Archives pour le mot-clef ‘Mobilisations’

Dernières nouvelles de Mounier

Publié le 18 février 2011

Il est proposé d’avoir 3 classes de secondes à la rentrée, pour lesquelles il n’est prévu que 105 lycéens contre 239 cette année. Beaucoup de professeurs ne pourront pas faire tout leur service au lycée, mais devront postuler ailleurs pour le compléter.

Lors de la réunion du Conseil d’Administration du lycée Mounier qui s’est tenu le 14 février, le proviseur a indiqué que toutes les options pourront ouvrir sauf latin-grec et théâtre.

MAJ le 21/2/11, information du collectif Mounier : contrairement à ce qui avait été annoncé lors de cette réunion, l’option théâtre serait maintenue.

Les lycées Mounier, Vaucanson et Argouges sont indiqués comme lycées pilotes pour l’opération du ministère « autour des sciences autrement ». Seuls les collèges Lucie Aubrac (Villeneuve) et Village Olympique sont les collèges du secteur de Mounier (admission automatique à Mounier en seconde), mais pas le collège Münch, contrairement aux indications du maire de Grenoble.

Le CA a voté des motions pour protester contre cette baisse à trois classes de secondes et demander le maintien des BTS dans les locaux ou à proximité afin de les garder administrativement dans le lycée. Il est dénoncé l’éclatement des services sur plusieurs sites et le non suivi des préconisations de la commission de la formation initiale et des lycées de la région qui maintenait 450 élèves sur site pour les 3 prochaines rentrées. Votée à l’unanimité, une dernière motion demande à la Ville de Grenoble de rechercher 4 classes à proximité pour permettre que les BTS puissent fonctionner dans le cadre de Mounier (sinon il y a un grand risque qu’ils n’y reviennent plus dans 6 ans).

La mobilisation doit se poursuivre pour imposer que les classes de secondes soient toutes ouvertes et que le collège Münch fasse partie du secteur du lycée Mounier, pour maintenir la mixité sociale qui est l’une des réussites de ce lycée.

Mobilisation au Collège Fantin-Latour

Publié le 18 février 2011

Le jeudi 17 février, le collectif Fantin-Latour, composé des parents d’élèves et du personnel du collège Fantin-Latour à Grenoble, a organisé une manifestation pour refuser la pénurie organisée par l’Etat et le Conseil Général.

Aux coupes claires dans les postes d’enseignants appliquées par le gouvernement et à une augmentation importante du nombre d’élèves, s’ajoute une gestion à l’économie du Conseil général qui conduit à un manque de postes d’agents d’entretien. Le collectif n’accepte pas que le collège accueille les élèves dans des conditions d’enseignement, de confort et de sécurité dégradées, il demande :

  • Une solution rapide et pérenne au problème des effectifs.
  • Un agent supplémentaire à la restauration scolaire.
  • Une dotation en enseignement à la hauteur des besoins du collège et des élèves.

Pétition pour garder le marché de l’Arlequin là où il se trouve actuellement

Publié le 18 février 2011

Une pétition circule pour ne pas déplacer le marché Villeneuve de la place de la Galerie de l’Arlequin. Situé au cœur même du quartier et à proximité de deux maisons de retraite, il est un lieu d’échanges et de rencontres entre les habitants de toutes origines (sociales, culturelles…).

Les militants de l’Union de Quartier de la Villeneuve ont déposé un exemplaire de la pétition au rez de chaussée de la maison de retraite qui donne sur le marché. Ses habitants, se déplaçant parfois à l’aide d’un déambulateur, font facilement leurs courses au pied de chez eux. Ce qui leur permet aussi de rencontrer des habitants et des commerçants, de discuter un peu.

Au cours d’une brève visite, l’adjointe (du groupe GO) chargée des personnes âgées, a exigé le retrait immédiat de la pétition et copieusement « engueulé » le personnel de la maison de retraite.

Il ne fallait surtout pas que les habitants de la maison de retraite soient consultés. Bien sûr, comment imaginer qu’ils soient pour le déplacement du marché qui est si pratique pour eux et qui leur permet de rester indépendants !

Une habitante de l’Arlequin.

