Archives de mars 2010

Le Rouge & le Vert n° 116

Publié le 13 mars 2010

janvier-mars 2010

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Au sommaire…

Edito

Pour une politique concrète écologiste et de gauche

Conseil d’amis…

La droite de plus en plus présente dans la majorité municipale

Dossier

Grenoble, un budget 2010 de droite

Humeur

Destot / Dubedout : conséquences d’une succession impossible

Urbanisme

Projet Esplanade, pourquoi aller si vite ?

Election sans surprise de Marc Baïetto à la Présidence de la Métro

Publié le 12 mars 2010

Communiqué du 12-03-2010

Comme d’habitude le conseil de communauté a commencé avec beaucoup de retard et il n’y avait pas assez de places pour accueillir le public (plus nombreux que d’habitude). Vivement que la Métro se dote d’une salle de délibération permettant au public d’assister dans des conditions correctes aux débats de l’assemblée.

  • Il a manqué une voix à M. Baïetto. En effet notre élu Gilles Kuntz n’ayant pas pris part au vote et le groupe de droite Métro-Alternative de 17 membres ayant décidé de voter blanc, le nouveau Président aurait dû obtenir 55 voix. Il n’en a obtenu que 54. Des mauvaises langues dans le public pensaient que le vote blanc supplémentaire était celui du maire de Grenoble qui avait été le premier à se déclarer pour prendre la présidence de la Métro et qui a dû faire marche arrière ensuite.
  • Dans son discours de remerciements, le président a eu une expression intéressante : il faut remettre la politique au centre des débats du conseil de communauté. Donc il prenait acte que ce n’était pas le cas auparavant. C’est un point sur lequel nous sommes d’accord. Le Conseil de la Métro n’est pas une assemblée politique, il n’a pas été élu sur des programmes, il est d’abord le lieu d’arrangement des maires et un guichet où ils viennent se servir pour leur commune, ce qui a été clairement rappelé par le Maire de Fontaine.
  • Par contre le nouveau Président a fait le silence total sur le cumul de ses mandats, il n’a même pas évoqué le fait qu’il pourrait y réfléchir.

Nous jugerons ses choix politiques et sa pratique sur ses actes.

Le Rouge et le Vert hebdo, bulletin de naissance de la version électronique

Publié le 11 mars 2010

Le Rouge & le Vert a vu le jour fin 1983. Le choix de ce titre était à la fois un message politique et un clin d’oeil au roman du « Grenobloua » Stendhal, de son vrai nom Henri Beyle, qui est né rue des Vieux Jésuites (aujourd’hui rue Jean-Jacques Rousseau) à Grenoble et y a séjourné de 1783 à 1799.

Voici ce que nous écrivions il y a 26 ans :

« Pourquoi Le Rouge et le Vert ? S’agit-il d’une lecture daltonienne de l’œuvre de Henri Beyle ?… Certains penseront aux couleurs de la légion étrangère, d’autres à un symbolisme politique ou à une politique symbolique. Lisons plutôt l’interprétation de Joël de Rosnay dans « les chemins de la vie » : Parmi les couleurs chatoyantes de la vie, celles que nous connaissons peut être le mieux sont le rouge et le vert, tons complémentaires qui composent la palette des peintres. Le rouge du sang, c’est l’hémoglobine. Le vert des feuilles la chlorophylle. Deux pigments essentiels de la vie, mais que tout semble séparer, comme la frontière entre le monde animal et le monde végétal. Et pourtant la structure chimique de base qui les compose est très voisine… Sans les plantes pas d’animaux, sans les animaux, pas de plantes : complémentarité et interdépendance… »

C’est pourquoi nous lions solidarité et écologie, le rouge et le vert, le tout cimenté par la démocratie. Il n’y a pas de plus beau programme politique.

La version papier de Le Rouge et le Vert en est à son 116ème numéro. Nous avons décidé de mettre en place un outil d’information hebdomadaire pour répondre rapidement à l’actualité. Il sera édité uniquement en version électronique.

Pour vous abonner : cliquer ici, vous recevrez un message de confirmation auquel il faudra répondre pour valider l’inscription.

