). Elle aurait pourtant eu là l’excellente occasion de changer de méthode d’élaboration d’un projet, car rien ne pressait (à part le tram E). Contrairement à ce qui est écrit dans les documents, rien ne s’opposait à ce que la ville  propose divers scénarios sur lesquels les Grenoblois auraient pu travailler (et cela vaut pour l’ensemble des projets d’urbanisme). Lire le reste de cet article »

Enquêtes publiques, à vos plumes…

Publié le 14 janvier 2012

Sur Grenoble du 26 janvier au 29 février 2012, deux enquêtes publiques seront ouvertes pour des modifications et une révision du PLU :

  • La modification porte sur la prise en compte des projets Flaubert, Châtelet, Abbaye, JO et Presqu’île, Avenue des Martyrs. La mise à jour des périmètres tramway, la modification des règles de stationnement dans ce périmètre…
  • La révision simplifiée porte sur le projet de l’Esplanade.

Et une information sur l’étude d’impact de la ZAC Flaubert du 20 janvier au 6 février.

Les registres seront disponibles du lundi au vendredi aux heures d’ouverture (8 h à 17 h 50) à la mairie de Grenoble.

A Saint Martin d’Hères se déroule actuellement une enquête publique pour des permis de construire de commerces dans la ZAC Neyrpic où une extension gigantesque des grandes surfaces commerciales est prévue : une opération Géant qui est une véritable opération Casino…

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Ligne E du tram, c’est parti, mais…

Publié le 9 septembre 2011

Le 19 avril 2011, la commission d’enquête sur l’utilité publique de la ligne de tram E rendait son rapport et ses conclusions avec un avis favorable et deux réserves : vérifier le tracé de la ligne E à l’Esplanade et assurer la signature du contrat d’axe avant d’autoriser le projet.

La majorité municipale (gauche-droite) de Grenoble, contre l’avis du CCS2 et des habitants de l’Esplanade (pourtant les premiers intéressés) a poursuivi dans l’erreur en imposant le tracé du tram à l’extérieur du prochain quartier de l’Esplanade. Et le contrat d’axe a été signé entre le SMTC et les quatre communes intéressées. Comme nous l’avons signalé, ce contrat d’axe (qui n’est que moral et n’a pas de valeur juridique) a été élaboré en dehors de toute information, concertation ou consultation des citoyens ; pourtant, il entraîne des conséquences importantes pour l’avenir. Encore une fois la charte de la démocratie locale a été oubliée…

Conformément à la loi, le 11 juillet 2011, le SMTC a voté la déclaration de projet qui réaffirme, de son point de vue, l’intérêt général du projet de ligne E (unanimité moins deux abstentions). Le 26 août 2011, le Préfet de l’Isère a arrêté la Déclaration d’Utilité Publique (DUP), signant le lancement réel de l’opération.

Divers recours d’habitants ont été déposés contre des décisions du SMTC. Un référé suspension sera jugé le 27 septembre au Tribunal administratif de Grenoble, il concerne des aspects financiers du projet.

Densification de la ville

Publié le 11 mai 2011

Le PLU de 2005 : une densification controversée

Le passage du POS (Plan d’Occupation des Sols) au PLU (Plan Local d’Urbanisme) en 2005, a permis de changer profondément les règles d’urbanisme en permettant, en général, de construire beaucoup plus de logements sur la même surface. Les promoteurs immobiliers ont su profiter de ce changement en utilisant au maximum les possibilités ouvertes ce qui a entraîné des abus qui ont suscité de fortes protestations d’habitants. Le PLU a alors été un peu corrigé en 2007 pour éviter les excès les plus évidents, mais sans des protections claires qui auraient permis d’éviter une trop grande densification dans certaines zones, notamment pavillonnaires ou mixtes.

Une révision profonde du PLU est nécessaire

Il faut revenir aux réflexions et études qui ont menées au PLU. Les décisions de construire en moyenne 750 logements par an dont 250 de logements sociaux partaient de faits indéniables : en raison de l’évolution du mode de vie, pour maintenir le même nombre d’habitants à Grenoble, il fallait plus de logements. Or il s’avère que maintenant et depuis quelques années l’évolution du nombre d’habitants connaît des changements, sa croissance est légère mais régulière. Il faut donc revenir sur les décisions prises et repenser la politique d’urbanisme de la Ville. Nous sommes pour une révision profonde du PLU et une politique de l’urbanisme qui ne soit pas au fil de l’eau entre les mains des promoteurs privés comme c’est le cas actuellement. L’exemple le plus caricatural est la réalisation dans le quartier Jean Macé des tours sur le terrain Schneider. Les projets actuels sur l’Esplanade et la Presqu’île sont aussi critiquables et devraient être repensés.

Voici des éléments de réflexion que nous portons sur cette question :

Le projet urbain de l’Esplanade est fortement contesté

Publié le 11 mai 2011

Le Comité des Habitants de l’Esplanade (CHE) a mené depuis des mois des réflexions approfondies sur l’avenir de leur quartier et une critique du projet de la Ville. Le CHE a écrit le 6 mai au maire de Grenoble pour lui demander des modifications effectives du plan masse du projet.

