Archives pour le mot-clef ‘Mobilisations’

Décidons maintenant la sortie du nucléaire et organisons la transition énergétique

Publié le 8 avril 2011

Le nucléaire comme source d’énergie est trop dangereux, il faut dès maintenant organiser son abandon.

  • Il n’y a pas de solution acceptable pour assurer en toute sécurité, la gestion à long terme des déchets radioactifs (rappelons qu’il faut les stocker pour des milliers d’années, en « espérant » que la science découvrira des techniques pour les retraiter, pari déjà assez insensé !). Sur une échelle de temps aussi longue personne ne peut assurer qu’ils ne seront pas relâchés un jour dans l’environnement.
  • Les accidents des centrales ou des centres de stockages peuvent être tellement graves qu’ils peuvent rendre des régions inhabitables pour des siècles. Il est impossible de prétendre qu’il n’y aura jamais une catastrophe en France, Tchernobyl et Fukushima sont là pour nous le rappeler. Ce risque ne peut pas être pris car nous n’avons qu’une seule Terre !

N’attendons pas la prochaine catastrophe, organisons dès maintenant la sortie du nucléaire :

  • Dans l’immédiat : renforcement de la sécurité des centrales notamment vis-à-vis des risques sismiques, d’inondation et de la perte de l’alimentation électrique. Cela passe par donner aux autorités de sûreté une réelle indépendance et de plus grands moyens, notamment d’imposer l’arrêt des installations qui présenteraient un risque. La fermeture des centrales les plus dangereuses comme Fessenheim. L’arrêt de la construction des EPR.
  • Mettre en place un grand plan de lancement d’une stratégie « Négawatt » : économies massives des énergies et développement accéléré des énergies renouvelables. Deux mesures phares pour la transition énergétique :
    • Un grand programme d’isolation thermique de tous les bâtiments pour diviser par 4 les besoins de chauffage : mettre en place les financements, études, entreprises, adaptés en tenant compte de la situation sociale des habitants
    • La nécessaire réduction de consommation des carburants avec des transports collectifs efficaces et la sortie du tout camion pour le transport des marchandises.
  • Fermeture des centrales au fur et à mesure que le plan « Négawatt » donnera son effet.

Une manifestation est organisée le samedi 16 avril à 15 h, Place Félix Poulat, par : Sortir du Nucléaire 38, ADES, CIIP, FRAPNA, Parti de Gauche, NPA 38, EELV Isère…

ODTI : Animations Equinox Metis

Publié le 1 avril 2011

Samedi 2 Avril 2011 entre 12h et 16 h,  Chapiteau Parvis de l’ODTI, Place Edmond Arnaud

  • 12h00 Repas républicain métisse, convivial et solidaire
  • 13h30 Atelier Origami par le Centre franco-japonais de Grenoble et du Dauphiné, pliages magiques pour grands et petits
  • 14h00 Capoïera association de Grenoble “geracapoeira”

Ce début de printemps 2011 est une belle occasion donnée à l’Observatoire des Discriminations et des Territoires Interculturels – ODTI, ses résidents, ses adhérents, ses partenaires et amis de fêter Equinox Métis de Printemps 2011, autour d’un repas et en musique. Une manifestation qui suit de près la date de l’équinoxe de printemps, (équinoxe de mars dans l’hémisphère nord, équinoxe d’automne dans l’hémisphère sud). Nos pensées en cette nouvelle saison de renaissance réelle et symbolique vont singulièrement aux Peuples Japonais, Lybiens, Yéménites, Barheïnis et tant d’autres ailleurs …. !.

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Lycée Mounier : une grande manipulation ?

Publié le 1 avril 2011

Dans un courrier du 17 décembre 2010 du Recteur de l’Académie au maire de Grenoble, on trouve ce paragraphe : « Même si je ne suis pas l’autorité habilitée en droit à prendre les décisions concernant l’ouverture ou la fermeture des locaux des lycées, je suis soucieux, comme vous, des conditions d’accueil et de sécurité des élèves, du personnel et du public dans les établissements scolaires de Grenoble. Dans la mesure où vous disposez en tant que maire d’une compétence générale relative à la sécurité de vos administrés, au sens notamment des articles L 2212-2 et L 2213-24 du code général des collectivités territoriales, je vous saurais gré de bien vouloir m’informer des mesures que vous comptez prendre pour l’accueil, en toute sécurité, des personnes dans cet établissement scolaire et de me transmettre les pièces correspondantes. »

Le maire n’a jamais répondu à cette demande, ce qui confirme ce que nous n’avons cessé de dire avec le collectif Mounier : il n’y a jamais eu vraiment de problème de sécurité à court et moyen terme à Mounier.

