Archives pour le mot-clef ‘Politique droite-gauche’

Politique politicienne

Publié le 6 septembre 2020

O. Noblecourt, sur Facebook, ne cesse de revenir à sa vieille antienne racontée durant la campagne électorale :  la politique de la liste qui a remporté les élections municipales à Grenoble fait preuve de cynisme, particulièrement Eric Piolle. O. Noblecourt est un grand connaisseur du cynisme : avoir été un obligé d’Emmanuel Macron durant plusieurs années et ensuite se dire un socialiste, tout en n’étant plus au parti, relève d’une capacité de contorsionniste peu commune et dont certains experts politiciens ont le secret. Peut être que pour ce grand expert, tout cela s’appelle « la dialectique ».

Ce qui reste intéressant dans ces déclarations, c’est le petit couplet sur « l’appel aux dons pour le CCAS qui fleure bon la charité et le patronage » … Malgré son jeune âge, O. Noblecourt a la mémoire courte : il ne se rappelle pas qu’il a aussi fait ce genre d’appel (en pire) lorsqu’il était vice-président du CCAS, mais lui avait des relations plus multinationales, en fournissant des bons pour du lait, des plats préparés auprès de Danone, dans le cadre de son grand plan « manger malin ». L’approvisionnement se faisait dans les commerces de proximité ! Aller acheter de la nourriture dans les commerces de quartier avec des « bons alimentaires » est une formidable action d’émancipation des populations les plus démunies !

En effet c’est moins du patronage, qu’un concours actif d’un service public pour une opération publicitaire d’une multinationale de l’alimentation. Une fois l’habitude prise de se fournir en produits Danone malgré l’opération de com’ charitable terminée, un grand nombre d’utilisateurs continuaient l’achat de la même marque.

Quant aux difficultés dans les quartiers, si O. Noblecourt avait laissé le CCAS dans un meilleur état financier, peut être que la majorité de 2014 aurait eu moins de difficultés à améliorer la situation pour réaliser une durable et réelle transformation sociale des ménages en difficultés économiques.

En ce qui concerne les dividendes, là aussi, la démission de O. Noblecourt de son mandat de conseiller municipal en 2017, ne lui a pas permis d’observer que toutes les SEM ont versé des dividendes à la ville durant 5 années.

Quant à la volonté déclarée la main sur le cœur, de servir les habitants des quartiers populaires, comme aurait dit un ancien maire « il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai », et pour conclure la célèbre phrase, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ». L. Wauquiez veut remettre des caméras thermiques dans les lycées de la Région. Depuis le 1er septembre 2020 trois lycées ont été équipés en caméras thermiques. Mais une expérimentation similaire avait été retoquée par le Conseil d’État fin juin, qui estimait que ces caméras portent manifestement atteinte au droit au respect de la vie privée des élèves et du personnel. L’expérimentation ne devrait durer que trois semaines pour tester les équipements, délai qui pourrait éviter de se faire retoquer par la justice administrative au cas où il y aurait un recours déposé.

L’état des courants politiques à la Métro

Publié le 28 août 2020

A la Métro, il n’est pas politiquement viable qu’une large majorité politique de gauche, écologiste et citoyenne soit mise de coté au profit d’un conglomérat politique mêlant des voix du PS et apparentés aux voix d’En Marche, de la droite, des carignonesques et même de l’extrême-droite ! C’est le résultat du vote du 17 juillet obtenu par Ferrari pour se faire réélire.

L’assemblée délibérante de la métropole n’est pas une assemblée des 49 maires des communes, mais une assemblée d’élu-es dans chaque commune suivant à peu près leur poids démographique pour 19 communes et pour les 30 communes trop petites pour avoir une représentation à la proportionnelle, elles sont représentées par un élu qui n’est pas forcément le ou la maire. En général les représentant des grandes communes sont élus sur des critères politiques, ce qui est parfois moins vrai dans les petites communes.

