Archives pour le mot-clef ‘conseil municipal’

Le collectif « Vivre à Berriat » manifeste devant la mairie

Publié le 24 juin 2011

Lors du conseil municipal du 20 juin le collectif « Vivre à Berriat » a diffusé des documents très précis sur des opérations immobilières contestables conduites par la Ville.

Nous avions déjà évoqué le 28 mai dernier ce collectif d’habitants qui agissent de manière indépendante pour défendre et promouvoir d’autres formes d’urbanisme et d’architecture, dans le respect du passé, du présent et de l’avenir, du quartier Chorier Berriat et de ses habitants.

Le collectif critique 3 opérations immobilières de l’ilôt d’Alembert, du 27 rue Raspail et de l’angle 20ter rue Raspail – Traverses des Iles et déplore qu’encore 4000 m² de locaux d’activités sont promis à la démolition

Que veut le collectif :

  • une véritable concertation sur l’ensemble des opérations des anciens terrains du GRETA
  • de la mixité et des projets qui respectent l’identité urbaine de ce secteur de notre quartier
  • la préservation des locaux d’activité existants
  • des locaux d’activités à bon marché plutôt que des logements hors de prix
  • des logements sociaux et familiaux de qualité avec moins de densité
  • le respect du PLU pour ces 3 opérations
  • une révision du PLU qui clarifie les règles dans les tissus urbains mixtes comme celui du quartier Chorier Berriat.

Pour plus de renseignements : Collectif Vivre à Berriat – 39 rue Mozart 38000 Grenoble – 04.76.96.70.15 – www.vivaberriat.canalblog.com – mel : vivaberriat@gmail.com

Mairie : tout ne va pas si bien, Madame la Marquise…

Publié le 9 juin 2011

Le CSA a procédé à un sondage auprès de 801 grenoblois inscrits sur la liste électorale par la méthode des quotas. C’est le 5ème sondage de ce genre. A noter que l’ensemble des questions posées n’ont pas été rendues publiques car il semblerait que certaines questions aient été réservées au PS, notamment sur les intentions de vote pour différentes listes aux élections municipales. Sur le plan déontologique cela pose de sérieuses questions, et même si le PS a payé sa partie du sondage, le mélange des deux pourrait être considéré comme une aide de la société de sondage et/ou de la mairie à un parti politique, ce qui est strictement interdit. Pour lever le doute nous attendons des précisions claires sur ce qui c’est réellement passé.

Les résultats sont présentés par le maire et sa majorité comme très positifs, ce qui n’est pas surprenant vu le type de questions posées. Il faut prendre les résultats avec précaution car il apparaît de nombreuses contradictions dans les réponses et vu la quantité de questions, il n’est pas sûr que les sondés aient répondus correctement à toutes et dans ce type de sondage il n’y a pas la possibilité de redresser les réponses fantaisistes.

Par rapport au précédent sondage de 2005, voici quelques évolutions qui font réfléchir.

A propos de la ville de Grenoble, diriez vous que : C’est une ville qui a amélioré son image à l’extérieur : en 2005, 80 % oui et en 2011 seulement 56 %.

D’une façon générale, estimez vous que depuis quelques années, la vie à Grenoble a changé plutôt en bien ou plutôt en mal : en 2005, 60 % plutôt en bien et seulement 49 % en 2011.

Estimez vous qu’à Grenoble, l’action de la Municipalité est plutôt positive ou plutôt négative en ce qui concerne : La participation des habitants aux décisions qui les concernent : plutôt positive 46% en 2005, 41% en 2011. Les impôts locaux, plutôt positive : 28 % en 2005 et 24 % en 2011. L’entretien des écoles plutôt positive: 61% en 2005 et 53% en 2011. Par contre 59 % jugent plutôt positive le logement social contre 49 % en 2005.

61 % estiment plutôt négative l’action sur la prévention de la délinquance et la sécurité, cette question n’avait pas été posée les années précédentes.

Au fur et à mesure que les réalisations passent du stade projet à celui de réalisation, le sentiment des Grenoblois devient plus mitigé. Exemple Minatec recevait 90 % de satisfaits en 2005, ils ne sont plus que 72 % en 2011. La rénovation du quartier Teisseire passe de 79 % de satisfaits à 53 %. La rénovation du quartier Mistral passe de 66% à 56 % de satisfaits et Vigny-Musset de 73% à 54 %.

L’expérimentation de la vidéosurveillance, qui est une nouvelle question, laisse les Grenoblois très interrogatifs : 47 % de satisfaits contre 42% de pas satisfaits, avant même l’installation du système qui ne devrait pas donner des résultats à la hauteur des attentes et du coût.

A propos des attentes des Grenoblois, il y a des réponses intéressantes et non attendues :

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Vers la communauté urbaine, à quand un débat public ?

Publié le 11 mai 2011

Les élus grenoblois sont convoqués le 16 mai à une discussion sur l’intercommunalité, qui ne sera pas une réunion du conseil municipal à huis clos, mais pas non plus une discussion publique. Alors pourquoi donc cette discrétion ? Tout a été fait en catimini pour rester en catimini !