Bizarrement, le Recteur n’a pas poussé plus loin le questionnement et s’est contenté de lettres du Président de la Région pour prendre les décisions de limiter le nombre de classes de secondes à la rentrée 2011. Il ne serait pas étonnant d’apprendre qu’en fait les lettres du Président ne sont pas des décisions applicables, mais alors pourquoi le Recteur si soucieux du droit appliquerait-il des non décisions ? A suivre.

En attendant, il faut que tous les élèves de 3ème des collèges du secteur demandent à s’inscrire à Mounier, d’autant plus que toutes les options sont ouvertes.

Le droit de manifester bafoué par la Préfecture

Publié le 1 avril 2011

Le mercredi 30 mars de nombreuses organisations se proposaient de passer la nuit en face de la Préfecture pour tirer la sonnette d’alarme sur le nombre très important de personnes qui allaient se retrouver à la rue après la période hivernale. En effet, le Préfet ferme brutalement les hébergements hivernaux qui abritaient environ 550 personnes. Cette manifestation de « la nuit solidaire », pacifique et non violente a été réprimée de manière totalement disproportionnée. Alors que les tentes n’étaient pas montées, les toiles à peine étalées sur le sol, les gendarmes mobiles ont sans un mot chargé à coups de matraques les personnes présentes avec une rare violence, et arrêté un militant.

L’ADES s’élève vivement contre ces procédés inadmissibles. Voilà la seule réponse donnée par l’Etat à la demande des citoyens et des familles en difficultés. Le Préfet policier, au lieu de concentrer ses efforts pour améliorer la sécurité et protéger les citoyens, utilise les fonctionnaires de police pour réprimer des manifestations légitimes et non violentes.

Dernière nouvelle, le dispositif d’hébergement hivernal est prolongé jusqu’à fin avril, mais cela ne règle pas le problème de fond.

Printemps des luttes Du Maghreb au Moyen-Orient et solidarité avec le Japon – Sortie du nucélaire

Publié le 18 mars 2011

Samedi 19 mars 2011 – 16h Place Notre Dame, Grenoble – Convergence de 2 manifestations

  • Printemps des luttes Du Maghreb au Moyen-Orient

  • Manifestation antinucléaire à l’appel du groupe Sortir du Nucléaire 38 et du collectif « Ni nucléaire ni gaz de schiste »

L’énergie, c’est l’affaire des peuples !

• Soutien au printemps des peuples du Maghreb et Moyen-Orient

Qu’y a-t’-il de commun entre le peuple japonais et le peuple libyen ? Pas grand-chose a priori.

Pourtant, tous deux sont victimes de l’appropriation et de la concentration de l’énergie par un pouvoir politico-industriel sans contrôle démocratique.

  • C’est pour garder l’argent du pétrole que Kadhafi bombarde les insurgés.
  • C’est pour les bénéfices de l’exploitation des centrales nucléaires que la société TEPCO empoisonne la terre japonaise pour des millénaires.

Pollution, colonialisme, dictatures, mépris de la vie humaine, mépris de la démocratie.

La politique énergétique de la France est fondée sur l’exploitation néocoloniale du pétrole et de l’uranium ( Areva exploite des mines d’uranium au Niger, dont le nouveau Président « démocratiquement » élu est un cadre d’une filiale nigérienne … d’Areva ! )

C’est pourquoi nous avons voulu nous associer à la manifestation de soutien aux révolutions du Maghreb et du Moyen-Orient.ma

• Solidarité avec le peuple japonais

Chacun sait combien la situation au Japon est terrifiante : aux effets dévastateurs de forces naturelles immaîtrisables, se rajoute une catastrophe qui doit tout à une illusion de maîtrise de la radioactivité.

Le peuple japonais, pourtant le premier touché par le feu des bombes atomiques de 1945, a laissé s’installer une industrie nucléaire civile qui prétendait assurer la croissance de l’archipel nippon. On va s’apercevoir combien en plus des immenses dégâts du séisme et du tsunami, la catastrophe nucléaire va avoir d’impacts à long terme sur la santé des japonais ( contamination de la mer ).

La catastrophe du Japon nous montre que contrairement à ce qu’affirment les propagandes des États et des industriels, le nucléaire est une technologie non maîtrisée, non maîtrisable, et qui détruit la vie en silence depuis plus de 50 ans.

La catastrophe de Tchernobyl a causé près d’un million de morts entre 1986 et 2004 (travaux de scientifiques russophones indépendants, enfin traduits et validés par l’Académie des Sciences de New York)

Combien mourront au Japon et dans la zone Pacifique ?

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Non à la fermeture d’un foyer logement pour personnes âgées à la Villeneuve !

