Archives pour le mot-clef ‘Déplacements’

Contrat d’Axe de la ligne de tram E, un déni de démocratie

Publié le 25 mars 2011

En application des principes de la charte adoptée par le Syndicat mixte des transports en commun – SMTC le 2/7/2007, le contrat d’axe décrit les engagements réciproques des communes et du SMTC sur l’axe de la ligne de tram E. Il a été présenté le 16 février 2011 au SMTC. Mais il n’a jamais fait l’objet de débats publics préalables… On apprend par exemple que la Ville de Grenoble ce serait engagée pour construire 3300 logements supplémentaires le long de la ligne E, 900 avant 2015, le reste avant 2020… Au fait y a-t-il toujours une charte de la démocratie locale à Grenoble ?

Restructurations dans les transports publics

Publié le 17 mars 2011

Transdev, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation spécialisée dans les transports publics, va fusionner avec Véolia (ex Générale des Eaux). Ce renforcement d’un grand groupe privé va accroître sa capacité d’intervention dans les politiques publiques locales des transports en commun. Par exemple la SEMITAG, société d’économie mixte, va se retrouver avec un actionnaire privé différent de celui d’origine, Transdev. Le contrat de délégation de service public (DSP) entre le SMTC et la SEMITAG court jusqu’en 2012. Marc Baïetto, président de la Métro, s’inquiète de cette nouvelle situation dans une interview récente à « Mobili Cité » (un portail internet des transports publics et de la mobilité). Ce changement important dans l’actionnariat de la SEMITAG est donc l’occasion de réfléchir au passage en régie de l’exploitation du réseau TAG à la fin de la DSP, afin d’échapper à l’influence de ce grand groupe privé qui n’aura comme objectif que de rémunérer au mieux ses actionnaires. Une occasion toute trouvée pour mettre en place une coordination des autorités organisatrices des transports en commun sur l’ensemble de la région urbaine et de restructurer le réseau Transisère du Conseil général. Le PS et le PC qui dominent la Métro auront-ils le courage de s’opposer à de grands groupes privés et de soutenir un passage en régie?

Désenclaver

Publié le 11 mars 2011

Toutes les occasions sont bonnes pour utiliser ce terme devenu aujourd’hui un leit-motiv. Quand M. Destot se rend en Hte Savoie pour soutenir un candidat PS aux élections cantonales, il fait un tabac auprès de son auditoire en disant d’Annecy qu’elle est une ville enclavée. Comprendre en creux qu’il faut la désenclaver. Venant du maire de Grenoble, cela ne manque pas de sel. Et justement à Grenoble, le projet d’aménagement et d’agrandissement de la gare est synonyme de… désenclavement. Pour ses initiateurs feu la rocade nord l’était aussi. Les projets de la Presqu’île et de l’Esplanade nous dit-on, vont permettre de désenclaver. Vous souhaitez présenter un projet urbain employez le mot de passe : dé-sen-cla-ver. Mais désenclaver quoi ? par rapport à quoi ? Peu importe, cette question est superflue. Car aujourd’hui, c’est simple, sans désenclavement point de salut.

A propos, et si on désenclavait les esprits ?

Les amendes de stationnement devraient augmenter

Publié le 5 mars 2011

Elles devraient passer à Grenoble de 11 à 17 euros avant l’été. Si cela se fait et si l’Etat reverse correctement ces amendes aux collectivités, cela devrait rapporter plusieurs millions d’euros supplémentaires au budget de la ville. Les amendes du stationnement ou de la circulation sont payées à l’Etat qui en redistribue une partie aux collectivités, et deviennent une recette de la section d’investissement. Actuellement la Ville de Grenoble encaisse environ 6 millions d’euros. Avec cette augmentation non prévue, la ville pourrait diminuer ses impôts locaux, afin d’en faire bénéficier les contribuables, mais rien n’est moins sûr, le maire voulant conserver sa cagnotte pour poursuivre sa politique dispendieuse.

