Archives pour le mot-clef ‘Mounier’

Mounier : vigilance et mobilisation s’imposent

Publié le 9 juin 2011

Le Président de la Région, au mépris de la plus élémentaire démocratie, avait décidé, en accord avec le Maire de Grenoble et du Recteur de l’Académie, de fermer le lycée Mounier. Il prenait prétexte de questions de sécurité, qui ne sont toujours pas avérées. On attend toujours la synthèse des évolutions des bâtiments qui aurait dû être rendue il y a plusieurs mois. Devant la levée de bouclier et la mobilisation intense des parents d’élèves, des enseignants, des élèves et des personnels du lycée, le Président a été obligé de reculer et d’accepter de maintenir des enseignements à la rentrée 2011, tout en préparant une reconstruction d’une partie du lycée. Le Maire de Grenoble s’était engagé publiquement à ce que les collèges Münch, Olympique et Lucie Aubrac, continuent d’être rattachés au lycée Mounier.

Mais comme nous l‘indiquions dans des articles précédents, aucune décision réellement exécutoire n’a été prise par la Région en ce qui concerne l’organisation de la rentrée 2011, la destruction d’une partie du lycée, la diminution de la capacité de ce dernier… Donc la rentrée 2011 devrait se faire comme la rentrée précédente. Mais les différentes administrations (académiques départementales, des collèges…), font comme si ces décisions existaient.

Le torpillage de l’avenir du lycée se poursuit insidieusement. Le Recteur a pris un arrêté le 17 mai redessinant la carte scolaire du lycée Mounier, dont le collège Münch est exclu. On ne connait pas les éléments sur lesquels le Recteur s’est appuyé pour prendre un tel arrêté. Le Maire de Grenoble n’a rien dit, alors qu’il s’était engagé publiquement à ce que le collège Münch reste rattaché au lycée Mounier, campagne des cantonales oblige…

Pour évacuer les bâtiments du lycée qui devraient être détruits, l’élue régionale en charge du dossier a encore fait une irrégularité majeure en laissant croire aux intéressés que les locaux étaient désaffectés. Or une désaffectation du domaine public régional ne peut être décidée que par l’assemblée délibérante. Le Conseil régional ne l’a pas fait, il n’y a pas de majorité pour cela. Donc pour l’instant toute destruction est impossible. Poursuivant la manœuvre, l’administration a changé de discours, il n’y a plus désaffectation mais suspension d’exploitation des bâtiments ! Mais où sont les décisions opératoires à ce sujet ? Mystère !

Devant tant de mauvaise foi et d’irrégularités manifestes, le Conseil d’administration du lycée Mounier, le 30 mai, qui a la responsabilité de gérer le lycée, a refusé à la quasi-unanimité (1 abstention) de suivre les injonctions non opératoires de l’administration régionale.

 » Le Conseil d’Administration réuni ce jour en séance, considère qu’en l’absence de tout acte administratif, d’arrêté préfectoral, de rapport de commission départementale de sécurité concernant la désaffectation et/ou l’abandon des bâtiments C et D, l’exploitation des dits bâtiments se poursuivra à la rentrée 2011 (restauration scolaire, pôle médico-social, salles de classes, salle de musique, 2ème année de BTS MUC et COM, BTS banque en UFA, salle de repos et vestiaire des agents, personnel logé). Tout processus de désaffectation et/ou d’abandon doit être immédiatement arrêté. »

Cette prise de position ferme du Conseil d’Administration devrait obliger la Région à prendre enfin des vraies décisions fondées sur des motifs valables et ne plus se contenter de simples courriers ou communiqués de presse.

Les parents d’élèves de Münch se trouvent maintenant dans une situation tout à fait anormale. En effet, en admettant que l’arrêté du recteur soit valable, pour faire inscrire leur enfant à Mounier, ils doivent demander une dérogation. Mais hormis les parents qui l’ont expressément sollicitée, les autres n’ont pas reçu le formulaire adéquat, alors que le délai expire le 15 juin prochain. Tout est fait pour les décourager et leur faire croire que tout est bouclé.

Que font le Maire et les conseilles généraux des cantons 3 et 6 récemment réélus ?

Mounier, l’imbroglio

Publié le 6 mai 2011

Ce qui se passe actuellement en ce qui concerne le lycée Mounier est particulièrement scandaleux. Les parents d’élèves du collège Münch reçoivent une lettre d’information leur précisant que le lycée Mounier n’est plus le lycée de leur secteur, que ce seront dorénavant Argouge ou les Eaux Claires.

Mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’il n’y a toujours pas de modification de la carte scolaire qui est de la compétence de l’inspectrice d’académie, laquelle n’a toujours rien arrêté. Donc le principal de Münch donne une fausse information : mais qui lui a dit d’agir ainsi ?

Coté du recteur et du maire (qui se tait) tout est fait comme si il y avait eu une décision de la région de diminuer la capacité du lycée Mounier à la rentrée de septembre 2011. Or aucune décision de ce type n’a été prise, ceci est confirmé par le Président de la région en réponse à un recours fait par des parents d’élèves du lycée !