Publié le 5 mars 2011

Sous prétexte d’économies, ces jours ci le maire devait valider avec les responsables du Centre communal d’action sociale – CCAS le projet de fermeture d’un des deux foyers logements à la Villeneuve (le Lac ou les Gentianes). Cela sans débat au conseil municipal et surtout sans aucune discussion avec les locataires et les personnels de ces établissements pour personnes âgées, dont certaines sont dépendantes. Encore un service public qui risque de disparaître dans un des quartiers qui demanderait au contraire un renforcement de la présence publique.

Toujours pour les mêmes raisons d’économies, les responsables du CCAS ont fait la proposition, sans débat avec les intéressés, de supprimer la restauration au foyer logement Notre Dame au centre ville et de faire se déplacer les usagers au foyer Saint Laurent. De même pour les résidents de Montesquieu puisqu’il est envisagé d’y supprimer également la restauration et de les envoyer déjeuner aux Alpins.

Comme au Conseil général la seule ligne directrice ce sont les économies budgétaires sans aucune considération pour l’importance du service public.

Face aux difficultés budgétaires c’est la panique au CCAS. Pourtant les élus écologistes avaient tiré le signal d’alarme lors de l’adoption du budget 2011 et la trop faible subvention donnée au CCAS.

Faire de la politique c’est faire des choix. Notre choix c’est un CCAS fort dans la tradition de Grenoble, des foyers de logement pour personnes âgées autant que de besoin, des services de restauration proches et accueillants, bref des services publics dont on soit fiers, au service de tous les citoyens.

La majorité gauche/droite qui a plutôt choisi le prestige des stades et autre nanos au service de quelques uns et sans crainte du gaspillage, doit maintenant se refaire… Alors haro sur le social et vivent les petites économies de subventions et les fermetures et autres regroupements comptables !

Un communiqué de l’association de la Maison des Habitants des Baladins

Publié le 5 mars 2011

Suite à une agression d’un des personnels de la Maison des habitants, l’association a envoyé le 25 février le communiqué suivant qui annonçait la fermeture de la Maison pendant 3 jours pour protester contre ces violences.

« LA MAISON DES HABITANTS DES BALADINS A NOUVEAU FERMEE !

C’est en permanence que de jeunes adolescents commettent sur la place des Géants des « incivilités » de toute sorte.

Après une série d’invasions du centre social, d’effractions, de vols, de dégradations, de menaces, d’injures de tout type, un nouveau pas dans la violence a été franchi mardi soir. Sur la place un des jeunes a tenté d’intimider un membre de l’équipe avec une arme de poing factice ou véritable.

Devant une telle escalade de la violence, y compris vis-à-vis des commerces, l’ensemble des professionnels de la Maison des Habitants des Baladins par un mouvement collectif, a décidé la fermeture du centre.

NOUS NE POUVONS ACCEPTER DE TELLES ATTITUDES DE LA PART DES JEUNES SANS REAGIR

Nous sommes toujours convaincus qu’il faut poursuivre le travail éducatif de la Maison des Habitants des Baladins, dans le respect de tous. C’est pour ces raisons que nous nous engageons dans la gestion de cette Maison pour qu’un service de qualité soit donné aux familles habitantes du quartier (service social, centre de loisirs, activités culturelles ou sportives, manifestations conviviales) avec comme seul objectif d’améliorer la qualité de la vie sur le quartier.

CES EXACTIONS INCESSANTES RENDENT IMPOSSIBLE LA REALISATION DE CET OBJECTIF

Le bureau de l’association, composé d’habitants bénévoles du quartier, tient à affirmer sa solidarité totale avec l’ensemble des personnels de la Maison des Habitants des Baladins. Qu’ils soient salariés du Conseil général (Assistantes sociales) de la Ville et du CCAS ou de l’association.

Avec les autres associations du quartier nous avons exprimé dans le texte « SOS VILLENEUVE » qu’ « Il est urgent que les décideurs prennent leurs responsabilités. Ils n’ont pas d’autre choix que d’investir financièrement et humainement dans les secteurs où ils peuvent agir : emploi, formation, éducation, rappel des règles, vie collective, lien social, animation »…

L’apport de moyens humains supplémentaires est une nécessité avant qu’une nouvelle étape dans la violence ne soit franchie avec des conséquences que nous ne voulons pas imaginer. Aujourd’hui des moyens supplémentaires sont alloués face à l’urgence de la situation et nous nous en réjouissons.

LA MAISON DES HABITANTS ROUVRIRA SES PORTES LUNDI (lundi 28 février ndlr)

Et les activités proposées pendant les vacances scolaires se dérouleront normalement.

Le foyer des habitants (51 place des géants) restera fermé durant cette période.

