Dimanche 7 février 2016 de 16 h à 22 h au Palais des Sports « Six heures pour nos libertés »: pour les défendre et pour les reconquérir. Mediapart, avec le soutien d’associations, de syndicats et de collectifs et à l’invitation de la Ville de Grenoble, organise une grande rencontre nationale sur la réforme constitutionnelle, l’état d’urgence, la déchéance de la nationalité, mais aussi la future loi pénale, la loi sur la surveillance… La France s’installe dans un régime d’exception attentatoire à nos libertés individuelles.
Jeudi 11 février 2016 à 19 h à la mairie, réunion publique sur la révision du PLU de Grenoble. Pour un cadre de vie de qualité ! Pour un projet de ville ambitieux ! Pour un territoire métropolitain partagé ! avec Éric PIOLLE, et Yannik OLLIVIER, Vice-président de la Métro.

Lors du Conseil municipal du 25 janvier 2016, la majorité municipale a proposé un vœu en direction des parlementaires de l’Isère pour qu’ils refusent de voter l’introduction de la déchéance de nationalité dans la Constitution proposée par le gouvernement. Ce vœu rappelle le calamiteux discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy en 2010 qui allait dans ce sens et qui avait choqué de très nombreux Grenoblois ; malheureusement la proposition actuelle est pire démontrant la dérive actuelle du gouvernement. De plus en plus de voix s’élèvent contre cette proposition inefficace qui remet en cause des fondements de notre République.
Notre Constitution est fondée sur la séparation des pouvoirs comme l’indique l’article 16 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution ».
Depuis que l’Etat a décidé de concéder à AREA l’A480 pour qu’elle l’élargisse à 2 fois 3 voies au gabarit autoroutier (en contrepartie de travaux d’élargissement fixés à 300 M€), le dossier est revenu sur le devant de la scène. La droite applaudit cette décision, J. Safar de même. Le Président de la Métro, qui porte une position de la Métro clairement opposée à cet élargissement mais favorable au réaménagement du Rondeau, a paru évoluer en évoquant qu’il ne fallait pas se priver des 300 M€. Le maire de Grenoble, fidèle à ses engagements a déposé un recours gracieux contre le décret du 21 août 2015. Après les recours gracieux, les recours en excès de pouvoir doivent arriver au Conseil d’Etat avant la fin février. Les personnels de l’Etat qui étaient affectés aux interventions sur l’A480 protestent contre leur transfert à AREA et tout le monde s’agite sur le réaménagement du Rondeau.
Thierry Kovacs, maire de Vienne, président de la Communauté d’Agglomération du Pays Viennois et conseiller régional, seul candidat, et élu, à la présidence Isère du parti LR, est un affidé du système corruptif (MM. Carignon et Peneau) : il a été embauché illégalement en 1993 en surnombre au cabinet caché de M. Carignon alors président du conseil général de l’Isère.
Suite à la délibération du conseil municipal du 25 janvier 2016 lançant l’opération « ville de demain », ont été présentés, le lendemain au musée de peinture, les partenaires, notamment universitaires, et les outils qui vont permettre de dessiner la ville (en fait l’agglomération et même la région urbaine) de demain. De nombreux étudiants sont mobilisés sur ce projet ce qui tranche avec les opérations de co-construction habituelles. Le premier outil est mis en place pour partager des réflexions ou des documents et se tenir au courant des travaux ; un réseau social local a été créé sur internet à partir de la plateforme du CCSTI : «
L’agglomération était hors la loi depuis de nombreuses années en n’ayant pas organisé une aire de grand passage pour accueillir les gens du voyage. Tel le serpent de mer, les propositions se succédaient sans succès permettant de calmer les éventuels courroux de l’Etat qui se satisfaisait de cette inertie. La Métro vient peut-être de résoudre cette épineuse question car les communes ne se précipitaient pas pour faire des propositions.
Le conseil municipal de Grenoble a adopté, le 26 janvier, le plan municipal de santé (PMS) qui couvre la période 2016-2020. C’est le résultat d’une longue préparation (un an) qui a mobilisé de très nombreux acteurs : des habitants, des usagers, des associations, des institutions, des professionnels de santé, des différents services de la ville et du CCAS, des élus. Le PMS a été réellement co-construit à la satisfaction de tous les acteurs. Cette démarche innovante s’est concrétisée autour des conférences municipales de santé, des comités de pilotage et comité technique et de 40 rencontres sur différents thèmes mobilisant plus de 300 personnes. Cette période a aussi été l’occasion d’élaborer un diagnostic sur l’état de santé des Grenoblois(es). Le PMS vivra à travers des groupes de travail thématiques, un comité de pilotage et des conférences municipales de santé ; il sera suivi et évalué collectivement.
Une délibération importante a été votée le 29 janvier à la Métro pour lancer le projet urbain, « Cœurs de villes, cœurs de Métropole ». Il s’agit de traiter de manière globale l’amélioration des espaces publics, d’aider au développement économique, soutenir le commerce, améliorer la qualité de l’air, développer les mobilités douces (marche à pied et vélo) et les transports en commun, apaiser la circulation automobile et promouvoir le tourisme.
Lors du Conseil de la Métro, vendredi 29 janvier, deux attitudes ont retenu notre attention :