Concernant l’élaboration, la décision et la gestion en matière d’urbanisme dans une perspective qui ne peut pas être autre chose que le développement soutenable, il est à craindre que l’agglomération, telle qu’elle est configurée et telle qu’elle pourrait l’être à l’issue de la consultation préfectorale (communauté urbaine) risque d’être un peu limitée (quid du Voironnais et de la vallée du Grésivaudan ?). Par ailleurs, même si la communauté urbaine proposée englobe les balcons de Belledonne jusqu’à Chamrousse et une partie des marches du Trièves, elle continue de ne pas prendre en compte les massifs proches notamment le Vercors et les «pendulaires» (déplacements domicile-travail) (un des gros défauts du SDAU – Schéma Directeur d’Aménagement Urbain puis du SCOT – Schéma de Cohésion Territoriale). C’est au moins à cette échelle de Région Rurbaine qu’il faut penser et agir pour aborder sous d’autres perspectives les rapports ville-campagne, urbain-rural dans lesquels nous nous sommes enfermés et qui ont contribué à rendre impossible la maîtrise de la périurbanisation et qui empêche une vraie approche du développement soutenable.

Quoi qu’il en soit une communauté urbaine serait un plus, car elle permettrait de transférer la compétence d’urbanisme détenue par les communes (notamment les PLU: Plans Locaux d’Urbanisme) les communes conservant la décision concernant les permis de construire. La communauté urbaine aurait la compétence d’urbanisme opérationnel.

Brèves du conseil municipal du 28 mars 2011

Publié le 1 avril 2011

A l’entrée du conseil municipal, une manifestation des personnes âgées, de leur famille et des syndicats CFDT et CGT des personnels municipaux a protesté contre les décisions prises par le CCAS et la majorité municipale à propos de la fermeture de certains foyers logement et la restructuration des services de la restauration. Les réponses du maire aux questions orales posées par les oppositions n’ont pas dû satisfaire les manifestants, puisque tout va continuer, avec des réunions d’information, mais pas de débat au conseil municipal sur cette question d’importance.

On peut remarquer au lendemain des élections cantonales, où le PS a eu très peur de perdre encore un canton au profit des écologistes, un virage à gauche dans les discours. Reste à voir si cela suivra dans les actes.

Le Vice président du Conseil communal d’action sociale – CCAS, O. Noblecourt, a taclé vertement son collègue de la majorité S. Gemmani (Modem). Il est vrai que sur les questions d’hébergement d’urgence le discours de Gemmani était un vrai discours de droite en appelant à la générosité des communes. La réponse du Vice président du CCAS en termes de service public organisé autour de professionnels formés ne pouvait que nous satisfaire. Mais nous restons tout de même sur notre faim lorsqu’on voit les sommes engagées par les collectivités, en particulier le Conseil général dans les nuits d’hôtels, qui profitent à des vendeurs de sommeil peu scrupuleux. Tout cela faute de Centres d’accueil dignes de ce nom, qui, gérés en régie, reviendraient à terme moins chers et seraient plus respectueux des personnes hébergées.

A propos du bilan social présenté par le CCAS, le maire a fait une longue intervention indiquant que le social, était aussi couvert par de nombreux autres secteurs d’activité de la ville, mais il en a oublié un, l’économie ! Depuis le temps que nous expliquons que la politique économique de la majorité n’a rien à voir avec une politique de gauche, c’est la première fois que le maire nous donne en partie raison. Evidemment cet oubli n’a pas été du goût de Geneviève Fioraso. Cette dernière a été mise en difficulté plus tard à propos de l’aide apportée par la Ville au plan campus, pour un montant de 8 M€. Deux types d’opérations sont prévues, les Partenariats Public Privé (PPP) et la maîtrise d’ouvrage public. Nous sommes très opposés aux PPP, nouvelle manière de pomper de l’argent public au profit des grands groupes privés. Dans un document distribué aux élus il apparaît que la Ville va participer à une opération PPP, ce qui est dénoncé par nos élus et démenti par G. Fioraso, qui avait l’air de découvrir le document en question. Nous observons un vrai défaut de vigilance. Serait-ce à cause du cumul des mandats ? Elle a encore une fois manié les fausses affirmations avec un tel aplomb qu’on pourrait se laisser aller à la croire. Mais les faits sont les faits et les écrits des écrits. Même mensonge qu’à la Métro puisque la Métro subvention une opération en PPP pour le plan campus.

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Série décalée

Publié le 5 mars 2011

Serions-nous assez fous ou inconséquents pour nous opposer, par simple posture idéologique (comme le dirait la droite et certains membres du PS) à une initiative permettant d’améliorer une situation sociale dégradée ? Peut-on dire cela de la désormais fameuse « série télévisée » de Villeneuve que la majorité a approuvé au dernier conseil municipal ?