Donc pour l’instant la capacité d’accueil n’a pas changé, les budgets de la région pour le lycée Mounier n’ont pas changé et rien ne devrait changer puisque le Président de la Région n’a pas de majorité pour le faire voter, mais tous les responsables académiques et de la mairie font comme si les décisions avaient été prises !

Voila un bel exemple d’état de NON-DROIT où il n’y a pas de décision administrative opératoire mais où les diverses administrations font comme si elle existait. Imaginons un instant qu’une telle procédure s’étende à d’autres administrations : police, justice… !

Evidement, si les parents d’élèves du collège Münch, décident de ne pas se laisser faire et exigent l’inscription de leur enfant à Mounier, on voit mal qui pourrait s’y opposer vraiment.

On aimerait que la majorité municipale réagisse vite pour que cesse ce petit jeu malsain, mais le maire et son premier adjoint (président du groupe PS à la région) en ont-ils vraiment envie ?

Mounier, rien n’est fini

Publié le 8 avril 2011

Des parents d’élèves et des élèves de BTS avaient déposé des recours au tribunal administratif de Grenoble contre les décisions de JJ. Queyranne et du Recteur. Or voilà que le Président de la Région répond aux requérants qu’ils ne peuvent pas attaquer sa décision… puisqu’il n’y a pas de décision ! En effet les requérants contestaient la décision révélée par les courriers et communiqués de presse puisqu’elle ne respectait pas les lois et règlements. C’est au Conseil Régional et non au Président de décider de la capacité d’accueil d’un lycée et tout acte réglementaire doit être déposé en préfecture pour le contrôle de légalité, sinon il n’est pas opératoire.

Conséquence, il n’y a pas de décision sur laquelle le Recteur pourrait s’appuyer. Or ce dernier fait comme si tout était d’équerre et organise la rentrée à partir de décisions qui n’existent pas… On marche sur la tête.

Comme quoi les recours sont toujours très utiles pour éclaircir la situation.

Dernière minute.  Lors de la commission permanente du Conseil régional du 7 avril, JJ. Queyranne a été mis en minorité sur une demande de pouvoir défendre la région devant le Tribunal Administratif face aux recours déposés par des parents d’élèves du lycée Mounier. Sur ce dossier, il a voulu jouer tout seul avec le maire de Grenoble et le Recteur en oubliant les élus régionaux. Les élus écologistes, du Front de Gauche et de la droite ont voté contre l’autorisation donnée au Président (87 voix contre), le FN et J. Safar (pourtant président du groupe PS) se sont abstenus (18 voix), les seuls qui ont voté pour : le reste du PS et les radicaux de gauche (51 voix) ! Le dossier Mounier constitue donc encore une première car une telle situation  ne s’est jamais présentée  en Rhône-Alpes. Le camouflet est sévère pour  le président qui, pour avoir décidé en solo, est renvoyé seul face au tribunal. Est ce que cela sera salutaire ?

Lire le reste de cet article »

Lycée Mounier : une grande manipulation ?

Publié le 1 avril 2011

Dans un courrier du 17 décembre 2010 du Recteur de l’Académie au maire de Grenoble, on trouve ce paragraphe : « Même si je ne suis pas l’autorité habilitée en droit à prendre les décisions concernant l’ouverture ou la fermeture des locaux des lycées, je suis soucieux, comme vous, des conditions d’accueil et de sécurité des élèves, du personnel et du public dans les établissements scolaires de Grenoble. Dans la mesure où vous disposez en tant que maire d’une compétence générale relative à la sécurité de vos administrés, au sens notamment des articles L 2212-2 et L 2213-24 du code général des collectivités territoriales, je vous saurais gré de bien vouloir m’informer des mesures que vous comptez prendre pour l’accueil, en toute sécurité, des personnes dans cet établissement scolaire et de me transmettre les pièces correspondantes. »

Le maire n’a jamais répondu à cette demande, ce qui confirme ce que nous n’avons cessé de dire avec le collectif Mounier : il n’y a jamais eu vraiment de problème de sécurité à court et moyen terme à Mounier.

Bizarrement, le Recteur n’a pas poussé plus loin le questionnement et s’est contenté de lettres du Président de la Région pour prendre les décisions de limiter le nombre de classes de secondes à la rentrée 2011. Il ne serait pas étonnant d’apprendre qu’en fait les lettres du Président ne sont pas des décisions applicables, mais alors pourquoi le Recteur si soucieux du droit appliquerait-il des non décisions ? A suivre.

En attendant, il faut que tous les élèves de 3ème des collèges du secteur demandent à s’inscrire à Mounier, d’autant plus que toutes les options sont ouvertes.

