La loi impose maintenant d’atteindre 25 % de logements sociaux en 2025. C’est un challenge très difficile. Cela suppose de construire surtout des logements sociaux et aussi de transformer des logements existants en logements sociaux sinon les 25 % ne seront pas atteints à Grenoble et dans l’agglomération. Evidemment il faut éviter de détruire des logements sociaux comme cela a été trop fait ces dernières années, notamment par la destruction du 50 Galerie de l’Arlequin qui ne servait à rien car c’étaient des logements de qualité. Ceci est d’autant plus idiot qu’en général ces logements sont amortis ou presque et donc ils aident les bailleurs sociaux à équilibrer leur budget. La poursuite de la destruction entrainerait inéluctablement une augmentation des loyers. Il faut résister au diktat de l’ANRU (à la Borloo) qui ne finançait que s’il y avait destruction. Donc il ne faut pas poursuivre dans cette voie sauf cas exceptionnels. Par exemple, il ne semble pas utile de détruire quelques logements au 130 Galerie de l’Arlequin uniquement pour créer une nouvelle rue en double sens que personne ne demande et qui serait source de nuisances.
Archives pour le mot-clef ‘Villeneuve’
Justice, du bon et du moins bon
Alpexpo : C’est confirmé, l’ancien directeur d’Alpexpo est condamné en appel pour harcèlement moral envers cinq employés. Guy Chanal, l’homme indispensable pour M. Destot et A. Deschamps qui a mis Alpexpo dans le rouge, écope d’une amende avec sursis, de même qu’Alpexpo présidé à l’époque par A. Pilaud. G. Chanal n’est pas content et se dit victime d’un système (sic !), mais il ne précise pas lequel. Pourtant il a fait partie du système Carignon, puis du système Destot, il a l’embarras du choix pour choisir lequel.
Reportage télévisé sur la Villeneuve. Les habitants de la Villeneuve avaient été choqués par le reportage d’envoyé spécial et l’association des habitants de la Crique sud avaient intenté un procès à France télévision pour que soient condamnés de tels agissements de la part de la télévision. Malheureusement le tribunal correctionnel de Grenoble a rejeté le recours de l’association au motif qu’elle n’avait pas intérêt direct à agir, n’étant pas mise en cause personnellement dans le reportage.
Le 17 juin : Comprendre et agir sur la violence
« Plus jamais ça ! »
C’est ce qu’ont exprimé le 2 octobre 2012 les familles et amis de Kévin et Sofiane à l’occasion de ce drame atroce dont nous gardons la mémoire… Et c’est aussi à partir de ce slogan que la marche Blanche s’est organisée et qu’un collectif est né afin de continuer à agir contre la violence.
Les familles et les amis de Sofiane et Kévin, avec le Collectif « Marche Blanche Echirolles », vous invitent à une rencontre le mardi 17 juin à 19 h à l’auditorium du musée de Grenoble, 5, place Lavalette.
Crise à la Régie de quartier de la Villeneuve
Onze salarié-es de la Régie de quartier voient leur emploi menacé. Un marché de nettoyage jusqu’alors confié à la Régie de quartier n’a pas été retenu par ACTIS à la suite d’une procédure d’appel d’offres. Ce marché était venu à expiration fin 2013. Un nouvel appel d’offres publié début 2014, et pour lequel la commission d’appel d’offres qui s’est tenue fin mars et début avril, n’a pas retenu la candidature de la Régie de Quartier. Selon nos informations, la réponse de la Régie était d’un montant beaucoup plus élevé que le candidat retenu.
Ce marché qui était jusqu’alors un marché d’insertion, a été publié selon un autre article du Code des Marchés publics, en marché classique de nettoyage.
Les coûts sont différents, puisqu’en insertion les personnels ont un encadrement pour leur permettre d’acquérir une qualification jusqu’à la fin de leur période d’insertion et donc cela entraine un coût supérieur.
Villeneuve : la plainte brisée ?
Le reportage d’ « Envoyé spécial » diffusé sur France 2 le 26 septembre dernier intitulé « Villeneuve, le rêve brisé » avait suscité un émoi considérable à Villeneuve suivi d’une volonté collective de réagir face à ce déversement de clichés uniquement à charge contre ce quartier encore marqué par le sinistre discours de Grenoble de N. Sarkozy du 30 juillet 2010 (voir un précédent billet ici). Après avoir pris attache avec Me Fourrey, avocat spécialisé dans le droit à l’image, les habitants ont pris la décision de porter plainte pour diffamation contre « France Télévisions », sûrs de leurs droits mais aussi pour donner un écho national à leur protestation.