Quelle histoire ! (d’après Stendhal…)

Publié le 11 mars 2010

Pour fêter la naissance de Le Rouge & le Vert Hebdo, Raymond Avrillier nous propose une présentation du livre « Le Rouge et le Noir », célèbre roman de Stendhal, revisité en 2010 et décrivant la trajectoire politique de D. Migaud.

Pour ceux qui n’auraient pas lu Le Rouge et le Noir, voici un résumé… actualisé et localisé

Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique de 2010, est un roman qui comprend deux parties : la première retrace le parcours provincial de Didier Migaud, son entrée chez Mermaz, et la montée de ses ambitions au parti socialiste, et la seconde la vie du héros à Paris comme homme à tout faire de monsieur de Sarkozy, et son déchirement entre ambitions et sentiments.

En épigraphe, Le Rouge et le Noir, Chronique de 2010 porte « La vérité, l’âpre vérité. DANTON ».

Première partie

Aussitôt, l’auteur plante avec précision le décor de la petite ville de Grenoble en Isère et la situation sociale et politique, définissant l’atmosphère dans laquelle se forme l’état d’esprit du héros.

Didier Migaud est le troisième fils du parti, scieur, qui n’a que mépris pour les choses intellectuelles et Didier se révèle très tôt doué pour les ambitions. Si le jeune garçon peut réciter par cœur le règlement intérieur du parti socialisse, s’il bénéficie de la protection du chef de l’Etat, ledit Sarko, il connaît aussi tous les détails du protocole de l’Elysée, car paradoxalement il voue une admiration sans bornes à un homme de la même taille, Napoléon Bonaparte, qu’il considère tout à la fois comme un Dieu et comme un modèle de réussite. Malmené dans sa famille socialisse qui le tourne sans cesse en dérision ou lui fait subir des violences, il est protégé par Mermaz qui le recommande à Fabius, puis le fait entrer aux séminaires du parti.

Ce sont là les débuts de Didier dans le monde de la bourgeoisie provinciale. Malgré sa timidité naturelle, il parvient peu à peu à séduire M. de Sarko. La vie de Didier chez les Sarko est donc marquée par sa vive passion pour eux et par son ambition démesurée. Il rêve de devenir une sorte d’alter ego de Sarko. Sa vie est donc dominée par l’hypocrisie. Au château de l’Elysée, il doit cacher ses sentiments pour la maîtresse de maison, au parti socialisse son admiration pour Napoléon et Sarko.

Au château, le jeune homme gagne rapidement le cœur du maître et il prend l’habitude de passer ses soirées d’été en compagnie de Madame qu’il surprend agréablement lorsqu’elle tente de lui faire un cadeau. La platitude du jeune homme plaît à cette étrangère rêveuse.

Didier, sur ses propres conseils, quitte son domaine des hauts de Seyssins et entre au grand séminaire de la commission des finances. Avant de partir, il a une dernière entrevue avec Madame Aubry qui lui paraît très froide alors qu’elle lui porte toujours un amour profond. De là le malentendu qui aboutira à la tragédie. Didier l’impatient confond réserve et indifférence.

Il part alors pour Paris afin de prendre ses fonctions auprès de l’illustre aristocrate.

Seconde partie

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Qui est M. Baïetto, nouveau président de la Métro ?

Publié le 11 mars 2010

A 66 ans, M. Baïetto deviendra le 12 mars 2010 le nouveau Président de la Métro (étant donné qu’il est le seul candidat à ce poste, le pronostic n’est pas difficile à établir…).

Il a été élu au conseil municipal d’Eybens en 1974 et est maire de cette ville depuis 1983, il est également Conseiller général du canton d’Eybens depuis 1988.

Voici ses fonctions :

  • 1er vice-président du Conseil général de l’Isère, chargé de l’aménagement et de l’organisation des territoires, des transports et des déplacements
  • 3è Vice-président de la Métro (Communauté d’agglomération de Grenoble) délégué à la politique des déplacements
  • Président du Syndicat Mixte pour l’Elaboration et le Suivi du Schéma Directeur de la Région Grenobloise
  • Président du SMTC (Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’ Agglomération Grenobloise), membre des conseils d’administration des VFD, de la Semitag
  • Vice-président du CNFPT, Centre national de la fonction publique territoriale
  • Président du Centre de Gestion Isère de la fonction publique territoriale.