Situation honteuse pour les Roms

Publié le 18 février 2011

Le collectif « La Patate Chaude » dénonce la situation des Roms, de plus en plus nombreux à dormir dehors, et qui viennent d’être chassés de la Gare de Grenoble. Il rappelle que la préfecture doit loger tous les demandeurs d’asile, personne ne devrait dormir dehors. Si les autorités n’ont pas assez de locaux disponibles, la loi donne au préfet le pouvoir de réquisitionner les logements vacants. Le Conseil Général de l’Isère est chargé de la protection de l’enfance, et doit donc veiller à ce qu’aucun mineur ne soit à la rue. Dans des situations d’urgence au niveau de l’hébergement, les maires peuvent mettre à disposition des locaux leur appartenant.

Mounier, ça tourne en eau de boudin…

Publié le 11 février 2011

Les dernières décisions : le recteur applique à la lettre les recommandations du Président Queyranne (PS), qui a trompé ses collègues élus en leur laissant croire qu’il suivrait la position de la commission ad hoc qui avait retenu les propositions des médiateurs (vous suivez ?).

Il n’y aura que 3 classes de secondes à la rentrée 2011, c’est un recul par rapport à la proposition des médiateurs, et les BTS disparaissent du site. Actuellement il y a 850 élèves qui dépendent de Mounier, à la rentrée il n’y en aurait plus que 460 et en 2013 plus que 300. C’est inacceptable. Mais le maire de Grenoble se répand dans les médias en se félicitant de cette solution, décidément il aura eu tout faux sur ce dossier.

Quand les incendiaires essayent de jouer aux pompiers

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Mounier : le torpillage continue

Publié le 4 février 2011

Le 1er février 2011, le Président de la Région écrit une nouvelle lettre au recteur qui ne correspond pas du tout à la position prise le 26 janvier par la majorité du Conseil régional dans la réunion de la commission « formation initiale et lycées ». Lors de cette commission, les services techniques de la région ont confirmé qu’il n’y avait aucune difficulté pour accueillir 450 élèves durant toute la reconstruction. Or JJ. Queyranne indique au recteur qu’il faudrait prévoir d’accueillir seulement 300 élèves en 2013, donc il confirme sa position de ne pas suivre le résultat de la médiation.

Pour ceux qui connaissent le lycée Mounier, le terrain est tellement vaste (27 000 m2) qu’il serait possible de construire un autre lycée tout en poursuivant la scolarité dans les bâtiments actuels et des préfabriqués. Actuellement le bâti n’occupe que 4000 m2 au sol. Le collectif Mounier démontre que pour 450 élèves (17 sections) il faut 30 salles incluant le CDI et la salle des professeurs soit 2000 m2 utiles. Le proviseur qui connaît bien son lycée avait fait une proposition réaliste en octobre 2010, qui n’a jamais été prise en compte par le Président de la Région.

Nous assistons à une véritable mascarade. Mais la détermination des Mounier ne faiblit pas et la lutte se poursuit pour obtenir que la reconstruction du lycée se fasse en conservant tous les enseignements, dont les secondes et les BTS sur le site. Ils ont besoin de notre soutien.

Maintenant tout est clair, ils veulent fermer le lycée Mounier

Publié le 28 janvier 2011

Le numéro de duettistes entre le Recteur de l’Académie de Grenoble et le Président de la région Rhône-Alpes est bien rodé. Au début de l’affaire, le 28 septembre 2010, les parents d’élèves avaient reçu une lettre signée des deux autorités, claire et précise annonçant la fermeture pure et simple du lycée Mounier.

Depuis, face à la forte mobilisation du collectif Mounier, les deux larrons ont adopté une tactique visant à gagner du temps et à faire pourrir la situation espérant la démobilisation. Chacun de son coté a joué sa petite musique en accusant l’autre de ne pas comprendre ce qu’il voulait et demandant des explications, ou en lançant une médiation, contraint et forcé, mais sans y croire. Bref cette mauvaise pièce de théâtre se termine par la décision du recteur réaffirmée le 25 janvier : pour lui, il n’y aura pas de classes de secondes à Mounier à la rentrée 2011 et le lycée fermera deux ans plus tard conformément à la demande initiale du président de la région du 25 Novembre 2010 qu’il n’a pas eu le bon sens de retirer lors de la nomination des médiateurs.

L’ADES estime que le Président de la région Rhône-Alpes n’a pas la compétence pour prendre une telle décision : c’est au Conseil régional qu’elle revient de droit, c’est à dire aux élus de cette assemblée et non à l’exécutif ni à l’administration… Evidemment, le Président de la Région ne veut pas faire délibérer le Conseil régional car il pense, à juste titre, qu’il n’aurait pas de majorité. Mais le Recteur n’a pas à appliquer la décision du Président de la Région, car cette décision est illégale et non exécutoire. C’est en ce sens, et pour que la justice se prononce, que le collectif Mounier a déposé divers recours au tribunal administratif. L’affaire n’est pas terminée, et la mobilisation se poursuit.