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Politique politicienne

Publié le 28 août 2020

M. Carignon devrait suivre des cours de rattrapage concernant les pouvoirs de police du maire de Grenoble. Il demande au maire qui est officier de police judiciaire d’aller dans les lieux de deals pour réprimer cette économie parallèle qui pourrit la vie de nombreux habitants. « Comme officier de police judiciaire, vous pouvez intervenir pour libérer les habitants du joug de la délinquance » (DL du 22 août). Sauf évidemment que le maire n’a pas cette capacité car l’exercice effectif des prérogatives d’OPJ doit s’exercer sous la direction du procureur de la République. De plus le maire ne dispose pas de prérogatives de direction de la police judiciaire. La loi le cantonne en ce qui concerne la répression directe qu’il peut exercer aux simples troubles de voisinage (L.2114-2 du CGCT) car pour le reste c’est de la compétence du préfet et de la police nationale. D’ailleurs le corrompu le sait fort bien, car lorsqu’il était maire il n’a jamais fait quoi que ce soit contre les trafics illicites dans Grenoble.


C. Ferrari dans L’Observateur du samedi 22 août : « J’ai eu autant de voix de gauche que le candidat écologiste, soutenu par le maire de Grenoble, Eric Piolle ». Il ne sait pas calculer puisque la majorité de gauche écologiste et citoyenne disposait d’un peu moins de 90 élus et que 51 élus se regroupaient dans les deux groupes communistes (12 élus) et une métropole d’avance (39 élus) qui votaient pour Yann Mongaburu. Donc Ferrari n’a eu au maximum que 39 élus plus ou moins de gauche le reste étaient les élus LREM, de droite, pro-Carignon et l’élu du RN. D’ailleurs il savait très bien qu’il était nettement minoritaire dans les 4 groupes de la majorité c’est pour cela qu’il a fait le chantage au blocage si c’était un élu grenoblois qui devenait président de la Métro.

Politique politicienne

Publié le 25 juillet 2020

Au lendemain de son élection grâce aux voix de droite, d’extrême-droite et des tenants de la corruption, C. Ferrari déclare au Dauphiné Libéré : « Je n’ai dealé avec personne ». Effectivement il n’a dealé avec personne mais avec toutes celles et tous ceux qui ont voté pour lui. Il n’y a pas besoin d’échange de courrier ou de billets pour sceller un pacte électoral qui va se dérouler à bulletins secrets, ce qui est plus difficile lorsque le vote est public. Seul le résultat dénonce le deal qui est alors révélé. A partir du moment où en politique, vous ne refusez pas des votes, c’est que vous les acceptez et même que vous les recherchez. Le deal est simple et très clair.

Politique politicienne

Publié le 10 juillet 2020

On n’a pas été déçu de l’attitude de M. Carignon lors du conseil municipal d’installation. Le fait d’être le doyen de l’assemblée indiquait à tout bon observateur qu’il ne pouvait pas représenter l’avenir de la vie municipale. Au lieu de tirer les leçons de sa franche défaite et de se retirer et laisser ses colistiers assumer ce nouveau mandat, il s’accroche en faisant démissionner des membres de la société civile pour retrouver autour de lui ses hommes et femmes de main. En ne respectant pas les convenances républicaines, il a utilisé ce court moment de présidence pour donner la parole à ses hommes de main comme si la campagne électorale continuait. MM. Boutafa et Pinel ont vite montré leurs incompétences et le rôle qu’ils vont remplir durant ce mandat.


Les élu-es de la liste Carignon qui ont été obligés de démissionner n’apprécient pas cette mauvaise séquence et découvrent le poids des appareils politiques, ils déclarent à Place Gre’net : « Ce que je regrette, c’est qu’en 2020, le pouvoir des appareils soit encore très fort, déclare, déçue Magali Féret. Je suis issue d’un milieu populaire, et sans ancrage politique, visiblement deux handicaps. Je constate amèrement que tous les citoyens n’ont toujours pas les mêmes chances d’être élus pour des histoires d’appareils ». La rejoignant sur cette analyse, Jérôme Odier ajoute : « Il ne reste pas grande chose de la Société civile que mettait en avant la liste d’Alain Carignon. Je crains aussi le message que l’on renvoie aux gens qui ont voté pour nous ».Ces deux élu-es démissionnés étaient responsables du programme écologique du corrompu. Présentée comme future première adjointe, Mme Féret aurait été chargée de la transition écologique et avec M. Odier : elle avait présenté le programme de M. Carignon « concernant le Green Deal Grenoblois, l’écologie et la préservation de l’environnement pour décarboner Grenoble d’ici à 2030 ». Exit l’écologie de la liste du corrompu. Au moins les choses sont limpides et claires.


