Archives pour le mot-clef ‘Droite’

Mise en examen de Sarkozy : des échos à Grenoble

Publié le 29 mars 2013

Nous assistons ces derniers temps à une incroyable médiatisation de la mise en examen pour abus de faiblesse de l’ex-président de la République, orchestrée par une droite qui sait « créer le buzz » comme on dit dans le landernau médiatique. Bien que le Rouge &le Vert se prononce peu sur la politique nationale, il se trouve que cette affaire fait étrangement écho à ce que notre ville a connu voilà bientôt 20ans. En 1994, Grenoble traverse une période de turbulences judiciaires sans précèdent dans une ville de cette taille.

Un juge lyonnais, réputé alors incorruptible, un certain Ph. Courroye, instruisait un dossier de corruption lié à la vente de l’eau de Grenoble. Une histoire édifiante relaté dans le « Système Carignon » de R. Avrillier et Ph. Décamps : « le 7 février 1994, une information judiciaire vient d’être ouverte pour « abus de biens sociaux et recel d’abus de biens sociaux ». La nouvelle fait d’autant plus de bruit que l’instruction est confiée au juge PH. Courroye, qui s’est déjà fait une image de magistrat inflexible dans les affaires impliquant le maire de Lyon, Michel Noir ».

L’instruction puis le procès conduiront à l’incarcération de A. Carignon qui ne s’est pas privé de critiquer publiquement le juge, de remettre en cause ses décisions ainsi que l’impartialité des magistrats. Et il était sûrement fautif et partial ce juge qui avait osé signer le fameux « appel de Genève contre la corruption ». Aujourd’hui, l’Histoire repasse les plats, les noms sont différents mais le scénario est identique.

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Politique politicienne : primaires à l’UMP, Destot et les citoyens

Publié le 23 mars 2013

Primaires UMP

Comme il fallait s’y attendre, la désignation de la tête de liste de la droite pour les élections municipales à Grenoble ne va pas être un long fleuve tranquille. Une réunion publique a eu lieu mercredi où un certain nombre de personnalités ne sont pas venues. On apprend que G. Dumolard indique qu’il n’est plus adhérent à l’UMP et donc qu’il ne participera pas à ces primaires… R. Cazenave s’interroge et pour l’instant les seuls compétiteurs sont M. Chamussy, A. Carignon et D. Bonzy, et deux jeunes inconnus (Benjamin Piton et Colin Lecordier) viennent faire un tour de piste pour gagner leur place dans une liste. Il sera intéressant de savoir pour qui ils vont se désister. Pour participer à la réunion publique de mercredi il fallait payer 2 Euros et signer l’engagement : ”Je soussigné déclare sur l’honneur souhaiter le changement de municipalité de Grenoble en 2014 et la participation de l’UMP à la prochaine équipe municipale”.

Quand le maire s’interroge, enfin !

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Politique politicienne

Publié le 9 mars 2013

Où le maire avoue qu’il n’a pas fait grand-chose durant ce 3ème mandat

Lors d’une interview à « 20 Minutes » paru le 25 février, à la question, « quelle est la principale réussite de ce mandat ? », le maire répond : « S’il faut en donner une seule, c’est la caserne de Bonne… ». Or tout Grenoblois sait bien que la caserne de Bonne a été finalisée lors du 2ème mandat, sous la responsabilité de l’écologiste Pierre Kermen, alors adjoint à l’urbanisme (à l’exception de la galerie commerciale), et la réalisation de l’école Lucie Aubrac pilotée par Jean-Marc Cantéle, adjoint à l’éducation. Donc rien de sérieux à se mettre sous la dent durant ce 3ème mandat, à part du vent de com’.

Eau de Grenoble : l’art de réécrire l’histoire

A propos du retour en régie du service de l’eau de Grenoble on avait eu droit à la révision de l’histoire par M. Baïetto… Maintenant c’est au tour du Président de la Régie des Eaux de Grenoble de se prendre les pieds dans le tapis, mais à sa décharge il n’était pas Grenoblois à cette époque et n’a pas vécu la parenthèse de 10 ans de gestion de l’eau avec les contrats issus de la corruption.

