Archives pour le mot-clef ‘Conseil général de l’Isère’

La CCI et la rocade

Publié le 15 avril 2010

nitunnelniviaducOn connaît les arguments. Pour le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI), une rocade nord est vitale pour l’économie iséroise. Depuis 30 ans c’est le même discours, mais l’échéance mettant en cause la vie de l’économie est repoussée d’année en année. M. Dumolard continue à vouloir une rocade, mais il ne sait plus comment faire. Auparavant il avait un discours offensif déclarant même qu’il se faisait fort de trouver les centaines de millions pour réaliser la rocade, maintenant il est KO et se contente de rappeler que ce n’est pas son style de renoncer. Il est incapable d’analyser les vraies raisons de l’échec du projet et ne comprend pas ce qui s’est passé. C’est la première fois depuis des années que le président de la CCI est désarmé et ne sait plus quoi dire sur ce sujet, il demande sans y croire une réunion avec les politiques pour réfléchir à ce qu’il faudrait faire. Il serait temps que la CCI arrête de suivre aveuglément le lobby automobile et se mette à comprendre qu’on a changé de siècle en ce qui concerne les modes de déplacements.

C’est une simple commission d’enquête (uniquement consultative) qui a fait s’écrouler d’un seul coup tout le château de cartes élaboré par un cabinet noir au Conseil général de l’Isère, soutenu sans faillir par tous les hauts responsables économiques et politiques. En droit l’avis défavorable n’arrête rien, mais le dossier était mauvais et les convictions n’étaient pas si fermes que cela. Maintenant beaucoup d’élus qui avaient tout voté les yeux fermés sont satisfaits de ce qui se passe. A suivre.

La rocade nord, quand c’est fini ça recommence !!! Mais à quoi nos politiques s’amusent-ils ?

Publié le 8 avril 2010

nitunnelniviaducLe contournement autoroutier de Grenoble est un rêve vieux de plus de trente ans.

La solution initiale (tunnel à gabarit international) était tellement chère et le trafic de transit insuffisant, l’Etat avait laissé tombé. A. Carignon avait un moment essayé un passage tout en souterrain sous le centre ville pour faire plaisir à Bouygues. Puis est venu en 1998 l’idée du professeur Bovy qui au moment de la préparation du PDU 2000-2010 a doctement expliqué que pour permettre le développement harmonieux des transports en commun, il fallait créer un ring complet autour de Grenoble avec de multiples entrées et sorties permettant la mise en place du plan marguerite. Pour faire avaler ce miracle à nos chers décideurs, il suffisait de leur vendre une rocade « écologique » pour pas cher. Pour seulement 300 M€ il était proposé une rocade tout enterrée depuis l’A 480 jusqu’à l’A 41, gratuite et avec le traitement des gaz d’échappement. A part les élus écologistes à la Métro, tous les élus ont voté les yeux fermés malgré les remarques disant que le prix annoncé était faux et les difficultés techniques insurmontables.

Les collectivités ont alors essayé de mouiller l’Etat dans cette affaire pour qu’il participe au financement de la rocade. Des pré-études sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat ont été lancées et fin 2002, la DDE indiquait que la rocade inscrite dans le PDU n’était pas faisable (impossible de passer sous l’Isère à St Martin le Vinoux),  son coût beaucoup plus élevé, et qu’on ne pouvait pas traiter les gaz. Une solution intermédiaire a alors été étudiée dans le détail par la DDE, la fameuse rocade à 700 M€. Mais l’Etat a décidé de ne pas participer à son financement, les collectivités ont donc abandonné le projet car trop cher.

Jusqu’au jour où un retraité de l’équipement est venu vendre une rocade plus simple et moins chère à A. Vallini. Qui a immédiatement abandonné le projet de tram Ysis (ancêtre de la ligne E) et a dépensé des dizaines de millions d’euros pour un projet qui vient de mourir, tué par une simple commission d’enquête qui pourtant ne donne qu’un avis.

Le projet du CGI est abandonné, mais attention un autre projet pourrait être étudié selon A. Vallini.

