Archives pour le mot-clef ‘Corrompu’

Politique politicienne

Publié le 11 février 2022
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Le clan Carignon, qui ne pense qu’à essayer de déstabiliser le maire et sa majorité à défaut de pouvoir proposer quoi que ce soit d’intelligent, vient d’essuyer un échec auprès du Tribunal administratif pour essayer de faire suspendre la délibération qui autorisait la ville à apporter la protection fonctionnelle au maire dans le cadre du procès concernant la Fête des Tuiles qui doit avoir lieu à Valence. Comme souvent dans les affaires financières le juge ne considère pas qu’il y a urgence, le référé suspension n’a alors plus d’objet. « Dès lors, la condition relative à l’urgence n’étant pas remplie, la requête ne peut qu’être rejetée, et cela sans qu’il soit besoin d’examiner si les arguments juridiques présentés par la requérante sont propres à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la délibération ».


Lors du débat d’orientation budgétaire de la Métro le 4 février, le Président est intervenu pour expliquer qu’il fallait être très prudent sur une légère augmentation du taux de taxe foncière en utilisant l’argument suivant : il y aurait 70 % de propriétaires qui ont moins de 2000 € par mois de revenu. Or le revenu moyen d’un ménage moyen (2 personnes) est de 2500 € par mois dans la Métro et il y a autant de propriétaires que de locataires. L’affirmation est donc fausse car elle suppose que les propriétaires sont beaucoup plus pauvres que les locataires. Or l’INSEE explique qu’il y a seulement 5% de propriétaires en dessous du seuil de pauvreté alors qu’il y a 28 % des locataires sous ce seuil. Le débat sur une légère augmentation de la taxe foncière métropolitaine exige de la rigueur. S’il y a une augmentation, il faudra en mesurer l’impact de façon précise et surtout s’assurer que les dépenses nouvelles d’investissement, soient prioritairement fléchées aux exigences des transitions écologiques et énergétiques, ayant pour objectif essentiel d’un avenir vivable pour toutes et tous dans notre agglomération.


Lors du vote du budget 2022 de Grenoble, les oppositions se sont toutes coalisées pour dénoncer un budget qui serait insincère. Nous avions expliqué que ce n’était pas le cas. Le préfet a effectué un contrôle sur le budget et a conclu qu’il répondait aux règles imposées par la loi à l’article L.1612-4 du CGCT. Mais évidemment les oppositions n’ont pas fait amende honorable ; comme quoi il ne s’agissait que d’agitation et de politique très politicienne.

Politique politicienne

Publié le 21 janvier 2022
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L’ancien maire corrompu devrait sérieusement penser à prendre sa retraite politique car il s’égare complètement. En effet A. Carignon lors de ses vœux à la presse, est revenu sur la Fête des tuiles. Il accuse le maire de Grenoble de ne pas avoir suivi « l’avis » de la Chambre Régionale des comptes qui a été rendu le 28 mai 2018. Or, la délibération du conseil municipal décidant des marchés concernant la Fête des Tuiles date du 26 mai 2015 soit trois ans avant le rapport de la CRC ! Comment A. Carignon peut-il déclarer à la presse qu’Eric Piolle a passé outre l’avis de la CRC et être repris sans réaction par les médias ? Comment la presse peut-elle laisser passer une telle imbécilité ? Le devoir d’information serait-il oublié ? Laissant la place à la désinformation…

Histoire : la politique du logement à Grenoble de 1984 à 1993

Publié le 10 décembre 2021

En 1983, A Carignon est élu maire de Grenoble et va finir son deuxième mandat fin 1994 en prison pour corruption et enrichissement personnel grâce à la vente du service de l’eau de Grenoble. Au lieu de partir de la vie politique discrètement, il revient avec tambour et trompette et donne ses leçons en laissant croire à celles et ceux qui n’ont pas connu cette période de 1983 à 1995, que ses décisions avaient été merveilleuses pour la ville.

Mais les faits sont têtus, ils disent l’histoire pas si glorieuse, il suffit d’aller les chercher dans les archives municipales ou dans les mémoires d’élu.e.s et de citoyens qui ont vécu cette période dans son opposition. C’était le cas des élus de E2A (Ecologie, Alternative, Autogestion), association qui est devenue l’ADES : Geneviève Jonot, seule en 1983, puis Raymond Avrillier et Claude Jacquier, jusqu’en 1995.