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Politique politicienne à droite

Publié le 8 février 2013

Devant le trop plein de prétendants, l’UMP 38 devait procéder à des primaires à Grenoble pour décider de la tête de liste aux prochaines élections municipales des 9 et 16 mars 2014. Mais on n’aura pas attendu longtemps pour qu’un des candidats de droite se déclare et précise qu’il ne s’y soumettrait pas. On peut donc prédire que ces primaires n’auront pas lieu. En effet, Gilles Dumolard (ex président de la CCI et adhérent UMP) qui n’a pas ce type de préoccupation, a franchi le Rubicon et déclaré officiellement sa décision de conduire une liste aux municipales, liste dite de « société civile ». Il débute sa campagne le 6 février 2013, 45 ans après l’inauguration des JO de 1968. D’après lui, Grenoble régresse, les familles hésitent à envoyer leurs enfants étudier à Grenoble par crainte de l’insécurité ! On devine le programme de sa liste et ses clins d’œil appuyés au Front National qui présentera lui aussi une liste à Grenoble, ce qu’il n’avait pas fait depuis 2001.

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Politique politicienne à droite

Publié le 25 janvier 2013

UMP 38 ça se complique

Voila une candidature de plus à droite pour les municipales à Grenoble. Le président du Rassemblement pour le renouveau de l’agglomération grenobloise RRAG fondé fin 2011 (M. Philippe Bedouret) demande que des primaires soient organisées pour désigner le candidat tête de liste pour la droite à Grenoble. Il se déclare disponible : « En ce qui me concerne, je pense pouvoir représenter certainement plus le renouvellement que les prétendants actuels. Mathieu Chamussy assez isolé à droite, Richard Cazenave a connu beaucoup d’échecs en politique et Denis Bonzy n’habite même pas à Grenoble ! Et il ajoute méchamment : « Je tiens aussi à dire… que j’ai un casier judiciaire totalement vierge. ». A noter que le président du RRAG a soutenu la maire de Meylan aux dernières législatives contre le président de l’UMP38, ce dernier ne va donc pas le rajouter aux 40 personnalités qui vont devoir plancher pour essayer de faire une liste unique de droite en mars 2014 à Grenoble. La proposition de primaire à droite vient d’être fortement soutenue par A. Carignon qui se plait à semer la zizanie avec efficacité dans son camp depuis qu’il est sorti de prison. Un crocodile de plus dans le marigot se déclare pour les municipales, le revenant R. Cazenave qui vient d’être réintégré dans l’UMP sans l’avoir demandé !

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Politique politicienne à Grenoble

Publié le 17 janvier 2013

Le maire de Grenoble, partira… partira pas avant mars 2014 ?

Le feuilleton du départ de M. Destot avant la fin de son mandat n’en finit pas d’alimenter les gazettes. Comme souvent, le maire parle et les commentateurs se perdent en conjectures. Lors de ses vœux, il a donné une information très précise : « Tout aura une fin, pas pour Grenoble, mais je ne resterai pas maire éternellement » et « contrairement à ce qui a été dit, ici et là, je ne me suis jamais engagé sur un calendrier ». Il précise que « la décision sera prise collectivement, de manière respectueuse, y compris envers moi-même, et en temps voulu ». Sous entendu, je ne vais pas me laisser mettre à la porte. En fait, le maire est contredit par G. Fioraso qui déclare dans le quotidien régional que le maire a déjà choisi son successeur. Les seuls absents de ce débat sont les électeurs qui ont voté (minoritairement) pour un maire et risquent de se retrouver avec un autre sans qu’on leur ait demandé leur avis.

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Municipales : le mouvement brownien de la droite grenobloise

Publié le 7 décembre 2012

Les élections municipales auront lieu en mars 2014 et déjà toute l’énergie des prétendants de droite à devenir maire de Grenoble se perd en gesticulations pour être les premiers sur la ligne de départ. C’est ainsi qu’on a vu Chamussy, Dumolard puis Bonzy se déclarer comme chef de file et d’autres viendront.