Une bonne nouvelle pour l’image de Villeneuve
Le collectif grenoblois Vill9lasérie a coproduit le court-métrage « Guy Môquet« . C’est une comédie romantique qui a pour acteurs des jeunes du quartier de La Villeneuve. Ce court-métrage a été sélectionné par la Quinzaine des réalisateurs (en marge du Festival de Cannes) avec 10 autres films de court métrage.
La Quinzaine des Réalisateurs a pour objectif de découvrir les films de jeunes auteurs et de saluer les œuvres de réalisateurs reconnus. Indépendante, libre, non compétitive, la Quinzaine des Réalisateurs est ouverte à toutes les formes de création cinématographique. Elle propose des longs et courts métrages de fiction et des documentaires.
« Villeneuve, le rêve brisé » au Tribunal : les habitants de la Villeneuve contre France Télévisions
Au Tribunal de Grande Instance de Grenoble, le jeudi 15 mai à 13 h 15 se tiendra l’audience pour diffamation que l’association des Habitants de la Crique Sud a engagée contre le Président de France Télévisions à la suite du reportage «Villeneuve, le rêve brisé», diffusé en septembre 2013 dans l’émission Envoyé Spécial sur France 2. Les habitants ont refusé cette image dégradante de leur quartier, cette vision misérabiliste, simpliste et réductrice des vies que les murs abritent.
Il est encore possible de soutenir cette action signant la pétition ici
L’association appelle tous les habitants de la Villeneuve, de la ville et de la Métro qui le peuvent de venir au Tribunal.
Le CSA critique le reportage « Villeneuve : le rêve brisé »
Le 20 novembre 2013, l’assemblée plénière du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) a critiqué vertement le reportage dénigrant la Villeneuve dans l’émission « Envoyé spécial ». Le CSA considère que la chaine a manqué aux obligations déontologiques. Sa décision a été publiée le 8 janvier 2014. Cela va certainement aider les habitants qui ont déposé plainte contre l’émission scandaleuse.
Voici l’intégralité de la décision du CSA :
Ateliers populaires d’urbanisme à la Villeneuve : premier rendu des travaux
Les Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU) de la Villeneuve ont rendu le début de leur travail mené depuis un an. Le document de 40 pages synthétisant ces travaux s’intitule : « Villeneuve, projet urbain stratégique et démocratique ».
Le document est divisé en 5 parties. Elles correspondent à 5 volets du projet urbain qui sont interdépendants. Ils sont à chaque fois accompagnés d’un slogan qui se termine par un point d’exclamation pour montrer notre détermination !
- Réhabilitation « Lorsque le passé croise le futur ! »
- Éducation « Une priorité : l’apprentissage social ! »
- Environnement « Semons la ville fertile ! »
- Gouvernance « Territoire insoumis ! »
- Économie « Vill9, la créative ! »
On peut le trouver sur le site de « Vivre à Villeneuve ».
En début de document les APU rappellent la démarche suivie :
Retour sur le reportage sur la Villeneuve
On peut dire que le service public de la télé a commis une grave erreur en diffusant le documentaire « Villeneuve le rêve brisé » projeté le 26 septembre dans l’émission « Envoyé spécial » sur France 2. Au-delà des réactions de nombreux habitants qui se sont sentis trahis, tellement ce qui se présente comme un documentaire était en réalité une fiction dont le scénario a utilisé des habitants de la Villeneuve ravalés au rang de comédiens amateurs qui jouent des rôles parfois fort éloignés de leur situation quotidienne. Des femmes interviewées se sont aussi senties piégées et envisagent de porter plainte. Bref, il n’est pas inutile de revenir sur la manière dont ce film a été préparé.