Précieuse et pas encore ridicule

Publié le 11 mars 2011

Accusée dans l’hebdo gratuit « Grenoble city local news » par le candidat de droite de n’avoir rien fait durant son mandat, Gisèle Pérez (PS) qui en brigue un troisième sur le canton 6 -excusez du peu- réplique. Elle met en avant la liste des nombreuses actions dont elle s’attribue la maternité et pour lesquelles elle dit avoir fait du « bon travail ». On notera que dans cet élan d’autosatisfaction, elle oublie, mais cela ferait tâche, le lycée E. Mounier, et pour cause, mais passons. En revanche en évoquant son suppléant, elle contribue largement à accréditer l’idée que décidément elle fait partie des professionnels incurables, qui s’étant éloigné de la démocratie, considèrent que le mandat est leur propriété. Difficile dans ce cas de ne pas tenir un discours condescendant. « Je voulais donner sa chance à un jeune…» dit-elle. Madame est vraiment trop bonne !

La mode des lettres ouvertes

Publié le 5 mars 2011

Le groupe PS et apparentés au conseil municipal de Grenoble a produit le 16 février 2011 une lettre ouverte à l’ADES (qui ne nous a jamais été envoyée !) concernant nos critiques contre le maire au sujet de l’avenir du lycée Mounier, en oubliant un fait incontournable : le maire s’est précipité pour soutenir le projet de fermeture du lycée Mounier décidé par le Président de la région au motif de questions de sécurité. Or chacun a pu mesurer que ce prétexte bien commode a maintenant disparu. Les faits sont têtus.

Le petit groupe des radicaux de gauche (PRG, filiale du groupe PS) à la région, dans une lettre ouverte, somme le groupe Europe Ecologie Les Verts de rentrer dans le rang, en arrêtant de proposer des amendements divisant la majorité lors des sessions du conseil régional ou alors de bien vouloir quitter la majorité ! Le groupe PRG ne voit la politique que par des alliances d’appareil produisant des majorités de godillots ! Il faut dire que l’essentiel de sa contribution aux débats du conseil régional consiste à faire du cirage de pompes du président et des Vice-présidents socialistes et PRG…

Mounier, le compte n’est toujours pas bon

Publié le 25 février 2011

Le maire s’était réjoui un peu vite de la décision commune du président de la Région et du recteur qui fixait à 3 le nombre de classes de seconde pour la rentrée 2011. Malheureusement n’accepter que 3 classes de seconde est une très mauvaise décision puisqu’elle implique que le collège Münch ne soit plus collège de secteur, comme l’a indiqué le recteur en le rappelant au Conseil d’administration du lycée. Nous avons dénoncé cette mauvaise solution qui ne respecte pas les conclusions des médiateurs qui indiquaient que pour maintenir Mounier dans sa spécificité il fallait 5 classes de seconde, c’est ce qui a ensuite été adopté par la commission compétente du Conseil régional, mais refusé par le président.

Le groupe PS et assimilés de la majorité municipale a posé une question orale au maire au conseil du 21 février. C’était surréaliste, comme si la majorité ne savait pas quelle était la position du maire, démontrant une nouvelle fois qu’il y a un manque de débat et de communication dans cette majorité.

Nous avions dénoncé cette solution à 3 classes de seconde, le groupe PS a demandé au maire de s’exprimer sur ce point indirectement en souhaitant que les collèges Olympique, Villeneuve et Münch restent les collèges de secteur du lycée Mounier. Manque de pot, le maire n’a pas changé d’un iota sa position. Il estime que la solution à 3 classes de seconde est la meilleure possible en essayant de faire croire qu’il en est l’initiateur alors qu’il a toujours été en retard sur l’évènement.

Donc rien n’est réglé : il faut maintenir la mobilisation pour qu’enfin le maire, le recteur et le président du Conseil régional acceptent 5 classes de seconde au lycée Mounier pour la rentrée 2011.

Dernière nouvelle, au Conseil régional, le président a demandé à être autorisé pour se défendre contre les recours déposés par des Mounier contre ses décisions et celles du recteur. Les écologistes et le Front de gauche ont refusé de donner cette autorisation estimant que le président avait pris ses décisions personnellement sans en référer au Conseil régional. Le président a été sauvé par la droite et le Front National qui ont voté avec le PS. A noter que J. Safar s’est absenté lors de ce vote pour ne pas avoir à choisir… Courage, fuyons.

Précision : au dernier conseil d’administration du lycée Mounier, il avait été annoncé la suppression de l’option théâtre. On nous signale que cette suppression a été annulée, il y aura donc une option théâtre à la rentrée.

Dernières nouvelles de Mounier

Publié le 18 février 2011

Il est proposé d’avoir 3 classes de secondes à la rentrée, pour lesquelles il n’est prévu que 105 lycéens contre 239 cette année. Beaucoup de professeurs ne pourront pas faire tout leur service au lycée, mais devront postuler ailleurs pour le compléter.

Lors de la réunion du Conseil d’Administration du lycée Mounier qui s’est tenu le 14 février, le proviseur a indiqué que toutes les options pourront ouvrir sauf latin-grec et théâtre.

MAJ le 21/2/11, information du collectif Mounier : contrairement à ce qui avait été annoncé lors de cette réunion, l’option théâtre serait maintenue.