Il s’agit effectivement d’un pur mouvement brownien, comme celui des poussières dans la lumière qui s’agitent au gré des chocs des molécules de l’atmosphère, les prétendants se laissent guider par les diverses agitations de la société grenobloise sans fixer d’ axes clairs pour une action publique répondant aux exigences de l’avenir de Grenoble et de ses habitants.

M. Chamussy, l’homme seul, organise des réunions dans la ville sans rappeler son appartenance à l’UMP, aurait-il honte ? Il veut écrire avec les habitants l’avenir de Grenoble, c’est très bien, à cette nuance près que son appel se termine par la phrase suivante : « Je vous propose de consacrer un peu de temps à la seule démarche qui peut redonner à Grenoble et à ceux qui y vivent, l’espoir d’un progrès. J’espère pouvoir en discuter avec vous. » Juste un conseil, si vraiment c’est la seule démarche qui vaille, alors il faut lui consacrer non pas un peu mais la totalité de son temps !

Un Népi phénomène

Publié le 7 décembre 2012

C’est comme dans les séries télévisées quand on a raté le début mieux vaut résumer les épisodes précédents. MC Népi est adjointe au maire chargé du secteur 3, ex-Modem aujourd’hui membre de « Grenoble Démocrate », mini groupe constitué avec Ph de Longevialle adjoint à l’immobilier. Dans le dernier numéro du journal municipal elle s’est fendue d’une tribune qui n’a pas eu l’heur de plaire à ses anciens compagnons de route, M. Bachir Chérif et S. Gemmani, ex-Modem aujourd’hui « Sociaux Démocrates », tous étant dans la majorité municipale. Tout le monde suit ? Ces derniers ont publiquement dénoncé dans les écrits de leur collègue l’amalgame entre immigration et délinquance, ne voulant pas « être associés à des propos aussi démagos ». L’auteure de cette tribune qui il y encore peu disait de S. Gemmani « outre ses qualités de générosité et d’écoute (c’)est un homme de terrain proche des gens » le range désormais au nombre des bobos et de ceux qui ont choisi « le camp des voyous ». Notre article du 1er décembre relatant les tribulations de la droite grenobloise, avait mentionné la tribune de MC Népi l’estimant digne de la droite dure. Sa réaction, dont nous reproduisons ici quelques morceaux de choix, ne s’est pas fait attendre et prouve au moins une chose, c’est qu’elle est une fidèle lectrice :

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La droite s’éclate…

Publié le 1 décembre 2012

Le résultat des votes des adhérents UMP sur les deux circonscriptions comprenant Grenoble (n° 1 et 3) ont donné Copé devant Fillon : 405 contre 373. Dans l’Isère c’est la motion de la droite forte qui l’emporte (35 %) beaucoup plus nettement qu’au niveau national. C’est la preuve de la dérive très droitière de l’UMP 38 influencée par le corrompu qui a soutenu cette motion.

Avec ces résultats, et la comédie qui se joue au niveau national, la bataille va être féroce pour désigner la tête de liste à Grenoble en 2013. Les forces centrifuges sont à l’œuvre et les appétits s’aiguisent.

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Les grandes manœuvres de la droite à Grenoble

Publié le 16 novembre 2012

Ces dernières semaines ont vu une agitation fiévreuse de la droite grenobloise qui se cherche en vue des municipales de 2014.

Chaque jour entre le 8 et le 11 novembre, le quotidien régional a rapporté les positions des différents leaders de la droite grenobloise. La concurrence va être féroce pour savoir qui mènera la liste. Pour l’instant il n’y a pas de femme, mais c’est normal quand on connait la grande sensibilité de l’UMP à la parité !

Le 8 novembre, A. Carignon démarre la série.

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Municipales 2014, les grandes manœuvres de la droite

Publié le 6 octobre 2012

Voila que Gilles Dumolard, ancien président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Isère de 2004 à 2010, se déclare prêt à mener une liste aux prochaines élections municipales à Grenoble (voir le Dauphiné Libéré du 6 octobre).