A l’heure où le renouvellement urbain se précise avec le changement de la collecte des ordures ménagères, les projets de démolition des silos et des appartements du 50 Galerie de l’Arlequin, du projet de déplacement du marché… toutes décisions qui méritent débats. Après le discours calamiteux et démagogique (mais c’est un pléonasme) du Président de la République, jetant opprobre sur le quartier et alors que le chômage des jeunes est au plus haut, pendant que leurs cadets pâtissent des coups portés par le ministre de l’Education Nationale, on a le droit, en effet de s’interroger, sur la place d’une « série télévisée » dans un tel contexte. Tout d’abord quel en est l’objectif ? Une diffusion sur une chaîne télévisée ? Personne, et surtout pas les professionnels ne peuvent croire à la possibilité de tourner une véritable série pour une somme aussi limitée (180 000€). Pas plus un documentaire, avec les risques de stigmatisation que l’on connaît.

Pourtant ces 180 000€ pourraient être très importants pour combler d’autres besoins.

Alors s’il n’est pas question de série télé de quoi s’agit-il ? « … de développer un projet artistique innovant mais bien ancré au niveau local » est-il indiqué dans l’appel à projets. Fort bien, aussi peut-on s’interroger sur les raisons qui ont poussé la majorité à retenir un groupe d’associations quasi inconnues à Grenoble. Pour ce qui est de l’ancrage local, et de la création artistique et audiovisuelle, il nous semble que Grenoble est plutôt bien pourvue en associations qui ont fait leurs preuves (Les Arpenteurs, La Fabrique des Petites Utopies, Le Centre Audiovisuel de Grenoble… pour ne citer qu’eux).

On ne peut s’empêcher de voir dans ce projet une manière pour la municipalité de séduire les médias nationaux, et l’on imagine déjà les titres ronflants. L’art, la création, la culture en général vont de pair avec le social, et contribuent à l’épanouissement de chacun. Il n’y a pas de priorité contrairement à ce que d’aucuns laissent entendre. Encore faut-il que les principaux intéressés soient sinon à l’origine du moins étroitement associés à un projet.

On ne peut donc que douter de l’effet d’une telle initiative, née de l’esprit de quelques élus, et qui semble plaquée, artificielle et en décalage avec la réalité.

Les petits potins politiques

Publié le 5 mars 2011

La candidate du PS sur le canton 1 de Grenoble déclare dans le Dauphiné Libéré du 24 février : « Nous rencontrons par exemple des personnes âgées qui ne savent même pas qu’elles peuvent se tourner vers le Département pour obtenir l’APA » (allocation personnalisée d’autonomie ndlr). Or il faut savoir qu’à Grenoble c’est le centre communal d’action sociale – CCAS qui est chargé par le Conseil général de gérer ce dossier.

Donc s’il y a dysfonctionnement, cette conseillère municipale devrait s’en prendre à elle-même puisqu’elle est aussi administratrice du CCAS ! Ou alors s’agit il d’une mise en cause de l’action de son collègue Vice-président du CCAS, ce qui manquerait d’élégance et de solidarité majoritaire.

Précisons que pour connaître toutes les compétences du CCAS, il s’avère nécessaire de participer très assidûment aux conseils d’administrations et à ses groupes de travail…

Publicité mensongère : Mme Doutriaux, la candidate du Modem (droite) sur le canton 1 se déclare seule candidate indépendante, mais sans préciser indépendante de qui ou de quoi. Une chose est sûre, elle dépend du maire de Grenoble : elle fait partie de sa majorité et elle est adjointe à l’administration générale.

L’ami de Nicolas Sarkozy insulte un élu en plein conseil municipal : lors du dernier conseil du 21 février, J. Thiar (élu de droite de la majorité), comme il le fait souvent, se retourne pendant l’intervention de Gilles Kuntz et s’accoude à son bureau à 50 cm de lui pendant son intervention. Comme cette fois J. Thiar ajoute des simagrées à son attitude de défi, Gilles Kuntz interrompt son discours en demandant que son collègue arrête son manège. En plus de rires appuyés de la majorité, notre collègue s’entend répondre par l’élu de droite : « Gros naze ! ». Cette insulte a été enregistrée. Un minimum de respect de la démocratie et des élus serait-il trop demander à ce personnage ?

Les dernières nouvelles de la majorité droite-gauche à Grenoble

Publié le 25 février 2011
  • Au conseil municipal du 21 février, l’adjoint chargé de l’éducation essayant de justifier l’augmentation du montant des aides aux écoles privées par rapport au précédent mandat : « un élève de l’école privée coûte moins cher qu’un élève de l’école publique ». Et il l’a répété deux fois au cas où il n’aurait pas été compris. Stupeur sur certains visages de ses collègues de la majorité. Avec ce genre de réflexions, il est à craindre que la majorité municipale accompagne le gouvernement dans son entreprise de destruction du service public d’éducation au profit du secteur privé, sous prétexte d’économies.
  • Lors d’une conférence de presse relatée dans le Dauphiné Libéré du 21 février, le groupe PS et assimilés a déclaré pour anticiper les critiques des écologistes «  Oui, Grenoble doit avoir une action économique pour rester attractive. Cela ne nous pose pas de problèmes à partir du moment où un euro dépensé rapporte 10 fois plus » ! Mais il ne précise pas à qui ça rapporte autant. Est-ce aux actionnaires privés qui empochent les subventions publiques, aux bureaux d’études proches, est ce à la Ville ? Ce chiffre est tout à fait surprenant. Jusqu’à maintenant les plus optimistes disaient qu’un euro dépensé pour créer un emploi direct entraînait la création de 3 emplois indirects. Décidemment cette majorité raconte n’importe quoi, espérant que plus c’est gros et mieux ça passera. Mais il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai, comme aime à le dire le maire. Aussi nous attendons avec impatience la démonstration précise de ce nouveau miracle économique.