On ne peut par ailleurs que souligner l’incapacité du maire de Grenoble à agir efficacement dans ce dossier, c’est pourtant lui qui a la compétence de la police de sécurité et pas JJ. Queyranne.

A noter la double initiative réussie des élus écologistes régionaux qui, le 26 janvier, ont proposé à tous les groupes de la majorité de tenir une conférence de presse commune dénonçant les positions du Président de la Région, puis le soir en réunion extraordinaire de la commission lycées régionale, ont fait confirmer par les techniciens la faisabilité technique de la reconstruction sur place en bâtiments modulaires préfabriqués dans la cour pour 450 élèves, ouvrant la voie à une motion unanimement votée et fixant une feuille de route claire au Président : appliquer la solution des médiateurs en préservant la communauté éducative et toutes les options pendant toute la reconstruction.

Cependant des tentatives de récupération politique se font jour, divers candidats aux cantonales s’agitent, les communiqués pleuvent de partout, mais beaucoup d’agitation et peu d’actions locales efficaces contre les décisions du Recteur et du Président de la Région. La force du mouvement des Mounier est son pluralisme, il serait dommage qu’il soit utilisé pour valoriser des boutiques politiques.

Mounier le temps des mises au point

Publié le 21 janvier 2011

Pour que tout un chacun puisse se faire une opinion sur la manière dont certains grands élus ou administrateur gèrent les services publics…

  1. Sans aucune explication le programme de rénovation du lycée, prévu et financé par la Région, a été stoppé début 2010.
  2. Le Président de la Région prenant prétexte de nouvelles questions de sécurité (pour l’instant non avérées) décide, seul et sans aucun débat avec sa majorité régionale, de fermer le lycée à la rentrée 2011. Il est immédiatement soutenu par le maire de Grenoble. Avec le Recteur, JJ. Queyranne avertit le 27 septembre 2010 les parents d’élèves que le lycée sera fermé à la rentrée 2011.
  3. La mobilisation très forte des Mounier met en difficulté le maire qui est obligé de prendre une certaine distance avec le Président de la Région. La mobilisation, soutenue dès le début par les élus écologistes à la Ville et à la Région, fait reculer le Président qui décide le 19 novembre que les élèves pourront terminer leur scolarité à Mounier, mais il n’y aura plus de secondes à la rentrée 2011 ni de BTS. Il écrit le 25 novembre au Recteur pour qu’il organise la rentrée 2011 sans les secondes ni les BTS.
  4. La mobilisation continue. Les élus écologistes à la région proposent qu’il y ait une médiation. Les médiateurs nommés par JJ Queyranne ont quelques difficultés à remplir leur mission devant notamment l’hostilité du recteur qui se cache derrière la lettre (devenue de facto caduque depuis la mise en place de la médiation) de JJ. Queyranne du 25 novembre. Les médiateurs rendent leurs conclusions le 11 janvier 2011, proposant de réintroduire des secondes à la rentrée 2011. Mais JJ. Queyranne, au lieu de soutenir la proposition des médiateurs demande seulement son avis au recteur, créant une situation ubuesque.
  5. Le recteur avait prévu d’intervenir après le dépôt des conclusions des médiateurs, pour réaffirmer qu’il s’en tenait à la seule lettre du 25 novembre du Président du Conseil régional. Pour l’instant il ne l’a pas fait. Il attend la nouvelle position de Queyranne…

Il faut savoir que toutes ces décisions sont prises dans des conditions très irrégulières et que les recours administratifs commencent à tomber. Il ne faut pas relâcher la mobilisation, car l’issue positive est possible si tout le monde pousse dans le même sens.

Politiquement, il est intéressant de noter que les décideurs dans cette affaire sont tous adhérents ou proches du parti socialiste. A travers cet exemple, on voit que le PS n’est plus un vrai parti mais un syndicat d’élus ou de gestionnaires dont la priorité n’est pas le bien public, le service public de l’éducation nationale comme dans les quartiers sud de Grenoble en l’occurrence. Il s’agit plutôt de la pérennisation de la carrière de ses notables et du souci des convenances, pour ne pas entrer en confrontation avec les représentants de l’Etat UMP qui est pourtant en train de détruire l’Etat avec la RGPP (révision générale des politiques publiques).