Un an après à la Villeneuve…
Il y a un an mourraient Sofiane et Kevin lynchés par des jeunes à coté de chez eux. Nous avions tous été choqués par cette violence gratuite et bouleversés par l’attitude de leurs mères empreinte d’une grande dignité. La mère de Kevin, à la veille de ce triste anniversaire a déclaré (Dauphiné Libéré du 27 septembre) : « Ce que je voudrais, c’est que la commémoration du drame permette, d’une certaine façon, de réactiver les consciences. N’oublions pas qu’après la mort de Kevin et Sofiane, il n’y a pas eu de surenchère, pas de règlement de compte et c’est une victoire, car la barbarie aurait pu s’opposer à la barbarie. Nos enfants ont repris leur vie. Et ce n’est pas facile, pour des enfants, avec cette plaie au milieu du cœur, de reprendre sa vie. »
Les amis de Georges
Au détour d’une délibération au conseil municipal du 30 septembre sur la reconstruction du gymnase de la Piste à Villeneuve, ils ont été nombreux les élus de la majorité à prendre la parole pour dire leur indignation à propos du reportage à charge de l’émission « Envoyé Spécial » sur France 2. « Villeneuve le rêve brisé » C’est après qu’une de ses collègues ait souligné avoir malgré tout du respect pour la profession de journaliste, que G. Lachkar (conseiller municipal délégué, Pdt de l’Office du Tourisme) comme en contre point, dit qu’il ne tenait pas en grande estime cette profession.
Réaction aux dérapages de l’UMP38
Communiqué du 2 octobre 2013
Toutes les occasions sont bonnes aux dirigeants de l’UMP38 quand il s’agit de déverser leur bile et leurs tombereaux de haine recuite. Le communiqué de presse de ce jour, qui prend prétexte du reportage à charge sur la Villeneuve, diffusé dans l’émission « Envoyé Spécial » par France 2, ne trompe personne. Les auteurs de ces manipulations sont les mêmes qui ayant eu maille à partir avec la justice appellent la population à engager des actions judiciaires. Un comble, et une farce si la méthode n’était aussi abjecte. Les Grenoblois et particulièrement les habitants de la Villeneuve qui ont encore en mémoire le passage affligeant de la droite aux affaires municipales ne se laisseront pas abuser. Ils peuvent compter sur le soutien de l’ADES en toutes circonstances et notamment chaque fois, comme c’est le cas ici, que leur dignité est bafouée.
Jean-Marc Cantele Président de l’ADESBanquet citoyen à la Villeneuve, une belle réussite
Le pari (risqué en ce printemps pourri 2013) d’organiser un banquet géant dans le parc Jean Verlhac à la Villeneuve pour fêter les 40 ans du quartier est gagné ! Même si le vent a pu jouer quelques tours ici ou là, il n’a guère perturbé cette belle fête populaire. Ce sont environ 775 repas qui ont été servis et les organisateurs ont même été obligés de refuser du monde. C’est la démonstration que ce quartier est capable de démentir les clichés qui sont trop souvent véhiculés.
Les 40 ans de la Villeneuve en apothéose : un banquet géant le dimanche 2 juin !
Terminer une année d’anniversaire (les 40 ans de la Villeneuve) par un banquet géant c’est un pari fou, c’est montrer qu’on peut festoyer ensemble ! Inviter les habitants de Grenoble à ce repas c’est proposer une autre image de notre quartier que celle véhiculée trop souvent. Des bénévoles, habitants de la Villeneuve ont conçu ce banquet des 1 000 couverts avec l’aide de l’association Sarawak.
Rendez vous à midi Parc Jean Verlhac dimanche 2 juin.
Venez vous régaler, participer aux animations (à partir de 14 h) et profiter du grand spectacle offert par la ville de Grenoble à 17 h.
Incivilités, ras le bol ! Que fait le maire ?
Le Conseil d’administration de l’Union de Quartier Villeneuve 1 dénonce dans son journal « Traits d’Union » l’accélération des incivilités dans le quartier de l’Arlequin et particulièrement dans certains halls d’entrée et certaines coursives. Des habitants témoignent de l’insécurité qu’ils vivent au quotidien, de leur fatigue, du stress, de leur ras le bol… Tout ce qui pousse certains à essayer de vendre leur appartement même à des prix dérisoires pour fuir ces incivilités quasi permanentes. La plupart se sentent abandonnés devant l’incapacité de la puissance publique à agir, comme en témoignent des habitants du Village Olympique, de Teisseire et de Mistral.