Conseil municipal de Grenoble 21 février, petit florilège des dérapages

Publié le 25 février 2011

En présentant le projet d’aménagement des quais de l’Isère, Jacques Chiron a parlé de la place « Louis » Jouvin et comme aucun de ses collègues de la majorité n’a songé à le reprendre, « Louis » Jouvin est venu à plusieurs reprises dans son exposé. Alors Jouvin, oui ! Mais pourquoi Louis ? Bizarre, bizarre ! Faut-il voir dans cette erreur le résultat d’un surmenage en raison des multiples fonctions de Joël, pardon Jacques Chiron (Conseiller général, adjoint au maire en charge des déplacements, Président de la SEMITAG…), ou bien les effets de la diffusion récente d’un film de Louis Jouvet. Comme c’est bizarre. En tout cas Xavier Jouvin, le promoteur de la ganterie dans notre région, serait certainement troublé de se voir affublé d’un autre prénom.

Moralité : à force de se faire du cinéma, les élus prennent de moins en moins de gants.

On pourrait le dire par exemple de Ph. Falcon de Longevialle adjoint à l’immobilier, un vrai feuilleton à lui seul. L’épisode le plus récent remonte au dernier conseil municipal où il présentait les résultats du PLU (Plan Local d’Urbanisme) lancé en 2005. Dans cet exercice, il a démontré que dans la bataille des egos il n’était pas si mal placé. En 2005, il ne se préoccupait guère des politiques menées par la majorité de gauche et écologiste de l’époque, ce qui ne l’a pas empêché d’employer « nous » pour parler du travail réalisé tout en appelant à faire preuve de modestie. On se demande bien à qui pourrait s’adresser cette recommandation. Cerise sur le gâteau, il n’a pas hésité (peu impressionné par les chiffres) à déclarer qu’en 3 ans (donc depuis qu’il est aux affaires) la ville avait réalisé pas moins de 10 ha de végétalisation. Cet homme qui travaille pour son propre compte est un magicien, on ne le dira jamais assez.

On n’a toujours pas trouvé où étaient les 10 ha en question, mais s’il le dit… c’est sans doute faux.

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Parking de l’hôtel de ville suite

Publié le 18 février 2011

Le groupe des élus socialistes et apparentés à la mairie de Grenoble édite maintenant des brèves électroniques. Dans la brève n°5, ils polémiquent sur le coût du parking sous le stade, en contestant le chiffre de 500 k€ par an pendant 30 ans que nous avions annoncé.

Pour eux c’est seulement 200 k€ par an pendant 40 ans (110 k€ d’amortissements et 90 k€ d’intérêts des emprunts).

Revenons donc aux réalités des chiffres. Le 26 septembre 2005, le Conseil municipal vote le coût de construction du parking sous le stade (seuls les écologistes votent contre) pour 13 millions d’euros HT. Les amortissements d’une telle somme, étalés sur 40 ans (pour prendre le chiffre de la majorité droite-gauche) représentent 325 k€ par an.

Le Compte administratif 2009 de la ville indique qu’en fonctionnement, le parking coûte 160 k€ et ne rapporte que 30 k€ ! La majorité feint d’oublier ce déficit. De plus il faut ajouter à ces sommes environ 90 k€ d’intérêts des emprunts contractés pour financer cet investissement.

Conclusion, le coût annuel du parking dépasse les 500 k€ (325 + 130 + 90= 545).

C’est un exemple parmi d’autres d’un pur gaspillage d’argent public puisque ce parking ne sert à rien, personne ou presque ne vient s’y garer.

Ce qui est amusant c’est que le groupe socialiste et apparenté reprend le chiffre de 90 k€ comme montant des intérêts des emprunts, chiffre que nous avions estimé, alors que le maire était incapable d’avancer un chiffre dans sa réponse à une question orale des écologistes. Si même les « godillots » du maire lui font la leçon… rien ne va plus.

Une autre coopération décentralisée en Tunisie : difficile à comprendre pour certains

Publié le 18 février 2011

A la suite de la question des élu-es grenoblois du groupe Ecologie et Solidarité sur la pertinence du déplacement en Tunisie du 7 au 12 janvier 2011, de 2 élus de la majorité municipale, il faut se rendre à l’évidence, l’un des deux n’a visiblement, pas encore bien compris qu’il fallait procéder autrement.