Tunisie, la longue marche vers la démocratie

Publié le 21 janvier 2011

La révolution de Jasmin a fait fuir le dictateur et tous les démocrates ne peuvent que se réjouir de cet évènement. Il est important que toute l’aide soit apportée aux opposants à la dictature pour qu’ils puissent enfin construire une démocratie digne de ce nom dans ce si joli pays.

Il est par contre navrant de voir que nos gouvernants ont soutenu jusqu’au bout le dictateur en place, lui proposant même de l’aide pour améliorer ses forces répressives.

Dessin Cled'12, tous droits réservés

Il est aussi navrant d’apprendre qu’une délégation d’élus de la majorité municipale de Grenoble se soit rendue en pleine révolution à Sfax, du 7 au 12 janvier 2011 pour discuter avec les autorités de la ville acquises à la dictature. Grenoble est jumelée avec Sfax, mais la majorité municipale a toujours refusé de prendre contact avec les opposants au régime dictatorial. En mai 2009, lorsqu’une élue écologiste (M. Girod de l’Ain) a fait partie d’une délégation de la ville et qu’elle a demandé la possibilité de rencontrer les représentants Tunisiens de la Ligue des Droits de l’Homme elle a essuyé un refus ferme de l’ensemble des officiels de la majorité. Elle est passée outre. Grâce aux contacts établis par l’intermédiaire des opposants Tunisiens de Grenoble, elle a pu s’entretenir avec l’un des représentants de la Ligue des droits de l’homme de Tunisie. Elle a dû subir quelques critiques acerbes, notamment celle-ci : « on ne fait pas d’ingérence dans les pays accueillants, ce sont des choses qui ne se font pas ».

Nous regrettons vivement que MM. De Longevialle et Detroyat, respectivement adjoint et conseiller municipal délégué au maire de Grenoble n’aient pas eu le réflexe élémentaire de solidarité envers les Tunisiens qui menaient un combat pour retrouver la liberté. Les élu-e-s écologistes vont demander un compte rendu exhaustif du bilan de cette rencontre avec la municipalité de Sfax dont les élus sont tous issus du parti unique. Ont-ils fait savoir à la population qui subissait la pire répression que la Ville de Grenoble était solidaire de leur lutte pour la démocratie ?

Décidemment cette majorité « droite-gauche » devrait vite revoir sa politique de coopération décentralisée pour la rendre conforme à ce que peut en attendre une ville Compagnon de la Libération.

Lycée Mounier, la lutte continue

Publié le 14 janvier 2011

Les médiateurs ont rendu leurs conclusions le 11 janvier (voir ci dessous), il y a certes des avancées, mais tout n’est pas réglé loin de là, d’autant que le Président de la région dans un communiqué inacceptable laisse les mains libres au recteur pour poursuivre la dispersion des secondes (que le président lui avait demandé très clairement dans sa lettre du 25 novembre 2010). Voici un extrait du communiqué de JJ. Queyranne du 11 janvier : « Concernant la période transitoire, je demande au recteur de l’Académie de Grenoble de me faire savoir si les préconisations des médiateurs peuvent être mises en œuvre, notamment pour ce qui relève des conditions de répartition des élèves et des formations pour les prochaines rentrées. »

Donc au recteur de choisir, ce qui est très risqué vu son comportement ces dernières semaines. Une information de dernière minute indique que le recteur ne bougera pas puisque JJ.Queyranne n’est pas revenu sur sa lettre du 25 novembre, ce qui signifie que Queyranne n’a pas pris en compte les conclusions des médiateurs qu’il avait nommés. Le sale jeu de dupes continue.

L’ADES poursuivra son soutien aux Mouniers et leur apportera l’aide nécessaire pour faire stopper les décisions du Président de la région et du recteur.

A noter que lors des vœux du Président de la région, les élus écologistes avaient fait entrer dans la salle une délégation du collectif Mounier qui dans le plus grand silence a brandi des pancartes, ce qui a troublé le président et lui a fait oublié de parler des lycées dans son intervention, pourtant il s’agit d’un des budgets les plus important de la région !

Les "Mounier" aux voeux de la Région (Photo PM, tous droits réservés)

Voici un large extrait des conclusions des médiateurs :

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Le collectif base élèves communique

Publié le 14 janvier 2011

Les évaluations des élèves de CM2 sont pour bientôt, et pour les parents et les enseignants qui veulent refuser cette forme d’évaluation (sur des notions pas encore étudiées, avec un système de notation par codage binaire attribuant zéro à l’enfant qui aura fait une seule erreur sur six de la même manière que s’il avait tout faux, un temps de passation très réduit…), c’est le moment d’agir.
Un nouvel appel contre les évaluations nationales a été lancé par le Réseau des enseignants du primaire en résistance, soutenu par le CNRBE, vous pouvez signer la pétition.