Carignon a mis la ville en surendettement en jetant l’argent par les fenêtres, le patrimoine de la ville n’était plus entretenu… et une politique du logement désastreuse qui a déstructuré la ville en organisant les ghettos de pauvre et les ghettos de riches, laissant un lourd héritage aux équipes suivantes.

Avant de se faire prendre par la justice, Carignon a tenu en avril 1994 une conférence de presse sur sa politique du logement et comme à son habitude, il a travesti la réalité.

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Politique politicienne

Publié le 3 décembre 2021
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Encore et toujours, voilà que M. Tarantini, l’homme de main de l’ancien maire corrompu, est condamné par la justice. Tout était bon durant la campagne des élections municipales pour la liste Carignon, de salir le maire sortant Eric Piolle. Mais ça n’a pas marché. Le site Grenoble le changement déverse tous les jours des contrevérités qu’il vaut mieux ignorer. Mais M. Tarantini est allé trop loin et a franchi une nouvelle fois la ligne rouge. Responsable à l’époque du site internet carignonesque, c’est à ce titre qu’il est à nouveau condamné pour diffamation. Comme il n’a que 1000 € de revenus mensuels, la Cour d’Appel adapte les peines à ce niveau de revenu, 1000 € d’amende et versement à Eric Piolle de 3300 € pour couvrir les frais de justice et le préjudice. Tarantini devra faire éditer par le Dauphiné Libéré un extrait du jugement. Depuis, le directeur de publication du site a changé et Grenoble le changement s’est transformé en parti politique déclaré.

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Publié le 19 novembre 2021
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Encore une fois, un très proche de Carignon, F. Tarantini, qui était sur sa liste municipale, a été rattrapé par la justice. Il avait été condamné, le 10 septembre 2020, pour diffamation envers un agent de la ville de Grenoble, directeur des relations internationales, suite à la publication d’un article mensonger sur le site « Grenoble le changement » qui est le site mis en place par Carignon pour essayer de revenir aux affaires. Le 16 novembre 2021, la Cour d’Appel de Grenoble vient de confirmer la diffamation et punir F. Tarantini d’une amende de 1000 € et de payer à l’agent concerné la somme de 1500 € en réparation du préjudice moral et 5000 € pour les frais engagés pour se défendre. De plus il devra faire éditer le dispositif de l’arrêt durant un mois sur le site internet carignonesque. Et il n’en a pas fini avec la justice car il a été encore condamné en juin 2021, en première instance, pour diffamation envers le maire de Grenoble durant la campagne électorale municipale ; il a fait appel, l’arrêt de la cour d’appel n’a pas encore été rendu. Résumons, 4 animateurs de la liste de Carignon ont eu ou ont des problèmes avec la justice : Carignon, Pinel, Boutafa et Tarantini. Tout un programme.


Comme Macron qui fait des cadeaux d’argent public à tour de bras pour sa campagne présidentielle, Olivier Véran s’occupe de sa prochaine campagne législative (1ère circonscription de l’Isère) et promet 1,9 milliards d’euros pour les établissements médico-sociaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes et une belle somme pour ceux de l’Isère.

Politique politicienne

Publié le 12 novembre 2021
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Voilà que Jupiter Macron décide seul la relance du programme nucléaire. Naïvement nous pensons encore qu’il y a un parlement qui vote des lois et des plans stratégiques pour décarboner notre avenir. Pourtant on le sait que les priorités des priorités si on veut sauver notre avenir sur notre planète c’est d’économiser l’énergie et développer à toute vitesse les énergies renouvelables. Le nucléaire est une énergie du passé, c’est dangereux, cher, on ignore que faire des déchets accumulés et comment démanteler les réacteurs. Il faut s’en dégager progressivement comme le dit la loi. Engager 1 milliard d’argent public maintenant dans un développement de petits réacteurs nucléaires modulaires est un gaspillage d’argent public dont on aurait bien besoin pour accélérer les transitions, car ces réacteurs ne serviraient qu’à l’exportation et pas avant 2040-2050. On est vraiment en pleine politique politicienne de préparation de l’élection présidentielle, ce n’est pas sérieux.


