Samedi 24 mars 2018 de 10 h à 18 h 30 à l’Hôtel de Ville, pour la première fois à Grenoble, le Grand Repair Café va réunir à l’Hôtel de Ville près de 50 bénévoles des Repair Cafés avoisinants. De 10h à 18h30, les Grenoblois pourront venir avec leurs objets en panne ou cassés et leur donner une seconde vie avec l’aide de bénévoles expérimentés. Et c’est gratuit ! Dans l’agglomération grenobloise, le premier Repair Café a ouvert en septembre 2013 à Saint-Egrève, il y en a huit autres mais encore aucun à Grenoble.
Lundi 26 mars 18 h, le Conseil municipal de Grenoble qui traitera 81 délibérations, dont l’évolution des CCI, la monnaie locale le CAIRN, la feuille de route en faveur de la qualité de l’air, le rafraichissement de la place Victor-Hugo, la restructuration de l’actionnariat de GEG, l’autorisation d’exploiter Biomax sur la Presqu’île, l’aménagement de l’échangeur de Catane de l’A480…

Avant d’analyser dans le détail le travail de la Commission d’enquête on peut relever certains faits liés au déroulement de l’enquête publique.
La députée « En Marche » de la 3ème circonscription, se réjouit un peu trop béatement du résultat de la commission d’enquête sur l’élargissement de l’A480 : « Je ne peux que me réjouir aujourd’hui de l’avis favorable donné par la commission d’enquête à la déclaration d’utilité publique de ce projet ». Si elle était bonne députée macronienne, elle devrait à la fois se réjouir et à la fois rappeler qui reste du travail à faire pour que ce projet devienne acceptable. « Je m’étonne ainsi que la mairie de Grenoble ne se soit pas associée à ce satisfecit. » Encore heureux que le maire entende défendre les intérêts bien compris de la Ville et poursuive les exigences qui étaient convenues dans le protocole d’intention signé par l’Etat, AREA, le département et la Métro et les recommandations de l’autorité environnementale qui était très critique sur la qualité de certains aspects de l’étude d’impact. La députée a dû lire un peu rapidement les conclusions et le rapport de la commission d’enquête, elle se contente d’une vision bien politicienne de ce dossier.
Il est nécessaire de rappeler que notre Constitution organise la séparation des pouvoirs, notamment entre exécutif et délibératif (article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Mais évidemment M. Wauqiez est au-dessus des lois et peut se permettre de réécrire un amendement déposé par un groupe d’opposition et voté par le Conseil régional. Il pourrait être poursuivi pour avoir fait un faux en écriture publique qui est un crime et renvoyé devant une cour d’assises. En effet entre le vote et l’envoi à la préfecture de la délibération, le texte a été délibérément changé. Pris la main dans le sac, L. Wauqiez se défausse sur les services de la Région, ce n’est pas très élégant !
Du 19 Mars au 30 Juin 2018 a lieu un débat public national, organisé par la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) sur le projet gouvernemental de la révision de la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) qui est un outil de pilotage de la politique énergétique créé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte votée en 2015. Cette révision porte sur les périodes 2018-2023 et 2024-2028. A noter que le gouvernement, dans son document d’introduction, oublie de parler de l’avenir de l’électronucléaire, ce qui vise à tronquer singulièrement le débat, mais libre au public de traiter cette partie de la question. Il faut avancer sur les politiques publiques à mettre en œuvre pour améliorer la maitrise de l’énergie, les économies, le développement accéléré des énergies renouvelable et la décarbonisation des énergies où il y a beaucoup de retard à rattraper. Par exemple, les propositions du scénario Négawatt sont à porter à l’occasion de ce débat public.
Au conseil municipal du 26 mars une délibération propose une évolution des Conseils Citoyens Indépendants (CCI) pour les aider à relancer leurs activités. La nouvelle majorité ayant estimé que le caractère consultatif des anciens conseils de secteurs (CCS), donc présidé par un élu, avait été un frein à leurs travaux, elle avait proposé de les remplacer par des conseils indépendants et pour renforcer la présence des publics les moins familiers avec les instances de concertation municipales, de privilégier le tirage au sort pour leur composition.
La loi de programmation des finances publiques 2018-2022 propose aux collectivités les plus importantes (dans l’Isère cela concerne Grenoble, la métropole et le département), de signer un contrat avec l’Etat concernant leur gestion financière durant 3 ans. La signature devra se faire avant fin juin 2018.
La majorité des villes a encore de sacrés efforts à faire pour que leurs habitants puissent se déplacer à vélo confortablement et en sécurité. C’est le premier baromètre des villes cyclables de la FUB « Parlons vélo » qui le note avec des exceptions comme par exemple, Grenoble, Strasbourg et la Rochelle. Seules 21 villes obtiennent une note supérieure à la moyenne.
La précarité énergétique peut se définir comme la difficulté, voire l’incapacité à pouvoir chauffer correctement son logement, et ceci à un coût acceptable. L’observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) a rendu l’édition 2017 du « Tableau de bord de la précarité énergétique »
L’illégalité des clauses « Molière », qui imposent le français comme langue obligatoire sur les chantiers, se confirme. Le 13 mars la cour administrative d’appel de Paris (arrêt n°17PA03641) a suspendu l’exécution d’un marché d’exploitation d’une usine d’épuration, considérant que la présence d’une clause « Molière » était de nature à « créer un doute sérieux sur la validité du contrat ».