C’est un authentique professionnel de la politique et un cumulard exemplaire. Souvent dans les réunions publiques, il déclare face à des opposants : nous avons été élus, donc c’est à nous de décider !! Il ne semble pas habité par la volonté de faire participer les citoyens aux décisions qui les concernent. Homme de pouvoir, il n’hésite pas à cacher des informations qui pourraient servir au débat public et à mentir lorsque cela le sert. Après avoir été un défenseur de transports en commun il est devenu un ardent partisan de la rocade-nord !

Dans sa nouvelle fonction, nous le jugerons sur les actes : arrêtera-t-il la spirale du surendettement de la Métro et son corollaire l’incessante hausse des impôts des ménages (fiscalité mixte et taxe d’enlèvement des ordures ménagères) ? Refusera-t-il de financer la rocade-nord et les politiques de prestiges ?

A suivre…

Propos Destot Rigolo

Publié le 11 mars 2010

Michel Destot, alors qu’il est vice-président potiche de La Métro depuis 1995, rémunéré bien sûr, et qu’il a voté sans aucune remarque tous les budgets, mêmes ceux qui sont irréguliers, présentés par son adjointe, ancienne directrice de cabinet, Geneviève Fioraso, et par le président sortant, Didier Migaud, juge ainsi  le mandat de ce dernier dans le Canard Enchainé :

« Malgré son excellente réputation de technicien des finances publiques, Migaud, président depuis 1995 de la » Métro « ,l’agglomération grenobloise, n’est pas non plus un gestionnaire irréprochable. Un rapport de la chambre régionale des comptes qui vient de sortir lui donne quitus sur de nombreux points, mais l’épingle sur l’explosion de la dette de la Métro : de 218 à 327 millions entre 2003 et 2007, soit une augmentation de 54,5 % en seulement quatre ans ! » Une situation financière catastrophique « , estime en privé Michel Destot, le député-maire PS de Grenoble, qui brigue sa succession à la Métro… Voilà qui qualifie Migaud pour prendre la tête de la Cour des comptes et .pour faire la leçon à l’Etat sur sa dette record !  »
(Canard enchaîné, 3 mars 2010, « Un président très socialisse »)

Elections régionales, dimanche, votez et votez bien !

Publié le 11 mars 2010

L’importance de la Région est mal connue de beaucoup de citoyens, aussi il est à craindre une forte abstention dimanche 14 mars. Pourtant les actions de la Région ont un impact très important sur la vie quotidienne des habitants. Elle a la responsabilité des trains régionaux (TER), des lycées, de la politique économique, de nombreuses formations et elle distribue des subventions aux autres collectivités sur de nombreux dossiers, notamment pour le logement social. Il est donc très important de voter pour les conseillers régionaux.

L’ADES a donné son sentiment sur le bon choix à faire à ces élections. (A signaler que deux personnalités de l’ADES se présentent sur la liste de rassemblement « Europe-Ecologie » : Pierre Mériaux, ancien président et Maryvonne Boileau, élue municipale à Grenoble)

L’ADES espère que les votes pour l’extrême droite et la droite seront les plus faibles possible dans la région et à Grenoble, elle souhaite que les électeurs grenoblois envoient un message clair contre la politique de la majorité « droite-gauche » à la mairie (alliance du PS, du PC, de GO, avec le Modem et une partie de la droite).

Compte tenu des résultats électoraux antérieurs, si le score de la liste PS est inférieur à 32 % au premier tour à Grenoble ce sera la marque d’une sanction électorale.

Le réacteur nucléaire EPR présenterait un risque d’accident très important

Publié le 11 mars 2010

Le réseau sortir du nucléaire rend public un document d’EdF mettant en cause la sûreté de l’EPR en cas d’accident grave d’éjection des barres de contrôle.

