Le conseil d’administration de l’ADES réuni le 26 avril 2017 lance l’appel suivant :
Attention au piège : au deuxième tour de l’élection présidentielle les deux candidats en présence ne se valent pas. Il y a un candidat républicain et une candidate d’extrême droite. Notre République et ses valeurs sont mises en danger par une extrême droite qui se camoufle et se dédiabolise pour mieux diffuser ses poisons culturels et idéologiques. La candidate du Front National a essayé de supprimer toutes références d’extrême droite mais son discours reste antinomique avec les valeurs de la République et de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : le FN c’est le rejet de l’autre, la rupture d’égalité entre les humains qui est la marque du racisme et de l’antisémitisme, le culte du chef, la mise en cause de la démocratie représentative (tous pourris), l’exaltation nationaliste, l’utilisation de bouc-émissaire, le rejet de la démocratie sociale et des syndicats… Ces ingrédients étaient constitutifs des mouvements fascistes et l’histoire nous a montré vers quelles outrances et vers quelles catastrophes mènent de telles orientations condamnées partout dans le monde.
Le Front National est devenu le parti ayant le plus de voix dans presque la moitié des départements. Il contrôle de nombreuses communes où il prend les moyens pour s’installer durablement. Il essaie de gagner le combat pour l’hégémonie culturelle en foulant au pied les valeurs de notre société, celles héritées du siècle des Lumières et du Conseil National de la Résistance…

Pour la première fois dans l’histoire de la 5ème République les grands partis dits de gouvernement ne sont pas présents au 2ème tour d’une présidentielle. Usés et divisés, incapables de se renouveler, ces partis de droite et de « gauche » ont été incapables d’offrir une perspective crédible aux électrices et aux électeurs. Reste désormais au 2ème tour et face à face, un inquiétant parti d’extrême droite et un regroupement très composite autour d’un candidat qui a réussi à perturber le petit jeu politique habituel pour la lutte des places.
Pour cette troisième session du budget participatif, 105 projets ont été déposés avant le 17 avril. 42 projets proposent des aménagements de l’espace public. 15 projets s’intéressent au développement de la nature en ville, 11 au sport, 8 pour les loisirs et la détente, 7 pour les solidarités, 6 pour les mobilités, 6 pour les cultures…
Le 27 avril, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble a rejeté la demande d’expulsion de la centaine de personnes installées sur l’espace public de la ville de Grenoble. S’il estime que leurs modalités d’installation peuvent effectivement générer des risques pour la salubrité publique ou pour la sécurité des occupants, il constate qu’aucune solution alternative d’hébergement d’urgence ne leur a été proposée et qu’ainsi leur évacuation forcée aurait pour effet de les placer dans une situation de précarité voire d’insécurité encore plus grande en les dispersant dans les rues de la ville. En conséquence, il juge que la demande ne répond pas aux conditions d’urgence et d’utilité posées par l’article L. 521-3 du code de justice administrative qui permet au juge administratif d’ordonner l’expulsion d’occupants sans droit ni titre du domaine public.
La moitié des ménages grenoblois ne comporte qu’une seule personne (chiffres du dernier recensement en 2013), soit 3 500 ménages de plus qu’en 2008, avec un peu plus de femmes seules que d’hommes. L’INSEE rappelle qu’il y a égalité entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. Comme le nombre des autres ménages augmente légèrement, cela signifie qu’il a fallu construire 3750 résidences principales de plus en 5 ans pour loger l’ensemble des ménages (soit en moyenne 750 par an).
Les conséquences des décisions gouvernementales successives de Mmes Pécresse et Fioraso pour l’enseignement supérieur ont pour effets que l’Université de Grenoble-Alpes (UGA) est en situation de déficit de 4,6 M€ en 2017 et ce déficit grandira pour atteindre 13,3 M€ en 2020 si les subventions de l’Etat n’augmentent pas. En février, la Présidente de l’UGA annonçait un « plan de retour à l’équilibre » avec 13 M€ d’économies sur 4 ans dont plus de 9 M€ d’économies sur la masse salariale. Il a été voté par le Conseil d’administration de l’UGA.
Le 20 avril 2017 est paru 