Les lycées Mounier, Vaucanson et Argouges sont indiqués comme lycées pilotes pour l’opération du ministère « autour des sciences autrement ». Seuls les collèges Lucie Aubrac (Villeneuve) et Village Olympique sont les collèges du secteur de Mounier (admission automatique à Mounier en seconde), mais pas le collège Münch, contrairement aux indications du maire de Grenoble.

Le CA a voté des motions pour protester contre cette baisse à trois classes de secondes et demander le maintien des BTS dans les locaux ou à proximité afin de les garder administrativement dans le lycée. Il est dénoncé l’éclatement des services sur plusieurs sites et le non suivi des préconisations de la commission de la formation initiale et des lycées de la région qui maintenait 450 élèves sur site pour les 3 prochaines rentrées. Votée à l’unanimité, une dernière motion demande à la Ville de Grenoble de rechercher 4 classes à proximité pour permettre que les BTS puissent fonctionner dans le cadre de Mounier (sinon il y a un grand risque qu’ils n’y reviennent plus dans 6 ans).

La mobilisation doit se poursuivre pour imposer que les classes de secondes soient toutes ouvertes et que le collège Münch fasse partie du secteur du lycée Mounier, pour maintenir la mixité sociale qui est l’une des réussites de ce lycée.

Clept : oubli malencontreux !

Publié le 18 février 2011

Dans le dernier numéro du journal de la mairie, « les Nouvelles de Grenoble », il y a 3 pages sur le CLEPT (Collège et Lycée Elitaires pour Tous. Un grenoblois ancien professeur de Mounier s’est ému que pas une seule fois le nom du Lycée Mounier ne soit cité, il faut le faire ! Heureusement, sur une photo on voit le petit badge « I love Mounier » sur le cartable et la veste d’un lycéen. S’il est certes basé à la Villeneuve, tout le monde sait bien que cet établissement scolaire public est étroitement associé au Lycée Mounier de Grenoble. C’est aussi ce qui fait tout l’intérêt du dispositif, avec des échanges possibles entre enseignants et lycéens des deux lieux. Silence : on démantèle le lycée. Le maire, le président de la région et le recteur même combat !

Mounier, ça tourne en eau de boudin…

Publié le 11 février 2011

Les dernières décisions : le recteur applique à la lettre les recommandations du Président Queyranne (PS), qui a trompé ses collègues élus en leur laissant croire qu’il suivrait la position de la commission ad hoc qui avait retenu les propositions des médiateurs (vous suivez ?).

Il n’y aura que 3 classes de secondes à la rentrée 2011, c’est un recul par rapport à la proposition des médiateurs, et les BTS disparaissent du site. Actuellement il y a 850 élèves qui dépendent de Mounier, à la rentrée il n’y en aurait plus que 460 et en 2013 plus que 300. C’est inacceptable. Mais le maire de Grenoble se répand dans les médias en se félicitant de cette solution, décidément il aura eu tout faux sur ce dossier.

Quand les incendiaires essayent de jouer aux pompiers

Lire le reste de cet article »

Mounier : le torpillage continue

Publié le 4 février 2011

Le 1er février 2011, le Président de la Région écrit une nouvelle lettre au recteur qui ne correspond pas du tout à la position prise le 26 janvier par la majorité du Conseil régional dans la réunion de la commission « formation initiale et lycées ». Lors de cette commission, les services techniques de la région ont confirmé qu’il n’y avait aucune difficulté pour accueillir 450 élèves durant toute la reconstruction. Or JJ. Queyranne indique au recteur qu’il faudrait prévoir d’accueillir seulement 300 élèves en 2013, donc il confirme sa position de ne pas suivre le résultat de la médiation.

Pour ceux qui connaissent le lycée Mounier, le terrain est tellement vaste (27 000 m2) qu’il serait possible de construire un autre lycée tout en poursuivant la scolarité dans les bâtiments actuels et des préfabriqués. Actuellement le bâti n’occupe que 4000 m2 au sol. Le collectif Mounier démontre que pour 450 élèves (17 sections) il faut 30 salles incluant le CDI et la salle des professeurs soit 2000 m2 utiles. Le proviseur qui connaît bien son lycée avait fait une proposition réaliste en octobre 2010, qui n’a jamais été prise en compte par le Président de la Région.

Nous assistons à une véritable mascarade. Mais la détermination des Mounier ne faiblit pas et la lutte se poursuit pour obtenir que la reconstruction du lycée se fasse en conservant tous les enseignements, dont les secondes et les BTS sur le site. Ils ont besoin de notre soutien.

Maintenant tout est clair, ils veulent fermer le lycée Mounier

Publié le 28 janvier 2011

Le numéro de duettistes entre le Recteur de l’Académie de Grenoble et le Président de la région Rhône-Alpes est bien rodé. Au début de l’affaire, le 28 septembre 2010, les parents d’élèves avaient reçu une lettre signée des deux autorités, claire et précise annonçant la fermeture pure et simple du lycée Mounier.

