Archives pour le mot-clef ‘démocratie locale’

Non à la démolition du 50 Gal de l’Arlequin, suites

Publié le 8 juin 2012

Tous droits réservés (photo GK)

Il ne faudrait pas oublier que le programme ANRU (démolition- reconstruction) a été mis en place par un gouvernement de droite… Cette politique de droite, la majorité municipale l’a utilisée sans broncher. Mais depuis le 6 mai, la majorité devrait revoir sa copie et stopper la décision de démolir le 50 Gal de l’Arlequin. L’adjointe au logement et présidente d’Actis, se permet des libertés avec la vérité : le 2 juin 2012 elle se dit contre cette démolition, alors qu’elle a voté pour ! D’après elle, la décision aurait été prise lors du mandat précédent. C’est évidemment faux, et elle aurait beaucoup de difficultés à produire une quelconque délibération d’avant mars 2008 décidant cette démolition.

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Téléphérique Fontaine-Vercors, suite…

Publié le 1 juin 2012

Aujourd'hui Medellin, demain Grenoble ? (tous droits réservés)

Certains lecteurs estiment que nous ne sommes pas assez enthousiastes sur le projet de téléphérique Fontaine, Saint Nizier, Lans en Vercors, lancé très médiatiquement par M. Baïetto président de la Métro, tout seul.

Pour être clairs, nous sommes partisans d’un développement rapide des alternatives à la voiture, notamment pour les déplacements pendulaires (domicile-travail) entre l’agglomération et les zones périurbaines ; et surtout de l’arrêt des projets routiers (élargissement de l’A480 ou la relance par la droite et la Chambre de Commerce d’un contournement nord de l’agglomération).

Le transport par câble peut être une bonne solution, à condition que les dossiers soient mis correctement au débat public sans effets d’annonce de tel ou tel responsable politique. Les citoyens sont des adultes et doivent pouvoir donner leur point de vue en amont des décisions, surtout quand elles concernent la vie quotidienne et l’avenir d’un territoire.

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L’ego sans alter

Publié le 18 mai 2012

A.Vallini, Président du Conseil général avait en son temps décidé, seul, de prendre la maîtrise d’ouvrage de feu la rocade nord, en lieu et place de l’Etat. Coutumier du fait, il récidivait récemment en proposant la participation financière conséquente du Conseil général à l’élargissement de l’A 480, compétence de l’Etat, dans le même temps où était décidé l’abandon de la gratuité pour les transports scolaires dès la rentrée 2012.

De son côté, M. Baïetto, Président de la Métro vient soudainement de s’enticher du transport par câble. Et pour le prouver, il annonce le début des travaux d’un transport par câble entre Grenoble et le Vercors au 2ème semestre 2013. Que le Vercors dépasse la zone de compétence de la Métro ne semble pas le gêner. Que la Métro n’ait pas la compétence transport, mais le SMTC, peu lui importe. Qu’il n’existe aucune coordination sur le sujet entre les services de la Métro et ceux du Conseil général (dont c’est pourtant la compétence) ne l’inquiète pas plus. Qu’enfin aucun débat public n’ait été mené sur cette question importante des transports dans l’agglomération grenobloise par les deux collectivités concernées (Conseil général et Métro) en dit long sur l’idée que chaque exécutif se fait de l’exercice du pouvoir.

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La claque du CLUQ

Publié le 4 mai 2012

A force de faire la sourde oreille, d’être condescendant ou pire méprisant, on finit par exaspérer même ceux que l’on n’attendait pas là, comme ces « dangereux agitateurs » qui composent le CLUQ (Comité de Liaison des Unions de Quartiers). Le bureau du CLUQ n’a pas beaucoup apprécié la petite phrase de M. Destot qui, dans le quotidien régional du 17 avril dernier estime qu’ » il faut avoir une vision globale et raisonner en termes de secteurs, plutôt que de quartiers  » autrement dit et tout le monde l’a compris ainsi : exit les unions de quartiers nées à Grenoble voilà plus de 100 ans. Mais le bureau du CLUQ ne s’arrête pas là et prend fait et cause pour l’association « Vivre à Grenoble » qualifiée par l’adjoint à l’immobilier de « tout petit collectif autoproclamé ». Ainsi dans une lettre intitulée   » Les Unions de Quartiers et les collectifs de proximité sont et resteront le socle de base du processus de participation des habitants de la décision publique !  » et adressée au maire, aux conseillers municipaux et à toutes les unions de quartiers, le bureau du CLUQ retrace l’histoire et le rôle des unions de quartiers et déplore entre autres, que ces mêmes unions de quartiers (UQ) soient peu entendues : « …la place qui leur est donnée lors des concertations est semblable à celle d’un habitant isolé. Lorsque des lettres sont envoyées par les UQ ou des habitants, les réponses tardent et consistent le plus souvent en un « copier-coller » du discours officiel. Les UQ ont le sentiment d’être utilisées, pour « faire bien » dans une ville soi-disant pionnière en matière de participation des citoyens à la décision publique.

