Archives pour le mot-clef ‘Impôts’

Une rentrée qui va faire très mal à beaucoup de Grenoblois

Publié le 7 septembre 2009

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Conférence de presse du 7 septembre 2009

Une très grande majorité de contribuables va avoir du mal à encaisser les brutales augmentations d’impôts et les augmentations de tarifs de certains services publics locaux, qui ne correspondent plus du tout au service rendu. En période de crise sociale et économique (générée par le capitalisme financier incontrôlé), l’action publique devrait tout faire pour atténuer les difficultés et offrir à tous des services essentiels de qualité au plus juste prix.
Malheureusement se met en place le contraire d’une politique sociale, solidaire et écologique aussi bien au niveau de la ville de Grenoble, qu’à celui de l’agglomération et du département, pour les mois à venir.

  • Après avoir promis pour les élections de ne pas augmenter les impôts, le maire de Grenoble et sa majorité « droite-gauche », les a augmentés violemment (taux + 9%) et c’est à l’automne que les feuilles d’impôts tombent. De plus ils essayent de récupérer, par une magouille, 800 000 € de versement de la Métro à faire payer par une autre augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en 2010.
  • Le Président du SMTC bloque le développement des transports en commun en faisant croire que c’est une conséquence de l’annulation du PDU que nous avons obtenu. A noter que, pour lui, cela ne touche en rien  la réalisation de la rocade-Nord, projet qui figure pourtant dans le PDU annulé. Il démontre qu’il entend faire la politique de la Chambre de Commerce et de la droite : faire la rocade avant les transports en commun.
  • Le Président du Conseil général de l’Isère continue de pousser tous les feux pour la réalisation de la rocade Nord au détriment de la politique sociale qui est pourtant la compétence principale de tous les conseils généraux.
  • Le Président de la Métro poursuit le surendettement en menant une politique au dessus des moyens de notre agglomération. Les augmentations d’impôts, rendues nécessaires pour boucher les trous, avec la création, à partir de 2010 de la fiscalité mixte (10 M€ de prélèvements supplémentaires sur les ménages) et le redressement des taux de TEOM (+ 30% à Grenoble en 2009), sans augmenter le service rendu, seront sévères pour tous les contribuables de la région grenobloise.
  • La Compagnie de chauffage pratique des tarifs excessifs et les habitants se retrouvent avec des régularisations de charges qui dérapent violemment. De nombreuses protestations se font jour.

L’action publique locale va dans le mur et de plus en plus d’habitants ne supportent plus les politiques anti-sociales menées.

L’ADES se donne comme priorités d’actions dans les semaines qui viennent :

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Taxe foncière 2009 : Grenoble champion de France !

Publié le 31 août 2009

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Communiqué du 30 août 2009

Les feuilles d’impôt décrivant les taxes foncières de l’année 2009, arrivent chez les contribuables grenoblois.

Comme les écologistes l’avaient annoncé, l’augmentation est sévère :

  • les bases ont évolué de 2,5 %, responsable = gouvernement
  • le taux de la ville de Grenoble de 9 %, responsable = majorité municipale
  • la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) augmente de 29,4 % = responsable conseil de Métro droite et gauche confondues.
  • Instauration d’une nouvelle taxe foncière à la Métro = responsable la majorité de la Métro

Pour un propriétaire, l’augmentation globale atteint 13 %. Rappel : il n’y a pas de dégrèvement de la taxe foncière pour les faibles revenus.

Bien évidemment ces augmentations seront répercutées sur les locataires : immédiatement pour la TEOM et dans les futures augmentations de loyers pour le reste.

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Taxe sur les ordures ménagères : une fin lamentable au feuilleton…

Publié le 5 juillet 2009

tirelireCommuniqué du 4 juillet 2009

Le conseil de Métro a donc voté pour une nouvelle augmentation de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TOEM) pour Grenoble, Sassenage et Veurey en 2010.

Tous les groupes politiques de droite comme de gauche ont accepté cette manipulation, les uns en votant pour, les autres en s’abstenant ou en ne prenant pas part au vote. Les écologistes auraient été les seuls à s’y opposer, c’est la raison pour laquelle ils ne sont toujours pas représentés à la Métro.

Cette décision représentera une nouvelle augmentation des impôts pour les Grenoblois en 2010, soit 10 % d’augmentation de la TEOM en plus des augmentations programmées jusqu’en 2014.