Voici un extrait de leur communiqué de presse du 10 mars :

« Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions. »

Pour la reconnaissance de la citoyenneté locale

Publié le 7 mars 2010

Tract  diffusé le 6/3/10

Que vous soyez Français ou étranger, lorsque vous résidez de manière permanente dans une commune, vous participez à la vie locale dans tous ses aspects :

  • vous payez des impôts locaux (sauf si vous êtes exonéré pour des raisons de très faible revenu) qui servent à maintenir et développer les voies, les espaces et bâtiments publics ouverts à tous, à payer les fonctionnaires municipaux au service de toute la population sans distinction de nationalité…
  • vous utilisez et payez les services publics locaux : gaz, électricité, eau, assainissement, collecte des ordures ménagères, transports publics, parfois le chauffage urbain, les cantines scolaires pour les enfants, les crèches ou les foyers ou établissements pour personnes âgées, les centres sociaux, les services de la mairie…

Et pourtant, seuls les Français et les résidents de l’Union Européenne peuvent désigner leurs représentants à la mairie pour gérer tout cela, car ils ont le droit de vote.

Depuis des années, à Grenoble et un peu partout en France, des associations et des mouvements politiques demandent de remédier à cette situation et de reconnaître la spécificité de la citoyenneté locale comme cela est déjà pratiqué par de nombreux pays européens.

Donner (à partir de 18 ans) le droit de vote et d’être élu à tous les résidents permanents serait leur permettre de participer à la gestion des affaires de leur cité à égalité de droits et de devoirs.

Mais cela, seule une loi ou un référendum peut le décider

En attendant cette loi ou ce référendum, un conseil municipal qui a compétence sur la gestion des affaires de la commune, donc sur ce qui intéresse tous les résidents, peut décider de reconnaître la spécificité de la citoyenneté locale en associant les résidents étrangers aux décisions qui les intéressent de multiples façons. Il peut aussi demander leur avis aux habitants par un vote sur la manière de reconnaître cette nouvelle citoyenneté.

L’ADES fera des propositions à ce sujet dans les mois qui viennent.

N’hésitez pas à nous contacter

Le nouveau mensonge de M. Carignon

Publié le 5 mars 2010

Communiqué du 4 mars 2010

Interrogé par France Bleu Isère le 25 février puis par le Dauphiné Libéré, l’ancien président du Conseil général déclare à propos du jugement définitif de la Cour des Comptes du 30 avril 2009 (arrêt n° 54814) qui lui impose de rembourser au Conseil général la somme de 253 126 € (augmentée des intérêts) solidairement avec M. X. Peneau :

« C’est une erreur d’affectation de dépense : en clair, la dépense considérée aurait dû être effectuée par le conseil général au lieu de l’être par la société d’économie mixte Grenoble Isère Développement (GID). Si elle avait été effectuée par le conseil général, elle ne donnerait pas lieu à déclaration de « gestion de fait ». Cette faute d’affectation effectuée par les services du département a donné lieu, comme il est naturel, à une amende au responsable de la collectivité que j’étais qui doit assumer ce qui a été accompli par son administration. »

Ceci est complètement faux !

S’appuyant sur les faits révélés par le tribunal correctionnel de Grenoble (13 juillet 1999, voir en annexe ci-dessous), la Chambre Régionale des Comptes dans le jugement 2004-03 GF du 30 septembre 2004, a indiqué que M. Carignon, en tant que Président du Conseil Général avait participé activement au rachat de la concession par le département (fausse concession de réalisation de l’échangeur routier d’ALPEXPO à la SADI, devenue GID), et savait qu’il faisait supporter au département partiellement une charge sans contrepartie, puisque reposant sur une prestation jugée fictive et qu’au surplus le directeur de la société Rhoddlams a déclaré aux services de police que 50 % des honoraires ont été reversés à M. Carignon en espèces !

Ceci a été validé en appel par la Cour des Comptes, qui rajoute que le jugement du tribunal de grande instance de Grenoble du 13 juillet 1999 a établi que la somme « indûment » versée par la SADI à la société Rhoddlams a servi pour partie à financer les activités du parti politique auquel appartenait M. Carignon.

Conclusion

Il ne s’agit donc pas d’une « petite » erreur d’affectation de dépense, mais bien de manipulation irrégulière d’argent public. Le Conseil général ne doit pas répondre positivement à la demande de remise gracieuse de cette somme. M. Carignon ferait mieux de se taire et d’assumer ce qu’il a fait au lieu de réviser l’histoire et d’essayer de se présenter en victime.

A lire ou relire sur les affaires du corrompu : la brochure de l’ADES « un corrompu de retour aux affaires » éditée en 2003 au moment où le corrompu était élu président de l’UMP 38, vous pouvez nous la commander).