Depuis, face à la forte mobilisation du collectif Mounier, les deux larrons ont adopté une tactique visant à gagner du temps et à faire pourrir la situation espérant la démobilisation. Chacun de son coté a joué sa petite musique en accusant l’autre de ne pas comprendre ce qu’il voulait et demandant des explications, ou en lançant une médiation, contraint et forcé, mais sans y croire. Bref cette mauvaise pièce de théâtre se termine par la décision du recteur réaffirmée le 25 janvier : pour lui, il n’y aura pas de classes de secondes à Mounier à la rentrée 2011 et le lycée fermera deux ans plus tard conformément à la demande initiale du président de la région du 25 Novembre 2010 qu’il n’a pas eu le bon sens de retirer lors de la nomination des médiateurs.

L’ADES estime que le Président de la région Rhône-Alpes n’a pas la compétence pour prendre une telle décision : c’est au Conseil régional qu’elle revient de droit, c’est à dire aux élus de cette assemblée et non à l’exécutif ni à l’administration… Evidemment, le Président de la Région ne veut pas faire délibérer le Conseil régional car il pense, à juste titre, qu’il n’aurait pas de majorité. Mais le Recteur n’a pas à appliquer la décision du Président de la Région, car cette décision est illégale et non exécutoire. C’est en ce sens, et pour que la justice se prononce, que le collectif Mounier a déposé divers recours au tribunal administratif. L’affaire n’est pas terminée, et la mobilisation se poursuit.

On ne peut par ailleurs que souligner l’incapacité du maire de Grenoble à agir efficacement dans ce dossier, c’est pourtant lui qui a la compétence de la police de sécurité et pas JJ. Queyranne.

A noter la double initiative réussie des élus écologistes régionaux qui, le 26 janvier, ont proposé à tous les groupes de la majorité de tenir une conférence de presse commune dénonçant les positions du Président de la Région, puis le soir en réunion extraordinaire de la commission lycées régionale, ont fait confirmer par les techniciens la faisabilité technique de la reconstruction sur place en bâtiments modulaires préfabriqués dans la cour pour 450 élèves, ouvrant la voie à une motion unanimement votée et fixant une feuille de route claire au Président : appliquer la solution des médiateurs en préservant la communauté éducative et toutes les options pendant toute la reconstruction.

Cependant des tentatives de récupération politique se font jour, divers candidats aux cantonales s’agitent, les communiqués pleuvent de partout, mais beaucoup d’agitation et peu d’actions locales efficaces contre les décisions du Recteur et du Président de la Région. La force du mouvement des Mounier est son pluralisme, il serait dommage qu’il soit utilisé pour valoriser des boutiques politiques.

Mounier le temps des mises au point

Publié le 21 janvier 2011

Pour que tout un chacun puisse se faire une opinion sur la manière dont certains grands élus ou administrateur gèrent les services publics…

  1. Sans aucune explication le programme de rénovation du lycée, prévu et financé par la Région, a été stoppé début 2010.
  2. Le Président de la Région prenant prétexte de nouvelles questions de sécurité (pour l’instant non avérées) décide, seul et sans aucun débat avec sa majorité régionale, de fermer le lycée à la rentrée 2011. Il est immédiatement soutenu par le maire de Grenoble. Avec le Recteur, JJ. Queyranne avertit le 27 septembre 2010 les parents d’élèves que le lycée sera fermé à la rentrée 2011.
  3. La mobilisation très forte des Mounier met en difficulté le maire qui est obligé de prendre une certaine distance avec le Président de la Région. La mobilisation, soutenue dès le début par les élus écologistes à la Ville et à la Région, fait reculer le Président qui décide le 19 novembre que les élèves pourront terminer leur scolarité à Mounier, mais il n’y aura plus de secondes à la rentrée 2011 ni de BTS. Il écrit le 25 novembre au Recteur pour qu’il organise la rentrée 2011 sans les secondes ni les BTS.
  4. La mobilisation continue. Les élus écologistes à la région proposent qu’il y ait une médiation. Les médiateurs nommés par JJ Queyranne ont quelques difficultés à remplir leur mission devant notamment l’hostilité du recteur qui se cache derrière la lettre (devenue de facto caduque depuis la mise en place de la médiation) de JJ. Queyranne du 25 novembre. Les médiateurs rendent leurs conclusions le 11 janvier 2011, proposant de réintroduire des secondes à la rentrée 2011. Mais JJ. Queyranne, au lieu de soutenir la proposition des médiateurs demande seulement son avis au recteur, créant une situation ubuesque.
  5. Le recteur avait prévu d’intervenir après le dépôt des conclusions des médiateurs, pour réaffirmer qu’il s’en tenait à la seule lettre du 25 novembre du Président du Conseil régional. Pour l’instant il ne l’a pas fait. Il attend la nouvelle position de Queyranne…

Il faut savoir que toutes ces décisions sont prises dans des conditions très irrégulières et que les recours administratifs commencent à tomber. Il ne faut pas relâcher la mobilisation, car l’issue positive est possible si tout le monde pousse dans le même sens.