Comme beaucoup de gens de droite (il est adhérent à l’UMP), il se présente comme apolitique et cherche à brouiller les cartes, sauf que ses ouvertures sont très très larges jusqu’au Front National ! « Notre groupe n’est en aucun cas affilié à un parti électoral. Nous sommes prêts à discuter avec tout le monde. A gauche, comme à droite, comme au Front National. » Mais il ne va pas jusqu’aux écologistes qui sont clairement Dumolard incompatibles.

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Politique politicienne grenoblo-estivale

Publié le 8 septembre 2012

M. Destot nommé secrétaire national du PS à l’industrie et aux entreprises, lot de consolation (en attendant d’être nommé président des Charbonnages de France) (ah bon, ça existe plus ?)

M. de Sans Nicolas, conseiller municipal UMP de Grenoble, une fonction pour lui purement théorique puisqu’il ne participe plus aux conseils municipaux depuis de nombreux mois, continue tout de même la politique en étant membre fondateur de l’association des Amis de N. Sarkozy (et de l’association des Amis Sans Nicolas).

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Politique politicienne grenobloise : diviser pour mieux régner ; la véritable oposition municipale

Publié le 30 juin 2012

Les grands stratèges politiques se réveillent au lendemain des élections législatives à Grenoble. On apprend :

Le PS estime que les écologistes d’EELV ont plusieurs problèmes qui rétrécissent leur espace politique, ainsi donc “leur problème, c’est l’Ades ! Tant qu’EELV n’aura pas l’ascendant, tant que le vert sera d’abord rouge, ils n’élargiront pas leur électorat” (Citylocal news du 20 juin). La tactique qui consiste à vouloir diviser est vieille comme le monde et à Grenoble depuis 1983, le pouvoir municipal a toujours cherché à diviser les écologistes et à en débaucher sans aucun succès. A. Carignon a inventé une association écologiste (formée de fans de 4 x4 !) pour essayer de torpiller la liste écologiste en 1989. M. Destot en 2008 a été obligé d’aller chercher un écolo à Seyssins pour lui fournir une petite touche verte… Chaque fois les écolos sont trop rouges et pas assez verts au goût de nos princes. Trop rouges c’est évident, car s’il faut chercher les vrais socialistes ce n’est pas au PS grenoblois qui a abandonné ses convictions qu’on les trouvera, mais à l’ADES. L’histoire grenobloise montre une grande unité d’action chez les écologistes de diverses étiquettes et depuis mars 2008, le groupe « Ecologie et Solidarité » (EELV, ADES, Alternatifs) s’oppose sans aucun état d’âme à la politique de la majorité municipale et vote, quand il y en a, les quelques rares bonnes décisions. L’existence de l’ADES, mouvement politique local, est pour beaucoup dans cette situation historique et la richesse des diverses sensibilités écologistes est au contraire un atout fort pour l’avenir. Que le PS grenoblois ne se rassure pas, l’alliance du rouge et du vert est une bonne alchimie dans la période politique actuelle et en s’élargissant largement elle pourrait disputer efficacement la première place à un PS qui s’est complètement disqualifié sur de nombreux dossiers municipaux.

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Destot, UMP, cirage de pompes et A51 : politique politicienne grenobloise

Publié le 22 juin 2012

M. Destot préfère le brouillard à la clarté… « Je m’adresse à tous ceux qui me disent usé et fatigué, je les invite à venir avec moi réaliser une belle course dans le Mont Blanc, un endroit où il y a du brouillard… » (Le Dauphiné Libéré 18 juin 2012). C’est bizarre ce choix du brouillard, le Mont Blanc est si beau sans brouillard. Mais comme il s’agissait de politique, il faut comprendre que le maire préfère le brouillard à la clarté dans la gestion municipale, ce qui se vérifie avec les nombreuses promesses non tenues et l’absence de démocratie dans la préparation des décisions.