Et comme pour le prouver, le président de la Société Publique Locale SAGES qu’il est également, n’a pas trouvé mieux que de proposer dernièrement à son conseil d’administration un projet de « coopération décentralisé » avec la ville de… Sfax (Tunisie). Plusieurs membres du conseil d’administration, élu-es de la majorité, ont immédiatement protesté avec virulence, arguant de la décision prise la veille en groupe majoritaire, que toute initiative de coopération décentralisée serait désormais soumise à un débat préalable. Apparemment, il s’avère que certains ont un mal fou à comprendre qu’une assemblée puisse fonctionner démocratiquement, leurs collègues vont devoir faire preuve de pédagogie et de beaucoup de patience.

Personne ne doute que la bonne santé économique de la Tunisie sera l’un des atouts de la réussite de ce grand mouvement de transformation. D’autant plus, que l’une des principales revendications porte sur les créations d’emplois, notamment pour des jeunes diplômés. Cependant, il est indispensable de prendre, ne serait-ce qu’un peu, le temps de réfléchir à la question de la coopération décentralisée avec Sfax.

La majorité a décidé d’un débat démocratique avec l’ensemble du conseil municipal, prenons-là au mot, seuls les actes comptent.

Concernant Sfax et la Tunisie, nous persistons à dire qu’il faut d’abord solliciter l’avis du nouveau Collectif de Tunisiens et Franco-tunisiens qui vient d’être créé à Grenoble. Cette instance rassemble une très grande majorité des composantes de la diaspora tunisienne. Il est vraisemblable qu’il y aura une demande de poursuite de la relation avec Sfax, mais elle pourrait peut être faire l’objet d’une orientation nouvelle avec des villes de l’intérieur du pays qui sont en plus grandes difficultés, économiques, sanitaires et sociales.

Ce collectif saura orienter la coopération sur ce qui lui paraît le plus essentiel dans l’immédiat pour aider le Peuple Tunisien à réussir sur la durée, à Sfax et ailleurs, ce qu’il faudra bien nommer une révolution.

Le duo qui chante faux

Publié le 28 janvier 2011

Comme nous l’avions indiqué la semaine dernière, ils n’avaient rien trouvé de mieux que de se rendre à Sfax du 7 au 12 janvier 2011, au moment de la chute de Ben Ali et du combat du peuple tunisien pour recouvrer sa liberté : lors de la réunion du conseil municipal de Grenoble le 24 janvier dernier, piqués au vif par les réactions et questions du groupe des élus « Ecologie et Solidarité » sur ce déplacement incongru, le duo JM. Detroyat et Ph.Falcon de Longevialle a laborieusement tenté de se justifier.

C’est d’abord JM. Detroyat, conseiller municipal chargé de la coopération décentralisée, qui, sûr de son fait, s’y colle et déclare que ces échanges se font dans l’« intérêt respectif » des populations locales, autrement dit sur un pied d’égalité. Comme on aura pu l’apprécier au vu du déroulement des évènements en Tunisie, pour les habitants de Sfax il y avait certainement une impérieuse nécessité d’accueillir des élus grenoblois, à ce moment précis !

L’un des objectifs de ce voyage était « d’apporter notre aide » pour le nettoyage d’une plage de Sfax polluée au phosphate. Quel rapport avec la présence de Ph. Falcon de Longevialle adjoint à l’urbanisme ? Aucun. Sinon qu’une fois le phosphate enfoui, il y aurait sûrement des aménagements à faire au-dessus et pourquoi pas des opérations de constructions.

La raison de la présence dans cette délégation de Ph. De Longevialle adjoint à l’urbanisme, ou plutôt à l’immobilier, est devenue un peu plus claire quand la réhabilitation de la médina de Sfax  fut évoquée par JM.Detroyat : alors que ce dernier parlait d’« intérêt respectif », il déclinait des actions faisant apparaître sur fond de condescendance une conception bien particulière de la coopération décentralisée.

Quant à Ph.Falcon de Longevialle, qui s’est dit choqué par les mises en cause dont il a été l’objet pendant cette séance du conseil, il a poursuivi sur le même registre. Non ! a-t-il dit, ils ne se sont pas contentés de rendre visite aux fidèles de Ben Ali à la mairie de Sfax… d’ailleurs, ils n’ont jamais affiché leur soutien au pouvoir en place… la preuve, ils ont même pu rencontrer des personnes de tous bords : des représentants tunisiens de la Ligue des Droits de l’Homme par exemple ? De tous bords on vous dit ! ! Alors qui ? Des universitaires, l’association de protection des oiseaux, le club de tennis… De tous bords comme on le voit…

Nous nous devions de saluer ces deux élus d’exception, dont la hauteur de vue atteint des sommets insoupçonnés.