A ce sujet l’adjoint chargé des déplacements a expliqué (voir le Dauphiné Libéré du 18 février) que le maire aurait souhaité, « plus qu’une hausse des PV, une dépénalisation du stationnement. Cela ne signifie pas la gratuité du stationnement mais une gestion des PV par les villes. Chaque commune, dans un cadre défini par l’État, détermine le montant des PV, se charge de la gestion et de l’encaissement. Mais l’État préfère garder la main… ».

Il nous paraît préférable de laisser cette prérogative à l’Etat, ce qui protège les élus des collectivités territoriales du risque de clientélisme.

Transports en commun, il faut stopper la dégradation

Publié le 21 janvier 2011

Le Conseil général a voté dans son budget 2011 une subvention au SMTC qui n’augmente que de 1,5 % au lieu des 6,5 % prévus depuis des années, et la Métro s’apprête à faire de même le 28 janvier prochain. Ceci va représenter un manque de recettes pour le SMTC d’environ 3,7 M€ !

Malheureusement cela arrive au moment où des inquiétudes se font jour sur la dégradation du service rendu par le SMTC. L’ADTC (Association pour le développement des transports en commun) lors de ses vœux a dit fortement son inquiétude sur la réduction de l’offre des transports en commun (TC) par le SMTC. Elle rappelle qu’il faudrait améliorer la vitesse commerciale des TC en leur attribuant la priorité aux feux.

Ces inquiétudes rejoignent celles des utilisateurs des TER où la dégradation du service par la SNCF s’accélère avec de retards de plus en plus fréquents et des suppressions de trains. Soumise à une forte pression interne des élus écologistes depuis des mois, la Région est enfin intervenue en décembre de manière ferme auprès de la SNCF afin que la qualité du service public se redresse rapidement (3 millions d’€ de pénalités seront versées par la SNCF qui va présenter un plan d’actions).

La CCI aux mains du lobby micro-nano ?

Publié le 14 janvier 2011

Le successeur de Gilles Dumolard (ami de M. Destot) à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) est Jean Vaylet, qui était président du Medef Isère.

J. Vaylet a fait toute sa carrière dans l’électronique et la microélectronique : il fut directeur administratif et financier d’EFCIS issue du CEA de Grenoble et ancêtre de ST Microelectronics, PDG de Thomson CSF, directeur général d’Atmel et dernièrement président de Chronix Europe, petite entreprise sans salarié qui se contente de vendre quelques produits d’électronique.

C’est un pur militant du Medef qui accède à la présidence de la CCI.

C’est aussi un grand défenseur de l’autoroute A 51 et de la rocade nord. En octobre 2010 il invitait les adhérents du Medef à écrire à Borloo pour protester contre l’abandon de l’A51. Pour la rocade nord il diffusait un communiqué tout en finesse. « Dans le dossier « Rocade nord », les dernières déclarations de nos responsables politiques locaux sont plus empreints d’atermoiements, voire de renoncements, que marqués par une vraie volonté politique et un sens de l’avenir. Si ce projet devait être définitivement abandonné ce serait dramatique pour notre territoire. Nous pourrions alors effectivement « penser autrement » le développement de la région grenobloise, une expression politiquement très correcte pour caractériser, de fait, le déclin, la perte d’attractivité et les millions d’heures perdues dans les bouchons. Une bonne nouvelle cependant ; l’Etat a annoncé qu’il financera d’ici 2014 à hauteur de 20 millions d’euros une première tranche de travaux pour la mise à deux fois trois voies de l’autoroute A480 dans la traversée de Grenoble. »

Comme le dossier rocade est de plus en plus enterré, le Conseil général de l’Isère ayant enfin arrêté son financement, il ne nous reste plus qu’à surveiller le nouveau président de la CCI qui va organiser le déclin qu’il a prévu pour l’économie grenobloise.

De notre coté nous agirons pour aider à l’émergence d’un autre mode de développement plus écologique et solidaire que celui du Medef et de la CCI, et sans élargissement de l’A480 !