M. Carignon lorsqu’il a été rattrapé par la justice dans la privatisation par corruption du service de l’eau et de l‘assainissement a attaqué le juge et la justice, ce qui lui a valu de rester un peu plus longtemps en prison que prévu. Mais cela ne lui a pas servi de leçon puisqu’il continue de vouloir instrumentaliser la justice en exigeant que le conseil municipal de Grenoble s’immisce dans les affaires soumises à la justice. Il a en effet lu, au dernier Conseil municipal, une question orale qui demande que le maire communique le dossier de l’instruction judiciaire concernant la Fête des Tuiles dont l’audience est fixée en mars 2022. Or la jurisprudence dit clairement que les documents, quels que soient leur nature, qui sont détenus par les juridictions et qui se rattachent à la fonction de juger dont elles sont investies ne sont pas communicables. Il devrait écouter plus attentivement son copain Sarkozy qui s’est essayé maladroitement à discourir sur la séparation des pouvoirs lors de son témoignage, un peu court, sur l’affaire des sondages de l’Elysée. De plus, le maire Eric Piolle, ayant décidé de se déporter de ce dossier dans lequel il est mis en cause, a refusé à juste titre de répondre à la question du corrompu.

Politique politicienne

Publié le 5 novembre 2021
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Il se passe toujours quelque chose concernant la liste municipale d’opposition de droite. On n’est jamais déçu.e.s.

On apprend qu’un élu de la liste de Carignon au Conseil municipal de Grenoble, M. Chérif Boutafa, est mis en cause dans une sale affaire de trafic d’êtres humains avec exploitation de main d’œuvre étrangère, faits pour lesquels M. Boutafa est accusé d’aide à l’entrée, à la circulation ou au séjour irréguliers d’un étranger en France, en bande organisée passible de 10 ans d’emprisonnement. Pour un élu de droite, dont les leaders restent ambigus face au racisme exacerbé par le Rassemblement National, Zemmour etc… ça fait vraiment tache !  Les femmes de cette liste d’opposition (Mmes Spini, Boer, Béranger) vont-elles rester ou quitter ce navire en perdition comme l’a déjà fait Mme Roche qui est devenue élue indépendante ? En effet, les trois hommes élus de ce groupe (Carignon, Boutafa, Pinel) ont eu ou ont des ennuis avec la justice. Liste à laquelle il faut rajouter M. Tarantini (15 ème sur la liste Carignon) qui est poursuivi pour diffamation et a déjà eu de nombreuses condamnations. Si nous étions à la place des femmes élues dans ce groupe nous ne supporterions pas l’amalgame possible avec ces bien douteux élus.

Rappelons que la ville de Grenoble a procédé fin 2020 à la révocation disciplinaire Mme Boutafa qui, alors qu’elle était agente de la ville en arrêt pour accident du travail et avait travaillé illégalement dans le restaurant dont son mari détient 49% des parts. La ville continue à défendre les intérêts des grenoblois lésés par cette délinquance en col blanc en ayant porté plainte contre X pour escroquerie.

Histoire d’eau entre Grenoble et la Métro

Publié le 1 octobre 2021

On a encore assisté lors du Conseil de la Métro du 24 septembre à une nouvelle attaque de la droite contre la ville de Grenoble à propos d’une supposée dette que la ville ne voudrait pas payer concernant le service de l’eau potable dont la compétence a été transférée à la métropole en 2015.

Une délibération du 20 décembre 2019 de la Métro, faisait état du dossier ; elle estimait que la ville devait rembourser 1,5 M€, mais ajoutait que si des éléments nouveaux étaient avancés, la question serait rediscutée. La Ville a apporté des éléments nouveaux contestant cette somme et démontrant que le principe « l’eau paye l’eau » était respecté et donc les usagers du service n’avaient pas été lésés.

Il faut préciser qu’il ne s’agit pas d’un oubli de transfert financier comme cela s’est passé avec une autre commune, mais d’un calcul complexe de l’ensemble des charges supportées par le budget principal de Grenoble pour faire revenir le service public de l’eau potable de Grenoble dans une gestion publique après la privatisation illégale et par corruption en 1989 par M. Carignon, qui s’est enrichi personnellement directement par cette corruption.

Le sujet est complexe, mais ce n’est pas une raison pour le dénaturer en lui accolant une explication simpliste et erronée comme le font des élu-es qui n’y connaissent rien. 