Politiquement, il est intéressant de noter que les décideurs dans cette affaire sont tous adhérents ou proches du parti socialiste. A travers cet exemple, on voit que le PS n’est plus un vrai parti mais un syndicat d’élus ou de gestionnaires dont la priorité n’est pas le bien public, le service public de l’éducation nationale comme dans les quartiers sud de Grenoble en l’occurrence. Il s’agit plutôt de la pérennisation de la carrière de ses notables et du souci des convenances, pour ne pas entrer en confrontation avec les représentants de l’Etat UMP qui est pourtant en train de détruire l’Etat avec la RGPP (révision générale des politiques publiques).

Lycée Mounier, la lutte continue

Publié le 14 janvier 2011

Les médiateurs ont rendu leurs conclusions le 11 janvier (voir ci dessous), il y a certes des avancées, mais tout n’est pas réglé loin de là, d’autant que le Président de la région dans un communiqué inacceptable laisse les mains libres au recteur pour poursuivre la dispersion des secondes (que le président lui avait demandé très clairement dans sa lettre du 25 novembre 2010). Voici un extrait du communiqué de JJ. Queyranne du 11 janvier : « Concernant la période transitoire, je demande au recteur de l’Académie de Grenoble de me faire savoir si les préconisations des médiateurs peuvent être mises en œuvre, notamment pour ce qui relève des conditions de répartition des élèves et des formations pour les prochaines rentrées. »

Donc au recteur de choisir, ce qui est très risqué vu son comportement ces dernières semaines. Une information de dernière minute indique que le recteur ne bougera pas puisque JJ.Queyranne n’est pas revenu sur sa lettre du 25 novembre, ce qui signifie que Queyranne n’a pas pris en compte les conclusions des médiateurs qu’il avait nommés. Le sale jeu de dupes continue.

L’ADES poursuivra son soutien aux Mouniers et leur apportera l’aide nécessaire pour faire stopper les décisions du Président de la région et du recteur.

A noter que lors des vœux du Président de la région, les élus écologistes avaient fait entrer dans la salle une délégation du collectif Mounier qui dans le plus grand silence a brandi des pancartes, ce qui a troublé le président et lui a fait oublié de parler des lycées dans son intervention, pourtant il s’agit d’un des budgets les plus important de la région !

Les "Mounier" aux voeux de la Région (Photo PM, tous droits réservés)

Voici un large extrait des conclusions des médiateurs :

Lire le reste de cet article »

Un homme en or

Publié le 14 janvier 2011

Fondateur de « Poweo » et autres pompes à finances comme Selftrade (courtage en ligne) ou Audacia (apports de fonds propres aux entreprises), Charles Beigbeder est un homme qui fait des affaires. Candidat malheureux à la présidence du MEDEF en 2005, il prônait une réforme du code du travail pour déréglementer les embauches et faciliter les licenciements. Fait chevalier de la légion d’honneur par N. Sarkozy, ce dernier vient de désigner notre homme d’affaires président du Groupement d’Intérêt Public (GIP) chargé de promouvoir la candidature de Annecy aux JO 2018. C’est dire quelle idée du sport on se fait au plus haut niveau de l’Etat. Cette nomination n’a toutefois pas eu l’heur de plaire au Président du Conseil Régional qui est partie prenante de ce GIP. Et J.J Queyranne n’a pas mâché ses mots en déclarant : « on est a côté de la plaque, pourquoi ne pas faire appel à un animateur TV tant qu’on y est », cette décision, a-t-il ajouté, a été prise « en dehors de toute concertation avec les partenaires ». Mais néanmoins il continue de faire payer la Région pour la candidature d’Annecy.

On aurait tant aimé que dans le dossier Mounier, J.J Queyranne s’appliquât à lui-même ce qu’il vient à juste titre de reprocher à d’autres. Cette réaction l’aidera-t-elle à tirer les enseignements nécessaires et à revoir sa copie ?

Alors, Monsieur le Président du Conseil Régional, réunissez le Recteur d’académie et le maire de Grenoble. Rappelez au premier que les locaux du lycée Mounier que vous vous engagez à reconstruire relèvent de la responsabilité du Conseil régional, quant aux postes d’enseignants, ils devront être mis, non pas ailleurs, mais en face des élèves à la rentrée 2011 sur le site actuel. Indiquez au second qu’il arrête enfin de louvoyer et appuie votre démarche. Annoncez cela et la fin de cet horrible embrouillamini qui n’a que trop duré, pour les Mounier et les Grenoblois et l’on vous décernera la médaille d’or de la démocratie.

Mounier, attention période dangereuse, remobilisons nous

Publié le 7 janvier 2011

Le recteur de l’Académie ne veut pas entrer dans la mécanique de la médiation et accélère la répartition des secondes dans les autres lycées pendant que le Président de la région se tait et laisse faire. Décidément Mounier devient un… cas d’école en matière de mauvais choix des décideurs des politiques publiques !