La Société Civile avec les Citoyens était le titre du site internet de campagne de M. Carignon. Et puis l’aventure s’est transformée en société civile avec Alain Carignon sur le bulletin de vote et puis la société civile a sauté, reste Carignon. C’est moins sexy !A la Métropole, la liste Carignon aura 4 représentants, comme M. Boutafa est salarié de la Métro, il ne peut pas y siéger, ce sera donc M. Pinel le deuxième homme. Mais qui seront les deux femmes ? Y aura-t-il encore des démissions forcées pour laisser la place aux femmes de main ?

Politique politicienne

Publié le 3 juillet 2020

Le résultat des municipales à Grenoble apporte son lot de surprises. Les soi-disant listes citoyennes dominées par les candidat-es issus de la société civile montrent maintenant leur vrai visage. Fini la communication pour attirer le chaland.  Que ce soit Carignon ou Noblecourt il faut faire la place aux représentants des appareils politiques, car on passe aux choses sérieuses.


L’arnaque suprême du corrompu. Il a vendu aux électeurs sa liste élaborée par des citoyens libres de toute attache politique (c’est très vendable actuellement), la fameuse société civile. Mais il n’en a plus besoin et fait dégager ses premiers colistiers pour faire monter Mmes Boer et Béranger qui avaient démissionnée pour lui permettre de devenir conseiller municipal pour mener sa campagne électorale. Mais pour récupérer aussi son directeur de campagne classé 11ème sur la liste, il fallait faire démissionner 4 personnes. Il n’a pas fallu très longtemps pour que le grand magouilleur réapparaisse tel qu’il est vraiment. N’oublions pas qu’il avait été jugé notamment pour subornation de témoins, en faisant des pressions sur des proches pour qu’ils fassent des faux témoignages devant la justice. Il utilise les femmes et les hommes à sa guise, puis les jette.


Le score qui dépasse péniblement les 10 % pour M. Noblecourt ne permet qu’à trois candidats d’être élus à la ville. Mais ils sont tous de la « société civile », donc plus de représentants du PS, de GO citoyenneté, du Parti Radical de Gauche… Les pressions notamment de l’appareil PS ont fait démissionner 2 élus de la société civile qui n’ont servi que de décoration afin que pour la 4ème de liste (adhérente PS) puisse être élue. Il faut savoir que c’est l’appareil du PS qui a financé la campagne : qui paye décide. Et M. Bouzeghoub devient élu pour remerciements de bons et loyaux services (qui n’ont pas servi à grand-chose) et représenter un peu la diversité.

Politique politicienne

Publié le 26 juin 2020

A Grenoble il y a 4 listes au 2ème tour de l’élection municipale. Il y a 3 listes qui considèrent déjà qu’elles vont être dans l’opposition et elles se disputent pour savoir laquelle sera la meilleure dans ce rôle !!!  L’ancien maire corrompu se déclare chef de file étant arrivé avant les deux autres au 1er tour, Mme Chalas explique qu’elle sera la meilleure opposition et M. Noblecourt vend de la fumée en expliquant qu’il sera une opposition de gauche à la majorité (comme si ce qui reste d’une partie du PS grenoblois et de ses satellites divers étaient encore de gauche).


