Archives de février 2013

Lesdiguières, encore un projet monté en coulisses !

Publié le 8 février 2013

Projet Lesdiguières, janvier 2013

On y voit un peu plus clair dans le projet caché autour du stade Lesdiguières. Le maire et la majorité municipale ont donc décidé une très grande opération de rénovation et d’extension du stade Lesdiguières dédié au FCG, le club de Rugby qui est remonté en top 14. Au moment où le maire et son adjoint à l’immobilier ne jurent que de politique d’urbanisme d’agglomération, voila encore une décision de principe prise par un petit cercle, sans débat public, qui oublie l’existence un grand stade d’agglomération vide qui ne verra pas d’équipe de football de haut niveau avant de longues années. Bien sûr, le club du FCG a forgé son identité à Lesdiguières, mais l’intérêt général commande en cette période difficile d’économiser les derniers publics. La Métro se tait alors qu’elle devrait parler haut et fort et demander à Grenoble de revoir sa copie.

Le Président du FCG n’exprime pas d’opposition de principe à ce que le FCG devienne le club résident au stade des Alpes à condition qu’on ne le chasse pas dans quelques années. La tradition rugby est plus forte que la tradition football à Grenoble. Si à l’a venir le GF38 redevenait professionnel, il pourrait alors profiter d’un stade Lesdiguières bien adapté à un club de niveau de national ou de 2ème division. Rappelons tout de même que les stades sont des équipements publics et que les clubs professionnels n’en sont que locataires et n’ont pas à être aidés par les collectivités publiques. S’ils veulent être libres, ils doivent financer eux-mêmes leur stade. En général les loyers sont très faibles, trop faibles et la Métro a déjà été sanctionnée par le Tribunal administratif lorsque le GF38 était le club résident du Stade des Alpes

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Ecole des buttes : la majorité procrastine, mais pas pour tout

Publié le 8 février 2013
ecoleButtesAvantIncendie

état de l’école des Buttes avant l’incendie : photo DR, tous droits réservés

Les parents d’élèves de l’école « Les Buttes » (gravement endommagée par un incendie en juillet 2012) auront attendu cinq mois avant que la Ville consente enfin à les rencontrer pour envisager l’avenir. En décembre dernier, l’adjoint à l’éducation proposait une solution pour la rentrée 2013 : n’ouvrir que huit classes sur les 10 que comptait l’école à l’origine. Que faire alors des deux classes restantes et des 45 enfants les composant ? Les répartir dans les autres écoles de la Villeneuve et laisser jusqu’au 7 février, les parents des enfants concernés exprimer leur choix. Une solution pour le moins originale et un précèdent que l’on pourrait traduire par une « dérogation au choix » du périmètre scolaire. On n’ose imaginer les conséquences si elle devait s’appliquer à l’ensemble de la ville. Dernièrement, l’improvisation guidant ses pas, l’élu suggérait que les deux classes restent administrativement intégrées à l’école tout en étant délocalisées. Toujours est-il que comme à son habitude, la Ville se contente d’informer et de ne soumettre qu’une solution, la seule possible, c’est à dire la sienne. Or, forcément d’autres solutions existent parmi lesquelles :

  • reconstruire l’école dans son intégralité originelle (la Ville en a décidé autrement sans autre explication)
  • envisager huit classes mais sur la base des cycles en maintenant les plus jeunes à l’école pour ne pas les perturber.
  • Enfin, mais, il aurait sûrement d’autres possibilités encore, rajouter aux huit classes (pour l’instant) deux classes de plus avec l’installation de préfabriqués. Autant que faire se peut, il est préférable d’éviter les bâtiments modulaires mais quand la nécessité l’impose (et c’est le cas en l’occurrence), il n’y a pas de raison de s’en passer dans des périodes transitoires.