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Madame et Messieurs Péremptoire

Publié le 27 avril 2012

Une tour de 100 m de hauteur, des bâtiments de plus de 50m et 30m pour la moitié des autres, des rues transformées en venelles et 1200 logements, voilà ce que la municipalité réserve à l’Esplanade. L’absence de concertation avec la population sur ce projet insensé a entrainé depuis plusieurs mois une mobilisation sans précédent à travers l’association « Vivre à Grenoble ».

De son côté, Ph. Falcon de Longevialle, adjoint à l’immobilier ne craint pas, au nom de la municipalité de voir en « ce très beau projet » le renforcement de la protection «  du patrimoine historique et paysager ». On savait qu’il portait en bandoulière l’entêtement et le mépris, on y ajoutera le cynisme. Le « tout petit collectif autoproclamé » dont il parle dans un encart du quotidien régional à propos de « Vivre à Grenoble » a, pendant la foire des Rameaux, recueilli, ne lui en déplaise, des milliers de signatures d’habitants opposés à ce projet fou. C’est sûrement suffisant pour faire réagir le « tout petit adjoint à l’immobilier » qu’il ne cessera jamais d’être. Mais apparemment il n’est pas le seul puisque ce soi-disant « tout petit collectif » a obligé la ville à sortir l’artillerie lourde : cette fois c’est le maire, L. Masson adjointe à la démocratie locale (sic) et A. Pilaud chargé de l’animation (re-sic) qui se sont fendu d’une conférence de presse avec les mêmes arguments usés jusqu’à la corde. Il va falloir en trouver de plus convaincants ou plus simplement tout remettre à plat et engager une véritable concertation. En sont-ils capables ? Chiche !

Esplanade : gros mensonge sur le CCS2 !

Publié le 27 avril 2012

La majorité municipale, maire en tête, est passée maître dans la pratique du mensonge pour tenter d’enrayer la contestation qui ne cesse de monter à propos de sa politique d’urbanisme. Lors de la conférence de presse rapportée dans le Dauphiné Libéré du 26 avril 2012, Alain Pilaud, coprésident élu du Conseil Consultatif du Secteur 2 (centre ville) explique que ce dernier a avalisé l’ensemble du projet de l’Esplanade à l’exception du tracé du tramway. Ceci est un gros mensonge. Concernant les projets présentés par la ville, le CCS2 a adopté une méthode de travail qui peut être discutable mais qui consiste à donner des avis positifs sur les points de consensus, à indiquer les points qui font débat et ceux sur lesquels un avis négatif est très largement partagé. Il suffit de lire l’avis du CCS2, présenté au conseil municipal, sur le projet de l’Esplanade pour constater qu’il n’a pas avalisé l’ensemble du projet de la mairie, loin s’en faut.

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Refus de la Zone d’Aménagement NON Concertée de l’Esplanade !

Publié le 13 avril 2012

A l’occasion de la foire des Rameaux, l’association « Vivre à Grenoble » propose aux Grenoblois de signer une pétition pour défendre leur quartier de l’Esplanade site historique qui va être saccagé par le projet démesuré voté par la majorité municipale.