Comme il n’est pas évident pour les enseignant(e)s de s’opposer aux évaluations, ce sera donc surtout aux parents d’agir….

Mounier, la déstructuration du lycée poursuivie…alors qu’une médiation s’enclenche enfin !

Publié le 10 décembre 2010

Des membres du conseil d’Administration du lycée ont été reçus par le Recteur le 2 décembre, suite à la manifestation réussie devant le rectorat malgré les mauvaises conditions météo. Il ressort de cette réunion que le recteur n’a été informé par la Région sur le problème du lycée que le 2 septembre 2010. Le Président de la région lui a parlé d’un mouvement de masse des bâtiments (les fameux 1 mm par mois) et qu’il s’agissait d’un château de cartes. Le recteur n’a aucun pouvoir de décision, il applique les décisions du Président du Conseil régional. Il dément avoir prononcé les propos sur l’asile psychiatrique (les journalistes présents ce jour apprécieront). Donc le recteur n’est pour rien dans l’affaire, toute la responsabilité est celle du Président Queyranne.

Une rencontre a eu lieu le même jour avec la majorité municipale, dont le maire. Il n’en est pas sorti grand-chose puisque les opinions des représentants de la majorité ne sont pas identiques entre-elles, loin de là, ce qui est lourd de conséquence car elle n’agit pas vis-à-vis de la Région avec la force qu’il faudrait.

Le premier médiateur nommé par le Président de la région n’a pas accepté la mission, n’ayant pas les coudées franches pour la mener à bien. Un nouveau médiateur accompagné de 3 personnes a été nommé le 6 décembre, le communiqué du Président de la région précise leur mission :

« · écouter les différentes parties afin de renouer le dialogue au plus vite avec l’ensemble des interlocuteurs, pour permettre une réflexion partagée et constructive sur le devenir du lycée,

· réfléchir aux moyens qui permettront de maintenir les acquis éducatifs jusqu’à la construction d’un nouvel établissement et de bénéficier des compétences de la communauté éducative qui sont reconnues et appréciées,

· élaborer des recommandations susceptibles de créer un consensus.

Le groupe de projet sur l’avenir du lycée Mounier se réunira pour la 3ème fois début 2011. »

Mais bizarrement le Président de la Région n’entend pas changer de position pour le court terme : pas de classes de secondes à la rentrée 2011 à Mounier.

Donc rien ne change pour le rectorat qui précipite les choses en donnant aux lycées de l’agglomération les prévisions de redéploiement le matin même de la nomination des médiateurs ! Belle provocation du recteur nommé par Sarkozy à qui JJ Queyranne n’ose pas s’opposer. Pourtant il devrait lui notifier clairement ce que demandent notamment les élus écologistes à la région : stopper tout redéploiement pendant le temps de la concertation.

Il est tout de même sidérant de voir à quel point les hauts responsables socialistes, dominés par leur culture gestionnaire, s’avèrent incapables de parler clairement et de relayer en haut lieu la colère des usagers et des personnels du service public de l’Education Nationale qui n’ont d’autre solution que de continuer leur remarquable mobilisation.

Pour défendre la sécurité, une action citoyenne efficace, grâce à la Boutique Citoyenne

Publié le 10 décembre 2010

Le 18 août 2009, 38 habitants de la rue Servan à Grenoble, transmettent au maire de Grenoble une pétition lui demandant d’agir pour que la rue Servan et la Place du Temple soient accessibles aux véhicules de secours contre l’incendie.

Le 14 septembre 2009, le maire répond que certains aménagements ont été faits pour résoudre ce problème. Les habitants constatent que les aménagements dont parle le maire ne répondent pas à leur demande.

Face à ce blocage, un habitant vient demander conseil à la Boutique Citoyenne située au 12 rue Voltaire, cette dernière donne des conseils bénévolement aux citoyens qui ont des problèmes avec l’administration.

La Boutique citoyenne suggère à l’habitant de faire un recours gracieux auprès du maire pour lui demander d’agir pour prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin que les véhicules de secours puissent accéder à la Place du Temple (où il y a la cantine du collège Bayard) et à la totalité de la rue Servan. Devant le silence du maire à l’expiration du délai de deux mois, l’habitant dépose le 5 mai 2010 un recours au Tribunal Adminstratif (TA) pour faire annuler le refus du maire d’agir.