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Mounier : soutien aux parents d’élèves

Publié le 8 février 2013
Les Mounier au rectorat (photo GK, tous droits réservés)

Les Mounier au rectorat (photo GK, tous droits réservés)

Le tristement célèbre futur ex recteur de l’académie de Grenoble a encore frappé. Il a porté plainte pour dégradation contre deux parents d’élèves qui avaient participé à une manifestation pacifique devant le rectorat pendant la lutte pour le maintien du lycée que voulaient fermer le président de la Région (soutenu par le maire) et le recteur. C’est d’un ridicule achevé car il n’y a pas eu de dégradation. Le recteur veut visiblement se venger d’avoir été rappelé à l’ordre par la justice administrative qui avait annulé ses décisions illégales. Les deux parents d’élèves, Marc Garnier et Alain Minault sont convoqués devant le tribunal correctionnel le 26 février à 9 h.

Un comité de soutien a été mis en place, pour s’y associer signez la pétition en ligne.

Autoroute A 51, dernières nouvelles du Gouvernement

Publié le 8 février 2013

Un député (PS) a posé le 29 janvier 2013, une question orale au ministre des transports à propos du prolongement de l’A51. Il est intéressant de lire l’intégralité de la réponse du ministre où il apparait de réelles difficultés à réaliser ce prolongement (tant mieux), mais le Gouvernement se dit prêt à étudier toutes les solutions possibles. Il faut donc rester mobilisé et vigilant contre cette très mauvaise idée.

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A 480 le bilan de la concertation, enfin !

Publié le 8 février 2013

A480-2x3voiesPlus d’un an après la clôture de la concertation (suivant l’article L 300-2 du code de l’urbanisme), l’Etat vient enfin de rendre public le bilan de la concertation sur l’aménagement futur de l’A 480, qui s’est déroulée du 7 novembre au 7 décembre 2011. téléchargeable en ligne ici

Rappel : la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement Rhône-Alpes (DREAL) porte un projet d’aménagement de l’A480 sur une portion de 12 km depuis l’échangeur A48/A480 au nord de l’agglomération grenobloise jusqu’au raccord avec la RN85 au sud.

Il faut rappeler que cet exercice imposé sur le bilan de la concertation ne sert à rien pour la suite des évènements. C’est l’enquête publique qui sera un moment important dans le processus de décision.

Voici des extraits de la conclusion qu’en tire la DREAL.

Tout d’abord, il parait que tout le monde est d’accord avec ce projet, ça démarre fort !

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Révision du PLU de Grenoble : des méthodes de travail à revoir

Publié le 1 février 2013

L’institution municipale marche mal car le délibératif (le conseil municipal qui est l’assemblée délibérante) n’a aucune indépendance vis-à-vis de l’exécutif (le maire). En effet le maire est maitre de l’ordre du jour et de la préparation du conseil avec sa majorité et les services. Sur le lancement de la révision du PLU on a pu constater une nouvelle fois de manière caricaturale ce dysfonctionnement. Alors qu’il s’agit de dessiner l’avenir de la ville à moyen et long terme (bien au-delà de l’aspect règlementaire d’un PLU), le maire et la majorité ont tout préparé en interne et les oppositions n’ont plus qu’à dire amen. Cela n’a pas gêné l’opposition de droite UMP qui ne pense qu’aux échéances électorales : M. Chamussy son chef de file a appelé de ses vœux une ville apaisée (qui pourrait être contre ?) avec des remèdes dépassés depuis 40 ans, comme le prolongement de l’A 51, c’est dire à quel point la droite est ringarde, ça promet pour la suite.