Ce jour de conseil, leurs collègues de la majorité municipale ne se sont pas mobilisés pour les défendre. Le maire était absent à ce moment de la séance et n’a toujours rien dit à ce sujet : pourtant, il est le premier magistrat d’une des cinq communes Compagnons de la Libération…

Petits potins du Conseil municipal du 24 janvier

Publié le 28 janvier 2011

Le maire ne sait pas compter

A propos des coûts du parking sous le stade, suite à une question orale des élus écologistes, le maire a indiqué que les amortissements du parking s’élevaient à seulement 112 000 € par an : c’est là un montant très très faible qui suppose que la durée d’amortissement devrait s’étaler sur plus de cent ans, ce qui n’est pas réglementaire… et complètement idiot. Mystère, mystère… Le maire a ajouté qu’il était incapable de donner le coût des intérêts des emprunts liés à ce parking : pourtant, il est très simple de savoir – l’année où les factures ont été payées – quelle a été la part des emprunts (et leurs taux) pour financer l’ensemble des investissements de la Ville. Par exemple durant l’année 2007, les emprunts ont couvert environ 33 % des dépenses d’investissement et le taux d’intérêt était d’environ 4 %. On peut donc considérer que hors subventions, la Ville a dû emprunter environ 3,5 M€ pour payer le parking. A 4 %, sur 25 ans, cela représente 90 000 € par an d’intérêts en moyenne ; c’est un bon ordre de grandeur. Ce parking qui ne sert à rien, coûte donc environ 0,5 M€ par an à la Ville et ceci pendant 30 ans. Vive le gaspillage d’argent public.

Le maire se fait tacler par un de ses adjoints

Dans le débat sur le projet Châtelet, comme à son habitude, le maire a oublié de nommer les élus à l’origine de ce projet durant le mandat précédent. L’adjoint rapporteur de la délibération a pris soin de citer les noms qui avaient été oubliés par un maire à la mémoire bien courte et sélective.

Soyons généreux

Dans une délibération relative à une subvention de 20 000 € pour un grand colloque international scientifique, les élus écologistes ont fait remarquer que dans le budget prévisionnel de ce colloque il était seulement demandé 17 000 € à la ville de Grenoble ! Personne n’a pu justifier cet écart, mais la majorité à tout de même voté les 20 000 €. Quelle générosité ! Mme Fioraso devait présenter la délibération mais elle était absente, ainsi que le maire, serait-ce le cumul des mandats qui a frappé ? A remarquer que le financement de ce type d’opération relève plutôt de la compétence de la Métro. Grenoble est la seule commune de l’agglomération à se distinguer en la matière alors que l’argent manque cruellement, notamment pour les associations en charge de la solidarité et le financement de la présence publique dans les quartiers.

Des coups bas dans la majorité municipale

Publié le 7 janvier 2011

Décidément cette majorité hétéroclite marche bien mal. Lors de la discussion budgétaire le 20 décembre au Conseil municipal, l’adjoint aux finances (PS) a taclé son adjoint de droite, adjoint à l’Europe, en regrettant que Grenoble n’ait pas de subventions européennes, ce qui est tout à fait exact. Il faut rappeler que cet adjoint à l’Europe, B. Betto s’est rallié à la liste menée par M. Destot pendant la campagne électorale municipale de 2008, il avait d’abord négocié sans succès une bonne place sur la liste UMP et comme M. Destot montait une liste largement ouverte à droite pour tenter d’être élu au 1er tour sans les écologistes, il a accueilli à bras ouvert B. Betto en lui promettant un poste d’adjoint où il n’aurait rien à faire. Donc il est malvenu au 1er adjoint au maire de demander maintenant à l’adjoint à l’Europe de mouiller la chemise. En ne faisant rien ce dernier remplit le mandat donné par le maire et touche l’indemnité d’adjoint (de 2400 € par mois, revalorisée de 25 % dès le 1er conseil de la nouvelle majorité).

Rappelons que B. Betto a été 12 ans (1983-1995) un adjoint important du maire corrompu qu’il a fidèlement défendu jusqu’au bout sans jamais le critiquer. Entre 1995 et 2008 il était dans l’opposition municipale et attaquait durement la majorité de gauche et écologiste. Maintenant il fait partie de la majorité municipale “ droite-gauche” et préside un groupe de 2 personnes.

Au débit de la majorité : le débat

Publié le 7 janvier 2011

L’année 2011 commence comme a fini la précédente, c’est à dire sans surprise pour la démocratie locale. La ville avait décidé le principe de la démolition de logements à la Villeneuve. Chacun sait, et les habitants les premiers, que le quartier fait depuis plusieurs années l’objet d’un projet de renouvellement urbain sous la houlette de l’urbaniste Y. Lion. Mais pour l’heure aucun calendrier précis n’a été défini, pas même les étapes des travaux à engager. La démolition de 68 des 150 logements du 50 Galerie de l’Arlequin est prévue nous dit-on en 2013. Mais dès 2011, la ville de Grenoble et Actis (le bailleur social) « accompagneront le relogement des 60 locataires concernés ». Ainsi donc, quelqu’un, quelque part en mairie a décidé, sans qu’aucune délibération, n’ait été soumise en Conseil Municipal, d’engager les opérations. L’opportunité de démolir ou non des logements sociaux mériterait évidemment un débat, mais la question ici est la manière de procéder. Cette municipalité droite-gauche administre une fois encore la preuve de son incapacité à faire vivre la démocratie même en interne avec les élus.

Le maire nous raconte encore des histoires d’impôts !

