La journée de lundi 29 novembre a été riche en rebondissements
- Nous apprenons que selon l’interprétation du Président de la Région, le médiateur ne s’occuperait que du moyen ou long terme, c’est-à-dire pas de la situation de blocage actuelle mais de ce qui se passera « plus tard » ! En général lorsqu’un médiateur est nommé c’est pour effectuer une médiation immédiate entre plusieurs positions antagonistes… Là nous sommes dans la quasi-provocation.
- Le Recteur tient une conférence de presse pour suivre la proposition du Président de la Région (les classes de secondes seront supprimées à la rentrée 2011) et prononce des propos totalement outranciers et inadmissibles (rapportés par Grenews) :
« Ceux qui prétendent que la fermeture de Mounier a pour but de faire des économies ou alimentent le débat complètement débile « d’un lycée de trop sur Grenoble » feraient mieux d’aller voir un psychiatre » !
Outre que cette façon d’exprimer son avis est méprisante pour les « Mounier », elle est méprisable venant d’un haut fonctionnaire de l’administration, de surcroît de l’Education Nationale. Puisqu’il est question de psychiatrie, le recteur serait bien inspiré de maîtriser ses nerfs à l’instar des « Mounier » et de s’interroger sur ses responsabilités et la conduite à tenir pour la suite. Malgré l’exaspération générale, la stratégie de la tension et de la provocation orchestrée par le recteur ne poussera pas, comme il le souhaite, les « Mounier » à des actions radicales. Il aurait ainsi beau jeu de voir débarquer N. Sarkozy qui dans son discours de la honte prononcé à Grenoble avait « promis » de revenir avant la fin de l’année 2010.
Mais pourquoi donc le processus de réhabilitation de Mounier a été stoppé ?
Le recteur explique à Grenews : « si le plan initial de réhabilitation de Mounier n’a pas été poursuivi, c’est avant tout parce que « l’équipe du lycée ne s’est pas mobilisée à temps » et que « celle de Vaucanson lui est passée devant ». Donc il est clair que ce n’est pas pour des conditions de sécurité ! Mais alors pourquoi ne pas relancer le programme comme prévu par la région puisqu’il y a l’argent ?