Rappel : le Président de la Région envoie une lettre au recteur le 25 novembre 2010 pour lui demander de ne pas inscrire de nouveaux élèves à Mounier à la rentrée 2011 pour des raisons de sécurité. Au même moment, sous la pression de sa majorité, JJ. Queyranne se rend à l’avis de Philippe Mérieu (Europe Ecologie les Verts) et engage une médiation, mais il ne signale pas au recteur que sa décision précédente n’est plus valable, car il ne veut pas reculer officiellement. Il y a un double jeu où chacun se renvoie la patate chaude. Il devient urgent que le Président de la région retire sa décision de manière claire et officielle afin que le recteur n’ait plus la possibilité de se réfugier derrière sa lettre du 25 novembre 2010. Il est urgent que les propositions des médiateurs soient rendues publiques afin de savoir si il y a une sortie honorable pour tout le monde ou pas. Aux dernières nouvelles, le rapport des médiateurs sera remis le 11 janvier au Président de la région qui devrait le transmettre sans délai aux différents intéressés.

Le maire de Grenoble est d’une grande mollesse sur ce dossier (il avait d’abord soutenu sans réserve le Président de la Région, puis avait pris légèrement ses distances), il devrait au contraire taper du poing sur la table puisqu’il est le responsable des questions de sécurité liées aux bâtiments et que tous les rapports d’experts décrivent une situation datant de longues années, sans évolution significative, qui aurait pu justifier une action urgente.

Tout doit être fait rapidement pour arrêter ce “ bal des faux-culs ” et assurer une rentrée à Mounier en septembre 2011 qui maintienne la communauté éducative dont la mobilisation reste exemplaire.

Mounier, la déstructuration du lycée poursuivie…alors qu’une médiation s’enclenche enfin !

Publié le 10 décembre 2010

Des membres du conseil d’Administration du lycée ont été reçus par le Recteur le 2 décembre, suite à la manifestation réussie devant le rectorat malgré les mauvaises conditions météo. Il ressort de cette réunion que le recteur n’a été informé par la Région sur le problème du lycée que le 2 septembre 2010. Le Président de la région lui a parlé d’un mouvement de masse des bâtiments (les fameux 1 mm par mois) et qu’il s’agissait d’un château de cartes. Le recteur n’a aucun pouvoir de décision, il applique les décisions du Président du Conseil régional. Il dément avoir prononcé les propos sur l’asile psychiatrique (les journalistes présents ce jour apprécieront). Donc le recteur n’est pour rien dans l’affaire, toute la responsabilité est celle du Président Queyranne.

Une rencontre a eu lieu le même jour avec la majorité municipale, dont le maire. Il n’en est pas sorti grand-chose puisque les opinions des représentants de la majorité ne sont pas identiques entre-elles, loin de là, ce qui est lourd de conséquence car elle n’agit pas vis-à-vis de la Région avec la force qu’il faudrait.

Le premier médiateur nommé par le Président de la région n’a pas accepté la mission, n’ayant pas les coudées franches pour la mener à bien. Un nouveau médiateur accompagné de 3 personnes a été nommé le 6 décembre, le communiqué du Président de la région précise leur mission :

« · écouter les différentes parties afin de renouer le dialogue au plus vite avec l’ensemble des interlocuteurs, pour permettre une réflexion partagée et constructive sur le devenir du lycée,

· réfléchir aux moyens qui permettront de maintenir les acquis éducatifs jusqu’à la construction d’un nouvel établissement et de bénéficier des compétences de la communauté éducative qui sont reconnues et appréciées,

· élaborer des recommandations susceptibles de créer un consensus.

Le groupe de projet sur l’avenir du lycée Mounier se réunira pour la 3ème fois début 2011. »

Mais bizarrement le Président de la Région n’entend pas changer de position pour le court terme : pas de classes de secondes à la rentrée 2011 à Mounier.

Donc rien ne change pour le rectorat qui précipite les choses en donnant aux lycées de l’agglomération les prévisions de redéploiement le matin même de la nomination des médiateurs ! Belle provocation du recteur nommé par Sarkozy à qui JJ Queyranne n’ose pas s’opposer. Pourtant il devrait lui notifier clairement ce que demandent notamment les élus écologistes à la région : stopper tout redéploiement pendant le temps de la concertation.

Il est tout de même sidérant de voir à quel point les hauts responsables socialistes, dominés par leur culture gestionnaire, s’avèrent incapables de parler clairement et de relayer en haut lieu la colère des usagers et des personnels du service public de l’Education Nationale qui n’ont d’autre solution que de continuer leur remarquable mobilisation.

Lycée Mounier : de la clarté SVP et attention aux dérapages…

Publié le 3 décembre 2010

La journée de lundi 29 novembre a été riche en rebondissements

  • Nous apprenons que selon l’interprétation du Président de la Région, le médiateur ne s’occuperait que du moyen ou long terme, c’est-à-dire pas de la situation de blocage actuelle mais de ce qui se passera « plus tard » ! En général lorsqu’un médiateur est nommé c’est pour effectuer une médiation immédiate entre plusieurs positions antagonistes… Là nous sommes dans la quasi-provocation.
  • Le Recteur tient une conférence de presse pour suivre la proposition du Président de la Région (les classes de secondes seront supprimées à la rentrée 2011) et prononce des propos totalement outranciers et inadmissibles (rapportés par Grenews) :

« Ceux qui prétendent que la fermeture de Mounier a pour but de faire des économies ou alimentent le débat complètement débile « d’un lycée de trop sur Grenoble » feraient mieux d’aller voir un psychiatre » !