Comme l’ADES l’a déjà indiqué cette décision permettra à la Métro d’augmenter la TEOM en 2014 jusqu’à lui faire payer l’ensemble des coûts de la collecte et du traitement des déchets.

Bien évidement cette décision n’a fait l’objet d’aucun débat public préalable.

La démocratie est bien malade dans l’agglomération, la Métro n’est plus qu’un lieu d’arrangements entre les maires, chacun venant y faire son marché, au détriment de l’intérêt général.

Taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères, suite

Publié le 21 juin 2009

tirelireCommuniqué du 18 juin 2009

Rappels des épisodes précédents

En 2005, le service de collecte des ordures ménagères est transféré des communes à la Métro. Une commission du transfert des charges définit le montant des charges transférées de chaque commune. Pour Grenoble c’est environ 5 M€ qui sont abandonnées par la Ville. La Métro décide la création d’une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) qui doit prendre en charge ces transferts. Chaque commune délibère sur le taux de TEOM qu’elle propose. La plupart des communes décident de faire financer le transfert à 100 % par la TEOM, seules trois (Grenoble, Sassenage et Veurey) décident de minorer le taux de TEOM. La Métro décide donc de prendre en charge sur son budget principal environ 1 M€ de charges qui ne sont pas couvertes par la TEOM. En contrepartie, les attributions de compensation des trois communes sont diminuées d’un montant total d’environ 1 M€, dont 800 000 € pour Grenoble.

A Grenoble, ce sont les élus écologistes qui ont obligé le maire à cette disposition pour alléger l’augmentation d’impôt qui découlait de ce transfert et de la mise en place de la TEOM. En effet en abandonnant des charges, la ville aurait dû diminuer ses impôts d’autant ce qu’elle n’a pas fait. Au lieu de 5 M€ l’augmentation d’impôt à été limitée à 4 M€.

Maintenant le Maire voudrait bien récupérer ces 800 000 € et les faire payer par la TEOM, ce qui entraînerait une nouvelle augmentation d’impôts pour les Grenoblois, en plus des augmentations très fortes de la taxe d’habitation, de la taxe foncière et de la TEOM dont le taux doit atteindre environ 6,6 % en 2014 (actuellement 4,44 % en 2009). Ces 800 000 € représenterait une augmentation supplémentaire de la TEOM en 2010 de 10 % pour les Grenoblois, en plus de l’augmentation déjà prévue.

Pour ce faire, la Métro doit voter à l’unanimité une délibération redéfinissant les versements de l’attribution de compensation (AC) à ces trois communes.

L’affaire serait neutre pour la Métro, qui augmente ses versements d’AC et récupère la même somme par la TEOM. Les trois communes verraient leurs recettes augmenter, elles seraient donc gagnantes, ce sont les habitants de ces communes qui devront payer l’addition.

Nouvelle information

Tout ceci est connu, par contre ce qui l’est moins et que les habitants de l’agglomération doivent savoir, c’est qu’ils vont tous y perdre à terme.

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Le Rouge & le Vert n° 113

Publié le 13 juin 2009

Avril-juin 2009

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Lisez le n° en PDF (720 Ko)

Hausse des impôts et baisse des services !

Publié le 31 mai 2009

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En début d’année, la majorité a tenu 6 réunions publiques dans les 6 secteurs de la ville sur le budget 2009, préalablement voté en décembre 2008 : comme d’habitude, on ne discute des choses importantes qu’après la décision.

S’étant fait élire sur la ligne « je n’augmenterai pas les impôts », le maire aurait pu avoir la décence d’expliquer avant le vote du budget pourquoi il avait subitement changé d’avis. Ce serait donc à cause de la crise et du désengagement de l’Etat qu’il faudrait augmenter violemment les impôts locaux et, même si ces derniers sont très injustes, ce serait pour le bien de tout le monde. Et de nous expliquer que la Ville, avec ses petits bras, va maintenir un fort investissement en soutien à l’activité locale.

En fait les écologistes avaient proposé un contre budget sans augmentation des taux d’impôts qui ne diminuait l’investissement productif d’emploi local qu’à la marge.

L’investissement public local (Ville  + satellites) atteignant 180 M€, ce n’est pas une variation de 1% à 2% sur cette somme qui perturbera la réalité économique locale.