C’est la première fois que des candidat-es s’avouent vaincus avant d’avoir combattu. On peut alors parier qu’ils ne seront pas bons dans l’opposition puisqu’ils s’apprêtent à faire ce que les oppositions ont fait durant le mandat qui se termine, c’est-à-dire contester la légitimité de la majorité en oubliant de proposer des politiques alternatives concrètes et se contenter de propositions démagogiques impossibles à financer. Et là leur imagination ne manque pas, à grand coup d’argent « magique » (comme disait Macron avant de trouver des milliards pour l’aéronautique et l’industrie automobile…)  : Carignon prétend à la fois brader le patrimoine municipal (sans préciser quel acheteur pourrait s’intéresser à l’hôtel de ville…) et acheter des bâtiments sur lesquels des projets bien concrets sont déjà lancés (Bastille, Crédit Agricole,…), Chalas invente un plan de soutien à l’économie à 120 M €, Noblecourt un revenu local et des politiques sociales au top  et poursuit ses attaques contre le maire avec qui il voulait s’allier (il déclare qu’il y a eu « six années de déni et d’incurie municipale »). Les électeurs ne se laisseront pas tromper par ces bonimenteurs qui ne finiront probablement pas leur mandat à l’exemple de M. Noblecourt qui a déjà démissionné lors de son précédent mandat pour convenance personnelle.  Ils savent aussi que le redressement des comptes de la ville, bien engagé par l’équipe actuelle, sera poursuivi par l’équipe de « Grenoble en Commun« , malgré le poids de la crise du Covid-19.

Politique politicienne

Publié le 19 juin 2020

La très macroniste Mme Chalas est une véritable alchimiste des finances publiques, elle transforme le plomb en or. Elle arrive à transformer 120 millions d’investissements en recettes de fonctionnement. Comme députée elle devrait savoir que la loi interdit cet exercice. Pour sauver sa campagne électorale bien mal partie elle propose de trouver 120 millions d’euros tout de suite dans les finances de la Ville et de la Métro pour les distribuer aux commerçants pour payer leur foncier, aux bailleurs pour rendre gratuit les loyers pendant 2 mois, de verser chaque année 15 millions de plus au CCAS (plus 20 % du budget)… Et tout cela serait financé par la suppression d’investissements, ce qui ne rapporterait qu’environ 7 M€ chaque année, puisque l’investissement serait payé sur 25 ans par emprunt. Elle fait marcher la planche à billets. Demain, avec « En Marche » on rase gratis.

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Publié le 12 juin 2020

Alors que M.Carignon se saisit d’une erreur de collage d’un colistier de Grenoble en commun sur un panneau réservé à l’espace culturel (qui n’était pas utilisé) pour faire du buzz (erreur reconnue illico publiquement) rappelons des faits constatés à une toute autre échelle : M. Carignon, le corrompu, qui donne des leçons a-t-il été réellement vertueux juste avant et après le 1er tour des élections municipales ? Que doit-on penser d’un bandeau publicitaire à sa gloire installé sur toute la superficie d’un balcon, avant, durant et après la période de confinement, alors qu’il n’est pas autorisé d’installer n’importe quel écriteau sur les façades d’immeubles, qui plus est en plein centre-ville, juste au-dessus de l’arrêt de tram Hubert Dubedout ?  Mais peut-être que M. Carignon était vraiment confiné hors de Grenoble durant cette période de 2 mois et qu’il n’a donc pu contrôler ce que faisait son équipe ?

Et le 11 juin quel hasard curieux de constater que la liste de M. Carignon a procédé à un collage massif alors que des affichettes noires anonymes ont été collées partout sur les affiches de la liste de Grenoble en commun, laissées en place juste à côté des affiches fraichement collées de Carignon ? Le contenu de ces affichettes relevant plus de la diffamation ou de l’insulte il était certes difficile d’en revendiquer la paternité…

Une illustration du proverbe « on voit plus facilement la paille dans l’œil de son voisin que la poutre dans le sien ».