« Sauvez votre Esplanade de la destruction, refusez la densification massive de votre ville ! Monsieur le Maire, nous vous demandons :

  • l’annulation du projet actuel de ZAC sur le site historique de l’Esplanade
  • une révision générale du Plan Local d’Urbanisme de la commune de Grenoble »

Vivre à Grenoble explique avec une photographie de la maquette du projet qui montre que les immeubles seront plus hauts que sur les grands boulevards :

(Tous droits réservés)

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Objectif dupes

Publié le 13 avril 2012

Photo GK

La dernière livraison des « Nouvelles de Grenoble » mérite une fois encore le titre de journal de propagande de la majorité municipale. Dans un article consacré à la ZAC (Zone d’Aménagement Concerté) Flaubert un encart donne du CCS4 (Conseil Consultatif de Secteur 4), et de l’avis qu’il a produit sur ce projet, une image lisse sans aspérité, comme si ce projet faisait consensus. Ainsi le CCS4 se contente d’être « globalement vigilant sur l’amélioration du cadre de vie et l’opération de construction d’une nouvelle déchèterie ». Le rédacteur aux ordres qui par ailleurs donne l’adresse internet du CCS4 (www.ccsgrenoble.org/secteur4) aurait dû consulter le site et ce faisant, aurait rétabli la vérité. Pas moins de quatre chapitres concernent à la fois l’absence de démocratie et la fameuse « nouvelle » déchèterie !

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Peut nettement mieux faire

Publié le 30 mars 2012

Un exemple de "dialogue avec la population" : la ZAC Schneider se construit, sans débat (photo GK)

Dans une conférence de presse d’avant conseil municipal (26/03/2012) le groupe de la majorité PS et apparentés, par les voix de son président Abderrahmane Djellal et ponctuellement de Laure Masson, chargée de la démocratie locale, ont affirmé que la transformation de la ville et l’éducation étaient les priorités de la Ville.

Concernant le premier point, nous disons semaine après semaine, combien cette « transformation » a réussi l’exploit de soulever l’opposition massive des Grenoblois. Il faut être totalement déconnecté de la réalité ou habité d’un réel mépris de la population pour déclarer comme le fait A. Djellal : « Nous prenons en compte ce que les habitants nous disent ». L’association « Vivre à Grenoble » collectifs d’habitants qui luttent pied à pied depuis des mois pour se faire entendre sur l’absence de démocratie locale et la frénésie immobilière, appréciera.

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Vous avez dit ZAPA ?

Publié le 30 mars 2012

ça existe à Turin ! (photo GK)

A la question orale posée par les élus « Ecologie et Solidarité » sur l’élargissement de l’A480 et la ZAPA (Zone d’Actions Prioritaires pour l’Air) le maire a fait une réponse assez politicienne :

Sur l’A480, il s’est déclaré ferme sur les objectifs et pragmatiques sur les solutions. En général, en politique, ce genre de déclaration essaye de camoufler le renoncement sur les principes. En effet le maire s’est félicité de l’engagement du président du Conseil général qui veut aller au-delà du projet de l’Etat. Au lieu de militer pour un boulevard urbain (limitation de vitesse à 70 km/h) il a expliqué que les limitations de vitesses devaient dépendre des heures et des lieux d’habitations. Ce n’est pas une solution efficace pour diminuer la pollution atmosphérique.

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Flaubert : la majorité moins flambarde

Publié le 3 mars 2012

Les habitants mobilisés (photo GK, tous droits réservés)Avec tracts et banderoles, les habitants, c’est assez rare pour le souligner, étaient venus en masse pour exprimer leur farouche opposition au projet de ZAC Flaubert inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal du 27 février. Un climat tendu, une majorité moins sûre d’elle-même qui a tenté d’arrondir les angles, allant même jusqu’à faire quelques concessions et jetant du coup toute cohérence par dessus bord.

Depuis ces derniers mois, irrémédiablement cramponnée à ses arguments, rien n’aurait détourné la majorité municipale de ses objectifs de construction de tours et d’immeubles de grande hauteur, jusqu’à ce 27 février. Tout à coup, comme par miracle, les tours de 32 étages (100m de hauteur) se transforment en tours de 16 étages (50m de hauteur) et les immeubles de R + 18 devenaient R+8. La division arithmétique était la reine de ce début de soirée. Ce qui était encore impensable hier devenait tout à coup possible ! Cette tentative d’enfumage était dérisoire au moment même où se termine l’enquête publique sur la modification du PLU (Plan Local d’Urbanisme) qui inscrit dans le marbre les décisions déjà prises comme la liberté de réaliser des immeubles de grande hauteur. De même allait-on apprendre que sur les 90 ha de la ZAC Flaubert, au final il n’y aurait non pas 30% de logements sociaux mais 15%.