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Rocade nord : avis de décès !

Publié le 24 mars 2010

nitunnelniviaduc
La commission d’enquête sur le projet de rocade nord du Conseil général de l’Isère a rendu son rapport et ses conclusions le 22 mars 2010. Elle donne un avis négatif à l’utilité publique de ce projet. Même si formellement le projet n’est pas arrêté il vient d’essuyer un revers fondamental.

En effet, les motivations des commissaires enquêteurs, unanimes, sont d’une très grande sévérité sur le fond du projet qu’ils condamnent sans appel.

La commission d’enquête termine ses conclusions par ce jugement :

« Les inconvénients générés par ce projet de rocade, dans sa consistance et ses effets, l’emportent sur ses avantages sans qu’il soit possible, pour autant, d’y remédier, au risque de modifications trop substantielles qui en altéreraient son unité fonctionnelle et son économie générale, dès lors la commission d’enquête à l’unanimité de ses membres émet un avis défavorable à ce qu’il soit conféré le caractère d’utilité publique à ce projet de rocade nord de Grenoble. »

La plupart des critiques portées par les opposants sont reprises et parfois amplifiées par la commission d’enquête, par exemple :

  • la critique cinglante contre la consultation bidon de l’été 2007
  • la rentabilité économique du projet est très exagérée (d’au moins un facteur 4 !)
  • le projet augmentera les bouchons aux accès à l’agglomération
  • la hausse du trafic automobile et la baisse de la part modale pour les TC
  • le bilan des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie ne répondent pas aux exigences du Grenelle de l’environnement et n’impliquent pas une diminution significative de la pollution de l’air
  • la sous estimation des risques pour la santé, notamment pour le CHU
  • les critiques très dures sur l’insertion urbaine du projet, son impact visuel, paysager, sur le patrimoine, sur la presqu’île scientifique, à Saint Martin le Vinoux et à la Tronche, dans une moindre mesure à Meylan
  • les critiques des communes sont considérées comme revêtant un intérêt général aussi légitime que celui du Conseil général
  • il y a tellement d’incertitudes sur les conséquences de ce projet qu’il n’est pas possible de garantir à la population une absence de préjudice sérieux !

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Le Conseil général votera-t-il un mauvais budget ?

Publié le 24 mars 2010

C’est ce vendredi que le Conseil général vote son budget 2010. Les finances du Conseil général se dégradent à cause du désengagement de l’Etat, de la réforme de la taxe professionnelle et de la perte de recettes dues à la crise immobilière (droits de mutation). Mais au lieu d’abandonner les mauvaises politiques (rocade nord, politique économique de droite…), le Président propose un budget qui fait des coupes sombres dans des budgets sociaux pourtant prioritaires :

  • logements sociaux, le CGI veut diminuer ses aides à la construction.
  • il pourrait y avoir de fortes baisses pour la petite enfance.

Le projet de budget propose aussi de diminuer les subventions au SMTC, de reporter des travaux sur les digues de l’Isère…

Pour l’instant seuls les élus Verts font de la résistance et ils annoncent qu’ils ne voteront pas le budget s’il reste en l’état.

Il est possible de suivre les débats en ligne sur internet (voir le site du conseil général)

Rocade-nord, le conseil général s’entête…

Publié le 18 mars 2010

Avant même d’obtenir les autorisations nécessaires pour réaliser la rocade-nord, le conseil général de l’Isère (CGI) a fait couper de nombreux arbres à la Tronche près du cimetière (là où la rocade serait en aérien pour y installer le péage), et va démolir sous peu une maison qui aurait pu être utilisée pour loger une famille… Il est prévu de protester sur place contre cette démolition qui ne se justifie pas et qui pourrait se dérouler la semaine prochaine.

