Archives du 25 juillet 2020

Bonnes vacances…

Publié le 25 juillet 2020

Le Rouge et le Vert prend ses quartiers d’été, après une année très agitée par l’apparition de l’épidémie qui rode toujours et par une campagne électorale qui n’en finissait pas. Et une élection qui sent mauvais d’un président de la métropole élu avec les voix des tenants de la politique gouvernementale de la droite, des pro-corruption et de l’extrême droite. Les articles de ce numéro traitent de ce qui s’est passé le 17 juillet 2020.

Il reprendra sa parution vers la fin du mois d’août.

Ensemble dans la durée

Publié le 25 juillet 2020

Le 23 juillet 2020, les têtes des liste écologistes et citoyennes aux élections municipales depuis 1989, ont échangé ensemble.
Geneviève Jonot, la première élue écologiste durant le premier mandat du maire corrompu (1983-1989), Raymond Avrillier tête de liste en 1989,  Pierre Kermen en 2001, Maryvonne Boileau en 2008 et Eric Piolle depuis 2014.
Raymond Avrillier montrera un graphique qui illustre l’évolution constante du vote écologiste de gauche et citoyen qui va se traduire en 2014 par l’élection d’Eric Piolle à la tête du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Ce vote est maintenant solidement ancré à Grenoble puisque le 28 juin 2020, Eric Piolle est réélu avec presque 54 % des voix malgré une quadrangulaire.

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Le nouvel exécutif à Grenoble

Publié le 25 juillet 2020

Le Conseil municipal du 25 juillet a mis en place le nouvel exécutif de la Ville. Il est composé de 22 adjoints au maire et de 18 conseillers délégués. Il y a d’importants changement de délégation. A part les 6 premier-es adjoint-es (qui avaient été élus le 3 juillet pour remplir les taches protocolaires) l’ordre du tableau n’a pas été élaboré en fonction de l’importance des délégations, mais par ordre alphabétique mais en respectant la parité, une femme, un homme…

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Élection du président de la métropole, une manœuvre menée de longue date

Publié le 25 juillet 2020

Le 17 juillet 2020, à minuit passé, après le deuxième tour de l’élection du président, l’assemblée des 119 élu-es métropolitains a laissé face à face deux candidats soi-disant du même bord politique mais en fait recherchant des majorités très différentes. C’était très clairement indiqué dans la profession de foi de chaque candidat.

Yann Mongaburu a été précis, le périmètre de la majorité avec laquelle il entendait présider la métropole était de gauche, écologiste et citoyen, ce qui excluait les progouvernementaux LREM, la droite et l’extrême droite. Cette clarté politique s’est retrouvée dans l’urne, pas de voix LREM, ni LR, ni pro-Carignon, ni RN.

Par contre C. Ferrari a pris grand soin de ne jamais spécifier son périmètre politique car il savait très bien qu’il ne pouvait pas se contenter des petites communes, du PS et même de LREM ; il lui fallait absolument des voix de droite pour l’emporter. D’où la candidature pour la droite de D. Escaron durant deux tours qui disparait au moment du tour décisif.

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Le compte administratif 2019 de Grenoble : une photographie positive des finances de la ville

Publié le 25 juillet 2020

Le Conseil municipal du 25 juillet se prononce sur le compte administratif de l’année 2019 qui expose la réalité de la situation financière de la Ville au 31 décembre 2019.

Les grands équilibres financiers s’améliorent, l’évolution positive de l’épargne, la baisse du stock de dette et la maîtrise des dépenses de fonctionnement démontrent que la gestion de l’équipe municipale a réussie à stabiliser une situation financière qui était catastrophique lors de son arrivée en avril 2014.

Elle corrige très clairement l’appréciation négative que la Chambre Régionale des Comptes avait rendue en juillet 2018 sur la gestion financière de la ville durant les années 2011 à 2016, sans faire la distinction entre les différents mandats municipaux et sans apprécier réellement l’impact du plan de sauvegarde et de restructuration des services publics qui s’est terminé durant l’année 2019.