Politique politicienne

Publié le 5 juin 2020

Voilà des mois que la liste « Grenoble en commun » explique qu’elle ne fera pas alliance au 2ème tour avec la liste menée par M. Noblecourt pour des raisons politiques claires : il ne s’agit ni d’une liste de gauche, ni écologiste d’après ses déclarations, sa composition et son positionnement politique. Mais depuis sa défaite cuisante du premier tour se retrouvant en 4ème position, elle découvre que la fusion des listes n’est pas possible et s’en offusque et voudrait en rendre responsable Grenoble en commun. Décidemment les pratiques du vieux monde restent ancrées dans l’ADN politique de certains, les arrangements politiciens de dernière minute pour sauver des postes sont toujours pratiqués.

Il y a au moins un candidat sur la liste GNA qui dit ce qu’il pense réellement, c’est l’ancien adjoint à l’immobilier de M. Destot, ancien collaborateur de Carignon, M. de Longevialle qui rappelle qu’il n’est pas d’accord pour la fusion avec la liste Grenoble en commun au 2ème tour puisqu’il n’est pas de gauche. Et comme dirait Monsieur de la Palice s’il est sur la liste Noblecourt, c’est parce qu’elle n’est pas de gauche. CQFD

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Nouveau site internet d’Anticor

Publié le 5 juin 2020

ANTICOR est une association fondée en juin 2002 par Éric Halphen et Séverine Tessier pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique. Son ambition est de réhabiliter le rapport de confiance qui doit exister entre les citoyens et leurs représentants, politiques et administratifs. L’association regroupe des citoyens et des élus de toutes tendances politiques engagés pour faire respecter les exigences démocratiques non partisanes.

Anticor vient de mettre en place un nouveau site internet : https://www.anticor.org/.

Ce nouveau site a été construit dans l’objectif de décrire fidèlement notre activité, autour de trois thèmes principaux :

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Politique politicienne

Publié le 29 mai 2020

Affichage anonyme sur les panneaux électoraux de Grenoble en commun : les vieilles méthodes reprennent dès l’annonce du 2e tour avec des affichettes anonymes collées sur les panneaux officiels de la liste GEC attaquant Eric Piolle, sans aucun fondement réel, sur « l’inaction » dont il aurait fait preuve dans la gestion de la crise Covid-19 pour la ville. Ce type de campagne de caniveau est une pratique courante pour le clan d’un politicien sur le retour. Qui s’en défendra sûrement… 


D’après Médiapart, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d’influence commis par un particulier » visant Tewfik Derbal, ancien collaborateur parlementaire du ministre de la santé. Celui-ci avait tenté, mi-mars, de positionner une offre de masques FFP2 auprès du ministère, espérant toucher une commission d’apporteur d’affaires.

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A Grenoble, le parti « En Marche », un ministre et une députée éclaboussés par le comportement masqué de collaborateur parlementaire adhérent de leur parti

Publié le 15 mai 2020

Médiapart a dévoilé le 9 mai qu’un « ex-collaborateur de Véran a cherché à toucher une commission. Mi-mars, en pleine pénurie de masques de protection, Monsieur D., qui était encore le collaborateur d’Olivier Véran quelques semaines plus tôt, a cherché à monnayer son entregent auprès du nouveau ministre de la santé pour toucher une commission sur l’achat de masques FFP2. »

Devenu le collaborateur de Mme Chalas députée LREM, il a démissionné à la suite des questions de Médiapart.

M. D. était un collaborateur parlementaire très engagé dans le parti LREM à Grenoble, il était animateur d’un comité local grenoblois d’En marche et a souvent remplacé lors de réunions publiques le député Véran, avant qu’il ne devienne ministre.

D’après ses propres déclarations, son contrat de collaborateur parlementaire avec M. Véran s’est arrêté fin mars 2020 et son contrat avec Mme Chalas a débuté en avril 2020.