Annexe : extrait du jugement du 13 juillet 1999 du tribunal correctionnel

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Appel pour la liberté et l’égalité des sexes en Iran

Publié le 5 mars 2010

Appel d’organisations féministes à la solidarité avec les femmes iraniennes 15-02-2010

Pour mettre fin aux violences et aux répressions, pour obtenir la liberté de tout/es les prisonnier/es politiques en Iran, nous appelons les féministes et les défenseurs des droits des femmes de tous les pays à organiser, tout au long du mois de mars qui célébrera le 100e anniversaire de la journée internationale des droits des femmes, des actions de solidarité et de protestation qui revendiquent la liberté et l’égalité des sexes en Iran.

Appel d’organisations féministes du monde entier pour faire du 8 mars une journée de solidarité avec les femmes iraniennes. Cet appel est notamment soutenu par WLUML (Femmes Sous Lois Musulmanes), South Asian Women in Media (Pakistan), Collectif National pour les Droits des Femmes (France), CADAC (France), l’Union de l’Action Féminine (Maroc), l’Association Démocratique des Femmes (Tunisie), etc.

Les signataires :

– Iran solidarités, Ligue de Droit de l’Homme en Iran, Femmes en noir – Isère, Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté Branche Isère, CIIP,  NPA, Verts Isère, L’ADES, …

Signer l’appel en ligne avec le lien suivant : http://www.irangenderequality.com/ (en anglais)

Télécharger l’appel en français

A Grenoble, un meeting national pour les élections régionales

Publié le 2 mars 2010

Si vous avez apprécié Eva Joly lors de son passage à Grenoble à l’occasion des élections européennes, vous pourrez venir l’écouter jeudi 4 mars à 20 h à la Halle Clemenceau, 40 Boulevard Clemenceau, lors d’un meeting d’Europe Ecologie animé par Noël Mamère et avec de nombreuses personnalités nationales.

A la Métro, la bataille de succession fait rage

Publié le 2 mars 2010

On devrait connaître le 12 mars le successeur de D. Migaud à la présidence de la Métro. Cela se bouscule au portillon. Le premier à se mettre en lice a été le maire de Grenoble qui ne recule devant aucun cumul. Ce qui est inquiétant c’est qu’il accumule les mandats mais ne les remplit pas correctement. Par exemple, il est parmi les députés un de ceux qui travaille le moins. Il suffit d’aller sur le site http://www.nosdeputes.fr/ pour le comparer aux autres députés PS de la région grenobloise (Fioraso, Issindou, Migaud et Brottes), la courbe de présence de M. Destot à l’assemblée nationale est proche de celle d’un encéphalogramme plat !

Aucun des autres prétendants déclarés (MM. Baïetto, Issindou et Ferrari) ne nous semble capable de changer la manière dont la Métro fonctionne et aucun ne s’est inquiété de ses dérives financières et n’a hésité à augmenter les impôts sans ouvrir un débat à ce sujet dans l’agglomération. Aucun contrôle démocratique n’existe sur cette institution, puisque les membres du Conseil de communauté ne sont pas élus directement sur un programme.

A suivre

Les promesses oubliées sur les antennes de téléphonie mobile

Publié le 2 mars 2010

Pour se faire réélire, M. Destot a beaucoup trop promis. Oubliée la non augmentation des impôts, oubliée aussi la promesse d’enlever les antennes de téléphonie mobile à la Villeneuve.

Bien avant la mobilisation des habitants sur les pollutions engendrées par les antennes, ACTIS avait accepté l’installation d’antennes sur deux sites, aux Baladins et rue des Fleurs. Cela rapportait un peu d’argent et permettait de donc de diminuer un peu les loyers. En 2003, le contrat pour l’implantation des antennes aux Baladins a été prolongé d’une dizaine d’années. Puis un collectif s’est créé en 2007 et a milité pour que les antennes soient déplacées, ce qui a été fait rue des Fleurs au terme du contrat avec l’opérateur. La présidente d’ACTIS de l’époque a toujours été d’accord pour que les antennes soient déplacées à condition que la ville paye la rupture de contrat avec l’opérateur, afin de ne pas faire supporter aux locataires le coût important de la rupture. L’ADES a toujours milité pour la diminution de puissance des antennes et pour une vérification indépendante des opérateurs que la puissance ne dépasserait pas 0,6 V/m. Durant la campagne des municipales de 2008, M. Destot a transmis un courrier au collectif s’engageant à faire enlever les antennes avant juin 2008 !!! Mais depuis rien n’est fait au prétexte que le contrat ne s’arrête qu’en 2012 !