La droite UMP grenobloise est contente car elle s’attendait à pire !

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La droite sans balise fait un carton

Publié le 8 juin 2012

A la rubrique « Espace d’Expression des groupes politiques » d’Isère Magazine, mensuel du conseil général de l’Isère, la droite départementale se lâche. Avec un texte intitulé « où placer le curseur », elle prend pour cible la Frapna (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature), réputée pour réunir de dangereux gauchistes, et tente de justifier les raisons qui l’ont conduite à voter contre « une nouvelle subvention » à cette association. On peut encore espérer que certains élus de droite auraient refusé de laisser publier ce texte si, le lisant, ils en avaient mesuré la teneur en absurdité et en bêtise. Que l’on en juge : « Cette association (la Frapna) œuvre depuis 40 ans pour la défense de la nature et la protection de la faune et de la flore ». Jusque là rien à redire, mais « Doit-elle pour autant bloquer pour des raisons idéologiques, des projets importants dans notre département ? » Là, on commence à sentir que cela se gâte. Ainsi donc les défenseurs des petites fleurs et des petits oiseaux se fonderaient dans la peau d’idéologues décidés à « bloquer des projets dont l’intérêt économique est majeur pour les Isérois ». Le message des élus de droite est clair : quand on défend la faune et la flore, qui plus est bénévolement, on doit s’y cantonner, et ne pas marcher sur les plate-bandes des « grands décideurs ». Pour le dire autrement, en voici la confirmation «  La sensibilisation à l’environnement par des pratiques bénévoles demeure indispensables, dès lors qu’elle n’a que ce but. » Vous avez dit Grenelle de l’environnement ?

Réponse : l’écologie, ça commence à bien faire !

Politique politicienne grenobloise

Publié le 1 juin 2012

Les affaires ressortent

La campagne sur la 1ère circonscription de l’Isère et la nomination de la sortante comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche donne à la droite un bon prétexte pour exhumer de vieilles affaires. C’est le cas avec Corys. Il est vrai que la fin de cette entreprise, créée par M. Destot, n’a pas été des plus glorieuses, Tractebel (du groupe Suez – Lyonnaise) est heureusement arrivé à temps pour éviter une liquidation qui aurait pu être frauduleuse. Nous avions, à l’époque évoqué un renvoi d’ascenseur de la Lyonnaise des Eaux, qui se voyait confirmée comme gestionnaire de l’eau de Grenoble par M. Destot en 1996. Il avait alors fallu toute la pugnacité des écologistes pour que s’impose le retour en régie du service de l’eau. G. Fioraso et S. Siebert faisaient partie du staff dirigeant de Corys et le rapport des experts judiciaires montre clairement que tout n’était pas limpide dans cette entreprise. Mais ceci ne devrait pas faire oublier les comportements des candidats de droite dans cette circonscription : Mme Tardy a été sur la liste régionale de Charles Millon qui, pour se faire élire président, s’est allié avec le Front national, M. Peyrin est activement soutenu par les réseaux du maire corrompu de Grenoble. M. de Longevialle, membre du cabinet du corrompu, se met en scène dans son tract de campagne avec son fils et sa compagne qui est adjointe au maire (très à droite) d’Aix les Bains. Nous encourageons donc les électeurs-trices à voter pour les candidats qui ont des comportements éthiques (voir nos bons choix).

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Politique politicienne grenobloise

Publié le 25 mai 2012

Cliquez sur l'image pour voir la copie d'écran en date du 25/5/12

La nomination de G. Fioraso comme ministre fait des remous dans la majorité municipale. De nombreux témoignages indiquent que la pilule ne passe pas du tout. L’heure des règlements de compte entre amis de 30 ans a sonné. Le choix du suppléant de G. Fioraso n’a pas plu à tout le monde. Mais une opération machiavélique est en train de se mettre en place. Sur le site internet de la Ville de Grenoble apparait l’annonce de la nomination de G. Fioraso comme Ministre et si on clique pour en savoir plus, on arrive sur un lien qui mène au blog de G. Fioraso candidate aux élections législatives (voir copie d’écran en date du 25/5/12). Or une personne morale, ici la Ville, n’a pas le droit d’apporter son soutien ou d’aider un candidat aux élections, sinon c’est l’annulation de l’élection. Qui a pu faire cette erreur sur le site de la Ville ? Qui pourrait avoir intérêt à ce que G. Fioraso ne puisse être élue aux législatives, et donc ministre ?