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Politique politicienne

Publié le 13 mars 2020

Le Rouge et le Vert ouvre un concours : nous recherchons toute personne qui aurait compris comment va fonctionner pratiquement le « revenu de base local » inventé par la liste macroniste gauche/droite de M. Noblecourt. D’après cette liste, il y aurait environ 5000 ménages à Grenoble qui seraient privés de manière durable (?) de l’une des sept catégories suivantes : alimentation, mobilité, numérique, culture/sport, énergie, santé, logement…Comment ce nombre a été déterminé ? Nous attendons une rédaction claire et précise du mode d’emploi qui éviterait que ce revenu soit donné à la tête du client. Encore de la com…


Le « cluster » d’où a démarré la diffusion du virus corruptif « AC83-95 » à Grenoble a été enfin découvert. Dans un immeuble de la Place Grenette, sur 7 ménages déclarant y habiter, 3 personnes sont présentes dans les 15 premiers de la liste de M. Carignon et qui étaient déjà sur la liste de droite en 2014. Attention ce virus très corruptif peut s’étendre au-delà de Grenoble, il a déjà atteint Levallois-Perret.

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Publié le 6 mars 2020

M. Carignon n’arrive pas à assumer son âge. Lors de la présentation de sa liste samedi 29 février, il annonce qu’il a 70 ans alors que son anniversaire de ses 71 ans était le 23 février 2020. Sa liste est une des plus âgées des listes grenobloises (moyenne de 53 ans pour les 59 candidat-es), alors que celle de Eric Piolle est la plus jeune et de loin (45 ans en moyenne). Pour les pro-macron Chalas 48,5 ans, Noblecourt 49,2 ans. Mais la plus âgée est celle de l’extrême droite de Mme D’Ornano 59,1 ans : il serait temps de lui siffler une retraite définitive.


En politique tout est possible, même les meilleurs ennemis peuvent arriver à s’allier, en se rappelant qu’ils ont fait un grand bout de chemin ensemble sous le règne de la corruption généralisée que la ville a subi entre 1983 et 1995. M. Cazenave votera en effet Carignon.


M. Noblecourt est un gros menteur à propos de l’hébergement au Rondeau. Il ose affirmer que c’est grâce à lui que ce projet a vu le jour. Plus c’est gros et mieux ça passe. Rappel des faits : en 2014 l’aire d’accueil des gens du voyage était vide et vierge de toute installation. C’est une discussion entre le maire Eric Piolle et le préfet en novembre 2014 qui a ouvert la possibilité d’organiser un hébergement : dans le cadre de l’hébergement hivernal pour le Préfet, le maire a donné son accord à condition que la ville puisse élargir l’hébergement à d’autres personnes telles que celles qui étaient encore à l’époque dans les ex-bâtiments de Jeunesse & Sports avenue Verlaine (abandonnées par la Préfecture au début de l’été, réouvert et gardienné par la Ville dans la foulée…) avec l’accord de la Métro. L’installation des chalets d’hébergement, des blocs sanitaires et de cuisine a eu lieu à partir de décembre 2014, pour une arrivée des premières familles le 21/12/2014. L’ensemble des définitions de l’équipe d’accompagnement social, du projet de service, des modalités d’intervention et de suivi ont été défini fin 2014, et ont évolué jusqu’à maintenant pour s’adapter aux situations des familles qui évoluent.

M. Noblecourt, perd la mémoire, voilà ce qu’il déclarait en octobre 2013 lors d’une table ronde de Roms-action : « j’estime que le CCAS de Grenoble fait ce qu’il peut, mais je suis conscient des énormes « insuffisances » sur le terrain concernant l’hébergement et le suivi social. En la matière, l’Etat brille par sa carence, malgré une maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (170 000 euros) et le co-financement d’un « dispositif d’insertion ». Ce dernier concerne l’hébergement de 9 familles en habitat diffus, bientôt 20, et leur accompagnement social. Ce dispositif reste expérimental et s’adresse prioritairement aux familles jugées les plus intégrables, toutes les autres restant à l’écart L’idée de « villages d’insertion » gardiennés – mise en œuvre dans plusieurs villes françaises – a finalement été abandonnée. » En fait Noblecourt refusait ces « villages d’insertion » au profit de familles placées dans le diffus (souvent des maisons mises à disposition par des communes, mais peu ont joué le jeu). C’est donc bien la municipalité actuelle de Grenoble qui a créé avec succès un village d’insertion au Rondeau. On voit clairement la différence majeure entre les deux projets politiques, surtout dans les résultats ! En politique ce sont les actes qui comptent, pas les grandes déclarations démagogiques.