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Des rappels bienvenus sur la corruption à Grenoble entre 1989 et 1995

Publié le 24 septembre 2021

Dans une émission de France Inter, « Affaires sensibles » du 14 septembre 2021, le journaliste Fabrice Drouelle revenait sur « Les affaires grenobloises d’Alain Carignon ». Il interviewait Philippe Courroye qui avait été nommé juge d’instruction dans le dossier Carignon concernant la corruption dans l’affaire du service de l’eau de Grenoble qui avait été délégué à une filiale de la Lyonnaise des Eaux en 1989. Des extraits de ce témoignage permettent de comprendre les agissements du corrompu et ses pressions sur les témoins.

« Fabrice Drouelle : … Qui était Alain Carignon ?

Philippe Courroye : … C’était à l’époque des faits un grand féodal régional, … président du conseil général de l’Isère, maire de Grenoble depuis 1983, donc c’était une personnalité locale importante, et au moment où cette affaire survient, au moment où je la prends en charge, il est ministre de la communication dans le gouvernement Balladur, c’est un des chevaux légers du gouvernement, donc c’est une personnalité devenue nationale, qui n’est pas un justiciable tout à fait comme les autres, en tout cas par rapport au droit commun que l’on peut traiter.

Fabrice Drouelle : … Il décide de démissionner de son poste de ministre, à quel moment exactement ?

Philippe Courroye : … En fait ce dossier ce sont des poupées russes, parce qu’il y a au début une partie qui est assez circonscrite qui est Dauphiné News avec des abus de biens sociaux et des recels, et je vais mettre Alain Carignon le 25 juillet 1994 en examen pour ces faits, mais qui sont circonscrits, déconnectés de la corruption. Donc qu’est-ce que j’avais fait au mois de juillet 1994 : je lui avais téléphoné au ministère, je lui avais dit que je comptais le mettre en examen, et c’est là où il m’a dit bon, je serais contraint de démissionner, c’est vrai que dans votre reportage vous passez une interview où il dit « je démissionne et je m’attends à être convoqué », en réalité il savait qu’il était convoqué au moment où il démissionne.

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Politique politicienne

Publié le 17 septembre 2021
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Le groupe d’opposition mené par A. Carignon à la mairie de Grenoble, se réjouit de la décision gouvernementale de ne pas encadrer les loyers dans une partie de la Métro, car pour ce groupe d’élu-es bien, à droite, les loyers ne sont pas assez élevés, ce qui nuit aux profits des propriétaires ! Le nombre de locataires est très important à Grenoble (60%) et beaucoup ont du mal à boucler les fins de mois, notamment à cause du poids des loyers : ils apprécieront.


Le jugement du 16 juin 2016 condamnant en première instance M. Tarantini, membre de la liste Carignon à l’élection municipale, pour avoir diffamé le maire de Grenoble, donne des précisions intéressantes sur ce monsieur : « Le casier judiciaire de monsieur TARANTINI comporte 6 condamnations la première le 4 février 1997 pour des faits d’abus de confiance et d’escroquerie, la dernière le 8 juin 2004 pour des faits de démarchage en vue d’opération sur valeurs mobilières sans carte d’emploi. Il a été condamné à d’autres reprises pour des faits d’abus de confiance et d’escroquerie. » Qui se ressemble, s’assemble. Le jugement signale qu’il n’habite plus à Grenoble, mais à Herbeys et pourtant il était toujours inscrit sur la liste électorale de Grenoble à la même adresse que l’ancien maire corrompu…


Le candidat Macron à l’élection présidentielle poursuit sa tournée de cadeaux tous azimuts. Après Marseille et ses milliards, voici le Beauvau de la sécurité qui voit se déverser là aussi des milliards et des promesses dans tous les domaines, police, justice… Il n’a pas non plus oublié les agriculteurs à Corbières dans les Alpes de Haute Provence où il a promis de doubler le financement des outils de gestion des risques climatiques et ce sera bientôt un plan massif pour les équipements sportifs de proximité… Il faut lui rappeler que les comptes de campagne pour l’élection présidentielle doivent prendre en compte à partir du 1er juillet 2021 toute dépense visant à attirer des électeurs. Il ne faudrait pas qu’il explose, comme Sarkozy, son compte de campagne ce serait du plus mauvais effet ! A suivre…