L’annulation du PDU 2007-2012 confirmée par la cour d’Appel de Lyon

Publié le 17 décembre 2010

Un vrai feuilleton… Le plan de déplacements urbains de l’agglomération (PDU) est arrêté par le SMTC. En 2000, le SMTC adopte le PDU 2000-2010 décrivant le principe d’une rocade-nord entièrement souterraine, gratuite, avec traitement des gaz d’échappements et pas chère (300 M€). Les écologistes ont déposé un recours contre ce PDU, le tribunal administratif ne l’a pas annulé, par contre la cour administrative d’appel l’a considéré comme illégal. Le SMTC a demandé en vain au Conseil d’Etat de casser ce jugement. Le SMTC est donc obligé d’adopter un nouveau PDU. Le 2 juillet 2007 le SMTC adopte le PDU 2007-2012 qui a toujours une rocade-nord mais qui n’est plus chiffrée, puisque construite après 2012, d’où le choix de l’année de fin du PDU. La rocade n’a plus aucune des qualités précédentes qui étaient infaisables, elles avaient juste permis de vendre le concept aux élus qui se laissent volontiers avoir par des promesses mirobolantes. Le Tribunal administratif annule ce nouveau PDU le 20 novembre 2008 pour l’absence de transmission d’une note de synthèse aux élus. En catastrophe le SMTC adopte le 15 décembre 2008 le même PDU 2007-2012, afin de pouvoir justifier le projet de rocade-nord. Mais entre le 2 juillet 2007 et le 15 décembre 2008, il a été décidé de repousser au-delà de 2012 les réalisations du prolongement de la ligne B sur le Polygone scientifique et la ligne E du tram. Donc le PDU est attaqué en justice au motif qu’il contient des erreurs de fait en décrivant des réalisations avant la fin de 2012 de deux éléments essentiels qui ne seront réalisés que plus tard. Le Tribunal administratif donne raison aux écologistes en annulant le PDU 2007-2012. Le SMTC fait appel, mais la Cour Administrative d’Appel de Lyon, le 14 décembre 2010, rejette cet appel en confirmant avec plus de force qu’il y a bien erreur de fait et que cette dernière est substantielle.

Il faut espérer que le SMTC va arrêter les frais et ne pas gaspiller de l’argent public pour aller sans aucun espoir en cassation, il a déjà beaucoup gaspillé l’argent des contribuables dans la défense du projet de rocade qu’il n’aurait jamais dû soutenir, défenseur qu’il devrait être des transports en commun.

Souhaitons que le prochain PDU, qui est en préparation, sera élaboré avec plus de rigueur et de démocratie que les précédents, qui sont donc réputés n’avoir jamais existés.

Tram B a fêté ses 20 ans, mais il a coûté cher aux Grenoblois, un petit rappel…

Publié le 17 décembre 2010

En novembre 1990, il y a 20 ans, la deuxième ligne de tram se mettait à fonctionner et elle allait avoir, comme la première, un grand succès. C’était la belle époque Carignon où les affaires allaient bon train.

Le SMTC présidé alors par Ch. Descours, dont le secrétaire général était M. Névache, (tous deux adjoints au maire corrompu) avait signé le 23 septembre 1988 une convention confiant à la société d’aménagement des transports de l’agglomération grenobloise (SATURG) la concession de la réalisation, de l’entretien et de l’exploitation des ouvrages d’infrastructure et installations nécessaires à la création de la deuxième ligne du tram. En 1992, SATURG 2000 prend la suite de SATURG. Ces sociétés étaient formées par les sociétés qui avaient réalisé la 1ère ligne de tram et qui se sont arrangées pour obtenir la concession de la 2ème sans mise en concurrence.

En 1993, la chambre régionale des comptes décortique la construction de la 2ème ligne de tramway en dénonçant une concession fictive à la SATURG et indique que cette solution a entraîné des surcoûts importants pour l’usager et le contribuable.