Le rapport de la commission d’enquête sur la rocade devrait être rendu au Préfet après les élections régionales, il ne fallait pas que ce dossier vienne polluer le bon déroulement des élections et augmente encore le score des écologistes ! Le Préfet demandera ensuite au Conseil Général de prendre une délibération réaffirmant l’intérêt général de cet aménagement, ce n’est qu’après cette formalité que le Préfet pourra délivrer ou non la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) qui marquera le début de l’éventuelle réalisation de la rocade. Le CGI passera ensuite une délégation de service public avec une entreprise privée pour la charger de la réalisation effective des travaux et de l’exploitation ultérieure de l’ouvrage. Pour cela il faudra finaliser les aspects financiers de l’opération ce qui ne va pas être le plus simple car le coût réel de la rocade est beaucoup plus élevé que prévu et que le privé ne pourra pas aller au-delà de 200 M€, ce qui laisse une ardoise très lourde au CGI qui cherche toutes les solutions lui permettant d’étaler la facture. L’ADES a décidé d’utiliser tous les moyens du droit pour empêcher la réalisation de cette rocade qui est une aberration. Des recours sur des décisions préparatoires ont déjà été déposés et devraient être examinés prochainement par le tribunal administratif.

Carignon et Peneau doivent payer…

Publié le 25 février 2010

Suite au communiqué de presse du 7 janvier 2010 des écologistes grenoblois, sur la remise de la légion d’honneur à X. Peneau, le Canard Enchaîné du 24 février 2010 consacre tout un article sur les pressions exercées sur le Président du Conseil Général de l’Isère (CGI) pour qu’il fasse voter une remise gracieuse de la somme de 253 126 € que doivent solidairement A. Carignon et X. Peneau au CGI. Pour éviter de faire se prononcer le CGI durant la campagne des régionales, le Président Vallini repousse le vote à fin mars.

Rappel des faits

(que vous trouvez dans la brochure de l’ADES « un corrompu de retour aux affaires » éditée en 2003 au moment où le corrompu était élu président de l’UMP 38, vous pouvez nous la commander).

Le 13 juillet 1999 est révélé que M. Xavier Péneau et M. Alain Carignon, se sont immiscés sans titre dans la gestion des deniers publics irrégulièrement extraits de la caisse du département de l’Isère à hauteur de 1 660 400 F (253 126,35 €) correspondant au montant de la commission versée à la société Rhoddlams de feu M. Pacary qui en reversait une partie à M. Carignon (affaire du rond point d’Alpexpo). Pour avoir ensemble directement participé à la gestion de fait, ils ont été déclarés conjointement et solidairement comptables de fait des deniers du département de l’Isère et condamnés à rendre à la caisse publique du CGI la somme de 253 126 €. Depuis ils font des pieds et des mains faisant intervenir de puissants soutiens pour éviter d’avoir à rembourser les sommes détournées (voir l’article du Canard).

L’ADES attend du CGI qu’il maintienne sa demande de reversement de cette somme détournée illégalement de la caisse publique et que ces deniers publics servent à la politique sociale, et pas aux études sur la rocade-nord.

Les événements récents qui nous font réagir (4)

Publié le 9 février 2010

puceRVLa situation sociale se dégrade à toute vitesse

Le Conseil général annonce que le nombre de personnes au RSA a augmenté de 18 % en 6 mois pour atteindre 21 464 fin décembre 2009 et ce n’est pas fini. De grandes inquiétudes sur les demandeurs d’emploi qui vont arriver en fin de droits en 2010 (estimation 1 million de personnes). Si le Conseil général a augmenté ses aides sociales de 25 % en 2009, il n’en sera pas de même en 2010 qui va être très difficile pour bon nombre d’habitants de l’agglomération et pour les associations du social (réductions de subventions) à Grenoble et dans l’Isère