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Publié le 3 septembre 2021
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Avec le show Macron à Marseille on est en droit de s’interroger : dans quelle République sommes-nous ? Voilà le monarque qui décide et vient annoncer l’application de « ses » politiques pour l’avenir de ses « terres provinciales ». Drôle de conception de la décentralisation. Il vient déverser des millions voire des milliards au secours d’une ville qui est, c’est vrai dans un triste état. Mais rien sur le pourquoi de cette situation qui est l’héritière de décennies de gestion clientéliste, de corruption, de mainmise de mafias diverses et dont les responsables politiques passés ne sont même pas interrogés ou inquiétés. Il y a beaucoup d’endroits en France qui sont en triste état, abandonnés des politiques publiques. La moindre des choses pour un Président respectueux des valeurs de la République, notamment de l’égalité républicaine, serait de traiter ces problèmes globalement avec équité vis-à-vis de tous les habitants soumis à ces grandes difficultés et en proposant un plan au débat parlementaire afin que l’argent public ne soit pas privatisé par un monarque qui montre que c’est lui qui décide de tout. Il a refusé la plan Borloo pour la politique de la ville et maintenant il vient distribuer des milliards que le parlement n’a pas décidé, accompagné des ministres qui viennent faire leur visite de charité. Cette campagne présidentielle commence bien mal.


L’élu macroniste à Grenoble et à la Métro, Olivier Six, sur France Bleu le 31 août, milite pour ralentir la mise en place de la Zone à Faible Emission dans la métropole, car il trouve que ça va trop vite. Nous lui conseillons de s’adresser aux chercheurs qui travaillent sur l’étude Mobilair à l’Université (voir article ci-après) qui expliquent que non seulement il faut vite mettre en place une ZFE mais qu’il faudra aussi diminuer le trafic des voitures propres (électriques) à cause de l’émission de particules fines lors de l’usure des pneus. Décidemment certains élus n’ont toujours pas compris qu’il faut aller vite et fort que ce soit contre la pollution atmosphérique ou la diminution des émissions de gaz à effet de serre.


On n’arrête pas de rappeler aux élu-es d’opposition à la ville de Grenoble qu’ils devraient utiliser leurs droits à la formation car ils ont de vraies lacunes sur les règles qui s’imposent aux collectivités. Le dernier gag est celui d’A. Carignon qui demande des comptes à la Ville sur les quelques colonnes Morris nouvellement implantées par la société Decaux. Il devrait savoir s’il suivait un peu les dossiers que c’est le SMMAG qui implante ces colonnes, dans le cadre d’un marché avec Decaux qui couvre les abris bus et ces quelques colonnes et qui date de quelques années.

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Publié le 28 août 2021
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L’ancien maire corrompu est en campagne électorale permanente à Grenoble. Il ne supporte pas que le maire, Eric Piolle, puisse s’intéresser au débat politique national en participant activement à la primaire des écologistes préparant une campagne présidentielle. Il a la mémoire courte puisqu’il oublie qu’il était en même temps, dans les années 1990, maire, président du conseil général et ministre et qu’il vivait largement grâce aux subsides des sociétés privées qui lui offraient un appartement à Paris, des croisières et de nombreux voyages en avion… Et lorsqu’il était en prison il continuait à recevoir son importante indemnité de fonction de président du conseil général. Il reproche à Eric Piolle de proposer un plan d’action pour un futur gouvernement écologiste en déclarant : « nous aurions préféré qu’il présente un plan pour Grenoble ». Il a décidément la mémoire très très courte, le plan pour Grenoble a été présenté lors de l’élection municipale de mars et juin 2020 !!! Nous lui conseillons d’aller réviser tout cela sur le site : Grenoble en commun – Eric Piolle – Municipales Grenoble 2020


Le procureur de la République de Grenoble, a déclaré : « on n’éradiquera jamais le trafic de stupéfiants, on peut juste le rendre supportable ». Il serait temps de tirer un trait sur l’échec patent de la politique menée contre cette économie parallèle : que veut dire supportable pour un procureur alors que ce trafic atteint les fondements même de notre République ? Autant légaliser la vente du cannabis, comme pour l’alcool et le tabac, pour contrôler ce marché et en mettant en place une politique de prévention active contre les dangers des drogues. Ce sera plus efficace et surtout cela allègera le travail de la justice et la police dont on a bien besoin pour assurer la sécurité des biens et des personnes.

Deux décisions du Conseil d’Etat concernant l’élection municipale à Grenoble et l’élection d’un vice-président à la métropole

Publié le 16 juillet 2021

Le 16 juillet 2021, le Conseil d’Etat a validé définitivement l’élection de M. Carignon à l’élection municipale de Grenoble et l’élection de M. S. Laval en tant que vice-président à la métropole.