Sébastian Roché, sociologue, directeur de recherches au CNRS, spécialiste des questions de sécurité et de délinquance explique (voir sur son blog) : « Grenoble, comme la plupart des grandes villes de France confrontées à ces phénomènes, n’arrive pas à produire les outils d’analyse globale qui pourraient lui permettre d’apporter des solutions sur le long terme. C’est comme si vous priviez un médecin de son matériel. Sans ses outils, il ne peut pas poser de diagnostic et encore moins prescrire un remède efficace. C’est le problème récurrent du système administratif français. La responsabilité est avant tout politique, selon moi. Le constat de cette situation est posé depuis des années et rien ne change. C’est stupéfiant ! »
Ateliers populaires d’Urbanisme de la Villeneuve : propositions
Ce sont plus de 200 habitants qui ont activement participé aux Ateliers Populaires d’Urbanisme (APU) depuis des mois. Un groupe de travail « réhabilitation », composé d’habitants et de professionnels, vient de présenter 30 propositions concernant la réhabilitation de l’Arlequin. Il est fort dommage que les élus municipaux, responsables de ce projet de réhabilitation, n’acceptent pas de travailler avec les APU. Preuve supplémentaire que les habitants se prennent en charge et démontrent leur capacité de réflexion et de propositions. Les élu-es devraient se réjouir au lieu de boycotter ce travail !
Voici les propositions du groupe réhabilitation :
50 Arlequin : au lieu de détruire, gérons intelligemment l’existant
Le projet de destruction des 68 logements de bonne qualité du 50 Galerie de l’Arlequin, démolition qui risquerait de fragiliser l’ensemble de la galerie, fait réagir nos lecteurs, voici des réflexions qui complètent nos positions.
« C’est tellement plus facile de détruire un bâtiment et de faire «disparaître» les populations que de prendre en compte des problèmes qui sont avant tout liés à l’incapacité des institutions en place de les gérer.
Le bilan d’ACTIS en matière de constructions neuves et de démolitions au cours du présent mandat est d’ailleurs affligeant si on fait le bilan construction-démolitions alors que la demande d’hébergement n’a jamais été aussi importante dans cette ville et que de nombreux jeunes ménages sont à la recherche d’un toit. Que fait le Préfet face à cette incurie alors que le Conseil général vient de réduire son budget en ce domaine (600 places supplémentaires d’hébergement d’urgence devront être trouvées, soit 1400 au total dans le département de l’Isère). Sollicité par lettre, il est bien silencieux !
Démolition du 50 Galerie de l’Arlequin : suite et pas fin !
L’affaire n’est pas terminée loin de là. Il faudra bientôt un livre d’histoire pour retracer cette aventure. C’est A. Carignon qui avait lancé l’idée de cette destruction, à laquelle M. Destot s’était opposé avant de changer d’avis et d’adopter cette idée idiote de croire que les difficultés de ce quartier étaient dues au bâti. Il est tellement plus facile de détruire un bâtiment que de s’attaquer aux problèmes sociaux.
Des architectes compétents, choisis par le Conseil municipal, avaient pourtant expliqué que détruire ce bâti était une aberration. Mais comme la vérité fâche, ces empêcheurs de gérer en rond ont été remerciés. Le maire et les responsables d’ACTIS ont décidé de détruire 68 logements sociaux de bonne qualité, quel qu’en soit le prix.
Le 15 septembre 2011, ACTIS dépose un permis de démolir, le 8 novembre 2011 l’adjoint à l’immobilier signe l’arrêté de permis de démolir, par délégation du maire. ACTIS appose tardivement un panneau règlementaire au pied du 50 indiquant qu’un permis de démolir a été obtenu.
A l’époque le droit de l’urbanisme imposait d’obtenir un permis de construire pour un changement important dans le volume d’un bâtiment ou le percement d’ouverture nouvelle. Donc le permis de démolir n’était pas suffisant dans ce cas. Des voisins du 50 ont alors déposé un recours contre ce permis de démolir.
Ateliers Populaires d’Urbanisme, ça marche
Quand les habitants décident de s’occuper eux-mêmes de leur vie dans leur quartier, ça marche. A la Villeneuve les Ateliers fonctionnent avec un nombre important de participants. Un des groupes de travail se penche sur la rénovation urbaine. Avec la CSF (Confédération Syndicale des Familles) et la CNL (Confédération Nationale du Logement), représentants les locataires, il a demandé que soit organisée une table ronde réunissant la Ville de Grenoble, les bailleurs et les habitants afin de mettre toutes les informations sur la table et que les habitants puissent comprendre ce qui se décide en étant associés aux décisions qui les intéressent au premier chef. Voici le texte de la lettre, envoyée récemment, qui fait cette proposition intelligente. La balle est dans le camp de la Ville.