Quant au désengagement de l’Etat qui se poursuit depuis des années, il est chiffré par la majorité à 4,5 M€ entre 2008 et 2009. Or il s’agit d’une estimation inexacte : le désengagement de l’Etat a surtout été fort entre 2007 et 2008 (3,4 M€) ; il est presque nul entre 2008 et 2009 (environ 0,5 M€).

Conclusion : maintenant que la plupart des chiffres sont connus, il n’y a aucune justification pour faire supporter aux  Grenoblois une augmentation de leurs impôts en 2009 et par temps de crise. En fait et cela a été clairement exposé, ce choix est fait pour la durée du mandat, c’est-à-dire que pendant cette période les contribuables vont avec alimenter la cagnotte du maire ; dès cette année 2009, la Ville se constitue de confortables économies ; et pourtant elle réduit les subventions à de nombreuses associations, diminue certains services de proximité importants (bibliothèques, culture…), etc.

Notre refus de voir augmenter les taux vient du fait que nous savons que le maire gaspille l’argent, et que plus on lui en donnera plus il le jettera par les fenêtres (voir les Jeux de neige, fin 2008, au parc Paul Mistral). Durant 13 ans, de 1995 à 2008, la gestion financière de la ville a été sérieuse et a permi de ne pas augmenter les taux des impôts ; maintenant les gaspillages sont repartis, les Grenoblois vont souffrir durement avec la nouvelle majorité.

Une bonne nouvelle : la manipulation sur la TEOM a été pour l’instant repoussée

Publié le 30 mai 2009

tirelireLors du Conseil de la Métro du 29 mai, la délibération qui prévoyait une augmentation de l’attribution de compensation pour 3 communes devait être adoptée à l’unanimité pour devenir exécutoire (voir la conférence de presse de l’ADES du 29 mai).

Cette délibération sera représentée lors du prochain conseil de la Métro. Elle ne devrait pas avoir plus de succès puisque la Ville de Grenoble doit désigner le 8 juin ses trois représentants supplémentaires au conseil de la Métro dont un écologiste (titulaire G. Kuntz, suppléante G. Delbos-Corfield), il y aura donc un opposant de plus à cette manipulation indigne qui essaye de revenir sur le passé et qui entraînerait une nouvelle augmentation d’impôts non justifiée.

Les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes dans cette période difficile pour ne pas s’en féliciter.

Une manipulation sur la TEOM les impôts vont encore augmenter à Grenoble, en cachette !

Publié le 29 mai 2009

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Conférence de presse du 29 mai 2009

Décidément depuis que les écologistes ne sont plus au conseil de Métro les mauvais coups pleuvent.

Lors du passage de la collecte des ordures ménagères à la Métro en 2005, la plupart des communes ont transféré l’ensemble de leurs charges tout en gardant les recettes identiques, d’où une augmentation des impôts locaux via la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM), sans contrepartie d’un service nouveau. Rares sont celles qui ont diminué un peu leur pression fiscale, et si quelques communes ont décidé de fixer un taux de TEOM plus bas que celui nécessaire pour couvrir l’ensemble de leurs charges, en contrepartie leur Attribution de Compensation (AC) versée par la Métro a été diminuée. Ce sont les communes de Grenoble et de Sassenage et de Veurey. La somme correspondante est d’environ 1 M€ (dont 0,8 M€ pour Grenoble).

Ce n’était pas une décision neutre pour les contribuables. Ces communes n’ont pas voulu que la TEOM paye l’ensemble des dépenses de la collecte des ordures ménagères, essayant d’alléger un peu cette augmentation d’impôts. A Grenoble cela avait été obtenu de haute lutte par le groupe écologiste contre la position initiale du maire et du reste de la majorité de l’époque.

La Métro devait donc payer sur son budget général cette somme de 1 M€ pour la collecte des ordures ménagères, la TEOM venant compléter le financement.

La délibération proposée ce 29 mai 2009 veut réécrire l’histoire et changer les décisions de ces communes sans que leurs conseils municipaux ne le demandent, ce qui est pour le moins scandaleux.

La délibération camoufle mal, sous des considérations techniques discutables, la volonté du maire de Grenoble de vouloir effacer ce que les écologistes lui avaient imposé fin 2004.

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L’augmentation des taux des impôts était vraiment inutile pour 2009 à Grenoble

Publié le 19 mai 2009

tirelireCommuniqué du 19 mai 2009

Enfin les choses sont claires, l’augmentation des taux des impôts était vraiment inutile pour 2009 à Grenoble.