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Après « Danse avec les Loups », tchatte avec Safar

Publié le 17 février 2012

Chaque année le scénario est écrit d’avance : la majorité municipale fait voter le budget en décembre et organise après coup des réunions publiques, le plus souvent clairsemées, pour informer la population de ses choix. C’est ce qu’elle appelle la « démocratie participative ». Une fois n’est pas coutume, cette année, nous avons eu droit à une innovation (pour reprendre une formule chère à nos édiles pour ne pas dire « moderne »). J. Safar, adjoint aux finances, à la sécurité etc, a tchatté (action d’échanger de façon simultanée par internet) avec les Grenoblois à propos du budget 2012. D’aucuns et probablement l’intéressé lui-même espéraient un raz de marée. Mais la montagne a finalement accouché d’un petit bout de la queue de la souris. Le compte-rendu de ces échanges qui figure sur le site de la ville fait état de 27 questions-réponses. Encore faut-il nuancer ce résultat quand on apprend que onze questions proviennent de petits farceurs de l’équipe du journal bimestriel « Le Postillon ». Des questions auxquelles J. Safar s’est appliqué à répondre le plus sérieusement du monde. Il ne se sent pas de joie et montre sa plus belle voix quand malicieux, son interlocuteur lui susurre quelques flatteries telles que :

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Vivre à Grenoble s’organise, se renforce et agit

Publié le 11 février 2012

La nouvelle association « Vivre à Grenoble » regroupe de nombreux collectifs de quartiers qui agissent sur leur cadre de vie et tout particulièrement sur l’urbanisme et les déplacements.

La politique d’urbanisme de la majorité municipale est de plus en plus contestée pour de nombreuses raisons : celle par exemple de la recherche de l’hyper-densification qui ne profite qu’aux promoteurs, et qui induit une ville pour les riches par la dérive des prix du foncier et des logements. Celle encore de l’absence totale d’une vraie démocratie locale : aucun dossier d’urbanisme important ne présente une véritable co-construction des projets avec la population (sauf en ce qui concerne les quais). S’il existe bien des réunions d’information, elles ne permettent jamais des discussions ouvertes sur différents scénarios. Les projets, ficelés à l’avance, n’évoluent qu’à la marge et sont imposés aux habitants.

Vivre à Grenoble demande un moratoire sur les grands projets (Esplanade, Presqu’ïle, Flaubert…) afin qu’un large débat s’ouvre dans la ville autour d’une révision globale du PLU. Avec comme objectif de redéfinir les règles d’urbanisme pour un développement urbain respectueux de la ville et de ses habitants, une ville à taille humaine où il fasse bon vivre pour tous.

Vivre à Grenoble est une association à présidence collégiale

Pour tous renseignements voir le site internet de Vivre à Grenoble

Budget municipal 2012, une information peu rigoureuse

Publié le 28 janvier 2012

Nous sommes maintenant habitués à subir des discours sur le budget municipal qui manquent singulièrement de rigueur, que ce soit au moment du vote ou lors des explications aux habitants.

Lors de la première réunion dans les secteurs, le Premier adjoint indique la contrainte qui pèse sur les finances de la ville, contrainte qui se décline en 3 items, en comparaison avec l’année passée :

  • Des recettes en contraction
  • Diminution des dotations de l’Etat
  • Recentrage des partenaires de la ville.

Les deux derniers points sont exacts, mais pas le premier. Regardons cela de plus près :

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ZAC Flaubert, une concertation loupée, des habitants floués

Publié le 14 janvier 2012

Le CCS4 (Conseil Consultatif du Secteur 4) a rendu son deuxième avis sur le projet de ZAC Flaubert, il sera annexé à la délibération de création de la ZAC qui passera au Conseil municipal du 27 février. Le moins qu’on puisse dire c’est que cet avis est spécialement gratiné et que la majorité municipale ferait bien de revoir complètement son projet.

L’avant propos de l’avis donne le ton :

« Grenoble, au bout de chaque rue une montagne » (Stendhal) ; Grenoble, au bout de chaque rue une tour… Cabinet Lion ?