Nous n’accepterons plus aucune incivilité et nous porterons plainte de manière systématique à la moindre incivilité et injure.

PAR AILLEURS

Le bureau de la Maison des Habitants ne comprenait pas les raisons qui poussaient le Conseil Général, à retirer les assistantes sociales qui travaillent sur le quartier et à les regrouper au centre ville. Le maintien et le renforcement de la proximité des services sociaux et éducatifs restent pour l’association une exigence absolue. »

Massacre général en Libye ! Rassemblement en soutien au peuple libyen

Publié le 25 février 2011

SAMEDI 26 FEVRIER à 15 H rue Félix Poulat- Grenoble

La répression du soulèvement contre le régime dictatorial de Kadhafi, au pouvoir depuis plus de 40 ans, a fait des centaines de victimes. La milice spéciale de Kadhafi et une partie de l’aviation, ainsi que les mercenaires étrangers, tirent sur tout ce qui bouge, on peut parler d’un massacre effroyable de civils.

Affirmons notre solidarité avec un peuple qui malgré cela poursuit sa révolte massivement et tente de se libérer peu à peu.

Nous appelons en même temps à exprimer le soutien aux autres peuples qui se soulèvent et se battent si courageusement pour la démocratie au péril de leur vie.

Mounier, le compte n’est toujours pas bon

Publié le 25 février 2011

Le maire s’était réjoui un peu vite de la décision commune du président de la Région et du recteur qui fixait à 3 le nombre de classes de seconde pour la rentrée 2011. Malheureusement n’accepter que 3 classes de seconde est une très mauvaise décision puisqu’elle implique que le collège Münch ne soit plus collège de secteur, comme l’a indiqué le recteur en le rappelant au Conseil d’administration du lycée. Nous avons dénoncé cette mauvaise solution qui ne respecte pas les conclusions des médiateurs qui indiquaient que pour maintenir Mounier dans sa spécificité il fallait 5 classes de seconde, c’est ce qui a ensuite été adopté par la commission compétente du Conseil régional, mais refusé par le président.

Le groupe PS et assimilés de la majorité municipale a posé une question orale au maire au conseil du 21 février. C’était surréaliste, comme si la majorité ne savait pas quelle était la position du maire, démontrant une nouvelle fois qu’il y a un manque de débat et de communication dans cette majorité.

Nous avions dénoncé cette solution à 3 classes de seconde, le groupe PS a demandé au maire de s’exprimer sur ce point indirectement en souhaitant que les collèges Olympique, Villeneuve et Münch restent les collèges de secteur du lycée Mounier. Manque de pot, le maire n’a pas changé d’un iota sa position. Il estime que la solution à 3 classes de seconde est la meilleure possible en essayant de faire croire qu’il en est l’initiateur alors qu’il a toujours été en retard sur l’évènement.

Donc rien n’est réglé : il faut maintenir la mobilisation pour qu’enfin le maire, le recteur et le président du Conseil régional acceptent 5 classes de seconde au lycée Mounier pour la rentrée 2011.

Dernière nouvelle, au Conseil régional, le président a demandé à être autorisé pour se défendre contre les recours déposés par des Mounier contre ses décisions et celles du recteur. Les écologistes et le Front de gauche ont refusé de donner cette autorisation estimant que le président avait pris ses décisions personnellement sans en référer au Conseil régional. Le président a été sauvé par la droite et le Front National qui ont voté avec le PS. A noter que J. Safar s’est absenté lors de ce vote pour ne pas avoir à choisir… Courage, fuyons.

Précision : au dernier conseil d’administration du lycée Mounier, il avait été annoncé la suppression de l’option théâtre. On nous signale que cette suppression a été annulée, il y aura donc une option théâtre à la rentrée.

Contre le regroupement des centres médicaux-sociaux par le Conseil général

Publié le 18 février 2011

Dans une lettre ouverte au Président du Conseil général de l’Isère (texte ci-dessous), l’intersyndicale CGT- CFDT demande de suspendre la réorganisation prévue concernant le regroupement des centres médico-sociaux en Isère et dénonce ses conséquences néfastes sur le travail social.

Elle organise un « Pic-nic action«  le jeudi 24 février de 12h à 14h, sur le parvis de l’Hôtel du département.

« Les mouvements de décentralisation ont profondément transformé les politiques d’action sociale. Le Conseil général de l’Isère a fait le choix de la territorialisation de ses services ; les multiples réorganisations passées et à venir de notre collectivité ont donc des conséquences importantes sur les pratiques d’intervention sociale. Le travail social se voit ainsi mis à l’épreuve du management et des impératifs gestionnaires.

