Il aura fallu trois séances du Conseil métropolitain pour arriver à remettre en état de fonctionnement à peu près normal cette grande institution. La séance du 25 septembre était bloquée car il n’y avait jamais pu avoir de négociation entre les 4 groupes de la majorité depuis le conseil précédant du 18 septembre. Après des contestations sur les modalités de vote pour désigner les représentants de la Métro, il y a eu enfin une négociation entre les 4 groupes avec le président, ce qui a permis de débloquer la situation. Reste encore à désigner les présidences dans les organismes, tout n’est pas réglé.
Le problème important qui reste et non des moindres c’est qu’il n’y a toujours pas de projet politique majoritaire qui définisse les priorités d’actions de la majorité. On peut espérer qu’avec le déblocage effectué le 25 septembre ce sera une priorité de la majorité qui doit réaffirmer son ancrage à gauche, écologiste et citoyen respectant ainsi le vote des habitants de l’agglomération.
Depuis le 17 juillet 2020, l’ADES explique qu’il n’est pas régulier d’élire un président dans une séance du conseil métropolitain, puis 2 mois plus tard les vice-présidents et peut être encore plus tard un bureau.
La règle pour mettre en place l’exécutif d’une métropole est fixée par la loi (article L.5211-6 du CGCT). Contrairement à ce qui se passe dans les communes où le maire et les adjoints sont élus dans la semaine qui suit l’élection municipale, la loi donne 4 semaines aux élus métropolitains pour préparer l’élection de leur exécutif car la construction d’une majorité n’est pas faite par les 49 votes des électeurs dans les communes mais par une discussion entre élus métropolitains.
Les chiffres de l’évolution
des hospitalisations et des mises en réanimation en Isère sont
inquiétants car ils dérivent maintenant vite. Les gestes barrières
doivent être plus scrupuleusement appliqués sinon de nouvelles
mesures coercitives risquent d’être prises pour éviter que notre
système de soin soit encore mis sous tension puis en péril avec le
risque de devoir décaler des interventions pour des malades hors
covid. C’est ce qui est en train de se faire, Grenoble étant
considérée comme zone d’alerte renforcée.
On ne peut que regretter que
les pouvoirs publics n’aient pas apporté plus d’aide aux
services sanitaires et aux collectivités qui doivent prendre en
charge les conséquences de la crise sociale qui s’aggrave
parallèlement à la crise sanitaire.
Il y a des élus métropolitains qui ne sont pas contents du tout, ayant l’impression (et même plus) d’être les dindons de la mauvaise farce démocratique qui a permis la réélection du président Ferrari le 17 juillet à la tête de la Métropole. Ce sont notamment les élu-es du groupe MTPS (Métropole territoire de progrès solidaire) c’est à dire les macronistes purs et durs (Thoviste, Chalas…). Ils avaient mouillé la chemise pour permettre l’élection de Ferrari en votant pour lui dès le 1er tour et pensaient qu’ils allaient être payés en retour. Ça a bien failli se faire car dans le groupe de la majorité NMC (ou petites communes) ils avaient trouvé des alliés qui ont agi et continuent d’agir pour que la majorité de gauche et écologiste ne puisse pas survivre. Ces élu-es n’ont qu’à s’en prendre à eux même car en politique on perd toujours son âme lorsqu’on essaye de pactiser avec l’adversaire.
L’association
d’élu-es « France
urbaine » qui
représente les grandes villes et les grandes agglomérations vient
de désigner un nouveau bureau, avec une nouvelle présidente,
Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole.
Elle succède à J.L. Moudenc maire LR de Toulouse.
C’est
la traduction des récents résultats des élections municipales dans
les grandes villes.
Remplacé depuis le 1er janvier 2019 le fameux Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) mis en place par le gouvernement de F. Hollande au 1er janvier 2013, est évalué régulièrement par de nombreux rapports depuis sa création.
France Stratégie, organisme gouvernemental, mène depuis quelques années une évaluation du CICE, notamment en nombre de créations d’emplois qui était l’objectif initial du gouvernement Hollande.
Il
ressort de toutes les études menées que les objectifs en matière
de créations de postes de ce dispositif n’ont pas été atteints.
Une enquête publique vient de s’achever à Huez concernant le déplacement et le remplacement, sur un autre versant, d’un télésiège. Ce projet induit un volume important de terrassements (près de 42 000 m3), prévoit l’enneigement d’une surface de 3,75 hectares sur un linéaire de piste de 1 875 mètres, la réalisation, pour interconnecter deux domaines skiables, d’une passerelle sur la rivière Sarenne et comporte un ensemble de travaux de raccordement électrique et d’adduction d’eau. Pourtant l’objet de l’enquête ne porte que sur « le remplacement d’un télésiège ». Mais beaucoup plus grave, l’avis de l’autorité environnementale (la MRAe) n’a pas été joint dans le dossier d’enquête en ligne, ni la réponse, obligatoire, du maître d’ouvrage. Ces documents n’ont été mis à disposition du public uniquement dans le seul dossier physique à Huez.
Une
commission d’enquête du Sénat a rendu son rapport sur les
concessions autoroutières qui ont privé l’Etat de ressources très
importantes, elle demande notamment de revoir l’équilibre
économique des concessions et à réfléchir à la gestion future
des autoroutes.
Pour accéder à une information très complète et qui retrace l’histoire du naufrage de l’Etat face aux sociétés concessionnaires des autoroutes, il faut lire un bon article de « Reporterre » intitulé « Écologistes et Gilets jaunes veulent reprendre la main sur les autoroutes privatisées » où apparait l’important travail de Raymond Avrillier qui a permis à Ségolène Royal de comprendre enfin que le contrat de mars 2015 qu’elle a signé sans le lire (sic) était mauvais !!
Mortalités respectives de la canicule de 2003 et du Covid19
Dans
le numéro 1816 d’« Insee
Première »
de septembre 2020 on trouve la première analyse comparant ce qui
s’est passé lors de la canicule de 2003 et l’épisode, qui n’est
pas terminé, du Covid-19 lors du printemps 2020. L’étude montre
qu’il y a eu plus de décès pendant l’épisode de Covid-19 qu’au
cours de la canicule de 2003. Une différence notable est pointée :
la canicule a été plus brutale, puisque la totalité des 15 300
décès surnuméraires a été constatée sur moins d’un mois,
entre le 1er et le 24 août 2003. Les morts liées au Covid se sont,
elles, étalées sur une période deux fois et demie plus longue (60
jours contre 24). Rapportée aux décès quotidiens, la canicule a
été plus intense que l’épidémie : 638 décès
supplémentaires par jour, en moyenne, pour la canicule, contre 455
pour le Covid-19.
Le
logo Nutri-Score a été développé pour aider les consommateurs à
choisir des produits de meilleure qualité nutritionnelle. C’est un
logo à 5 couleurs apposé en face avant des emballages. Il fournit
une indication sur la qualité nutritionnelle des produits : de
A-vert foncé-qualité nutritionnelle élevée à E-orange
foncé-qualité nutritionnelle moindre
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