En revanche les élus « Ecologie et Solidarité » ont proposé d’ouvrir le débat en présentant 3 amendements au texte. Les amendements sont de droit, mais la majorité n’entendait pas ouvrir la discussion et refusait de débattre sur les amendements par une astuce de procédure (la technique du sous-amendement qui détourne l’amendement). A noter que le groupe PC a voté un des amendements proposé par l’opposition écologiste. Pour justifier son refus de débattre sur le fond l’adjoint à l’immobilier expliquait que la plupart des amendements (par exemple la question cruciale de la rente foncière) n’avaient rien à voir avec le PLU, argument fallacieux puisque la délibération proposée dépassait largement le cadre strictement règlementaire du PLU, parlant de compétitivité internationale, de rayonnement… avec une grandiloquence qui masquait la pauvreté de l’analyse. La délibération avait bien besoin d’être amendée.

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A bu de langage

Publié le 1 février 2013

La délibération relative au lancement de la révision du PLU (Plan Local d’Urbanisme) présentée au dernier conseil municipal du 28 janvier a donné lieu au moins dans son introduction à une véritable débauche de langue de bois, de grandiloquence et de navrantes platitudes. Extraits : « …la ville de Grenoble a acquis une stature internationale grâce à l’avance qu’elle a su prendre dans de nombreux domaines… et doit donc penser son développement et son attractivité dans la perspective du rôle global qu’elle entend jouer au niveau national, européen et mondial… et être acteur majeur des transformations urbaines et sociales du 21 ème siècle. » L’auteur de ces lignes aurait-il pris quelques substances illicites ? Toujours est-il que si avec ça, le Grenoblois lambda ne se retrouve pas en lévitation, c’est à ne rien comprendre au fait qu’avec le PLU il a acquis une dimension qu’il ignorait jusque là.

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Délégation à Gaz et électricité de Grenoble : un service public épinglé par la Chambre Régionale des Comptes

Publié le 1 février 2013

Les usagers grenoblois sont globalement satisfaits des services rendus par GEG. Il est vrai que les tarifs étant encadrés nationalement il n’y a pas de possibilité de dérive aussi importante que dans le chauffage urbain. Par contre GEG pourrait baisser ses tarifs de l’électricité si la ville ne mettait pas à sa charge les frais liés à l’éclairage public, à travers une redevance irrégulière. Il apparait donc que les usagers de GEG ont subi une surfacturation de leur consommation d’électricité et qu’ils sont fondés à demander des remboursements.

C’est ce qu’a clairement arrêté définitivement le Conseil d’Etat le 31 juillet 2009 suite à une longue bataille juridique de Raymond Avrillier. Le Conseil d’Etat a confirmé que le tarif de l’électricité de GEG contenait des charges étrangères au service de distribution puisqu’il mettait à la charge de l’usager le coût de l’éclairage public et que le tarif de l’électricité était surévalué. Cette décision de la haute juridiction administrative a imposé au maire de Grenoble de mettre fin à cette illégalité à compter du 1er mars 2010. Ce que le maire de Grenoble (M. Destot) et le président de la SEM GEG (M. Safar) n’ont pas fait : la Chambre Régionale des Comptes (CRC) le leur rappelle encore une fois.

Voici quelques unes des critiques de la CRC à propos de l’avenant n° 6 voté le 22 février 2010 par la majorité municipale (seuls les élus écologistes votent contre) :

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Dossier : pollution atmosphérique, haro sur les particules fines !

Publié le 1 février 2013

L’air respiré à Grenoble est nocif pour la santé à cause de nombreux polluants, notamment les particules fines provenant des transports (diesels) et aussi du chauffage au bois par des poêles de mauvaise qualité.

C’est le moment de poursuivre la réduction de la circulation automobile et d’abandonner définitivement les projets d’élargissement de l’A480 et de prolongement de l’autoroute A 51.

La règlementation sur la qualité de l’air est fixée par le décret du 21 octobre 2010 qui transpose la règlementation européenne (l’unité est le microgramme soit le millionième de gramme).