V. Comparat avait déposé des recours au tribunal administratif de Grenoble, visant le compte de campagne de M. Carignon qui avait été financé par des personnes morales et l’élection des vice-présidents de la Métro qui avaient été élus dans une séance différente de celle de l’élection du président.

Le tribunal administratif avait rejeté ces recours. Pour ne pas encombrer la justice, le requérant n’avait fait appel que contre l’élection d’un des 20 vice-président de la Métro.

Point important, le Conseil d’Etat rappelle, ce que jugeait le tribunal administratif, que l’ordre du tableau des vice-présidents indiqué sur le site internet de la Métro est irrégulier et c’est celui de l’ordre de l’élection qui vaut. Conclusion le 1er vice-président est M. Nicolas Béron-Perez et non Mme Veyret qui est en fait 20ème vice-présidente…

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Politique politicienne

Publié le 28 mai 2021
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En Auvergne-Rhône-Alpes, la formation professionnelle a été laminée par Wauquiez, comme l’indique « Médiacités » : En 2015, alors que l’Auvergne et Rhône-Alpes étaient encore des entités distinctes, les dépenses agrégées des deux régions s’élevaient à 217,3 millions d’euros. Une somme qui classait Auvergne-Rhône-Alpes au troisième rang des régions de France métropolitaine à consacrer le plus de moyens à la formation professionnelle. En 2020, l’effort est tombé à 100 millions d’euros, soit une réduction de plus de moitié de l’accompagnement en faveur de l’emploi. Il est de salubrité publique d’empêcher Wauquiez de poursuivre ses méfaits les 20 et 27 juin lors des élections régionales.


Les gros mensonges se poursuivent allègrement concernant les dividendes versés durant quelques années par Grenoble Habitat (GH) à ses actionnaires, à la demande de la ville pour l’aider à passer le trou financier de 2015 à 2018, donc pour l’intérêt général. Carignon déclare lors du conseil de métropole que ces dividendes proviennent de l’activité concernant le logement social, ce qui est faux puisque que GH ne les a pris que sur les activités autres que celles liées au logement social. Tout le monde sait qu’il y a deux comptabilités distinctes dans la SEM Grenoble Habitat et il suffit de lire les rapports annuels pour savoir sur quelle comptabilité ont été pris les dividendes. Grenoble Habitat a servi des dividendes sur la seule partie « marchande » de son activité pour apporter son aide aux politiques de solidarité de la ville, quand l’Etat a décidé des coupes sévères dans la dotation globale de fonctionnement. Le vice-président au logement à utilement rappelé les malversations faites par l’équipe Carignon au détriment du bailleur social OPALE (ancêtre d’ACTIS) entre 1983 et 1995, créant un trou financier de 140 millions de francs dans les finances de l’organisme; ce sont les contribuables grenoblois, l’Etat et les locataires qui ont payé ces malversations. Heureusement que le corrompu n’est plus aux affaires. Rappelons-nous aussi quelques souvenirs concernant le logement dont Alain Carignon s’était vu offrir la « jouissance ». Grâce à la vente de l’eau à la Lyonnaise des Eaux, voici ce que dit le jugement des avantages retirés par l’ancien maire de Grenoble durant ses mandats 1983/1995, dont il ne cesse de vanter les mérites dans les conseils municipaux : …. « création de la société Whip, dont la seule activité était de gérer un appartement de 280m2, sis 286, boulevard Saint Germain, 6ème arrondissement. L’unique locataire de cet appartement était Alain Carignon lorsqu’il était à Paris. Mais une expertise financière a révélé que ALAIN CARIGNON, NE PAYAIT PAS DE LOYER !!! »… (cf Jugement rendu par le Tribunal correctionnel de Lyon le 16 novembre 1995). Les montants s’élevaient à plusieurs centaines de milliers d’euros, sans oublier les voyages privés d’un montant de près de 400 000 €.

Un recours contre l’élection de Carignon rejeté par le tribunal administratif

Publié le 26 février 2021

Le 25 février 2021, le tribunal administratif de Grenoble rend un jugement rejetant la protestation électorale mettant en cause l’élection de M. Carignon à l’élection municipale de 2020 à la mairie de Grenoble.
Le tribunal administratif évite d’avoir à se prononcer sur le compte de campagne de M. Carignon qui a frôlé le maximum des dépenses autorisées et qui a obtenu des financements de personnes morales ce qui est interdit par loi, sachant que la Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques a fermé les yeux et accepté avec seulement une toute petite correction le compte de campagne de M. Carignon.