C’est notamment pour cette raison que nous étions contre les augmentations des impôts locaux à Grenoble et à la Métro qui aggravent les difficultés, car il n’y a pas de dégrèvement sur l’augmentation des taux des impôts même pour ceux qui sont au RSA. De nombreuses personnes aux très faibles revenus ont vu leurs impôts augmenter de 30 à 250 % à cause de ces hausses des taux. Cette augmentation brutale est l’inverse d’une mesure sociale, d’autant plus que des économies importantes peuvent être faites dans le budget de la ville (voir plus loin). Contrairement aux idées reçues, Grenoble n’est pas une ville de classes moyennes. (Voir le dossier dans Le Rouge et le Vert n° 115)

puceRVAssociations du social, vers l’étranglement

Les autorités publiques font des choix budgétaires qui pénalisent les associations qui œuvrent dans le secteur de la solidarité. Leur situation se dégrade aussi vite que la situation sociale. L’Etat se désengage de plus en plus en diminuant ou supprimant ses subventions. En devenant Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) au 1er janvier 2010, la DDASS est réduite à un service préfectoral de plus en plus dépourvu de moyens. Le Conseil général et les communes n’ont pas pris la mesure de la situation en pressurant leurs propres services et en considérant ces associations comme des variables d’ajustement de leurs politiques (réductions de subventions, licenciement du personnel, redressement judiciaire, liquidation) alors qu’elles poursuivent de véritables missions de service public de fait sans en avoir délégation de droit.

Souhaitons que le Conseil général, lors du vote de son budget 2010 indique qu’il prend réellement en compte cette situation et organise avec les communes, les syndicats et les associations une réflexion sur l’avenir des mécanismes de solidarité dans l’Isère. Ce serait plus intelligent (et de gauche) que de faire la rocade nord !

puceRVGrenoble est la grande ville qui s’éclate le plus en communication et en « fêtes et cérémonies » !

Le magazine Capital (n° 221 de février 2010) publie une étude sur « les gaspillages des élus locaux » et pointe les dépenses en communication et réceptions. Grenoble est la première des villes de plus de 100 000 habitants pour la communication (33,7 € par habitant) et deuxième en réceptions avec 5 € par habitant. Elle est première pour la somme des deux ! Soit 6 M€ au total.

En y regardant de plus près, les chiffres avancés par Capital sont très inférieurs à la réalité et les élus écologistes au conseil municipal et l’ADES ont bien raison de proposer de sérieuses économies dans ce domaine.

Les chiffres de Capital ne tiennent pas compte de tous les postes budgétaires liés à ces activités de communication, de réceptions, de fêtes et cérémonies.

En réalité en 2008 la ville a dépensé 9,6 M€ pour cela (soit l’équivalent de la hausse des impôts locaux en 2009 !). Soit 61 € par habitants. Dans ce chiffre il y a environ 1 M€ de subventions aux associations spécialisées dans les fêtes et cérémonies, le reste est de l’activité municipale. Dans les 9,6 M€ il y a environ 3 M€ liés à la préparation des jeux olympiques (merci pour le gaspillage). Dans le budget 2010 la majorité « droite-gauche » a encore inscrit 7,1 M€ de dépenses pour ces activités. C’est beaucoup trop. Rappel en 2005 ce n’était que 4,7 M€ et c’était déjà trop important. Depuis la dérive s’est accentuée et avec la nouvelle majorité c’est l’explosion.

En période de crise on pouvait espérer que la majorité municipale serait devenue plus responsable et abandonnerait ses gaspillages, malheureusement non ! La rigueur c’est pour les autres !

puceRVCarton jaune au Président de la Métro

Le Conseil de Métro devait se tenir vendredi 29 janvier. Or le Président de la Métro a oublié de mettre à l’ordre du jour un débat sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) qui analyse la situation financière de la Métro depuis 2003. Il avait aussi oublié de transmettre à l’ensemble des conseillers le fameux rapport. La loi impose que l’exécutif doit communiquer ce rapport aux élus et en débattre lors de la plus proche réunion de l’assemblée délibérante. Le Président a été obligé de reconnaître son erreur et d’annuler le conseil et de le reporter en février.

Ce rapport confirme ce que l’ADES et les élus écologistes disent depuis des années, la situation financière de la Métro est inquiétante car atteinte par le surendettement. La Métro vit au dessus de ses moyens et les contribuables sont soumis à des augmentations incessantes d’impôts à travers la fiscalité mixte et la Taxe pour l’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).

