Il est bizarre M. Matthieu Chamussy, il découvre des mois après que le plan de sauvegarde est là pour faire d’importantes économies en fonctionnement !!! Il est même frappé par l’ampleur des mesures, comme s’il découvrait la véritable violence de l’austérité gouvernementale. Il serait temps qu’il atterrisse comme l’ensemble des oppositions. Comme il est contre les économies et qu’il ne propose rien de précis cela signifie, soit qu’il veuille que la ville soit mise sous tutelle du préfet, soit qu’il est pour l’augmentation massive des impôts. Il va falloir qu’il choisisse enfin sa stratégie sinon il ne sera qu’un mauvais commentateur de la vie politique grenobloise et pas un acteur se voulant responsable des services publics…
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Politique politicienne
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La cheffe de file du FN trouve qu’il n’y a pas assez de policiers municipaux à Grenoble, ça peut se discuter, par contre elle croit que ces derniers sont là pour lutter contre la criminalité, les attaques physiques contre les personnes, contre les attentats… C’est un aveu d’incompétence absolue pour une conseillère municipale qui aspire à gérer une ville. Elle devrait suivre une formation accélérée sur les compétences d’une police municipale dans une ville comme Grenoble. Elle apprendrait que sur les questions liées à la sécurité, elle se limite à la répression des atteintes à la tranquillité publique et que la loi prévoit que la police nationale agit pour assurer la sécurité des biens et des personnes et qu’elle doit être une police de proximité ce qui n’est plus le cas depuis le passage de N. Sarkozy au ministère de l’intérieur.
L’ADES attaquée en diffamation
Depuis plus de 33 ans qu’existe la publication « Le Rouge et le Vert », c’est la première fois que l’ADES est poursuivie en diffamation. L’ancien DGS de la ville qui était en place en avril 2014 avait déposé plainte avec partie civile contre un article du 26 avril 2014 (« Une attitude ambiguë d’un responsable de service ») qui épinglait son comportement lors du changement de majorité. Il avait demandé la protection fonctionnelle au Conseil municipal qui lui avait accordée, celle-ci étant de droit pour un fonctionnaire dans le cadre de son activité.
Plus de deux ans après, le 24 octobre 2016, le tribunal correctionnel a relaxé le président de l’ADES et débouté l’ancien DGS de sa plainte en diffamation. Ce dernier a fait appel de ce jugement. L’affaire n’est donc pas terminée.
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– La Région va débloquer 25 millions d’euros durant le mandat pour fabriquer de la neige artificielle. La majorité du conseil régional vient de voter 8 M€ de subventions dès 2016 à certaines stations pour les installations de production de neige artificielle. Le département de l’Isère va bombarder dans le même sens. Ces décisions sont inquiétantes, car elles sont exactement l’inverse de ce qu’il faudrait faire pour lutter contre le dérèglement climatique. Il ne leur reste plus qu’à financer de l’hébergement pour les réfugié-es climatiques !
– Comme le disait Talleyrand : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». Ceci s’applique parfaitement à l’intervention dans le Dauphiné libéré du 16 novembre du vice-président de la CCI (Chambre de Commerce et de l’Industrie), M. Bazès, à propos du projet « Cœurs de villes, cœurs de métropole » avec la restructuration de la circulation notamment en limitant le nombre de voitures sur les boulevards Rey et Agutte-Sembat devenus un flot continu polluant. Il déclare : « ils font le pari de vider Grenoble des voitures, coûte que coûte ». Ce responsable «politique» n’a que faire de la réalité qui est évidemment tout autre. Il y a seulement la volonté de diminuer lentement, mais sûrement le trafic automobile afin de sauvegarder la santé publique en limitant la pollution, le bruit, les gaz à effet de serre et de retrouver une ville où il fait bon vivre pour tous. Tout bénéfice pour le commerce et l’industrie.
Politique politicienne
Ces dernières semaines, les Grenoblois ont été abreuvés de documents accusant le maire de tuer les services publics en faisant des économies. Provenance de ces documents : le PS, le PC et certains syndicats. Or jamais à aucun moment ils n’indiquent la source des difficultés et de l’austérité imposée à Grenoble et à toutes les autres communes : les baisses violentes des dotations de l’Etat décidées par le gouvernement et le Président de la République. Quand on ne s’attaque pas aux vraies causes on loupe la cible. Politique très politicienne !