Seuls les écologistes ont dénoncé ces pratiques affairistes et essayé de faire annuler ce montage. La 2ème ligne de tram appartenait à une société privée et le SMTC a été obligé de la racheter plus tard afin qu’elle revienne propriété publique.

MM. Descours et Névache ont été ensuite rattrapés par la justice pour différentes affaires.

Téléphérique : lancement à New York, nous attendons une réalisation en Isère

Publié le 17 décembre 2010

Depuis début décembre, le téléphérique « the tram » traverse l’East River et relie en trois minutes Manhattan à Roosevelt Island à New-York. Il transporte sur 1 km, 1500 personnes à l’heure dans chaque sens grâce à des cabines de 110 places. Il a coûté 25 millions de dollars et les travaux ont duré 9 mois. Il n’est pas sensible au vent grâce à ses deux câbles porteurs. Le dirigeant de la société qui l’a construit indique que ce moyen de transport en milieu urbain est particulièrement adapté pour franchir un obstacle ou un dénivelé, en liaison avec les modes de transports en commun classiques.

Dans l’agglomération grenobloise il y a plusieurs sites où pourrait être implanté efficacement un téléphérique, par exemple de la gare SNCF de Brignoud à Crolles, de Meylan au campus, du plateau du Vercors à Grenoble… Il est incompréhensible que ceci ne soit pas plus rapidement étudié. Pour résoudre les problèmes des déplacements, toutes les solutions doivent être mises sur la table. Malheureusement l’aveuglement pour la rocade-nord a tout stérilisé.

Déplacements dans la région urbaine : des évolutions très intéressantes

Publié le 10 décembre 2010

Tous les 10 ans est menée une « enquête ménages déplacements » (EMD) approfondie sur les déplacements des habitants de l’agglomération et de la région urbaine. La dernière datait de 2002 (EMD 2002), le SMTC a décidé d’avancer à 2010 l’enquête ménage (EMD 2010). Ces enquêtes très détaillées permettent de quantifier les évolutions dans les déplacements (nombre, modes, destinations…), ces données sont essentielles pour planifier à moyen et long terme les politiques publiques dans ce domaine, notamment les plans des déplacements urbains. Le 6 décembre ont été donnés les premiers résultats de l’enquête EMD 2010.

Les évolutions qui ont été mesurées entre 2002 et 2010 sont très intéressantes, car pour la première fois la mobilité générale a diminué. Or les perspectives dans les scénarios à moyen et long terme prévoyaient une augmentation continue des déplacements, ce qui n’est donc pas la réalité.

En 8 ans, sur la région urbaine (254 communes) il y a une diminution de 1% du total des déplacements journaliers, avec des changements très importants dans le choix des modes de déplacements : vélo + 34%, transports en commun + 19 %, marche à pied + 2%, et surtout automobile – 6 %.

Les scénarios adoptés (notamment le PDU) prévoyaient une augmentation de 7% des déplacements de 2002 à 2012, avec une augmentation des déplacements automobiles dans la Région urbaine (RUG). Ils supposaient une forte augmentation des trafics d’échange entre la Métro et la RUG, or l’augmentation est beaucoup moins forte que prévu et le trafic automobile d’échange a beaucoup stagné grâce au recours aux transports en commun. Le phénomène de périurbanisation est confirmé mais avec une évolution plus lente en termes de déplacements, il y a 8% de plus de déplacements dans la RUG hors agglomération (Métro) compensé par 8 % de moins dans l’agglomération.

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Non à l’élargissement de l’autoroute urbaine A480 !

Publié le 7 novembre 2010

Le gouvernement avait décidé il y a quelques années de réaliser l’élargissement de l’autoroute A 480 le long du Drac dans la perspective de la construction de l’A 51 (Grenoble-Sisteron) en vue du doublement de l’autoroute de la vallée du Rhône, car l’option “ tangentielle Nord-Sud ” de Sassenage à Comboire avec tunnel sous le Vercors était irréaliste et beaucoup trop chère.