Progressivement, on assiste à la remise en cause du travail social en tant que pratique d’accueil et d’accompagnement des personnes vulnérables.

Le Conseil général préfère privilégier une gestion de service sans qualité, déshumanisée, conforme aux idéaux d’une politique libérale rompant avec la politique de proximité et abandonnant les publics les plus fragiles.

Ce modèle qui tend à se généraliser ne permet plus d’appréhender la complexité de la pratique sociale ; il cherche au contraire à la simplifier pour mieux l’instrumentaliser en la réduisant à des dispositifs qui occultent la prévention et l’accompagnement global.

Si nous n’en prenons pas la mesure, nous risquons de voir nos professions s’éloigner de leur vocation première au service des populations fragilisées, à prendre soin des personnes les plus démunies.

Les évènements survenus l’été dernier à Grenoble ont mis en lumière la nécessité de maintenir et même remettre au cœur des quartiers dits « sensibles » des services publics et notamment des équipements sociaux de proximités. Face aux difficultés, un accompagnement social et l’accès facilité aux droits et aux services médico-sociaux restent une priorité.

Le regroupement des centres médico-sociaux du département va donc à l’encontre de toutes les réflexions sur le développement social local. »

Dernières nouvelles de Mounier

Publié le 18 février 2011

Il est proposé d’avoir 3 classes de secondes à la rentrée, pour lesquelles il n’est prévu que 105 lycéens contre 239 cette année. Beaucoup de professeurs ne pourront pas faire tout leur service au lycée, mais devront postuler ailleurs pour le compléter.

Lors de la réunion du Conseil d’Administration du lycée Mounier qui s’est tenu le 14 février, le proviseur a indiqué que toutes les options pourront ouvrir sauf latin-grec et théâtre.

MAJ le 21/2/11, information du collectif Mounier : contrairement à ce qui avait été annoncé lors de cette réunion, l’option théâtre serait maintenue.

Les lycées Mounier, Vaucanson et Argouges sont indiqués comme lycées pilotes pour l’opération du ministère « autour des sciences autrement ». Seuls les collèges Lucie Aubrac (Villeneuve) et Village Olympique sont les collèges du secteur de Mounier (admission automatique à Mounier en seconde), mais pas le collège Münch, contrairement aux indications du maire de Grenoble.

Le CA a voté des motions pour protester contre cette baisse à trois classes de secondes et demander le maintien des BTS dans les locaux ou à proximité afin de les garder administrativement dans le lycée. Il est dénoncé l’éclatement des services sur plusieurs sites et le non suivi des préconisations de la commission de la formation initiale et des lycées de la région qui maintenait 450 élèves sur site pour les 3 prochaines rentrées. Votée à l’unanimité, une dernière motion demande à la Ville de Grenoble de rechercher 4 classes à proximité pour permettre que les BTS puissent fonctionner dans le cadre de Mounier (sinon il y a un grand risque qu’ils n’y reviennent plus dans 6 ans).

La mobilisation doit se poursuivre pour imposer que les classes de secondes soient toutes ouvertes et que le collège Münch fasse partie du secteur du lycée Mounier, pour maintenir la mixité sociale qui est l’une des réussites de ce lycée.

Mobilisation au Collège Fantin-Latour

Publié le 18 février 2011

Le jeudi 17 février, le collectif Fantin-Latour, composé des parents d’élèves et du personnel du collège Fantin-Latour à Grenoble, a organisé une manifestation pour refuser la pénurie organisée par l’Etat et le Conseil Général.

Aux coupes claires dans les postes d’enseignants appliquées par le gouvernement et à une augmentation importante du nombre d’élèves, s’ajoute une gestion à l’économie du Conseil général qui conduit à un manque de postes d’agents d’entretien. Le collectif n’accepte pas que le collège accueille les élèves dans des conditions d’enseignement, de confort et de sécurité dégradées, il demande :

  • Une solution rapide et pérenne au problème des effectifs.
  • Un agent supplémentaire à la restauration scolaire.
  • Une dotation en enseignement à la hauteur des besoins du collège et des élèves.

Pétition pour garder le marché de l’Arlequin là où il se trouve actuellement

Publié le 18 février 2011

Une pétition circule pour ne pas déplacer le marché Villeneuve de la place de la Galerie de l’Arlequin. Situé au cœur même du quartier et à proximité de deux maisons de retraite, il est un lieu d’échanges et de rencontres entre les habitants de toutes origines (sociales, culturelles…).

Les militants de l’Union de Quartier de la Villeneuve ont déposé un exemplaire de la pétition au rez de chaussée de la maison de retraite qui donne sur le marché. Ses habitants, se déplaçant parfois à l’aide d’un déambulateur, font facilement leurs courses au pied de chez eux. Ce qui leur permet aussi de rencontrer des habitants et des commerçants, de discuter un peu.