Le conseil municipal a pris acte du rapport de la Mission d’information et d’évaluation (MIE) relative à l’évolution des relations financières entre l’Etat et la Ville de Grenoble.

En ce qui concerne certains versements de l’Etat voici les chiffres arrêtés par cette mission (ce sont des réalités et non des prévisions).

2009-versements-etat

Il y a donc un fort désengagement de l’Etat entre 2006 et 2009 (4,13 M€), mais ce désengagement s’est produit essentiellement entre 2007 et 2008 (3,24 M€). Entre 2008 et 2009 la diminution est minime de 0,36 M€.

Lors de la préparation du budget 2009 et lors des explications détaillées données ensuite dans les 6 réunions publiques dans les secteurs, la première explication de l’augmentation des taux était qu’il y aurait entre 2008 et 2009 un désengagement de l’Etat de 4,5 M€ ; soit 4,014 correspondant aux lignes détaillées ci-dessus auquel il faut ajouter 0,486 M€ de désengagement de la CAF (en fait la diminution de la CAF n’est que de 0,47 M€).

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Le stade toujours plus cher !

Publié le 16 mai 2009

Comme prévu le coût en investissement du stade a continué a dériver. Au 6 février 2009 il se monte à 76 M€ HT soit 91 M€ TTC (la Métro n’a pas pu obtenir le remboursement de la TVA). Pourtant le Président Migaud avait juré que le montant ne changerait plus. Paroles, paroles… Et ce n’est peut être pas fini.

La Métro cache soigneusement quel est le coût réel de l’opération du stade à facturer à ceux qui l’utilisent, en 1er lieu le GF 38.

Dans son budget 2009 la Métro annonce que le coût de fonctionnement du stade est budgété pour 1 795 414 €. Les recettes attendues étant de 995 000 €.

Ce stade est utilisé, dans l’immense majorité des cas, pour des spectacles commerciaux sportifs et un peu pour des manifestations culturelles.

Dans une délibération, la Métro a indiqué que le calcul des locations est fait sur la base suivante :

  • Coût d’exploitation estimé pour 34 manifestations annuelles : 1 344 000 €.
  • Le GF 38 l’utilise pour 19 matchs dans l’année et en tenant compte de divers coûts annexes, le montant de base que coûtent les matchs du GF 38 est estimé à 834 000 €.

Ce dernier doit verser un fixe de 500 000 €, et une partie variable dépendant du nombre de spectateurs.

Vu le nombre important de spectateurs le GF 38 estime qu’il versera environ 1,2 M€ à la Métro.

Seulement le coût annuel du stade à la Métro n’est pas de 1,7 M€, mais de beaucoup plus puisqu’il faut y inclure la taxe foncière, l’amortissement de la construction (qui atteint presque 3 M€ par an) et les intérêts des emprunts pris pour la construction (environ 1 M€ par an), et d’autres flux financiers. Le coût réel est donc d’environ 5 M€ par an.

Conclusion,  la Métro subventionne grassement le GF 38 et tous les autres organisateurs de spectacles commerciaux, ce qui est évidemment irrégulier.

Nous avons encore une fois la démonstration que les élus de gauche à la Métro n’hésitent pas à offrir de beaux cadeaux à des intérêts purement privés au détriment de l’intérêt général, et qu’ils n’hésitent pas pour cela à augmenter violemment les impôts locaux. Vive la solidarité.

Des recours auprès de la justice administrative ont été déposés, pour faire annuler les délibérations qui autorisent M. Migaud à signer la convention avec le GF 38.

A suivre…

J. O. + rocade + Giant…= plus d’impôts

Publié le 9 janvier 2009

M E I L L E U R S  V OE U X  É C O L O G I S T E S  E T  S O L I D A I R E S

Pour 2009, la nouvelle majorité municipale a voté une augmentation des impôts locaux de 12,2% (soient 14 M€). Avec la Métro l’augmentation atteindra 18,7% (soient 20 M€) par la création d’un nouvel impôt et l’augmentation de 28 % de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM) !!! Merci MM. Destot et Migaud !

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Lire le détail dans notre tract distribué le 8-1-9 (530 Ko)

Non aux violentes hausses d’impôts à Grenoble et à la Métro pour financer une ville « bling-bling » !