Cet élargissement n’a jamais été demandé ni par la Métro, ni par la Ville de Grenoble. Mais avec le projet de rocade nord du Conseil général de l’Isère (CGI) la question de l’élargissement le long du polygone scientifique est revenue à l’ordre du jour. En effet l’insertion de l’échangeur de la rocade nord sur l’A480 posait des problèmes qui ne pouvaient être résolus que par l’élargissement d’une partie de l’A 480 allant du pont du Vercors jusqu’à l’embranchement avec la A 48.

Avec l’abandon de l’A51 et celui de la rocade nord (au moins à court terme), plus rien ne justifie l’élargissement à 2 fois 3 voies de l’A480. Par contre la restructuration de l’échangeur du Rondeau ne serait pas inutile.

Pourtant on voit ressurgir de la part du gouvernement ce projet d’élargissement de l’A480 pour l’instant présenté comme limité à 20 M€. Le projet global avait été chiffré par la DDE (devenue DDT) à au moins 150 M€. Le préfet de Région a précisé il y a quelques semaines que cette somme permettrait d’élargir l’A 480 en liaison avec le projet de rocade nord. Ceci a été confirmé récemment par le préfet de l’Isère qui a déclaré qu’il avait plaidé auprès du préfet de Région pour que l’accompagnement du projet de rocade nord soit maintenu et que cette étude d’élargissement de l’A480 était faite en pleine concertation avec le Président du CGI et le maire de Grenoble.

Pourtant rien ne filtre de cette concertation. Comme d’habitude sur les grands dossiers, les « grands » élus (cumulards) décident seuls, ni les conseils élus, ni les habitants n’ont leur mot à dire. Vive la démocratie locale.

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Enquête publique ligne de tram E

Publié le 7 novembre 2010

L’enquête publique pour la ligne de tram E (Le Fontanil-Grenoble) est ouverte jusqu’au 19 novembre dans les mairies du Fontanil, St Egrève, St Martin le Vinoux et Grenoble.

Il faut insister notamment sur plusieurs points importants :

  • Il faut absolument que le déclassement de l’A48 soit prononcé afin que la ligne E soit à double voie sur toute sa longueur à St Martin le Vinoux et que l’arrêt St Martin le Vinoux Village soit réalisé dès le début et non ultérieurement.
  • Critiquer le positionnement de la ligne sur l’Esplanade qui passerait à l’extérieur du nouveau quartier alors qu’une voie de tram est structurante pour un nouveau quartier. La voie devrait passer par le boulevard de l’Esplanade, ce qui est plus direct et permettrait un arrêt en plein centre du futur quartier.
  • La ligne E coupera les voies des trams A et B à Alsace Lorraine et la ligne C au carrefour Vallier-Foch. Il faut demander à ce qu’il y ait aussi une possibilité de branchement de la ligne E sur les lignes A et B et pas seulement sur la ligne C.
  • Autre point important : le SMTC prévoit d’arrêter la ligne de bus 1 au terminus de la ligne E à Louise Michel. Or il y a 30 % des usagers de la ligne 1 venant de Pont de Claix qui vont au terminus au centre ville et ce très rapidement. Arrêter la ligne 1 impliquerait pour ces usagers de prendre la ligne E puis A ou B, avec une perte de temps très importante. Tant que la ligne E n’est pas prolongée plus au sud vers Pont de Claix, la ligne E et les lignes de bus 1 et 17 doivent être maintenues sur tout leur parcours.

Oui à une desserte continue du centre-ville par des navettes publiques gratuites

Publié le 7 novembre 2010

Depuis plus de 20 ans, nous proposons une desserte cadencée et gratuite dans tout le centre commercial et d’activités de Grenoble par des navettes bus gratuits en continu, avec un tracé en “ 8 ” quais, Gambetta Sembat, Jean Pain, Maréchal Randon, Vaucanson, Verdun… Voici le tracé couvert :

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L’Etat veut financer la rocade-nord dès 2011 et A. Vallini ne l’abandonne pas !