Au cours d’une brève visite, l’adjointe (du groupe GO) chargée des personnes âgées, a exigé le retrait immédiat de la pétition et copieusement « engueulé » le personnel de la maison de retraite.

Il ne fallait surtout pas que les habitants de la maison de retraite soient consultés. Bien sûr, comment imaginer qu’ils soient pour le déplacement du marché qui est si pratique pour eux et qui leur permet de rester indépendants !

Une habitante de l’Arlequin.

Situation honteuse pour les Roms

Publié le 18 février 2011

Le collectif « La Patate Chaude » dénonce la situation des Roms, de plus en plus nombreux à dormir dehors, et qui viennent d’être chassés de la Gare de Grenoble. Il rappelle que la préfecture doit loger tous les demandeurs d’asile, personne ne devrait dormir dehors. Si les autorités n’ont pas assez de locaux disponibles, la loi donne au préfet le pouvoir de réquisitionner les logements vacants. Le Conseil Général de l’Isère est chargé de la protection de l’enfance, et doit donc veiller à ce qu’aucun mineur ne soit à la rue. Dans des situations d’urgence au niveau de l’hébergement, les maires peuvent mettre à disposition des locaux leur appartenant.

Mounier, ça tourne en eau de boudin…

Publié le 11 février 2011

Les dernières décisions : le recteur applique à la lettre les recommandations du Président Queyranne (PS), qui a trompé ses collègues élus en leur laissant croire qu’il suivrait la position de la commission ad hoc qui avait retenu les propositions des médiateurs (vous suivez ?).

Il n’y aura que 3 classes de secondes à la rentrée 2011, c’est un recul par rapport à la proposition des médiateurs, et les BTS disparaissent du site. Actuellement il y a 850 élèves qui dépendent de Mounier, à la rentrée il n’y en aurait plus que 460 et en 2013 plus que 300. C’est inacceptable. Mais le maire de Grenoble se répand dans les médias en se félicitant de cette solution, décidément il aura eu tout faux sur ce dossier.

Quand les incendiaires essayent de jouer aux pompiers

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Mounier : le torpillage continue

Publié le 4 février 2011

Le 1er février 2011, le Président de la Région écrit une nouvelle lettre au recteur qui ne correspond pas du tout à la position prise le 26 janvier par la majorité du Conseil régional dans la réunion de la commission « formation initiale et lycées ». Lors de cette commission, les services techniques de la région ont confirmé qu’il n’y avait aucune difficulté pour accueillir 450 élèves durant toute la reconstruction. Or JJ. Queyranne indique au recteur qu’il faudrait prévoir d’accueillir seulement 300 élèves en 2013, donc il confirme sa position de ne pas suivre le résultat de la médiation.

Pour ceux qui connaissent le lycée Mounier, le terrain est tellement vaste (27 000 m2) qu’il serait possible de construire un autre lycée tout en poursuivant la scolarité dans les bâtiments actuels et des préfabriqués. Actuellement le bâti n’occupe que 4000 m2 au sol. Le collectif Mounier démontre que pour 450 élèves (17 sections) il faut 30 salles incluant le CDI et la salle des professeurs soit 2000 m2 utiles. Le proviseur qui connaît bien son lycée avait fait une proposition réaliste en octobre 2010, qui n’a jamais été prise en compte par le Président de la Région.

Nous assistons à une véritable mascarade. Mais la détermination des Mounier ne faiblit pas et la lutte se poursuit pour obtenir que la reconstruction du lycée se fasse en conservant tous les enseignements, dont les secondes et les BTS sur le site. Ils ont besoin de notre soutien.

Maintenant tout est clair, ils veulent fermer le lycée Mounier

Publié le 28 janvier 2011

Le numéro de duettistes entre le Recteur de l’Académie de Grenoble et le Président de la région Rhône-Alpes est bien rodé. Au début de l’affaire, le 28 septembre 2010, les parents d’élèves avaient reçu une lettre signée des deux autorités, claire et précise annonçant la fermeture pure et simple du lycée Mounier.

Depuis, face à la forte mobilisation du collectif Mounier, les deux larrons ont adopté une tactique visant à gagner du temps et à faire pourrir la situation espérant la démobilisation. Chacun de son coté a joué sa petite musique en accusant l’autre de ne pas comprendre ce qu’il voulait et demandant des explications, ou en lançant une médiation, contraint et forcé, mais sans y croire. Bref cette mauvaise pièce de théâtre se termine par la décision du recteur réaffirmée le 25 janvier : pour lui, il n’y aura pas de classes de secondes à Mounier à la rentrée 2011 et le lycée fermera deux ans plus tard conformément à la demande initiale du président de la région du 25 Novembre 2010 qu’il n’a pas eu le bon sens de retirer lors de la nomination des médiateurs.