En voici quelques extraits :

« … Malheureusement après plus d’un an de discussion, nous déplorons que la seconde maquette n’ait que trop peu évolué et restons donc avec un sentiment de concertation partielle et inachevée. Beaucoup trop d’aspects du projet font encore débat et n’ont trouvé l’approbation ni des habitants, ni de l’union de quartier, ni du CLUQ qui a d’ailleurs récemment organisé une conférence sur la densification. De plus, il nous semble que le CCS2 a rendu un avis très nuancé et à connotation septique et nous nous interrogeons sur l’absence de consultation du CCS1 qui nous parait être tout aussi concerné par ce projet ! Enfin, nous souhaiterions savoir quelle réponse sera donnée à l’avis de l’enquête publique qui s’interroge sur l’ex-centrage du tracé de la ligne de tram E sur l’Esplanade.

Par ailleurs, nous avons remis en main propre à Messieurs de Longevialle et de Portzamparc au mois d’octobre 2010 lors du dernier débat public, une trentaine de propositions émanant de la réflexion des résidents actuels du quartier. Nous sommes aujourd’hui navrés de constater que peu de modifications ont été apportées à la maquette du projet d’urbanisme dont l’échelle nous a paru douteuse et propice à la confusion des non initiés. En particulier, nous constatons que peu de gens sont à même de se représenter la hauteur des futurs immeubles sur la maquette alors qu’elle est par endroit jugée trop grande (2,5 fois l’habitat actuel le plus haut), « ombrageante », trop massive et de ce fait non propice au sentiment de bien être à venir (construction au Nord du site sur l’Esplanade).

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De Portzamparc architecte en chef pour le projet presqu’île

Publié le 4 février 2011

On apprend par la presse que l’architecte-urbaniste Christian de Portzamparc va succéder à Claude Vasconi, décédé, pour piloter le projet urbain de la presqu’île. Encore un fait du prince. Cette décision n’est pas passée en conseil municipal et le maire ne jure que par de grands architectes de renommée internationale. C’est bon pour le côté médiatique. Mais parfois donner leurs chances à de jeunes architectes moins connus serait une bonne solution et certainement moins chère pour les contribuables. De plus de Portzamparc est déjà l’architecte du projet Esplanade, cela va faire un peu monoculture.

Nos meilleurs vœux démocratiques, écologiques et solidaires pour 2010

Publié le 8 janvier 2010

Conférence de presse du 8 janvier 2010

L’année 2009 doit être vite oubliée : échec du sommet de Copenhague, poursuite de la politique « droite-gauche » à Grenoble avec ses augmentations injustifiées des impôts, l’approfondissement de la crise sociale…

L’ADES espère que l’année 2010 verra une évolution plus positive et forme les vœux suivants :

  • que la charte de la démocratie locale se mette enfin en pratique à Grenoble (par exemple que le débat budgétaire ait lieu avant le vote et non après !).
  • que la rocade-nord soit abandonnée et que les transports publics soient développés plus rapidement avec un système de tarification incitatif et juste socialement. Que le Conseil général donne clairement la priorité aux politiques sociales qui sont actuellement malmenées.
  • que les grands projets GIANT, Esplanade soient revus en abandonnant les rêves de grandeur.
  • que la Métro arrête d’augmenter la TEOM (il n’y a pas à faire payer le traitement des ordures ménagères en plus de la collecte).
  • que les tarifs de la Compagnie de Chauffage baissent enfin (au-delà de la baisse de la TVA) et qu’à partir de mars 2010 ceux de GEG diminuent en compensation de l’abandon des charges de l’éclairage public.
  • qu’une allocation municipale d’habitation digne de ce nom soit mise en place pour compenser les hausses de charges et des impôts pour les foyers en difficulté.
  • que la priorité soit donnée à l’entretien du patrimoine public, notamment les bâtiments scolaires et à l’isolation thermique des logements et bâtiments afin de diminuer fortement les consommations d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre.
  • que soit abandonné l’aide aux intérêts privés et que la Ville et la Métro ne remplacent pas l’Etat en ce qui concerne la recherche et développement. Que CLINATEC soit abandonnée. Que les utilisateurs du stade des Alpes payent enfin le vrai prix de location… Que les politiques publiques s’orientent vers les créations d’emploi utiles et non délocalisables.
  • que les associations qui ont des missions de service public (solidarité, socioculturel…) soient soutenues fermement au lieu d’être étranglées et servir de variables d’ajustement des politiques publiques.

Aller en ce sens serait le retour à des politiques publiques de gauche et écologique.

Comme il y a de fortes chances pour que beaucoup de nos vœux ne soient pas exaucés, l’ADES poursuivra ses actions avec les mouvements politiques et les élus qui partagent ces objectifs, pour essayer de corriger au mieux les mauvaises politiques actuelles. L’ADES espère que lors des élections régionales de mars 2010, les dérives politiques de la majorité municipale à Grenoble seront clairement sanctionnées.

Nous militons pour une ville à visage humain, où il fait bon vivre, habiter et travailler, une ville sobre à la pointe de l’innovation sociale, écologique et démocratique.