Publié le 2 novembre 2010

Lors d’une récente réunion de la Fédération Rhône-Alpes des Travaux Publics, le Préfet de région a déclaré :

“ En Rhône-Alpes, le plan de relance mené par l’Etat et les collectivités a été quelque chose de considérable. Pour 2011, l’activité de l’Etat va représenter, en Rhône-Alpes, un effort d’investissement d’environ 2 milliards d’euros supplémentaires. Aujourd’hui même nous avons obtenu 21 millions d’euros de crédits pour la Rocade Nord de Grenoble… ! ”

C’était une forme de réponse à l’adjoint à l’immobilier de Grenoble qui demandait, lors de cette réunion : “ L’Etat se doit d’intervenir ”.

Le 24 septembre, le Conseil général organisait une présentation de 17 propositions d’habitants, d’associations ou de mouvements politiques sur les propositions pour mieux se déplacer dans la région urbaine suite à l’avis défavorable de la commission d’enquête sur le projet de rocade du Conseil général. (voir à ce propos l’intervention de l’ADES)

Voici ce qui est écrit dans le dernier numéro d’Isère magazine à ce propos :

“Les propositions seront toutes soumises à l’expertise du Centre d’études techniques de Lyon (CETE), service public dépendant du ministère de l’écologie et du développement durable, dans un délai de deux mois ». “ Parmi les 17 présentations, deux écoles se distinguent. Celle qui dit qu’il ne faut pas faire de nouvelles infrastructures routières. Et celle qui dit qu’il en faut de nouvelles ”, a souligné André Vallini à l’issue du forum, après avoir annoncé qu’un débat sera organisé par le Conseil général. “ Et parmi ces projets, celui du Conseil général demeure le plus réaliste tant au niveau financier qu’au niveau de la faisabilité ”, ajoute-t-il.

La vigilance est donc toujours de mise sur ce dossier…

Comment construire les alternatives à la rocade

Publié le 29 septembre 2010

Intervention de l’ADES le 24 septembre au CRDP à la réunion organisée par le Conseil général sur les « propositions de solutions à la problématique des déplacements dans la région grenobloise. »

Vendredi 24 septembre s’est déroulé la présentation des propositions des citoyens et associations sur les solutions aux problèmes des déplacements dans l’agglomération grenobloise, séance organisée par le Conseil général. Sur les 17 présentations, une petite minorité poursuivait le rêve de réaliser un contournement routier et la moitié s’appuyait sur les modes de déplacements alternatifs à la voiture pour alléger les trafics automobile. L’ADES a proposé de mettre en place des outils d’aide à la décision, afin d’avoir des informations stratégiques pour dimensionner correctement les solutions au moindre coût et diminuer de manière significative le trafic automobile dans la région urbaine.

Première exigence : la diminution du trafic automobile

La nécessité de lutter contre la pollution atmosphérique et le dérèglement climatique impose une diminution importante des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de la consommation d’énergie dans les transports.

Pour s’assurer de cette diminution il faut prévoir des solutions où le trafic automobile diminue en véhicules.km (v.km) dans la région urbaine grenobloise (RUG) et pas seulement dans l’agglomération.

Réussir la diminution réelle du trafic automobile impliquera immédiatement une diminution des impacts sur l’environnement (air, eau et bruit), sur le budget des ménages et sur la perte de temps dans les embouteillages.

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Révélations sur des informations cachées par le conseil général de l’Isère sur ses projets de «rocade-nord»

Publié le 29 septembre 2010

Conférence de presse du mardi 28 septembre 2010

L’ADES a tenu une conférence de presse le 28 septembre en dévoilant des études cachées qui indiquaient que si le péage était fixé à 2 €, valeur défendue par le Conseil général (CGI) en réponse à la commission d’enquête, alors le trafic chutait tellement aux heures de pointe qu’il suffisait d’une rocade à une seule voie dans chaque sens ! Donc la rocade ne répondait plus aux exigences posées au départ par le CGI. Ces études étaient connues des services du CGI avant d’arrêter le dossier d’enquête publique. Les commissaires enquêteurs et les habitants ont demandé des précisions à ce sujet, le CGI leur a caché ces informations pourtant stratégiques.