L’ADES estime que le Président de la région Rhône-Alpes n’a pas la compétence pour prendre une telle décision : c’est au Conseil régional qu’elle revient de droit, c’est à dire aux élus de cette assemblée et non à l’exécutif ni à l’administration… Evidemment, le Président de la Région ne veut pas faire délibérer le Conseil régional car il pense, à juste titre, qu’il n’aurait pas de majorité. Mais le Recteur n’a pas à appliquer la décision du Président de la Région, car cette décision est illégale et non exécutoire. C’est en ce sens, et pour que la justice se prononce, que le collectif Mounier a déposé divers recours au tribunal administratif. L’affaire n’est pas terminée, et la mobilisation se poursuit.

On ne peut par ailleurs que souligner l’incapacité du maire de Grenoble à agir efficacement dans ce dossier, c’est pourtant lui qui a la compétence de la police de sécurité et pas JJ. Queyranne.

A noter la double initiative réussie des élus écologistes régionaux qui, le 26 janvier, ont proposé à tous les groupes de la majorité de tenir une conférence de presse commune dénonçant les positions du Président de la Région, puis le soir en réunion extraordinaire de la commission lycées régionale, ont fait confirmer par les techniciens la faisabilité technique de la reconstruction sur place en bâtiments modulaires préfabriqués dans la cour pour 450 élèves, ouvrant la voie à une motion unanimement votée et fixant une feuille de route claire au Président : appliquer la solution des médiateurs en préservant la communauté éducative et toutes les options pendant toute la reconstruction.

Cependant des tentatives de récupération politique se font jour, divers candidats aux cantonales s’agitent, les communiqués pleuvent de partout, mais beaucoup d’agitation et peu d’actions locales efficaces contre les décisions du Recteur et du Président de la Région. La force du mouvement des Mounier est son pluralisme, il serait dommage qu’il soit utilisé pour valoriser des boutiques politiques.

Mounier le temps des mises au point

Publié le 21 janvier 2011

Pour que tout un chacun puisse se faire une opinion sur la manière dont certains grands élus ou administrateur gèrent les services publics…

  1. Sans aucune explication le programme de rénovation du lycée, prévu et financé par la Région, a été stoppé début 2010.
  2. Le Président de la Région prenant prétexte de nouvelles questions de sécurité (pour l’instant non avérées) décide, seul et sans aucun débat avec sa majorité régionale, de fermer le lycée à la rentrée 2011. Il est immédiatement soutenu par le maire de Grenoble. Avec le Recteur, JJ. Queyranne avertit le 27 septembre 2010 les parents d’élèves que le lycée sera fermé à la rentrée 2011.
  3. La mobilisation très forte des Mounier met en difficulté le maire qui est obligé de prendre une certaine distance avec le Président de la Région. La mobilisation, soutenue dès le début par les élus écologistes à la Ville et à la Région, fait reculer le Président qui décide le 19 novembre que les élèves pourront terminer leur scolarité à Mounier, mais il n’y aura plus de secondes à la rentrée 2011 ni de BTS. Il écrit le 25 novembre au Recteur pour qu’il organise la rentrée 2011 sans les secondes ni les BTS.
  4. La mobilisation continue. Les élus écologistes à la région proposent qu’il y ait une médiation. Les médiateurs nommés par JJ Queyranne ont quelques difficultés à remplir leur mission devant notamment l’hostilité du recteur qui se cache derrière la lettre (devenue de facto caduque depuis la mise en place de la médiation) de JJ. Queyranne du 25 novembre. Les médiateurs rendent leurs conclusions le 11 janvier 2011, proposant de réintroduire des secondes à la rentrée 2011. Mais JJ. Queyranne, au lieu de soutenir la proposition des médiateurs demande seulement son avis au recteur, créant une situation ubuesque.
  5. Le recteur avait prévu d’intervenir après le dépôt des conclusions des médiateurs, pour réaffirmer qu’il s’en tenait à la seule lettre du 25 novembre du Président du Conseil régional. Pour l’instant il ne l’a pas fait. Il attend la nouvelle position de Queyranne…

Il faut savoir que toutes ces décisions sont prises dans des conditions très irrégulières et que les recours administratifs commencent à tomber. Il ne faut pas relâcher la mobilisation, car l’issue positive est possible si tout le monde pousse dans le même sens.