Le député Migaud a reçu récemment le prix de meilleur député, il n’a aucune chance d’être honoré pour la gestion de la Métro.

Les événements récents qui nous font réagir (2)

Publié le 24 janvier 2010

On l’a vu, on l’a lu, on l’a entendu… et ça mérite d’être rapporté !

puceRVAprès l’augmentation de 30 % l’an passé, la TEOM va augmenter de 20 % à Grenoble en 2010 !

Le taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères – Teom va passer de 4,44 % à 5,27 % soit 18,7 % de plus, à quoi il faut rajouter 1,2 % d’augmentation des bases d’où 20 % au total. Merci MM. Migaud et Destot !

puceRVImpôts : Vallini de gauche ? Destot de droite…

Lors des vœux du Préfet et du Président du Conseil général, A. Vallini a critiqué les salaires extravagants, les avantages indécents, les bonus mirobolants et a précisé :

«  J’ai refusé jusqu’à présent que le conseil général se laisse aller à la facilité d’une hausse des impôts ou d’un endettement excessif. Et je vais continuer ».

Quand on sait que le désengagement de l’Etat est beaucoup plus fort sur le Conseil général que sur la Ville de Grenoble, cette volonté de ne pas augmenter les impôts est un gros pavé dans le jardin de la majorité grenobloise qui s’est largement laissée aller à la facilité.

Sur l’endettement, veut-il laisser entendre qu’il ne financera pas la rocade ? Alors là, ce serait un vrai virage à gauche. A noter que les grands architectes (Vasconi et de Porzamparc) ont du mal à intégrer la rocade dans leurs projets. Vasconi oubliait l’échangeur sur l’avenue des Martyrs, de Portzamparc supprime carrément la rocade dans son projet esplanade !

puceRVNouvelle confirmation : les tarifs du chauffage urbain sont beaucoup trop élevés

La Compagnie de Chauffage (CCIAG) a fait son rapport d’activité 2008-2009 (période du 1er juillet 2008 au 30 juin 2009). Il confirme, en l’amplifiant, le niveau excessif des marges du chauffage urbain. La seule bonne nouvelle est la baisse de la TVA à partir du 1er mars 2009, mais la mauvaise nouvelle c’est que les tarifs (hors taxe) sont encore plus surfacturés que ce que l’on pensait au vu des comptes 2007/2008.

Les ventes de chaleur et d’eau chaude sanitaire aux usagers atteignent 48,9 M€, soit en augmentation de 8,4 M€ par rapport à la saison 2007/2008… alors que les coût des combustibles achetés par la CCIAG n’augmentent que de 2,2 M€.

Le résultat d’exploitation qui était déjà très élevé en 2007/2008 (8,6 M€) augmente de 1,2 M€. Les actionnaires vont pouvoir faire la fête.

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Les événements récents qui nous font réagir (1)

Publié le 19 janvier 2010

On l’a vu, on l’a lu, on l’a entendu… et ça mérite d’être rapporté !

puceRVSmall is beautiful !

C’est le titre de l’édito du président du Conseil Général de l’Isère dans le dernier « Isère-Magazine »

On pourrait s’attendre à ce qu’il annonce l’abandon de la rocade ou qu’il milite pour une petite rocade, une nano-rocade et bien non. Il défend seulement les petites stations de ski. Dommage.

puceRVAu bal des hypocrites

Le 4 janvier le Président de la Métro présente ses vœux pour 2010 et il n’oublie pas son soutien ferme au projet de rocade paré de toutes les vertus. Par contre il oublie de rappeler qu’il ne veut pas la payer…

puceRVAu Conseil Général : une gauche à droite toute

Voila ce qui est exigé pour le poste de directeur général adjoint de la vie sociale au Conseil général (souligné par nous)

« Il devra notamment relever plusieurs défis majeurs :

– la maîtrise des dépenses sociales ;

– la maîtrise des délais de traitement des prestations sociales ;

– le développement d’une culture de rigueur et de management par objectifs dans tous les secteurs d’activité ;

– la rénovation et la professionnalisation des relations avec les partenaires extérieurs ;

– la recherche de solutions modernes et innovantes pour répondre à moindre coût aux enjeux sociétaux à venir (dépendance, précarité, e-culture, etc.).