Outre que cette façon d’exprimer son avis est méprisante pour les « Mounier », elle est méprisable venant d’un haut fonctionnaire de l’administration, de surcroît de l’Education Nationale. Puisqu’il est question de psychiatrie, le recteur serait bien inspiré de maîtriser ses nerfs à l’instar des « Mounier » et de s’interroger sur ses responsabilités et la conduite à tenir pour la suite. Malgré l’exaspération générale, la stratégie de la tension et de la provocation orchestrée par le recteur ne poussera pas, comme il le souhaite, les « Mounier » à des actions radicales. Il aurait ainsi beau jeu de voir débarquer N. Sarkozy qui dans son discours de la honte prononcé à Grenoble avait « promis » de revenir avant la fin de l’année 2010.

Mais pourquoi donc le processus de réhabilitation de Mounier a été stoppé ?

Le recteur explique à Grenews : «  si le plan initial de réhabilitation de Mounier n’a pas été poursuivi, c’est avant tout parce que « l’équipe du lycée ne s’est pas mobilisée à temps » et que « celle de Vaucanson lui est passée devant ». Donc il est clair que ce n’est pas pour des conditions de sécurité ! Mais alors pourquoi ne pas relancer le programme comme prévu par la région puisqu’il y a l’argent ?

Lire le reste de cet article »

Le maire oublie la plus élémentaire déontologie à propos d’une question orale

Publié le 3 décembre 2010

Conformément au règlement intérieur du Conseil municipal, le groupe des élus Ecologie et Solidarité pose une question orale au maire de Grenoble sur ce qui se passe dans le dossier du lycée Mounier. Quelques jours avant le Conseil municipal, le maire se permet, sans l’autorisation de l’auteur de la question, d’envoyer le texte de la question à la presse et sous-traite aux présidents des groupes de la majorité une réaction pour essayer de discréditer la question en leur demandant d’envoyer un communiqué de protestation à la presse.

Lors du conseil du 29 novembre, le maire ne répond pas aux questions posées, expliquant qu’il ne s’agit pas d’un tribunal.

Voici les termes exacts des questions posées par écrit plusieurs jours avant par G. Kuntz. Tout un chacun pourra juger s’il s’agit d’un tribunal ou des questions légitimes demandant des mises au point précises.

« Monsieur, le Maire, pouvez-vous rassurer les parents, personnels et lycéens au sujet de la sécurité du lycée Mounier ? Pouvez-vous confirmer avoir demandé au Président de Région de surseoir au jury de concours de maitrise d’œuvre de la reconstruction du lycée ? Quel est le projet sur la ZAC Flaubert que vous mettez en avant aujourd’hui ? Quand enfin le conseil municipal, qui a voté la création de la ZAC Flaubert sans ce projet, pourra t-il en débattre  à partir des données que nous vous avons demandées sans les obtenir en particulier sur la pollution de ce site ? »

Ce n’est qu’à la deuxième question que le maire a répondu, en apportant un démenti, pas de réponses sur les autres…

Lycée Mounier, des semaines cruciales

Publié le 26 novembre 2010

Le collectif Mounier occupe le Lycée pour maintenir la pression. Ils occupent 24h sur 24 un préfabriqué à l’intérieur du lycée et ont obligé le proviseur à une grève forcée en obstruant l’escalier menant à son bureau, ceci afin de faire pression sur le rectorat étrangement muet.

Les grandes manœuvres politiques se poursuivent. Le maire fait semblant de soutenir les Mounier, tout en répétant qu’il a une solution dans la ZAC Flaubert (en face de la Maison de la Culture), où un nouveau lycée pourrait être construit. La conseillère générale PS du canton 6 lui emboite le pas. Mais ni l’un ni l’autre n’interviennent de manière claire et déterminée auprès du Président de la Région. Le maire prétexte de sa non compétence sur ce dossier (le lycée est de la compétence de la Région), mais il se trouve très compétent pour monter en secret l’opération d’un nouveau lycée à la ZAC Flaubert et intervenir auprès du Président de la Région pour faire stopper la réhabilitation du lycée Mounier.

Si le lycée Mounier n’est pas maintenu sur le site, ce sera clairement à cause du maire de Grenoble et de sa majorité qui ne le contredit pas, c’est le moins qu’on puisse dire.

Nous attendons aussi que la majorité régionale s’empare de ce dossier et qu’elle ne laisse pas son Président s’enfermer dans une position indéfendable. Les présidents de tous les groupes d’élus de la majorité régionale ont demandé au Président que soit assurée une rentrée 2011 normale à Mounier, pour l’instant ils n’ont pas été entendus. Le Président Queyrane vient de nommer un médiateur dans ce dossier. A suivre.