Le CSS4 a, de 2005 à 2007, travaillé sur la ZAC Flaubert et rendu un avis présenté en Conseil Municipal. Les membres ont considéré que celui-ci avait été pris en compte par les Elus et les services, ainsi qu’il est écrit sur le compte rendu du Conseil Municipal du 19/11/2007. Aussi, lors de la présentation de la démarche sur la ZAC Flaubert lancée le 15 février 2011, nous avons été très surpris que notre travail n’ait aucunement été pris en compte.

Ayant posé la question au cabinet Lion, sur les raisons de cette ignorance, la réponse résonne encore à nos oreilles « si on laissait faire les habitants ce serait l’anarchie ».

Pour les habitants, si on laisse faire le projet du cabinet Lion, ce sera invivable »

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Flaubert, la ZAC ne fait pas école

Publié le 9 décembre 2011

Si ce n’est encore fait, il n’y a plus une minute à perdre pour se précipiter à la Plateforme, place de Verdun, admirer la formidable exposition sur les aménagements de la ZAC Flaubert. Tous les panneaux colorés laissent présager pour ce secteur de la ville un avenir radieux. Prenons par exemple la « coulée verte » conçue certes à minima au regard de la surface totale des aménagements, mais quelle importance puisque dans « coulée verte », il y a surtout « verte » et c’est bien là l’essentiel. Ah ! ils savent y faire les concepteurs de cette merveilleuse exposition, et si le vert n’est pas toujours possible, pour rassurer le visiteur tout devient forcément « durable » ou « éco quelque chose ». D’ailleurs c’est bien sur ces questions que l’on a fait cogiter les habitants, un banc ici, un arbre là ou encore une butte pour prendre de la hauteur, n’est-ce pas là une belle démonstration de ce que doit être la concertation, la démocratie participative. Bon, il y a bien ici ou là quelques immeubles ou une déchèterie dont le déplacement « non négociable » pour paraphraser les élus, fait grincer des dents, mais tout cela n’est rien à côté du pays de cocagne qui nous est promis.

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Une préparation budgétaire citoyenne : c’est possible !

Publié le 5 novembre 2011

Un budget est l’acte politique par excellence d’une commune, et pourtant la plupart des élus sont incapables d’engager le débat citoyen sur cette question, estimant que les habitants ne sont pas capables de comprendre les subtilités qui se cachent derrière le budget. Il est vrai que, très souvent, tout est fait pour rendre incompréhensibles les vrais choix politiques qui se cachent derrière la nuée de chiffres et d’articles comptables.

A Grenoble, le maire et sa majorité refusent d’organiser un débat public sur le budget de la ville avant son adoption, malgré nos demandes répétées. C’est pourquoi, depuis 2008, les élus écologie et solidarité ont proposé un budget alternatif, notamment en refusant l’augmentation brutale des impôts locaux de 2009.

L’ADES organise une préparation citoyenne du budget 2012 de Grenoble :
Jeudi 10 novembre 2011 à 20 h 30, Salle de conférence de la Maison des Associations, 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Un diaporama pédagogique introduira le débat sur l’organisation d’un budget, les économies à faire, les priorités en fonctionnement et investissement, le niveau des contributions et des taxes locales, les tarifs des services publics, etc.

Cette réunion a été préparée par des militants de gauche et écologistes qui ne sont pas d’accord avec la politique budgétaire de la majorité municipale.

Création du collectif « Vivre à Grenoble »

Publié le 8 octobre 2011

L’absence de démocratie dans les décisions municipales et les nombreuses opérations immobilières qui livrent la ville aux promoteurs entraînent des réactions de plus en plus vives de nombreux habitants, qui se sont constitués au fil des années en collectifs de quartiers.

Pour renforcer leurs actions, ces collectifs de quartiers ont décidé de se regrouper au niveau de la ville, en créant « Vivre à Grenoble ». L’ADES soutient cette initiative qui veut renforcer la démocratie citoyenne et changer la politique d’urbanisme à Grenoble.

« Vivre à Grenoble » a présenté à la presse, le 6 octobre, sa démarche et le texte constitutif (ci-dessous). D’autres collectifs de quartiers pourront venir renforcer cette initiative.