Publié le 23 décembre 2010

Pour se faire élire en 2008, la majorité municipale avait promis de ne pas augmenter les impôts locaux à Grenoble… Mais les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent…

Après avoir augmenté brutalement les taux de 9 %, le maire a promis que ce serait la seule hausse des taux durant le mandat, promesse qui ne devrait pas être difficile à tenir puisque la majorité s’est constituée une cagnotte avec cette augmentation en début de mandat, et que l’Etat revalorise chaque année les bases locatives suivant un coefficient proche de l’inflation.

Lors du dernier conseil municipal du 20 décembre 2010, le maire a solennellement déclaré qu’il sera démontré en 2014 (fin du mandat) que les impôts locaux grenoblois auront moins augmenté que l’inflation. Voici une nouvelle promesse qu’il va falloir vérifier de près le jour venu, mais qu’on peut déjà considérer comme perdue, et de loin vu les réalités ci-dessous !

Voici depuis 1995 (date de la prise de fonction du maire actuel) l’évolution des impôts locaux des Grenoblois (part communale) et de l’inflation mesurée par l’INSEE :

De 1995 à 2010 l’inflation a évolué de 26 % (la revalorisation des bases locatives de 23%), la taxe d’habitation (TH) ou la Taxe foncière (TFB) ont évolué de 42 %. Si on rajoute la TEOM à la taxe foncière depuis 2005, ce qui est logique puisque avant le service était rendu par la ville, donc à service public identique en 2010 la taxe foncière a augmenté de 63 % entre 1995 et 2010 !!!

En partant de 1998 (date souvent citée par le maire) voici les évolutions en 2010, inflation + 21 % (revalorisation des bases de 19%), TH ou TFB sans TEOM = + 30 %, TFB avec TEOM = 48,5 % !!!

Suivant la phrase que répète le maire à ses contradicteurs : “ il ne suffit pas d’affirmer pour être dans le vrai ”, nous attendons donc une forte diminution des taux des impôts avant 2014, chiche !

Budget 2011 : le premier adjoint fait une découverte !

Publié le 23 décembre 2010

Lors du vote du budget 2011 au Conseil municipal du 20 décembre, l’adjoint aux finances a fait des découvertes. Il s’est étonné que le budget alternatif des écologistes ne diffère que de 2,5 % du budget de la majorité “ droite-gauche ”, sous-entendu il ne s’agit que de détails à la marge. Il a presque raison puisque le budget principal de Grenoble s’élève au total à 320 M€ et que les écologistes ont toujours fait des propositions qui diffèrent de seulement 9 M€ de celles de la majorité soit, 2,8 % du budget principal ou 2,5 % du budget consolidé avec les budgets annexes.

Mais pourquoi 9 M€ ? C’est exactement la somme qu’a rapporté dans les caisses de la ville l’augmentation de 9 % des taux des impôts locaux effectuée en 2009.

Pour les budgets 2009 et 2010, les écologistes ont démontré qu’il était possible de faire une meilleure politique en diminuant les dépenses de 9 M€ et ainsi d’effacer la hausse des taux. Bien entendu il y avait d’autres dépenses supplémentaires notamment dans le social, mais compensées par d’autres économies.


Intervention de Hakim Sabri – budget 2011/conseil municipal de Grenoble déc.

Pour 2011 il y avait deux possibilités, soit recommencer les mêmes propositions, soit présenter un autre scénario répondant encore mieux à la situation concrète dans la ville ; toujours avec le même écart de 9 M€ par rapport aux propositions de la majorité. Les élu-e-s écologistes ont préféré démontrer qu’il était possible d’annuler les 2/3 de l’augmentation des impôts de 2009 soit 6 M€ et augmenter certaines dépenses de 3 M€ qui pouvaient apporter un sérieux et visible changement du service rendu aux habitants. Mais sans ces augmentations de dépenses pour la solidarité, il était parfaitement possible de poursuivre l’annulation des 9 M€, comme nous l’avions proposé pour 2009 et 2010.

Il s’agit donc bien là d’un choix alternatif basé sur plus de solidarité car nous ne sommes pas des populistes anti-impôts : les impôts locaux, injustes par leur mode de calcul, doivent être strictement limités pour faire face aux besoins des services publics dédiés à toute la population.

Voici les propositions alternatives que nous avons formulées pour le budget 2011 en plus de la baisse de 6 M€ des impôts locaux :

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Conseil municipal, vote du budget 2011

Publié le 17 décembre 2010

Lundi 20 décembre à 17 h, aura lieu le conseil municipal qui votera le budget 2011 de la ville.