Voici ce que dit le jugement très bref : « si un électeur peut dans le cadre d’une protestation tendant à l’annulation de l’élection d’un candidat proclamé élu, invoquer des griefs tirés de la violation des dispositions concernant le financement et le plafonnement des dépenses électorales, il n’est en revanche pas recevable à contester seulement le compte de campagne d’un candidat proclamé élu.
Si, par ailleurs, comme M. Comparat l’a soutenu à l’audience, ses écritures doivent être comprises comme tendant à l’annulation de l’élection de M. Carignon et de lui seul, motif pris de l’irrégularité de son compte de campagne, de telles conclusions seraient également irrecevables, à raison de l’indivisibilité du résultat d’une élection au scrutin de liste.
 »

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Politique politicienne

Publié le 29 janvier 2021
fou

Les réactions des oppositions à la majorité de la ville de Grenoble ont un niveau d’hypocrisie qui le dispute au cynisme ou plutôt il y a une addition des deux qualificatifs. Commençons par la députée Chalas, qui hurle au scandale en indiquant qu’ACTIS, le bailleur de la Papothèque, au Lys Rouge, porte la responsabilité des difficultés de cette SAS qui n’arrive plus à faire face à son manque de ressources en raison de la situation sanitaire. « Notre groupe est scandalisé par la décision de la présidente d’ACTIS de faire comparaître la Papothèque au tribunal pour impayés de loyers »… Alors il faut rappeler à Mme Chalas que la majorité dont elle fait partie à l’Assemblée nationale, a voté des aides pour les entreprises en difficulté. La Papothèque a été dotée d’un montant de 1 500€/mois depuis mars 2020, soit donc 15 000€1 dont elle n’a pas encore perçu le 1er centime d’euro. Alors qu’ACTIS a déjà fait don de plusieurs mois de loyers. Que cette députée aille jusqu’au bout du raisonnement et présente un projet de loi pour que tous les locataires privés et publics, ayant des baux commerciaux ou de logements cessent de payer les loyers, qui seront compensés par l’Etat !

Quant à Alain Carignon, qui se présente toujours comme un parangon de vertu et de générosité, on ne va s’éterniser à parler de la période où il était aux commandes de la ville.  Juste lui rafraîchir la mémoire sur le nombre d’associations qui ont malheureusement été « liquidées » pour diverses raisons dont celle de ne pas être dans les orientations politiques de la majorité d’alors ! Certains ont été bien servis, mais au détriment d’autres dont celles de certains quartiers prioritaires.

Et le dernier du trio, Olivier Noblecourt dont on pourrait espérer l’aide précieuse en direction de cette association. Il a un carnet d’adresses bien fournies de la macronie et de grandes entreprises, Danone et tellement d’autres avec lesquelles il a travaillé pour son plan pauvreté, qui pourraient intervenir en la circonstance. Etre dans l’opposition ne consiste pas seulement à hurler avec les loups !  On pourrait espérer mieux de ce personnage politique qui a une connaissance parfaite de ce que l’on appelle les « aides spécifiques ».

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Histoire d’eau grenobloise

Publié le 29 janvier 2021

Il faut parfois rappeler ce qui s’est passé en 1989 quand M. Carignon privatise le service de l’eau et de l’assainissement de Grenoble au profit de la Lyonnaise des Eaux, dans un pacte de corruption qui aura couté très cher aux usagers du service public et aux contribuables Grenoblois. La dette importante de la ville date de ces années de corruption et les Grenoblois payent toujours ce fait. Pour les détails concernant le système de corruption deux documents sont accessibles en ligne : le livre « le système Carignon » de Raymond Avrillier et Philippe Descamps et la brochure de l’ADES  « Un corrompu de retour aux affaires »

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Histoire des finances de la ville de Grenoble

Publié le 8 janvier 2021

Qui a été le maire de Grenoble le plus incompétent pour gérer les finances de la ville durant ces cinquante dernières années, celui qui a balancé l’argent par les fenêtres sans compter, celui qui a surendetté Grenoble. Vous avez deviné c’est A. Carignon qui aurait voulu revenir aux affaires et qui n’arrête pas de donner des leçons aux autres au Conseil municipal et à la métropole, « comme un disque rayé » lui a répondu le président de la Métro.