« Vivre à Grenoble » – Collectif d’habitants agissant dans le domaine de l’urbanisme à Grenoble

Ces trois dernières années, les projets en matière d’urbanisme et d’opérations de logements se multiplient dans de nombreux quartiers de Grenoble :

  • de grands projets avec les ZAC « zones d’aménagements concertés » de l’Esplanade, de Presqu’île et de Flaubert
  • des projets de rénovation urbaine pour les quartiers Mistral et Villeneuve
  • de nombreuses opérations de constructions de logements privés et publics dans le tissu urbain mixte

Plusieurs collectifs d’habitants se sont créés en parallèle aux Unions de Quartier et aux Conseils Consultatif de Secteur (CCS), pour défendre l’avis des habitants et faire des propositions pour amender les projets de la Mairie et de ses divers opérateurs :

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Flaubert : la mauvaise prose municipale

Publié le 29 septembre 2011

Malgré l’opposition des habitants, dont certains distribuaient des tracts à l’entrée du conseil municipal le 26 septembre dernier, la majorité municipale a voté comme un seul homme le projet de déplacement de la déchèterie Jacquard sur le site Charvet dans le secteur de la future ZAC (zone d’aménagement concertée) Flaubert. Pointé comme un curieux paradoxe par H. Sabri conseiller municipal du groupe « Ecologie et Solidarité » le fait pour la majorité de parler de concertation tout en indiquant d’emblée cette décision comme « non négociable », n’aura en rien infléchi la décision. Mieux, l’adjointe à la démocratie locale s’est appuyée sur la Charte de la Démocratie locale pour justifier cette fin de non recevoir. Sans doute faisait-elle référence à l’article 11 de cette Charte qui dit en substance « …Ces règles de concertation préciseront notamment les éléments suivants : l’objet de la concertation et les invariants du projet… » Invariants doit se traduire par « non négociable » selon la majorité. Il reste à déterminer ce qui relève ou non de l’invariant. Dans ce dossier précisément, peut être considérée comme invariant et donc non négociable, la volonté de la ville de rendre plus attractive et efficace une déchèterie et d’y adjoindre une ressourcerie. Mais estimer que l’implantation d’un tel équipement est «  non négociable » est une tromperie et relève de la plus mauvaise foi. Dans ces conditions, si l’on s’en tient à l’interprétation des élus de la majorité, l’ensemble des points de tout projet quel qu’il soit pourrait être non négociable. A propos, que dit l’article 1 de cette charte ? Que « La ville de Grenoble s’engage à créer les conditions de confiance réciproque, d’échange et de respect mutuel entre les habitants et la Municipalité, en informant régulièrement les Grenoblois, en rendant lisibles et compréhensibles les projets et en motivant ses décisions » . Où sont passés ces beaux engagements ? confiance réciproque, échange et respect mutuel… A quoi sert cette charte de la démocratie, l’avis des unions de quartiers et des conseils consultatif de secteur, si les élus n’en tiennent aucun compte et ne les respectent pas ? Illusions et poudre aux yeux.

Déplacer la déchetterie Jacquard, une très mauvaise décision !

Publié le 29 septembre 2011

Décidée au Conseil municipal du 26 septembre 2011.

Les habitants ne comprennent pas les vraies raisons de cette décision. Pourquoi ne pas moderniser la déchetterie sur le terrain actuel et diminuer le volume de déchets à recevoir afin d’équilibrer la collecte dans des déchetteries de proximité ?

Les vraies raisons ont enfin été données par J.Ph. Motte, conseiller communautaire, qui a expliqué qu’il y aurait à terme seulement deux déchetteries à Grenoble, une dans le nord et une dans le sud. Donc au lieu de développer des déchetteries de proximité ce seront deux très grosses déchetteries pour tous les habitants de la ville. A terme il y aura fermeture des déchetteries de quartier. La déchetterie de l’Ile Verte vient de fermer, après celle de la rue Ampère, donc les autres (Jouhaux, Villeneuve) fermeront à plus ou moins long à terme.

C’est la Métro qui a la compétence de collecte des ordures ménagères, or, aucun débat ni réflexion n’ont eu lieu sur cette idée de fermer toutes les déchetteries de quartier et de n’en conserver que 2 à Grenoble. On connaît tous les inconvénients que cela va entraîner en termes de distances parcourues, circulation rendue plus difficile aux abords des grandes déchetteries… Il ne faudra pas s’étonner de revoir de nombreux déchets fleurir sur les trottoirs.

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