Il dépose au même moment une demande de référé suspension vu l’urgence de la situation. Lors de l’audience au TA, la Ville de Grenoble indique qu’au mois de novembre des travaux seront effectués dans la rue Servan, le juge des référés n’ordonne pas la suspension du refus du maire d’agir. Mais la pression est forte sur la Ville.

Durant le mois d’octobre, le service d’incendie et de secours vient procéder à un essai et constate (une nouvelle fois) que l’accès à la Place du Temple n’est pas possible de même que le passage dans la rue Servan en direction de la rue Très Cloître.

Le 2 novembre, l’adjoint aux déplacement de la Ville organise un moment d’échange dans la rue Servan avec diverses personnes, dont l’habitant en question. L’adjoint expose les travaux qui doivent permettre de résoudre enfin ce problème de sécurité contre l’incendie. Le 19 novembe les travaux débutent et devraient se terminer vers le 10 décembre, pour un coût de 15 000 €.

Lycée Mounier : de la clarté SVP et attention aux dérapages…

Publié le 3 décembre 2010

La journée de lundi 29 novembre a été riche en rebondissements

  • Nous apprenons que selon l’interprétation du Président de la Région, le médiateur ne s’occuperait que du moyen ou long terme, c’est-à-dire pas de la situation de blocage actuelle mais de ce qui se passera « plus tard » ! En général lorsqu’un médiateur est nommé c’est pour effectuer une médiation immédiate entre plusieurs positions antagonistes… Là nous sommes dans la quasi-provocation.
  • Le Recteur tient une conférence de presse pour suivre la proposition du Président de la Région (les classes de secondes seront supprimées à la rentrée 2011) et prononce des propos totalement outranciers et inadmissibles (rapportés par Grenews) :

« Ceux qui prétendent que la fermeture de Mounier a pour but de faire des économies ou alimentent le débat complètement débile « d’un lycée de trop sur Grenoble » feraient mieux d’aller voir un psychiatre » !

Outre que cette façon d’exprimer son avis est méprisante pour les « Mounier », elle est méprisable venant d’un haut fonctionnaire de l’administration, de surcroît de l’Education Nationale. Puisqu’il est question de psychiatrie, le recteur serait bien inspiré de maîtriser ses nerfs à l’instar des « Mounier » et de s’interroger sur ses responsabilités et la conduite à tenir pour la suite. Malgré l’exaspération générale, la stratégie de la tension et de la provocation orchestrée par le recteur ne poussera pas, comme il le souhaite, les « Mounier » à des actions radicales. Il aurait ainsi beau jeu de voir débarquer N. Sarkozy qui dans son discours de la honte prononcé à Grenoble avait « promis » de revenir avant la fin de l’année 2010.

Mais pourquoi donc le processus de réhabilitation de Mounier a été stoppé ?

Le recteur explique à Grenews : «  si le plan initial de réhabilitation de Mounier n’a pas été poursuivi, c’est avant tout parce que « l’équipe du lycée ne s’est pas mobilisée à temps » et que « celle de Vaucanson lui est passée devant ». Donc il est clair que ce n’est pas pour des conditions de sécurité ! Mais alors pourquoi ne pas relancer le programme comme prévu par la région puisqu’il y a l’argent ?

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Le Préfet laisse les sans-abris trop longtemps dans le froid glacial!

Publié le 3 décembre 2010

Les associations humanitaires protestent contre l’inaction ou la lenteur du Préfet pour l’hébergement d’urgence, alors qu’il reste des centaines de personnes à la rue en cette période de grand froid. Le Préfet se décharge trop facilement des responsabilités de l’Etat sur les associations et sur les collectivités.

La mise à l’abri de la neige et du froid des personnes campant depuis début août dans le camp du Rondeau a été organisée dans l’improvisation totale le 30 novembre. Il a fallu attendre plus de 3 mois pour qu’enfin  le droit commun soit appliqué en particulier pour les familles avec des enfants qui venaient encore de passer des nuits dehors dans le froid et sous les premières neiges.

Rappelons que les Roms ont été mal traités ces derniers mois. Après leur expulsion par les bulldozers et la police du campement des bords de la rocade sur début août, ils ont été transférés sur le camp de grand passage du Rondeau géré par la Métro.