Voilà que dans le camp de la « macronie » les choses s’enveniment. La liste de M. Noblecourt a recours aux vieilles méthodes pour essayer de récupérer des électeurs de Mme Chalas. Un de ses lieutenants a monté une opération de débauchage de soutiens de la liste de Mme Chalas. Voir par exemple le compte rendu fait par France Bleu ici. M. Mollaret qui est l’auteur de cette opération et qui est bien placé sur la liste de M. Noblecourt était un des initiateurs du programme municipal de la macronie pour Grenoble. Les militants de gauche sincères qui ont fait le choix de Noblecourt pour ces élections se trouvent piégés et essayent encore de se persuader qu’une alliance au deuxième tour avec Grenoble en commun serait possible. Tout a été dit et écrit, M. Noblecourt ne porte aucune critique sur la politique de Macron car il espère bien retrouver un bon poste le 23 mars auprès du pouvoir en place ; il a tout fait pour préparer ce retour après le congé qu’il a négocié en haut lieu.

Politique politicienne

Publié le 28 février 2020

M. Carignon s’offusque du programme de la liste Grenoble en commun et trouve que c’est une provocation pour les Grenoblois. La vraie provocation c’est que cet ancien maire corrompu puisse venir devant les électeurs alors qu’il a fait l’acte le plus grave d’un élu, en s’enrichissant personnellement (de plus de 19 millions de Francs) en contrepartie de la vente au privé de la gestion du service public de l’eau.


Il parait que la liste de Mme Chalas serait « 100% Grenoblois compatible » ! Ce n’est pas très original puisque c’est une obligation légale : toutes les personnes de la liste doivent avoir un lien étroit avec la ville, y habiter ou y payer des impôts locaux.


Les listes Macron compatibles ont eu un peu de mal à se stabiliser, on sent que ça tangue un peu. Après Mme Chalas qui a dû revoir sa copie, c’est M. Noblecourt qui a été obligé de remplacer deux personnes…

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Publié le 21 février 2020

La nomination d’O. Véran au ministère de la santé, c’est la continuité sans le changement ! Comme l’indique Christophe Prudhomme, médecin porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) à France info : « Pour nous, mettre comme ministre celui qui avait été à la manœuvre pour faire voter la loi de finance, qui motive aujourd’hui le mouvement à l’hôpital, ça frise la provocation ». On va voir en actes ce qu’il va faire en urgence pour le CHU et la Clinique mutualiste. Très maladroitement, le premier acte du ministre a été de proposer une enquête nationale auprès du personnel hospitalier pour connaître notamment les raisons du « mal-être » dans ce secteur en grève depuis près d’un an. Comme s’il découvrait subitement qu’il y a un vrai problème dans ce domaine !!!


On a tout de même le droit de rire un peu. Voici la perle de la liste pro-macron de Mme Chalas. Elle propose de « Nommer un adjoint à la culture compétent » et « en même temps » elle propose « le transfert de la compétence culture à la Métropole ». Conclusion, le pauvre adjoint très compétent devient totalement incompétent et disparaîtra.


L’équipe pro-macron d’O. Noblecourt utilise des moyens interdits pour faire sa propagande. Notamment en utilisant des moyens d’une collectivité pour faire une annonce de réunion électorale. Ce n’est plus « nouvel air », mais très vieux monde. La tête de liste fait son « Calimero » en se plaignant que les autres listes ne veulent pas débattre avec lui ; il a du mal à admettre qu’il n’est pas au centre du monde avec son équipe pro-macron très gauche/droite.


L’ancien maire corrompu, a présenté cette semaine seulement les 9 premiers de sa liste. C’est un message subliminal qu’il envoie car il pense se retrouver dans l’opposition avec seulement 9 élu-es.