La droite UMP au conseil municipal se restructure en profondeur. Rappel, elle était composée de trois groupes distincts :

  • le groupe UMP, Majorité présidentielle, divers droite et société civile (président O. Roux, 4 membres).
  • Le groupe Union pour un mouvement populaire (présidente N. Béranger, 2 membres)
  • et le groupe Majorité présidentielle (président Chamussy, 3 membres).
  • Les deux derniers groupes s’alliant dans un intergroupe : « Rassemblement pour Grenoble ».

Mais depuis peu tout a changé : les 9 membres de l’opposition de droite se sont finalement retrouvés dans un intergroupe « Ensemble pour Grenoble ».

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La restauration

Publié le 18 mai 2012

On la croyait à tout jamais disparue corps et biens. On avait tort. Après la « Droite Forte » initiée par le jeune G. Peltier, transfuge du FN et B. Hortefeux, l’inoubliable ministre de l’intérieur en Sarkozie et général en chef de la « cellule riposte » pendant la campagne présidentielle, ce dernier vient de ressusciter « l’association des amis de Nicolas Sarkozy ». Voilà qui ne manquera pas de donner des idées à quelques membres de la majorité municipale droite-gauche grenobloise dont J. Thiar. Cet ancien président des amis de N. Sarkozy en charge actuellement de la restauration municipale (cela ne s’invente pas !) pourrait, la nostalgie aidant, reprendre du service et retrouver du même coup un éminent membre de la cellule riposte en la personne du maire corrompu. On tient à sa disposition les nouvelles coordonnées de B. Hortefeux pour le cas où il les aurait égarées.

Plurielle que jamais

Publié le 4 mai 2012

Bien malin celle ou celui qui pourrait retrouver ses petits dans le louvoiement politique, spécialité de Ph. Falcon de Longevialle, ci-devant adjoint au maire de Grenoble. Après avoir quitté le Modem, puis appelé à voter Bayrou au premier tour de la présidentielle, et alors que ce dernier a décidé de soutenir Hollande à titre personnel, Ph. Falcon de Longevialle, M.C. Népi et C. Plet tous trois membres de la majorité municipale viennent d’adopter une position extrêmement courageuse en appelant les électeurs à voter selon leur conscience. A propos de majorité municipale, quelles sont donc les consignes de vote de J. Thiar (ancien président des Amis de Sarkozy) et de B. Betto ancien adjoint au maire corrompu ?! C’était notre rubrique « majorité plurielle »

L’UMP Isère raconte n’importe quoi…

Publié le 4 mai 2012

Le Dauphiné Libéré du 30 avril 2012 rapporte des extraits d’une lettre ouverte de l’UMP 38 au maire de Grenoble et à son premier adjoint au sujet de dépenses injustifiées de la société anonyme sportive professionnelle (SASP) gérant le club de foot professionnel GF38 durant la saison 2009/2010 (exercice clos le 30 juin 2010).

Il n’y a là, rien de bien nouveau : charges salariales lourdes et un prêt accordé à la société Index Asia Pacific Ldt de 1,76 M€. Et l’UMP fait croire que le GF38 aurait prêté cette somme au lieu de payer ses dettes à la Métro. Ceci est inexact puisqu’au 30 juin 2010, le GF38 avait payé toutes les factures émises par la Métro pour la location du stade. Le déficit de la société GF38, au 30 juin 2010, atteignait 3 M€. Ce n’est qu’à partir d’août 2010 et surtout d’octobre 2010 que le GF38 n’honore plus les factures émises par la Métro, le trou financier sera alors de 851 000 € fin 2010.

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