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Politique politicienne

Publié le 25 juillet 2020

Au lendemain de son élection grâce aux voix de droite, d’extrême-droite et des tenants de la corruption, C. Ferrari déclare au Dauphiné Libéré : « Je n’ai dealé avec personne ». Effectivement il n’a dealé avec personne mais avec toutes celles et tous ceux qui ont voté pour lui. Il n’y a pas besoin d’échange de courrier ou de billets pour sceller un pacte électoral qui va se dérouler à bulletins secrets, ce qui est plus difficile lorsque le vote est public. Seul le résultat dénonce le deal qui est alors révélé. A partir du moment où en politique, vous ne refusez pas des votes, c’est que vous les acceptez et même que vous les recherchez. Le deal est simple et très clair.

Pourquoi donc un élu grenoblois ne pourrait-il pas être président de la métropole ?

Publié le 25 juillet 2020

Il n’y a aucune raison pour qu’un-e grenoblois-e ne puisse pas être élu-e président-e de la Métro. Théoriquement dans un monde normal le choix de la personne doit s’opérer en fonction de sa compétence à gérer une grande administration et en fonction des choix politiques qu’il ou qu’elle porte.

Que ce soit notre Constitution ou le droit européen rien n’autorise une discrimination d’une personne en fonction de son appartenance à telle ou telle commune. Et pourtant c’est ce qui a été fait le 17 juillet 2020 qui restera un jour sombre où on a vu cette discrimination s’opérer.

Dans les semaines qui ont précédé l’élection, quelques tentatives nauséabondes ont essayé d’indiquer que Yann Mongaburu n’était pas la bonne personne pour cette fonction. Mais cela s’est vite arrêté car les fonctions remplies ces dernières années par Yann Mongaburu ont montré sa capacité à initier de très bonnes politiques pour le territoire, en sauvant l’existence du SMTC lorsque le préfet a essayé de le dissoudre puis en militant sans relâche pour la création du SMMAG, malgré de nombreuses réticences, qui ne sont pas toutes levées.

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Funeste vendredi à la Métropole, trois discriminations : la Ville de Grenoble, l’Écologie, la Parité femmes/hommes

Publié le 25 juillet 2020

Cette séance publique, regardée sur nos écrans, permettait d’observer quelques réalités indignes d’un pays démocratique, d’une métropole démocratique.

La séance qui devait commencer à 14 h, a commencé un peu plus tard ; il faut du temps pour que 119 personnes s’installent dans un grand espace inhabituel, avec beaucoup de nouveaux élus mais moins de nouvelles élues.

L’ancien président de la Métropole dit un mot d’ouverture et laisse la place au doyen de séance, l’écologiste Georges Oudjaoudi. Tout un symbole durant ces quelques heures à venir. Il était perceptible que la séance ne serait pas de tout repos, mais à ce moment-là, nous spectateurs-trices à distance, étions confiants que la raison l’emporterait sur les passions. La composition du conseil de la métropole issue des nouvelles élections reflétait clairement comme le précédent une majorité de Gauche et Ecologiste, conformément au vote des habitants du territoire.

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Encore un scandale concernant la neige artificielle aux Deux-Alpes

Publié le 25 juillet 2020

Une enquête publique est ouverte jusqu’à fin juillet 2020 concernant une retenue d’eau pour alimenter des canons à neige. La retenue projetée se situe à la Brèche de la Mura, à 2 800 m d’altitude, d’une capacité totale de 350 000 m³ pour un volume utile de 300 000 m³. Les digues à construire seront hautes de 16 m, et l’ouvrage occupera une surface de 4,25 ha. Mais, ce que n’exposent pas les avis et publicités d’enquête, c’est que la retenue sera complétée par une usine à neige enterrée, située à environ 150 m en contrebas et par une liaison avec la retenue du Sautet, située 5 000 m en aval dans le domaine skiable, afin d’y puiser jusqu’à 150 000 m³ lors des années déficitaires en eau. Ce que ne présentent pas non plus les avis et publicités d’enquête, c’est le renforcement projeté du réseau d’enneigement pour 21 pistes, permettant d’enneiger 164 ha de pistes supplémentaires entre 2 000 m et 2 800 m d’altitude, au moyen de 385 enneigeurs, portant la surface équipée à 243 ha sur un total de 416 ha de pistes.

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