Est-ce que vous êtes intéressé par l’activité politique du député de la 3ème circonscription de l’Isère, M. Destot ? Sur son blog de député vous apprenez que la fin de saison 2016 en montagne du citoyen Destot (il n’était pas en mission) : « s’est achevée avec le mois d’octobre. Au compteur 51 415 m de dénivelé positif, désormais mon record personnel. Au total 59 sorties dont 5 en haute montagne… ». Chapeau bas, car quel montagnard ayant une mission à temps plein rémunérée sur argent public arrive à cumuler 59 sorties en un été ? C’est une façon originale d’attirer les passionnés de montagne vers la politique, non ? Très intéressant comme bilan politique pour se représenter à la députation pour la 7ème fois au bout de 29 ans de mandat sans interruption !
Les propos mensongers du parti socialiste grenoblois
Le PS grenoblois refuse d’assumer la vérité sur sa calamiteuse gestion financière de la fin de son mandat en 2014. Dans un texte qu’il diffuse largement dans Grenoble il prétend dire « la vérité budgétaire » en arrêtant ses responsabilités à l’année 2013. Il veut faire oublier aux Grenobloises et au Grenoblois qu’il a fait voter fin 2013 le budget pour l’année 2014, un budget qui camoufle de très importantes dérives financières notamment des augmentations cachées liées à des embauches excessives de personnel durant la fin de l’année 2013. Et comme aimait à le dire et répéter M. Destot : « Il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai». Effectivement il ne suffit pas d’affirmer, il faut démontrer. Or le PS ne démontre rien, bien au contraire, il s’enfonce un peu plus, si c’était encore possible.
Avant les élections municipales des 23 et 30 mars 2014, lors d’une réunion de la Direction Générale des Services le 4 mars 2014, des informations inquiétantes sur les dérapages financiers par rapport aux prévisions budgétaires avaient été présentées. Le projet de compte administratif, récapitulant les ressources et les dépenses de 2013 – qui sera arrêté définitivement après les élections municipales, en juin 2014- montre un dérapage de plus de 4 millions d’euros de la masse salariale par rapport aux prévisions budgétaires de 2013. Mais pire, dès février 2014, la masse salariale va dépasser de 6,53 millions d’euros la prévision du budget 2014 et ce dépassement n’est pas dû uniquement aux dépenses supplémentaires liées aux rythmes scolaires (augmentation de seulement 2,8 M€). Cette réunion de la direction générale du 4 mars 2014 décide que l’écart des comptes avec le budget doit être ramené à 3 M€ et pour cela qu’il faudra ajuster les effectifs au-delà même de 2014.
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On apprend que le groupe PS à la mairie a déposé un recours au tribunal administratif contre la tarification sociale du stationnement payant sur voirie pour les résidents ! Venant de personnes qui se disent encore de gauche, c’est vraiment surprenant. Ils auraient pu mettre en cause la délibération du 20 juin 2016, estimant que les augmentations des tarifs étaient excessives. Non, ce qu’ils attaquent c’est juste le principe de la tarification sociale du ticket résident. Leurs grands discours sur la solidarité dont ils sont friands pèsent peu face à leurs pratiques bien misérables. Ainsi, le premier recours de l’opposition socialiste municipale s’en prend à une mesure sociale et qui sait, socialiste, de la majorité ! Les masques tombent !
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Les élus PS au conseil municipal se plaignent que pour eux, la majorité décide des mesures antisociales en diminuant légèrement la subvention au CCAS. Mais à aucun moment ils ne précisent où ils pourraient trouver l’argent qui manque suite à la baisse des dotations de l’Etat. Pourtant M. O. Noblecourt membre d’un cabinet ministériel sait très bien quelle est la politique d’austérité menée par ce gouvernement. Rappelons que ces élus proposaient, pour se faire élire, de diminuer les impôts à Grenoble. Nous attendons avec impatience leurs propositions qui permettraient d’augmenter les subventions au CCAS et aux autres associations et la diminution des impôts !!!
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– Où l’on découvre le vrai visage du Président de la Région « Auvergne-Rhône-Alpes ». Il se présente comme républicain mais foule au pied les grands principes de notre République. Sa dernière sortie contre l’accueil d’à peine 2000 réfugiés (fuyant les guerres et les répressions) dans la région est indigne et irresponsable. Article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. ». Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 : « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République. » On doit en déduire que pour M. Wauquiez la Région ne fait plus partie de la République.
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© Yuliya Ruzhechka – Place Gre’net
Lors de l’envahissement du conseil municipal le 11 juillet, les prises de positions des oppositions ont été très politiciennes et très convergentes : aucune condamnation des agissements des perturbateurs, au contraire.
