
Pour essayer de faire le point sur l’incapacité d’EDF à réaliser l’EPR à Flamanville dans les temps impartis et les budgets prévus, la direction d’EDF a demandé à M. Folz un rapport sur ce qui s’est passé pour en arriver à cet échec industriel retentissant et qui n’a pas fini d’avoir des conséquences lourdes pour EDF.
Le rapporteur, ex patron de PSA, a rendu son rapport le 28 octobre. Il rappelle qu’en mai 2006, l’EPR de Flamanville devait coûter 3,3 milliards d’euros (€ 2005) et que maintenant (et ce n’est pas fini…) c’est 12, 4 milliards d’euros (€2005). Il devait être mis en service industriel en juin 2012, maintenant ce ne sera pas avant 2023 s’il n’est pas arrêté avant !
En conclusion, le rapporteur écrit : « La construction de l’EPR de Flamanville aura accumulé tant de surcoûts et de délais qu’elle ne peut être considérée que comme un échec pour EDF…


Au 1er janvier 2019,
Le projet d’élargissement de l’A480 prévoit un déboisement des berges du Drac et la FRAPNA-Isère a fait connaitre son désaccord sur la manière dont le chantier va détruire la biodiversité et la flore de ces berges. Souhaitons que la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale réagisse aussi sur ces déboisements excessifs qui pourraient tout à fait être évités. La FRAPNA a indiqué que l’Association des Digues du Drac, de l’Isère et de la Romanche (ADIDR) projetait de déboiser de manière excessive les berges de l’Isère, du Drac et de la Romanche. L’ADIDR a critiqué la position de la FRAPNA dans le Dauphiné libéré du 16 octobre. Le 19 octobre, la FRAPNA répond à l’ADIDR :
A propos de la création de la taxe GEMAPI et de l’article que nous avons fait le 5 octobre intitulé : «
Vendredi 30 mars 2018, « le réseau Sortir du nucléaire » a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de Grenoble contre l’ILL et son directeur. L’Institut Laue Langevin (ILL) est la dernière installation nucléaire de base (INB) située sur la commune de Grenoble après le démantèlement des INB du CEA, trois réacteurs de recherche, des laboratoires et des stations de traitement des déchets. D’une puissance thermique de 58 MW, il délivre des faisceaux de neutrons de faible énergie, de haute qualité et de haute intensité pour des expériences de physique fondamentale. Installé en pleine ville, dans une zone à forte urbanisation, il est essentiel que les questions de sécurité soient traitées avec la plus grande vigilance. De lourds investissements ont été faits après la catastrophe de Fukushima, notamment pour prévenir le risque d’inondation. Or ces derniers temps, plusieurs anomalies en matière de sécurité ont été relevées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : risque de chute de combustible dont l’impact n’est pas connu, décisions de modifications et travaux prises par l’ILL avant d’avoir obtenu d’accord de l’autorité de sûreté, absences de procédures et traçabilité contraires à la réglementation des installations nucléaires INB.
La Métropole va donc être chargée du grand cycle de l’eau depuis la ressource en eau potable en passant par la gestion des eaux usées et à partir du 1er janvier 2018, la Métro acquiert la compétence Gemapi (GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations). C’est la régie de l’eau potable qui gérera cette compétence à moins qu’elle ne soit transférée à un syndicat mixte spécifique qui pourrait associer la Métro, le département et d’autres collectivités intéressées. Le code de l’environnement (article L 211-7) précise que la Gemapi s’intéresse aux questions suivantes : l’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique, l’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès à ce cours d’eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d’eau, la défense contre les inondations et contre la mer, la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.
Peut-on avoir confiance dans la qualité des composants fondamentaux de l’EPR fabriqué par AREVA dans son usine du Creusot ? La réponse à cette question mettra ou non un terme à l’aventure industrielle du nucléaire français. On apprend qu’il y a eu des irrégularités dans des contrôles de 400 pièces fabriquées depuis 1965 et dont une cinquantaine serait en service dans les réacteurs en fonctionnement. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que ces irrégularités n’ont été indiquées par AREVA seulement après que l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) lui ait imposé une revue de qualité des fabrications au Creusot. Sans cette exigence, on n’en saurait toujours rien. Il serait temps d’arrêter cette dangereuse aventure.
Le 29 septembre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a pris la décision n° 2015-DC-0523 établissant une classification des installations nucléaires de base au regard des risques et inconvénients qu’elles présentent pour les intérêts mentionnés à l’article L. 593-1 du code de l’environnement. Cet article du code de l’environnement traite de la sécurité nucléaire qui comprend : la sureté nucléaire, la radioprotection, la prévention et la lutte contre les actes de malveillance ainsi que les actions de sécurité civile en cas d’accident.
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