Il n’y a aucun problème pour que les antennes qui sont aux Baladins soient enlevées, il suffit que le maire paye le dédommagement à l’opérateur. Mais maintenant que les élections sont passées le maire ne veut pas payer.

Grenoble a été choisie comme une des villes où sera expérimenté la baisse de puissance des antennes, mais cela ne n’exonère pas le maire d’appliquer sa promesse.

Le collectif antennes Villeneuve ne baisse pas les bras et pourrait faire un procès à Bouygues-Telecom s’il trouve les fonds nécessaires, afin que les antennes des Baladins soient enlevées.

« 24 heures sans nous », une initiative intéressante

Publié le 2 mars 2010

Un collectif d’immigrés a lancé un appel pour organiser le 1er mars une journée sans immigrés, afin de montrer que leur présence et indispensable pour faire marcher l’économie de notre pays. Cette initiative symbolique peut amener chaque citoyen à s’interroger sur la manière dont sont traités les immigrés et à protester contre la politique indigne menée actuellement. Même si elle n’a pas eu un fort écho, cette manifestation devrait se répéter à l’avenir.

Profitons de cette rubrique pour réaffirmer la revendication de voir enfin les résidents étrangers (non communautaires) accéder au droit de vote aux élections locales. Ces derniers payent des impôts locaux, sont des usagers des services publics et participent à la vie de la cité, mais ils restent des citoyens de seconde zone, puisqu’ils n’ont pas le droit de participer à la désignation des élus, ni d’être élus dans un conseil municipal. Le 6 mars, place aux Herbes à Grenoble, l’ADES participera à une action rappellant l’urgence de faire voter une loi allant dans ce sens.

MJC l’emploi en grand danger…

Publié le 2 mars 2010

La majorité municipale a décidé de changer ses relations avec les MJC en leur imposant des conventions qui mettent l’emploi de ce secteur en grand danger. Depuis des années, les MJC ont été obligées de diminuer les emplois suite à des diminutions des aides diverses. Ces structures associatives sont administrées par des habitants bénévoles qui ont élaboré le projet de chaque structure et les activités à développer en fonction des besoins du secteur concerné. Ces activités sont centrées principalement orientées vers les enfants et les adolescents, mais aussi pour des adultes et des personnes âgées. Dans les quartiers, ce sont des lieux importants pour le maintien du lien social. Jusqu’à présent, la municipalité versait des subventions de fonctionnement aux MJC pour qu’elles équilibrent leur budget global. Aujourd’hui il y a un changement fondamental la politique municipale, ce qui revient à une municipalisation de fait en imposant des orientations. La ville subventionne, selon son « bon vouloir » et uniquement les activités en direction de l’enfance et la jeunesse. Les MJC se trouvent alors dans une situation qui les oblige, soit arrêter les autres activités soit les « rentabiliser », c’est-à-dire faire payer le prix coûtant, ce qui rend ces lieux ingérables à court terme.

Conclusion, les MJC vont devoir encore licencier du personnel…

Cette politique municipale est incohérente : soit elle municipalise clairement les activités socioculturelles en direction des jeunes et elle y met les moyens et offre un statut durable, soit elle laisse une vraie marge de manœuvre aux associations gestionnaires de ce secteur dans le cadre de négociations partenariales. La politique adoptée est une municipalisation cachée mais sans en assumer les conséquences, transformant les associations en « sous-traitants », travaillant au moindre coût avec des statuts très précaires. Comme dans le secteur de la solidarité, les associations deviennent la « variable d’ajustement des politiques publiques ».

Les élus écologistes ont posé une question orale lors du Conseil municipal du 22 février dernier, demandant au maire qu’il s’engage à ce que cette politique n’entraîne aucun licenciement. La réponse du maire ne nous rassure pas, puisqu’il ne s’est pas engagé sur ce point.