Question : êtes vous d’accord pour qu’une municipalité décide de l’évolution de services publics essentiels jusqu’en 2035 et 2042, sans débat public préalable ?
Evidemment non, puisque vous connaissez par cœur la charte de la démocratie locale votée par le conseil municipal de Grenoble et qui l’engage.
Comme l’indique le site internet de la Ville : « La Charte de la démocratie locale affirme que chacun, sur la base d’une information régulière et de qualité, peut contribuer à améliorer la vie locale en participant à la conception des politiques publiques municipales. » En voici quelques articles :
Article 1 : La Ville de Grenoble s’engage à créer les conditions de confiance réciproque, d’échange et de respect mutuel entre les habitants et la Municipalité, en informant régulièrement les Grenoblois, en rendant lisibles et compréhensibles les projets et en motivant ses décisions.
Article 8 : La Ville de Grenoble s’engage à associer la population à toutes les étapes de la réalisation d’un projet, de la conception à la mise en œuvre et à l’évaluation, en assurant la continuité des démarches de concertation. Les moyens de la concertation sont proportionnés à l’importance du projet.
Article 10 : Sur chaque « grand projet » relevant de sa compétence, la Ville de Grenoble s’engage à mettre en place une consultation des Grenoblois, ainsi qu’un comité de suivi et d’évaluation composé des acteurs locaux concernés.
Etc,etc…
Or on apprend que le 22 octobre prochain le Conseil municipal est appelé à voter la prolongation de la concession à GEG (Gaz Electricité de Grenoble) pour la distribution d’électricité et de gaz à Grenoble, jusqu’en 2042 ! Mais ce n’est pas tout, la même formule sera appliquée un peu plus tard pour la concession du chauffage urbain à la Compagnie de chauffage – CCIAG jusqu’en 2035.