Il y a vraiment des choses à changer dans la manière dont les décisions publiques se prennent au mépris de la démocratie la plus élémentaire. Pour chaque projet les avantages comme les inconvénients doivent être étudiés avec la même rigueur. Ce projet a coûté au moins 30 M€ aux contribuables pour rien. Il aurait suffit de faire ces études de trafic en fonction du coût d’un péage pour s’apercevoir qu’il ne tenait pas la route. Toute rocade gratuite n’est pas finançable, toute rocade finançable n’a pas assez de trafic pour avoir un impact significatif sur le trafic dans l’agglomération. Nous attendons de MM. Vallini et Destot qu’ils en tirent les conclusions claires en faisant ce qu’a fait de manière respectable M. Baïetto qui a reconnu s’être trompé sur ce dossier.

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L’Etat veut élargir l’autoroute A 480 le long du Drac

Publié le 24 septembre 2010

Le 21 septembre le préfet de la région Rhône-Alpes a confirmé dans un communiqué que l’État financera à hauteur de 20 M€ la réalisation d’ici 2014 d’une première tranche de travaux pour la mise à 2×3 voies de l’autoroute A480 dans la traversée de Grenoble.

Il confirme aussi que pour l’Etat, le contournement nord de l’agglomération est toujours dans les cartons.

« Ces aménagements sont financés à 100 % par l’État. Ils s’inscrivent dans le programme de modernisation des itinéraires du réseau routier national 2009-2014 (PDMI) qui succède au volet routier des contrats de plan. L’A480 assure le rôle d’autoroute urbaine et le maillon ouest du contournement de Grenoble. Avec plus de 100 000 véhicules par jour dans sa section centrale à 2×2 voies, les phénomènes quotidiens de saturation sur cet axe sont devenus préoccupants. En fluidifiant la circulation sur l’A480, les travaux contribueront à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’énergie fossile. Ils contribueront également à la mise en œuvre d’un contournement libérant le cœur de l’agglomération de la pression automobile pour améliorer les performances des transports en commun et des modes doux. L’avis défavorable rendu le 22 mars 2010 par la commission d’enquête publique sur le projet de Rocade Nord de Grenoble présenté par le Conseil général de l’Isère conduit à remettre en cause à court terme cette rocade mais l’État a décidé de maintenir son financement sur l’A480 sans attendre de nouvelles décisions sur le bouclage au nord du réseau de voies rapides de l’agglomération grenobloise. » (c’est nous qui soulignons)

Voila encore une bataille à mener pour empêcher cet élargissement qui ne fera qu’attirer plus de voitures, et augmentera les nuisances pour les riverains et l’ensemble des habitants de l’agglomération. Comme M. Baïetto, Président de la Métro, nous militons pour qu’il y ait moins de voitures et donc que les infrastructures routières existantes sont suffisantes.

Le mea culpa respectable de M. Baïetto sur la rocade

Publié le 21 septembre 2010

Communiqué du 21 septembre 2010 (MAJ le 24/9/10)

Nous ne pouvons que respecter la nouvelle position de Marc Baïetto sur la rocade nord exprimée en tant que Président de la Métro lors de sa conférence de presse de rentrée le 20 septembre.

Il n’est pas fréquent qu’un responsable politique dise clairement qu’il s’est trompé. Il déclare en effet à propos du projet de contournement nord par la rocade : “ la voie que j’ai tracée avec d’autres, et j’en assume l’entière responsabilité, n’était peut-être pas la bonne. Il faut, aujourd’hui, penser autrement le cadre urbain ”.