Politiquement, il est intéressant de noter que les décideurs dans cette affaire sont tous adhérents ou proches du parti socialiste. A travers cet exemple, on voit que le PS n’est plus un vrai parti mais un syndicat d’élus ou de gestionnaires dont la priorité n’est pas le bien public, le service public de l’éducation nationale comme dans les quartiers sud de Grenoble en l’occurrence. Il s’agit plutôt de la pérennisation de la carrière de ses notables et du souci des convenances, pour ne pas entrer en confrontation avec les représentants de l’Etat UMP qui est pourtant en train de détruire l’Etat avec la RGPP (révision générale des politiques publiques).

Tunisie, la longue marche vers la démocratie

Publié le 21 janvier 2011

La révolution de Jasmin a fait fuir le dictateur et tous les démocrates ne peuvent que se réjouir de cet évènement. Il est important que toute l’aide soit apportée aux opposants à la dictature pour qu’ils puissent enfin construire une démocratie digne de ce nom dans ce si joli pays.

Il est par contre navrant de voir que nos gouvernants ont soutenu jusqu’au bout le dictateur en place, lui proposant même de l’aide pour améliorer ses forces répressives.

Dessin Cled'12, tous droits réservés

Il est aussi navrant d’apprendre qu’une délégation d’élus de la majorité municipale de Grenoble se soit rendue en pleine révolution à Sfax, du 7 au 12 janvier 2011 pour discuter avec les autorités de la ville acquises à la dictature. Grenoble est jumelée avec Sfax, mais la majorité municipale a toujours refusé de prendre contact avec les opposants au régime dictatorial. En mai 2009, lorsqu’une élue écologiste (M. Girod de l’Ain) a fait partie d’une délégation de la ville et qu’elle a demandé la possibilité de rencontrer les représentants Tunisiens de la Ligue des Droits de l’Homme elle a essuyé un refus ferme de l’ensemble des officiels de la majorité. Elle est passée outre. Grâce aux contacts établis par l’intermédiaire des opposants Tunisiens de Grenoble, elle a pu s’entretenir avec l’un des représentants de la Ligue des droits de l’homme de Tunisie. Elle a dû subir quelques critiques acerbes, notamment celle-ci : « on ne fait pas d’ingérence dans les pays accueillants, ce sont des choses qui ne se font pas ».

Nous regrettons vivement que MM. De Longevialle et Detroyat, respectivement adjoint et conseiller municipal délégué au maire de Grenoble n’aient pas eu le réflexe élémentaire de solidarité envers les Tunisiens qui menaient un combat pour retrouver la liberté. Les élu-e-s écologistes vont demander un compte rendu exhaustif du bilan de cette rencontre avec la municipalité de Sfax dont les élus sont tous issus du parti unique. Ont-ils fait savoir à la population qui subissait la pire répression que la Ville de Grenoble était solidaire de leur lutte pour la démocratie ?

Décidemment cette majorité « droite-gauche » devrait vite revoir sa politique de coopération décentralisée pour la rendre conforme à ce que peut en attendre une ville Compagnon de la Libération.

Lycée Mounier, la lutte continue

Publié le 14 janvier 2011

Les médiateurs ont rendu leurs conclusions le 11 janvier (voir ci dessous), il y a certes des avancées, mais tout n’est pas réglé loin de là, d’autant que le Président de la région dans un communiqué inacceptable laisse les mains libres au recteur pour poursuivre la dispersion des secondes (que le président lui avait demandé très clairement dans sa lettre du 25 novembre 2010). Voici un extrait du communiqué de JJ. Queyranne du 11 janvier : « Concernant la période transitoire, je demande au recteur de l’Académie de Grenoble de me faire savoir si les préconisations des médiateurs peuvent être mises en œuvre, notamment pour ce qui relève des conditions de répartition des élèves et des formations pour les prochaines rentrées. »

Donc au recteur de choisir, ce qui est très risqué vu son comportement ces dernières semaines. Une information de dernière minute indique que le recteur ne bougera pas puisque JJ.Queyranne n’est pas revenu sur sa lettre du 25 novembre, ce qui signifie que Queyranne n’a pas pris en compte les conclusions des médiateurs qu’il avait nommés. Le sale jeu de dupes continue.

L’ADES poursuivra son soutien aux Mouniers et leur apportera l’aide nécessaire pour faire stopper les décisions du Président de la région et du recteur.

A noter que lors des vœux du Président de la région, les élus écologistes avaient fait entrer dans la salle une délégation du collectif Mounier qui dans le plus grand silence a brandi des pancartes, ce qui a troublé le président et lui a fait oublié de parler des lycées dans son intervention, pourtant il s’agit d’un des budgets les plus important de la région !

Les "Mounier" aux voeux de la Région (Photo PM, tous droits réservés)

Voici un large extrait des conclusions des médiateurs :

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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