Au début, il a été interdit à ces personnes de faire du feu (y compris pour se faire chauffer quoi que ce soit). Alors qu’ils savent se débrouiller pour se construire des abris, la Métro a interdit toute installation autre que les tentes premier prix (sans double toit) fournies par le CCAS de Grenoble. Pas de toilettes, des WC de chantier placés en plein milieu de l’aire au vu et su de tous, l’électricité pourtant installée pour les gens du voyage n’a pas été branchée.

Vu la vague de froid, il aurait fallu loger ces gens ailleurs, ce n’est que le 30 novembre que le camp a été évacué. Malgré les alertes météo, la Préfecture a attendu 18h,  la nuit et la neige drue, pour enfin accepter de remplir sa mission.

Les familles ont été dirigées vers les lieux prévus depuis la semaine dernière (appartements, mais aussi caravanes pas chauffées). Il a été proposé sans autre choix aux adultes sans enfants d’aller dans un hangar industriel désaffecté au 9 rue Prosper Mérimée derrière la Bifurk. Aucun moyen de transport n’a été mis à leur disposition et des bénévoles ont du faire la navette avec quelques voitures. Sur place, ils ont trouvé un hangar glacé dans lequel on installait une soufflerie. La Croix Rouge installait des lits de camp. Pas de séparation hommes/femmes. Pour la nourriture, il a fallu compter sur soi-même et des voisins venus apporter des biscuits. Bref une improvisation totale et des conditions d’hébergement indignes.

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Fichier Base élèves, la lutte continue

Publié le 19 novembre 2010

Le Collectif National de Résistance à Base Élèves (CNRBE) communique (30-10-2010) :

Dans un communiqué de presse du 21 octobre 2010, en réponse aux arrêts du Conseil d’État du 19 juillet sur l’illégalité flagrante des fichiers BE et BNIE, le ministère de l’Education nationale (MEN) continue à manipuler les citoyens.

Il se flatte de s’être «mis en conformité» avec les décisions du Conseil d’État, mais omet d’informer sur deux points essentiels :

  • le rétablissement du droit d’opposition des parents ; dans les faits, il n’informe pas sur ce droit et  il refuse tout motif d’opposition invoqué par les familles (comme l’a rapporté le CNRBE suite à de nombreux témoignages);
  • l’illégalité des mises en relation de la « Base élèves » avec d’autres fichiers ; dans les faits, les échanges entre fichiers sont maintenus et se multiplient.

Certes, pour la première fois aussi clairement, le MEN reconnaît l’existence d’une « Base Nationale des Identifiants Elèves (BNIE) » , dont la durée de conservation s’en trouve réduite. Mais il en maintient l’opacité car, même après le toilettage exigé par le Conseil d’État, aucun acte officiel n’a été publié à ce jour sur la BNIE, qui est censée contenir des données nominatives de 14 millions d’enfants ! Et il omet de dire qu’il veut, dès 2011, créer un Répertoire National destiné à remplacer cette « base » sur une durée comprenant la scolarité et la formation continue.

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Le nouveau Préfet policier veut faire du chiffre !

Publié le 10 novembre 2010

Depuis l’arrivée du préfet Le Douaron cet été nommé par Sarkozy comme ancien super-flic pour rétablir la paix publique, les temps sont devenus de plus en plus difficiles dans l’Isère pour les étrangers. Tous les matins Place de Verdun des queues de plusieurs centaines de personnes se forment dès 6h devant la Préfecture pour accéder aux bureaux publics. Pour les demandeurs d’asile et les sans-papiers, les OQTF (Obligations à Quitter le Territoire Français) pleuvent, malgré souvent de solides dossiers bien défendus par les associations. Plusieurs fois par mois des rassemblements de soutien sont organisés sous les fenêtres du Préfet, mais celui ci reçoit de moins en moins les délégations. Il a d’autres missions plus urgentes… Il ne répond pas plus aux courriers des élus qui intercèdent pour un habitant.

La dernière action vendredi 5 novembre concernait un jeune Sénégalais, Abdou, que son homosexualité exposerait à une grave condamnation s’il était renvoyé au Sénégal comme le Préfet a déjà tenté de le faire. Ayant dû fuir le Sénégal où l’homosexualité est passible de cinq ans de prison, où l’hostilité des responsables religieux ne cesse de croître et où les agressions homophobes sont très fréquentes, il est arrivé en France pour rejoindre sa mère et son frère, tous deux français, et être protégé dans notre pays. Abdou a été arrêté à Grenoble le 11 octobre 2010 et a déjà été détenu au centre de rétention administratif de Lyon-Saint-Exupéry pendant 15 jours. Aujourd’hui en liberté, Abdou peut être expulsé à tout moment. L’OFPRA vient de lui refuser le statut de réfugié. Le Préfet de l’Isère s’acharne contre lui. Il maintient son ordre d’expulsion, veut remettre en cause sa liberté actuelle et procède à une “ traque ” policière chez les membres de sa famille et dans son quartier.