Cadre supérieur confirmé, le titulaire du poste devra justifier :

– d’une dimension managériale en rapport avec la taille de la collectivité et les enjeux d’un poste de direction générale,

– d’une capacité à intégrer et à gérer des enjeux et un environnement complexes et évolutifs,

– d’une capacité à négocier et à convaincre,

– d’une maîtrise de la conduite du changement,

– d’une connaissance du fonctionnement de grandes collectivités territoriales,

– d’un esprit d’initiative, proactif, réactif et rigoureux.

Une connaissance des secteurs social et culturel sera également appréciée »

Donc il s’agit d’embaucher un manager pour faire des économies (le social est toujours trop cher, mais pas la rocade…) et la compétence en social et culture est la dernière des exigences !!! Il se prépare une très mauvaise politique sociale au CGI, digne de la politique qui se pratique au niveau national.

Notre mot d’ordre : « pas de rocade, du social »

Rocade Nord : un projet qui n’est pas d’utilité publique, un dossier d’enquêtes qui souffre de graves insuffisances

Publié le 3 décembre 2009

nitunnelniviaduc
Voici l’avis que l’ADES a fait parvenir à la commission d’enquête sur la rocade-Nord.

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Extrait

Le code de l’environnement impose que le dossier d’enquête publique permette aux habitants (et aussi à l’administration) d’avoir une connaissance complète de l’opération projetée.

Nous avons démontré qu’il n’en était rien.

Le périmètre de l’étude d’impact est trop étroit et il manque les impacts de ce projet sur l’ensemble de la Région Urbaine et sur les autres modes de transport.

Le dossier présente des oublis et des manques importants et des études de trafic sujettes à discussion. Globalement il apparaît que le dossier a été bâclé sur de nombreux aspects. De nombreuses données sont oubliées, notamment celles qui seraient négatives par rapport au projet du Conseil Général de l’Isère. Parfois on peut se demander s’il n’y a pas une volonté de dissimuler des données essentielles défavorables au projet et donc une tentative de tromperie du public. C’est grave.

D’autres solutions moins chères, qui impactent moins l’environnement et qui sont durables sur le long terme sont possibles. L’ADES en a proposée une qui est raisonnable et dont la mise en route est immédiate avec des effets mesurables à court terme. La mise en œuvre de la rocade ne pourra pas se faire avant 2016 compte-tenu des délais indiqués par l’Etat pour l’aménagement de l’A 480. D’ici là, le grand basculement climatique risque d’avoir eu lieu renvoyant ce projet au musée des grands investissements inutiles et dangereux.

Plus grave, le projet du CGI, ne répond pas aux enjeux prioritaires des déplacements dans la Région Urbaine Grenobloise, il est contraire aux exigences des lois, règlements, conventions touchant aux enjeux climatiques. N’étant pas d’intérêt général, le projet ne peut pas être d’utilité publique, l’ADES demande à la commission d’enquête de rendre un avis globalement défavorable sur ce dossier et de refuser l’utilité publique pour ce projet.

Sommaire

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M. Baïetto pris en flagrant délit de mensonge !

Publié le 22 octobre 2009

nitunnelniviaduc
Communiqué du 22 octobre 2009

Le 21 octobre, le vice-président du Conseil général chargé notamment des déplacements répond à la conférence de presse des Verts sur la rocade Nord où il professe une contre vérité flagrante.

Il déclare que le conseil général pratique une totale transparence en fournissant tous les documents demandés. Ceci est faux et est un gros mensonge. Le 24 septembre 2009, le Tribunal Administratif de Grenoble sur la demande de V. Comparat, a imposé au Conseil général de communiquer des documents demandés depuis novembre 2008 ! Le conseil général a en effet refusé de communiquer les documents relatifs à la validation par les bureaux d’études du montant de 580 M€ (valeur avril 2006) du coût estimé pour la rocade. Le conseil général a un mois pour donner ces documents. Ce n’est toujours pas fait.