Coté PS et assimilés, pas de condamnation des agissements inadmissibles des personnes qui ont empêchés la tenue du conseil. Pour J. Safar : c’était écrit ! Il faut dire que des adhérents du PS ont activement participé à cet envahissement. Pour lui la responsabilité incombe uniquement au maire, il comprend la colère des manifestants et la justifie à longueur d’interview.
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© ville de Grenoble
Enfin les comportements se clarifient entre l’opposition de droite et le groupe PS et assimilés au Conseil municipal. MM. Safar et Chamussy prennent maintenant la plume ensemble pour écrire au maire pour lui demander des explications sur le plan de sauvegarde de services publics locaux. Il y avait déjà de nombreuses connivences durant les longues séances du Conseil municipal, où les deux responsables se partageaient parfois le travail. On avait déjà connu ce mélange des genres durant le mandat précédent où M. Destot pour se débarrasser de l’alliance avec les écologistes et alternatifs s’était allié avec d’anciens élus et collaborateurs du maire corrompu. Pour cette nouvelle opposition LR-PS, la fin justifie les moyens : tout doit être fait pour mettre des bâtons dans les roues de la majorité et surtout ne pas proposer d’alternative crédible à la lutte contre l’austérité imposée par la politique gouvernementale. Bel exemple de pure politique politicienne !
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Le groupe des élus PS et assimilés au Conseil municipal proposait que « Le conseil municipal demande à Monsieur le Préfet de l’Isère, de saisir la Chambre Régionale des Comptes afin de réaliser un audit anticipé des comptes de la ville de Grenoble et de tracer les pistes de redressement. » Les parlementaires PS qui font les lois mais qui ne les connaissent pas, ont fait de même. Ceci est complètement interdit (voir article de formation citoyenne). Tout cela manque cruellement d’un minimum d’éthique, prenant les Grenoblois pour des gogos incultes. Donc opération de pure communication très politicienne…
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Revoilà M. Destot qui donne des leçons de courage à son successeur. Il ferait mieux d’être plus discret puisqu’à deux titres il est le principal responsable de la dégradation des finances de la ville. En tant que député il a voté sans réticences l’austérité imposée par la baisse des dotations de l’Etat qui étrangle les collectivités et en tant que maire en 2 ans, il a détérioré l’état des finances de la ville en augmentant fin 2013 (et en le cachant) de 7 M€ les dépenses de personnel et laissant filer les dépenses de fonctionnement, d’où la disparition de l’épargne de la ville dès 2014. Le courage demanderait à ce qu’il propose des solutions alternatives, mais comme toutes les oppositions, il n’en a aucune.
À Grenoble, nous avons un magicien des finances !!!
Pour répondre au maire, un magicien des finances sort de son chapeau les solutions miracles pour redresser les finances de la ville. Matthieu Chamussy explique que si la ville vend le bâtiment du crédit agricole (8 M€) et Alpexpo elle pourrait faire 0,6 M€ d’économies en fonctionnement dans les intérêts de la dette chaque année. Ce montant des intérêts correspond à 20 M€ de capital donc l’apport d’Alpexpo à la vente serait de 12 M€ pour Grenoble, soit 17 M€ au total (la ville a 78 % du capital de la SPL). Il faut vraiment être magicien pour trouver (vite) un acheteur à ce prix pour une société qui n’a presque plus de capital et qui est endettée. De plus il ajoute que l’acquéreur d’Alpexpo devra payer 660 000 € par an de taxe foncière à la ville, il faudrait donc à toute vitesse repasser une délégation de service public avec le nouvel acquéreur. Il faudrait que le magicien explique pourquoi cela pourrait se faire maintenant alors que la ville n’a pas trouvé de nouveau délégataire intéressé. A moins que le magicien vende les terrains de la ville à cet acquéreur privé pour une bouchée de pain, ce qui permettra à l’acquéreur de faire des affaires juteuses et de payer les 17 M€ d’achat d’Alpexpo. CQFD. Après Carignon et Cazenave, voilà le magicien qui veut vendre la ville au privé. Merci, à Grenoble on a déjà donné.
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Nous assistons depuis quelques jours à un vrai bal des hypocrites sur les décisions municipales pour la sauvegarde des services publics à Grenoble.