Réglementation pour les particules inférieures à 10 microns (PM10) :

  1. Objectif de qualité : 30 microsg/m3 en moyenne annuelle civile ;
  2. Seuil d’information et de recommandation : 50 microsg/m3 en moyenne journalière selon des modalités de déclenchement définies par arrêté du ministre chargé de l’environnement ;
  3. Seuil d’alerte : 80 microsg/m3 en moyenne journalière selon des modalités de déclenchement définies par arrêté du ministre chargé de l’environnement ;
  4. Valeurs limites pour la protection de la santé :
    1. 50 microsg/m3 en moyenne journalière à ne pas dépasser plus de trente-cinq fois par année civile ;
    2. 40 microsg/m3 en moyenne annuelle civile.

Particules fines inférieures à 10 microns à Grenoble depuis le 1er novembre 2012

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Menaces sur la qualité des eaux de Grenoble et du SIERG – suite

Publié le 1 février 2013

Une lectrice attire notre attention sur les menaces qui pèsent aussi sur la qualité de l’eau délivrée par le Syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise (SIERG) du fait du projet de station d’épuration (Step) de Gavet sur la Romanche, en amont des champs de captage de l’eau du SIERG. En effet depuis des années le SIERG dénonce ce projet comme potentiellement dangereux pour la qualité de l’eau pompée dans la nappe de la Romanche, quelques kilomètres en aval du site où devrait être implantée cette usine d’épuration des eaux usées (Step), en particulier en cas de dysfonctionnement de cette station d’épuration. Malgré les demandes répétées du SIERG d’étudier une autre solution, celle par exemple d’un collecteur emmenant les eaux usées vers les égouts de l’agglomération et leur traitement à Aquapole, le préfet a donné son accord à ce projet de Step, c’est pourquoi le SIERG a engagé des recours devant le tribunal administratif contre cette décision.

Mais à la grande différence avec ce qui se passe avec le maire de Grenoble depuis 2008 pour l’eau de Grenoble, le SIERG a mis cette question sur la place publique depuis des années et en a discuté et délibéré dans son conseil syndical, a organisé des manifestations, des pétitions et toutes les informations sont sur son site internet : www.sierg.org

En ce qui concerne la remise en eau du Drac, voici d’autres précisions :

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Droit de vote pour tous les résidents étrangers dès 2014 Pour une République ouverte et fraternelle

Publié le 1 février 2013

C’est le titre du vœu adopté par le conseil municipal du 28 janvier. Ce vœu présenté par le groupe Ecologie et Solidarité a été soutenu par les groupes PS-PRG-MRC-Société Civile et apparentés, GO Citoyenneté, Parti Communiste, Sociaux démocrates.

Ce vœu s’adressait au Président de la République : « Le Conseil Municipal de Grenoble réuni le 28 janvier 2013 vous demande de mettre en œuvre rapidement votre proposition n°50 permettant d’instaurer le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen(ne)s résident(e)s étranger(e)s aux élections locales, dès les municipales de 2014. »

La droite UMP a préférée se retirer pour ne pas avoir à se prononcer sur cette question (courage fuyons) et le seul de la majorité qui se soit abstenu est Ph. De Longevialle…

Pour l’arrêt du nucléaire civil et militaire : chaîne humaine le 9 février

Publié le 1 février 2013

NucleaireSTOPLe réseau sortir du nucléaire 38 invite à faire une chaine humaine le 9 février à Grenoble pour demander l’arrêt du nucléaire civil et militaire en préparation à la manifestation nationale du 9 mars à Paris.

Rendez-vous à Grenoble samedi 9 février autour du kiosque du Jardin de Ville à 14h30

  • stand pour inscription et soutien à l’organisation de la grande chaine humaine du 9 mars à Paris
  • 15h : départ de la Chaine à travers la ville

Pour plus de visibilité, portez du jaune sur vous si possible.

Un mois après, le 9 mars à Paris, ce seront les lieux des pouvoirs pro-nucléaires qu’encercleront les citoyens dans une grande Chaine humaine de 20 kms ! Transport par car depuis Grenoble à des tarifs les moins chers possibles.

Inscription et précisions sur www.sdn38.info.