Politique politicienne

Publié le 14 février 2020

Où l’on découvre les méthodes spéciales et très contestables de l’équipe de O. Noblecourt qui dégagent un air plutôt vicié. Tous les moyens ne sont pas bons pour faire campagne. Par exemple, la tentative d’instrumentaliser Wikipédia en essayant d’y déposer un article vantant le candidat en faisant croire qu’il a une notoriété importante. L’effet boomerang ne s’est pas fait attendre. L’article a été supprimé au motif : « Cet article, hors critère, a été créé à des fins électorales, car cette personne qui n’a jamais été membre de gouvernement, ni membre d’un parlement d’un pays souverain vient juste de déclarer sa candidature à la mairie d’une grande ville française. Wikipédia n’est pas une vitrine pour créer la notoriété ou servir de support promotionnel mais au contraire, une encyclopédie en ligne qui évoque les personnalités déjà connues ou reconnues ».


Mme Chalas a été obligée de se séparer d’une colistière qui avait proféré des attaques, considérées comme antisémites, contre M. Safar, lors des élections municipales de 2014. Mais la tête de liste a conservé sa confiance en M. Borel-Garin qui a proféré des menaces contre un journaliste et qui se retrouve en 6ème position sur la liste.


L’ancien maire (1983-1995) n’est pas seulement corrompu il est aussi rompu aux discours démagogiques d’une grande simplicité laissant croire qu’avec lui aux manettes tout deviendrait possible. Lors du dernier conseil municipal du 10 février, A. Carignon s’est fait le porte-parole des mécontents et de tout ce qui pouvait lui tomber sous la main, même les budgets participatifs sont dénigrés. Une parfaite démonstration de ce que peut être le populisme le plus achevé.

A quoi joue le PS de l’Isère ?

Publié le 7 février 2020

le rassemblement des gauches et des écologistes et estime que les élections municipales devront dire non à la politique de Macron, Les instances nationales du PS sont clairement opposées à toute alliance avec les listes « En Marche » aux élections municipales. Et pourtant en Isère le PS soutient des candidatures pro-Macron notamment à Saint Egrève, Saint-Martin-le-Vinoux et à Grenoble il soutient la liste menée par Noblecourt qui a quitté le PS pour travailler avec Macron et le gouvernement. Alors que le premier secrétaire du PS milite activement pour le rassemblement des gauches et des écologistes et estime que les élections municipales devront dire non à la politique de Macron, le bureau fédéral du Parti socialiste Isère annonce avoir prononcé le 29 janvier « à l’unanimité les exclusions de Maxence Alloto, Hosny Ben Rejeb et Khadija Djellal du fait de leur soutien à la liste « Grenoble en commun » menée par Éric Piolle ». Pourtant les statuts du PS sont très clairs, le bureau fédéral n’est pas compétent pour prendre une telle décision (voir les statuts du PS sur son site ).

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Publié le 7 février 2020

La reconstruction du parti LR (les Républicains) portée par leur nouveau président Christian Jacob démarre assez mal. Ce dernier a apporté à titre personnel, pour le moment, son soutien à A. Carignon avec à ses côtés M. Neuder leader isèrois de LR. Si ce parti veut retrouver de la crédibilité il vaudrait mieux qu’il prenne ses distances avec les nombreux élus et responsables qui sont empêtrés dans des affaires de corruption, détournements de fonds publics, fraude fiscale avec Sarkozy, Balkany, Fillon, Guéant… Voilà donc le parti LR qui valide le passé du corrompu et lui laisse le terrain libre. Pourtant de nombreux électeurs de droite sincères ne pourront pas mettre un bulletin AC dans l’urne car ils ont conservé un sens aigu des valeurs de la République.


Attention à la dernière arnaque du corrompu. Lors d’une dernière conférence de presse il proposait de « Rendre le pouvoir aux Grenoblois », alors que depuis le début de son retour il n’a fait que demander aux Grenoblois de voter pour lui permettre de revenir au pouvoir ! Rendre le pouvoir à AC, non merci !