Par contre une donnée intéressante ressort de ce communiqué. Il estime à 8000 heures de gagnées par jour dans les bouchons grâce à la rocade. Ceci est en totale contradiction avec ce qui est indiqué dans l’enquête publique qui essaye de démontrer que la rocade a un bilan socio-économique très positif en estimant à plus de 35 000 heures gagnées chaque jour dans les bouchons. L’ADES avait indiqué que cette valeur utilisée dans l’enquête publique était délirante. Nous remercions M. Baïetto d’apporter un démenti cinglant à l’enquête publique en cours.

L’avis de l’autorité environnementale du 17 septembre, jugeant de l’impact de la rocade, contredit les affirmations de M. Baïetto sur la diminution de la pollution atmosphérique par la rocade.

L’ADES appelle tous les habitants à participer à l’enquête publique pour y dénoncer les mensonges, les erreurs, les insuffisances substantielles dans l’information afin de démontrer que ce projet d’un autre âge n’est pas d’utilité publique et que l’argent public doit être employé à développer encore plus les alternatives à la voiture et rattraper les retards pris à ce sujet, et dont est responsable en partie M. Baïetto.

Une rentrée qui va faire très mal à beaucoup de Grenoblois

Publié le 7 septembre 2009

tirelire

Conférence de presse du 7 septembre 2009

Une très grande majorité de contribuables va avoir du mal à encaisser les brutales augmentations d’impôts et les augmentations de tarifs de certains services publics locaux, qui ne correspondent plus du tout au service rendu. En période de crise sociale et économique (générée par le capitalisme financier incontrôlé), l’action publique devrait tout faire pour atténuer les difficultés et offrir à tous des services essentiels de qualité au plus juste prix.
Malheureusement se met en place le contraire d’une politique sociale, solidaire et écologique aussi bien au niveau de la ville de Grenoble, qu’à celui de l’agglomération et du département, pour les mois à venir.

  • Après avoir promis pour les élections de ne pas augmenter les impôts, le maire de Grenoble et sa majorité « droite-gauche », les a augmentés violemment (taux + 9%) et c’est à l’automne que les feuilles d’impôts tombent. De plus ils essayent de récupérer, par une magouille, 800 000 € de versement de la Métro à faire payer par une autre augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en 2010.
  • Le Président du SMTC bloque le développement des transports en commun en faisant croire que c’est une conséquence de l’annulation du PDU que nous avons obtenu. A noter que, pour lui, cela ne touche en rien  la réalisation de la rocade-Nord, projet qui figure pourtant dans le PDU annulé. Il démontre qu’il entend faire la politique de la Chambre de Commerce et de la droite : faire la rocade avant les transports en commun.
  • Le Président du Conseil général de l’Isère continue de pousser tous les feux pour la réalisation de la rocade Nord au détriment de la politique sociale qui est pourtant la compétence principale de tous les conseils généraux.
  • Le Président de la Métro poursuit le surendettement en menant une politique au dessus des moyens de notre agglomération. Les augmentations d’impôts, rendues nécessaires pour boucher les trous, avec la création, à partir de 2010 de la fiscalité mixte (10 M€ de prélèvements supplémentaires sur les ménages) et le redressement des taux de TEOM (+ 30% à Grenoble en 2009), sans augmenter le service rendu, seront sévères pour tous les contribuables de la région grenobloise.
  • La Compagnie de chauffage pratique des tarifs excessifs et les habitants se retrouvent avec des régularisations de charges qui dérapent violemment. De nombreuses protestations se font jour.

L’action publique locale va dans le mur et de plus en plus d’habitants ne supportent plus les politiques anti-sociales menées.

L’ADES se donne comme priorités d’actions dans les semaines qui viennent :

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