L’ancien maire corrompu, s’amuse à ironiser alors que la situation est grave, il propose de vendre l’hôtel de ville et d’installer les services municipaux à la Villeneuve !!! Rappelons qu’il est le seul maire à s’être fait annuler un budget car il était incapable de suivre les règles de gestion financière. Il ferait mieux de se faire oublier.
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– L’opposition PS et assimilés fait encore une fois dans la caricature. A propos des nouveaux tarifs du stationnement payant elle dénonce : « une nouvelle augmentation de la fiscalité pour tous». Pour ce qui concerne les résidents en zone payante il n’y a qu’environ 8 000 ménages qui utilisent le ticket résident soit seulement 10 % des ménages grenoblois. On est loin de la fiscalité pour tous !!! Même si d’autres quartiers proches du centre-ville passent en zone payante, ce ne sera qu’une petite minorité de ménages résidents qui sera touchée. Rappel pour revenir aux réalités : un tiers des ménages n’a pas de voiture, plus d’un tiers a un garage, donc au grand maximum si tout Grenoble était payant cela toucherait moins d’un tiers des ménages. Autre raison pour laquelle ce ne peut pas être assimilé à un impôt local, c’est la mise en place de la tarification sociale en fonction du quotient familial qui n’est pas pratiquée pour l’impôt local. Pour les horodateurs, cela n’intéresse pas que les Grenoblois loin de là, la nouvelle majorité aurait trouvé le moyen de faire payer un impôt à des non Grenoblois, alors chapeau, ce serait une vraie innovation !
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Le conseiller municipal d’opposition de droite, Matthieu Chamussy fait son show habituel en s’essayant à des bons mots et s’étonne (fait semblant de s’étonner) que certains élus réagissent sur Twitter en reprenant ses énormités… Alors montant sur ses grands chevaux, il claque la porte du conseil municipal emportant avec lui tout son groupe. Quel très mauvais théâtre qui peut être vérifié en ligne !
Comme d’habitude, R. Cazenave est incapable de se tenir correctement au Conseil municipal de Grenoble en vociférant contre les Conseils Citoyens Indépendants. Pour lui ils ne peuvent pas être indépendants de la mairie puisque certains de leurs membres seraient politiquement proches du maire ! Pourtant si ces conseils sont représentatifs des habitants, environ 40 % devraient avoir voté pour la nouvelle majorité. Le conseiller de droite prend l’exemple de la représentante du CCI « le Verderet » qui déposait la question orale le 23 mai sur la ville apaisée. Manque de chance cette personne faisait partie de l’ancienne municipalité Destot-Safar, donc pas particulièrement proche du maire. Pour R. Cazenave il faudrait que les membres des CCI soient tous proches de la droite pour qu’ils soient considérés comme indépendants !!!
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– Le président de la région Auvergne Rhône-Alpes fait dans la subtilité politique à propos de l’accès aux stations de ski : « Il faut soigner l’accès aux stations et c’est vrai que si l’on passe par l’autoroute à vélo de Grenoble, je souhaite bon courage aux stations de l’Isère ; je n’en dis pas plus, mais je n’en pense pas moins ». Le président du Conseil régional ne relève pas le niveau des interventions habituelles de l’opposition de la droite grenobloise. Ça promet en matière de régression politique pour les années à venir.
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– A propos de la mise en place d’une tarification sociale de certaines activités périscolaires, voilà Paul Bron qui déclare : « Or cette taxation honteuse des familles revient à augmenter les impôts des familles ». Il est très bien placé pour en parler, lui qui a accepté sans sourciller, d’augmenter de 9 % les taux des impôts pour tous les Grenoblois en 2009 alors que les finances de la ville se portaient bien. Les impôts sont très injustes, il vaut mieux mettre en place des tarifications sociales en fonction des revenus que d’augmenter les impôts, c’est ça le bouclier social. Mais où sont les propositions alternatives des oppositions ? C’est le grand vide.
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– Voilà un bel exemple de politique très politicienne : à propos des exactions des casseurs lors de la manifestation contre la loi El Khomri le 31 mars à Grenoble, G. Fioraso déclare sur France Bleu Isère : « S’il y a eu des violences à Nantes et à Grenoble, on ne peut pas s’empêcher de faire un rapprochement avec les occupations des Zadistes » (Center Parcs à Roybon et aéroport de Notre Dame des Landes) !!! Conclusion elle fustige ceux qui s’opposent à ces implantations, sous-entendu la majorité municipale. Chacun pourra apprécier la rigueur de l’analyse qui ne repose sur rien.