« Il faut réfléchir au « chrono-aménagement », à la ville des courtes distances, donc des services de proximité. C’est la voie que je propose à la Métro. Si on diminue la part des déplacements contraints, on aura moins usage de la voiture. Et si il y a moins de voiture, il y a peut être assez d’infrastructures »

Par contre le Président est plus qu’approximatif lorsqu’il explique que sur le dossier de la rocade il n’y a ni gagnants ni perdants…

Nous attendons que les autres responsables qui ont défendu bec et ongle ce mauvais projet, fassent des déclarations analogues.

Les écologistes ne peuvent que se réjouir de voir leurs analyses et propositions confirmées. Il est regrettable que tant d’argent public et de temps aient été perdus dans ce projet d’un autre siècle.

Il est temps de mettre en chantier un véritable projet de déplacements d’agglomération et de région qui soit efficace et soutenable.

Comment comprendre que depuis 1999 les plus hauts responsables politiques et économiques de l’agglomération et du département, qui n’ont jamais voulu voir la réalité en face, aient fait preuve d’un tel entêtement ? Pourtant tous les éléments étaient réunis pour que la décision publique n’aille pas dans le sens de l’acceptation de la rocade-nord. Les informations maintenant disponibles permettent de décrire dans le détail l’histoire d’un échec programmé lié à de multiples manipulations indignes d’une démocratie.

La semaine prochaine, l’ADES rendra public des informations sur les manipulations et les mensonges dans ce dossier emblématique et les leçons à en tirer pour que les décisions publiques se prennent dans de bonnes conditions afin que l’argent public ne soit pas gaspillé dans des projets qui ne tiennent pas la route !

Pour les passionnés des déplacements dans l’agglomération

Publié le 17 septembre 2010

Le Conseil général organise une présentation des différentes solutions pour résoudre l’épineuse question des déplacements dans l’agglomération le vendredi 24 septembre au CRDP de 14 h 30 à 17 h 30 (merci pour celles et ceux qui travaillent). Ce sera une série d’interventions d’individus, d’associations… qui ont des idées. Sans débat ni conclusion. Un bureau d’étude examinera les propositions et en fera un rapport au CGI sous 2 mois. Nous militons pour des solutions sans rocade-nord bien évidemment, et nous restons donc vigilants car le projet de rocade peut ressortir à tout moment, certaines interventions récentes d’élus peuvent le laissent penser.

La justice commence à annuler une décision sur la rocade nord

Publié le 8 septembre 2010

Le 28 septembre 2007, le Président du Conseil général de l’Isère (CGI) prend un arrêté décidant « la prise en considération de la mise à l’étude de la rocade nord de Grenoble », en application de la délibération de la commission permanente du CGI du 30 mars 2007. Les communes de Saint Martin le Vinoux et de la Tronche ont attaqué cet arrêté au tribunal administratif. Ce dernier, le 18 juin 2010 a annulé cet arrêté au motif que la délibération du 30 mars est illégale, la commission permanente n’étant pas compétente pour la prendre car l’assemblée délibérante ne lui en pas donné délégation. Un contribuable grenoblois avait attaqué cette délibération mais son recours avait été rejeté au motif qu’il n’habitait pas dans le périmètre d’étude et donc qu’il n’avait pas intérêt à agir.

Cette décision ne remet pas en cause l’ensemble du dispositif rocade-nord mais seulement le blocage que pouvait opérer le CGI sur les éventuels permis de construire dans le périmètre arrêté. Elle libère les terrains des communes qui peuvent dès maintenant décider en toute indépendance de leur utilisation ; et sur le plan du droit elle indique que les délégations données par l’assemblée délibérante à sa commission permanente doivent être très précises. Or la fameuse consultation bidon de l’été 2007 a été décidée par cette commission permanente sans en avoir reçu la délégation précise, il est donc fort probable que cette consultation soit annulée pour ce motif, ce qui aura des conséquences beaucoup plus lourdes sur la légalité de l’ensemble des décisions du CGI sur la rocade qui ont été prises suite à cette consultation bidon. A suivre.