Publié le 18 décembre 2008

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Tract distribué le 15/12/8 au conseil municipal de Grenoble (format PDF 110 Ko)

Décisions proposées par MM. Destot et Migaud :

Augmentation des taux de la ville de 9%, du taux de la TEOM ( taxe sur enlèvement des déchets) de 44 % et création d’un  nouvel impôt Métro (fiscalité mixte = nouvelles taxes d’habitation et foncière).

Résultats pour les caisses de la Ville (+ 14 M€) et de la Métro (+ 6,6 M€) :

20,6 M€ de recettes supplémentaires  soit + 19 % !!!

S’il n’ y avait pas d’augmentation des taux et pas de nouvel impôt : seulement 4,5 %
(évolution des bases = revalorisation des bases + 2,5 % et nouveaux bâtiments +1,9%)

Soit une augmentation moyenne de plus de 100 € par Grenoblois (enfant et adulte) !!!

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Non aux violentes hausses d’impôts à Grenoble et à la Métro – Priorité au social et à la solidarité

Publié le 13 décembre 2008

Promesses du candidat Destot sur les impôts

Conférence de presse du mercredi 10 décembre 2008

En cette période de crise, une majorité des habitants de l’agglomération est en difficulté. Les perspectives sur l’emploi et le pouvoir d’achat sont très sombres.

Le rôle des collectivités publiques locales est d’abord d’assurer des services publics essentiels au plus juste prix afin de permettre à tous les habitants de résister au mieux dans cette période difficile. Evidemment les politiques de prestige, les gaspillages doivent être rapidement abandonnés.

Tout le monde s’accorde pour rappeler que les impôts locaux sont très injustes et qu’il ne faudrait les augmenter qu’en cas d’extrême urgence. Pourtant le maire de Grenoble et le Président de la Métro agissent comme si la crise sociale n’était pas là.

Les écologistes et les alternatifs se sont battus depuis de longues années (depuis 1995) pour que la Ville de Grenoble et la Métro modèrent leurs évolutions fiscales. Ils l’ont fait avec succès quand ils étaient dans la majorité. Depuis qu’ils ont été exclus de la Métro et dans la minorité à la Ville, les dérives repartent de plus belle.

A Grenoble : Nous avons évité une hausse d’impôt importante au moment du passage de la collecte des ordures ménagères à la Métro en 2005 et l’introduction de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères TEOM (taux initial de 2,7 %). Ainsi la fiscalité a suivi l’inflation ce qui est normal pour une ville bien gérée. La situation financière de Grenoble était globalement saine en mars 2008, malgré les désengagements importants de l’Etat depuis des années.

A la Métro, Nous avons évité une augmentation trop rapide de la TEOM et l’instauration de la fiscalité mixte, mais nous n’avons pas pu empêcher la Métro de partir dans le surrendettement à cause d’une politique dispendieuse et de prestige (Stade, politique économique au profit des grands groupes). Au lieu de reconnaître ses erreurs le Président de la Métro poursuit dans les mêmes erreurs et va les faire payer très cher aux habitants.

A Grenoble et à la Métro nous avons évité des augmentations des tarifs des services publics qui touchent tous les usagers. Ainsi les tarifs de l’eau et de l’assainissement sont inférieurs en 2008 à ce qu’ils étaient en 1995 (en euros constants).

Les décisions fiscales pour 2009

A Grenoble : la majorité décide d’augmenter les taux des impôts locaux de 9 % (sachant que les bases d’imposition vont évoluer (loi de finance) de 2,5 %).

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NON aux augmentations des impôts locaux

Publié le 23 novembre 2008

Les promesses électorales déjà oubliées

– M. Destot s’était engagé à ne pas augmenter les impôts locaux :

Or il prépare une forte augmentation des impôts pour 2009 à Grenoble : 9 % d’augmentation des taux de Taxe d’Habitation et de Taxe Foncière, soit 11 % pour la part communale de ces impôts !!!

Il avait promis de désendetter la ville, il vient d’augmenter la dette (conseil municipal du 7 juillet 2008) !

La Métro va aussi augmenter les impôts locaux : D. Migaud parle de la création d’un nouvel impôt pour les ménages de l’agglomération (Taxe d’habitation et Taxe foncière).
La TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) va encore fortement augmenter (12 % !)

Pour notre part nous proposons un projet de budget pour la ville qui ne nécessite pas d’augmentation des taux des impôts locaux, qui ne diminue pas le personnel, qui maintient un niveau d’investissement suffisant pour les investissements utiles, et qui n’augmente pas la dette malgré les désengagements de l’Etat et d’autres collectivités locales.

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