De nombreux élus régionaux et municipaux étaient présents vendredi pour demander au Préfet de rapporter son OQTF. Seront-ils entendus ?

Center parcs dans les Chambaran, le Conseil général s’entête !

Publié le 10 novembre 2010

Le 5 novembre dernier, M. Vallini, Président du Conseil général de l’Isère (CGI) et M. Brémond, PDG de Pierre et Profits, pardon, Pierre et Vacances, ont réaffirmé leur engagement de mener à terme le projet de Center Parcs dans les Chambaran. Leur protocole d’accord du 15 octobre 2009 prévoyait que les parties au projet devaient se rencontrer pour faire le point en cas de recours (ce qui est le cas). La réunion du 5 novembre fut donc organisée par le CGI pour essayer d’enrayer le développement des oppositions de plus en plus fortes à ce projet pharaonique et spéculatif. Cette réunion s’est déroulée en présence de nombreux d’élus et de représentants d’institutions venant soutenir M. Vallini sur son invitation, les conseillers généraux écologistes opposés au projet n’étant pas invités. Seul, S. Revel, vice-président délégué à l’environnement du CGI, était présent ne partageant pas la position d’Europe Ecologie – Les Verts Isère contre ce projet. Dans un communiqué du 1er octobre, les écologistes demandaient le remplacement de Center parcs par d’autres projets plus adaptés au développement économique et touristique local :

“ Les écologistes souhaitent que les aides publiques promises par la commune, le département et la région, soit réorientées pour créer de très nombreux emplois en développant notamment une politique volontariste de tourisme “ doux ” (parcours sportifs, valorisation culturelle, hôtellerie, campings, chambres d’hôtes, gites ruraux, gites à la ferme, …) générant des activités économiques et sociales réellement au bénéfice des habitants de la Bièvre-Valloire et plus globalement de l’Isère. ”

A noter que la société Pierre et Vacances n’a toujours pas résolu la question cruciale de la compensation des zones humides imposée par la loi, cette société doit restaurer ou recréer au moins 140 hectares de zones humides en Isère… Pour l’instant l’enquête publique “ loi sur l’eau ” ne peut pas se tenir. Le projet est donc effectivement bloqué.

Pour plus d’informations :

Pétition à signer : Soutenons le professeur Gilles-Eric Séralini

Publié le 10 novembre 2010

Depuis la publication de ses expertises mettant en cause trois maïs OGM de Monsanto, Gilles-Eric Séralini, professeur à l’Université de Caen et président du conseil scientifique du CRIIGEN (Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique), fait l’objet d’une vive campagne de dénigrement et de pressions morales, menées par une partie de la communauté scientifique. Au mépris de tout débat scientifique contradictoire…

Il est proposé de signer une pétition de soutien à Gilles-Eric Séralini. Voir sur le site de Fondation Science Citoyennes : “ Pour le respect de la controverse scientifique et de l’expertise contradictoire, Soutien à Gilles-Eric Séralini et à ses co-auteurs ” : http://sciencescitoyennes.org/spip.php?article1801

Center parcs, le projet arrêté pour l’instant

Publié le 8 octobre 2010

L’association pour des Chambaran sans Center Parcs a déposé divers recours contre ce projet :

  • Le 17 septembre 2010 un recours au tribunal administratif contre la révision simplifiée du plan local d’urbanisme de la commune de Roybon et un recours gracieux au préfet de l’Isère pour retirer l’autorisation de défrichement de la forêt.
  • Le 22 septembre 2010 un recours gracieux au maire de Roybon pour qu’il retire le permis de construire obtenu par la « S.N.C Roybon Cottages ».

Comme d’habitude dans ce cas, la société ne démarre pas les travaux sans que les recours soient purgés, elle a donc suspendu la réalisation de Center Parcs. Mais il semble que de nombreuses difficultés vont se faire jour dans ce dossier qui risque bien de s’enliser. Il faut poursuivre la mobilisation contre ce mauvais projet. A suivre.