Cet ancien maire, corrompu, a réussi l’exploit d’augmenter les dépenses de fonctionnement, la pression fiscale, la dette de la ville, détruire 600 emplois d’agents municipaux, et oublier d’entretenir le patrimoine municipal, ce qui a mis les finances de la ville dans une situation très difficile. Après lui le déluge.

Entre 1983 et 1995, c’était le bon temps pour les copains, les coquins et les grands groupes privés, mais pour les Grenoblois celui de vaches maigres.

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Certains et certaines conseiller-ères municipaux devraient réfléchir avant de pérorer durant des « plombes »

Publié le 18 décembre 2020
salle du conseil municipal de Grenoble
© ville de Grenoble

Voilà 20 ans que nous avons changé de siècle, et pourtant certains et certaines restent accrochés à des modèles du « paraître en politique » qui datent plus particulièrement de la fin du XXe S.

Deux exemples étaient flagrants lors du dernier conseil municipal du 14 décembre, Madame Chalas ne cesse de palabrer, sur des sujets qu’elle ne maîtrise visiblement pas encore très bien. En l’espace de 10 minutes, elle a montré son ignorance par plusieurs affirmations, concernant les compétences de la Métro et de la Ville.  Elle n’a pas encore eu le temps de bien les connaître et pourtant elle a été directrice de cabinet et DGS dans une collectivité territoriale ! Quand elle raconte… elle donne l’occasion au maire de lui administrer quelques démentis qui ne mettent pas sa connaissance des dossiers, ni ses compétences en matière de compétences des collectivités territoriales très en valeur. Mais peu importe le « goût du breuvage, pourvu qu’on ait l’ivresse de s’être fait mousser durant quelques minutes ! »

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Politique politicienne

Publié le 18 décembre 2020
fou

Lors du conseil municipal du 14 décembre 2020, Mme Chalas (LREM) a proposé un vœu sur le projet Neyrpic à St Martin d’Hères. « Nous, Conseil Municipal de Grenoble, émettons le vœu que Grenoble Alpes Métropole suspende le projet Neyrpic implanté à Saint Martin d’Hères et repose les fondements de sa stratégie de développement commercial. » Voilà une députée qui ne connait même pas la loi ! C’est la commune qui a autorisé ce projet et c’est le maire qui a délivré des permis de construire. La Métro n’a pas le pouvoir de suspendre ce projet d’un autre siècle. Le maire a indiqué que ce n’était pas de la compétence de la Métro et alors M. Carignon (bien à droite) a contesté cela en expliquant que la Métro avait la compétence urbanisme donc pouvait suspendre. La Métro n’a que la compétence PLUi et PLH, ce sont les maires qui délivrent les autorisations d’urbanisme. C’est inquiétant de voir des élu-es d’une telle incompétence. Heureusement ils ne sont que dans une opposition stérile.


A l’occasion d’une demande de précision du groupe de M. Carignon sur la décision par le maire de saisir un avocat pour défendre les intérêts de la ville contre les agissements répréhensibles de Mme Boutafa, l’épouse du conseiller municipal du groupe de l’ancien maire corrompu, l’adjoint au maire chargé du personnel, Pierre Mériaux, a répondu  que la Ville défendait là l’argent public des Grenoblois, qu’elle ne saurait tolérer une fraude organisée, une délinquance sociale portant un préjudice grave à la probité des agents territoriaux. Et il a précisé :  « le conseil de discipline de la ville a voté  à l’unanimité (administration et représentants du personnel) la révocation de Mme Boutafa pour fraude organisée et travail illégal dans un restaurant pendant un arrêt pour accident de service, elle était payée à 100% par la ville durant cet arrêt depuis 6 ans ». Donc la ville a effectivement besoin de se défendre dans ce dossier. Autre information, rendue publique par Place Grenet, la fédération nationale des territoriaux Force Ouvrière a écrit au maire que M. Boutafa, agent de la Métro, ne représentait plus ce syndicat et lui retirait toutes ses délégations syndicales (à la ville, à la métropole et au département). Bref, les pratiques de Mr Boutafa entrainent des réactions, ce qui est normal compte tenu des dérives que cela révèle qui portent atteinte au syndicalisme.