Pour se faire élire, la majorité droite-gauche avait promis de ne pas augmenter les impôts locaux, mais à peine élue elle les augmentait violemment (en moyenne de 12%, mais beaucoup plus pour les bas revenus). Les écologistes ont démontré que cette augmentation était inutile à condition de faire des économies sur le train de vie de la ville et d’éviter les investissements de prestige ou qui ne sont pas du ressort d’une commune. La majorité s’est constituée une cagnotte en début de mandat en espérant qu’après 6 ans les électeurs auront oublié ce mauvais coup. Le budget proposé est malheureusement dans la continuité des précédents. Au moment où la réforme des collectivités territoriales est mise en place et l’austérité budgétaire de l’Etat amplifiée, il aurait été de bonne politique de s’interroger sur les grandes priorités d’intervention d’une Ville comme Grenoble afin de lutter contre la ville à deux vitesses et la dégradation des conditions de vie de très nombreux habitants. Le groupe des élus « Ecologie et solidarité », Verts, ADES, Alternatifs fera des propositions alternatives au conseil municipal démontrant qu’une autre politique de gauche et écologique est possible en diminuant la pression fiscale. Les impôts locaux sont très injustes et très peu redistributifs, il faut donc les fixer à un niveau acceptable par la grande majorité des habitants et ne pas céder à la facilité. La politique c’est faire des choix, mais la majorité hétéroclite est trop divisée pour les faire.

Au-delà du budget de la ville, il serait très important de veiller à ce que les tarifs des services publics essentiels soient fixés au plus juste prix, c’est ce qu’exige la solidarité la plus élémentaire. Or dans le tarif de l’électricité les usagers payent l’éclairage public qui devrait être intégralement payé par l’impôt, en effet la taxe d’habitation est en partie dépendante des revenus et de la structure familiale alors que le tarif de l’électricité est le même pour tous les usagers. Mais surtout il faudrait que les tarifs de la Compagnie de Chauffage, votés par la majorité soient fortement diminués (de 10 à 15 %) pour éviter que les usagers payent des dividendes excessifs aux actionnaires, des impôts sur les sociétés et des surfacturations irrégulières. Souhaitons que l’année 2011 voie ces tarifs diminués, la mobilisation de nombreuses copropriétés étant de plus en plus forte à ce sujet.

Une nouvelle élue au Conseil municipal de Grenoble, mais pour combien de temps ?

Publié le 10 décembre 2010

Suite au décès de Mme Tavel, conseillère municipale communiste, c’était la suivante sur la liste de la majorité municipale qui était appelée à siéger. Il s’agit de Mme Dabrowski, militante PC, qui a été installée officiellement lors du conseil municipal du 29 novembre.

Mais se pose la question de son éligibilité puisque Mme Dabrowski est fonctionnaire municipale détachée à la Régie des Eaux de Grenoble, puis transférée en catastrophe à la Métro. Un recours a été déposé au Tribunal Administratif pour contester cette installation. Il est clair qu’un salarié d’une mairie ne peut pas être élu au conseil municipal, mais est ce que le changement de dernière minute le permettra ? La justice dira le droit. A suivre.

Le maire oublie la plus élémentaire déontologie à propos d’une question orale

Publié le 3 décembre 2010

Conformément au règlement intérieur du Conseil municipal, le groupe des élus Ecologie et Solidarité pose une question orale au maire de Grenoble sur ce qui se passe dans le dossier du lycée Mounier. Quelques jours avant le Conseil municipal, le maire se permet, sans l’autorisation de l’auteur de la question, d’envoyer le texte de la question à la presse et sous-traite aux présidents des groupes de la majorité une réaction pour essayer de discréditer la question en leur demandant d’envoyer un communiqué de protestation à la presse.

Lors du conseil du 29 novembre, le maire ne répond pas aux questions posées, expliquant qu’il ne s’agit pas d’un tribunal.

Voici les termes exacts des questions posées par écrit plusieurs jours avant par G. Kuntz. Tout un chacun pourra juger s’il s’agit d’un tribunal ou des questions légitimes demandant des mises au point précises.

« Monsieur, le Maire, pouvez-vous rassurer les parents, personnels et lycéens au sujet de la sécurité du lycée Mounier ? Pouvez-vous confirmer avoir demandé au Président de Région de surseoir au jury de concours de maitrise d’œuvre de la reconstruction du lycée ? Quel est le projet sur la ZAC Flaubert que vous mettez en avant aujourd’hui ? Quand enfin le conseil municipal, qui a voté la création de la ZAC Flaubert sans ce projet, pourra t-il en débattre  à partir des données que nous vous avons demandées sans les obtenir en particulier sur la pollution de ce site ? »

Ce n’est qu’à la deuxième question que le maire a répondu, en apportant un démenti, pas de réponses sur les autres…

Cadeau de Noël de la CDC

Publié le 3 décembre 2010

Mais pourquoi donc la Caisse des Dépôts et Consignation – CDC donne-t-elle une subvention de 30 000 € à la Ville de Grenoble pour l’aider dans sa communication sur les projets de la ZAC presqu’île, alors qu’elle n’a rien à y voir ?

Les explications du maire étaient des plus emberlificotées… Il ressort qu’il s’agit d’un renvoi d’ascenseur suite aux multiples actions que mène la Ville en partenariat avec la CDC.

Nous aurions préféré que cet argent soit utilisé à autre chose que la communication qui est déjà fort dispendieuse à Grenoble, par exemple sur le logement social qui est tout de même plus dans la compétence de la CDC.


ADES  - Le Rouge et le Vert
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