Archives pour le mot-clef ‘risques majeurs’

Enquête publique sur la déclaration d’utilité publique du projet Cigéo

Publié le 7 janvier 2022

Le 18 décembre 2021, la commission d’enquête concernant la déclaration d’utilité publique du projet de centre de stockage des déchets radioactifs, Cigéo à Bures, a rendu son rapport et ses conclusions.

La commission rend un avis favorable sans aucune réserve et quelques recommandations (qui ne sont pas contraignantes).

Curieusement la commission déclare son incompétence pour évaluer la réalité du coût d’un tel projet exceptionnel. Elle se repose sur l’aval donné par le Secrétariat général pour l’investissement (SGPI) et considère favorablement les financements institués, leur sécurisation et les mesures de contrôles organisées.

C’est tout de même curieux de n’avoir pas voulu examiner le coût d’un tel projet puisque la jurisprudence concernant l’intérêt public suppose de faire un bilan coût avantage du projet et de le comparer à d’autres solutions comme le stockage en surface qui serait nettement moins cher.

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Les risques du prolongement de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires de 900 MW d’EDF

Publié le 19 mars 2021

10 ans après la catastrophe de Fukushima, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a statué sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe d’EDF au-delà de 40 ans de fonctionnement.  

L’association Global Chance a fait réaliser une étude à l’attention de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST), intitulée « Les risques du prolongement de la durée de fonctionnement des réacteurs de 900 MW d’EDF ». Bernard Laponche, spécialiste de la physique des réacteurs, ancien du CEA a piloté cette étude qui indique que sur un certain nombre de thèmes, les analyses présentées dans le rapport d’instruction de l’ASN paraissent insuffisantes.

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Diverses actualités

Publié le 26 février 2021

Politique de la ville : quelques leçons d’un échec : article d’ Olivier Galland du 17 février 2021… « deux types de politiques peuvent être mises en œuvre pour lutter contre la ségrégation spatiale. La première, mise en œuvre jusqu’à présent, consiste à tenter de rapprocher les emplois des personnes. On connaît les difficultés qu’elle rencontre. La seconde consiste à tenter de rapprocher les personnes des emplois en favorisant la mobilité résidentielle, une politique peu utilisée en France, qui a tout misé sur la construction de logements sociaux fixant pour de très longues années des populations pauvres sur un territoire en finissant par les y concentrer. Le Gouvernement ne semble pas près de renoncer à cette politique ou de la réorienter, bien au contraire. »


L’aide publique aux partis et groupements politiques pour l’année 2021. Un décret du 23 février 2021 donne la répartition des crédits publics suivants les résultats en voix aux élections législatives et en fonction du nombre de parlementaires affiliés à un parti ou groupement politique. C’est évidemment En marche qui se taille la part du lion : 21 millions d’Euros sur un total de 66 millions.


Artificialisation des sols : la bataille silencieuse des villes. Les collectivités (dont Grenoble) sont de plus en plus volontaires sur le sujet, et s’associent à une pluralité d’acteurs, elles semblent aussi privilégier des actions concrètes et visibles pour préserver la biodiversité (végétalisation de toitures, verdissement de cours d’écoles…). En revanche, ces efforts restent majoritairement concentrés sur le domaine public, et pourraient pâtir d’un ralentissement des investissements dans les infrastructures publiques dû à la crise. Résultats d’une enquête de l’Observatoire des villes vertes.

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Diverses actualités

Publié le 8 janvier 2021

L’étude « La vie d’étudiant·e confiné·e » de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE), effectuée après le premier confinement, indique que 33 % des étudiants interrogés ont rencontré des difficultés financières pendant cette période. Parmi eux, 23 % n’ont pas mangé à leur faim, 19 % ont dû se restreindre sur les achats de première nécessité.


La mise en service partielle du réacteur EPR de Flamanville, autorisée par le Conseil d’Etat par une décision en référé du 28 décembre 2020. Plusieurs associations ont demandé au Conseil d’État de suspendre l’exécution de la décision de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) du 8 octobre 2020 autorisant la mise en service partielle du réacteur Flamanville 3 pour l’arrivée de combustible nucléaire dans le périmètre de l’installation et la réalisation d’essais particuliers de fonctionnement. Le juge des référés rejette le recours des associations.


Le 31 décembre 2020, le Conseil d’État a rappelé qu’un maire ne peut légalement user de son pouvoir de police générale pour édicter des limites à l’usage des pesticides qu’il appartient aux seules autorités de l’État de prendre.

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Centrale nucléaire du Bugey, bonne pour la fermeture…

Publié le 16 octobre 2020

La coordination Stop Bugey regroupe différentes associations antinucléaires de l’Ain, du Rhône, de Savoie, de l’Isère, de Saône-et-Loire et de Genève ; elle demande l’arrêt immédiat de la centrale de Bugey et s’oppose au projet d’EPR au Bugey.

« Après l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim, celle du Bugey devient la plus vieille de France.
Outre son réacteur n°1 arrêté depuis 26 ans et dont le démantèlement est retardé au-delà de 2050, le site comprend 4 autres réacteurs en activité depuis plus de 40 ans, un Magasin Inter Régional (MIR) de combustibles neufs et ICEDA (Installation de Conditionnement et d’Entreposage de Déchets Activés), dont l’autorisation d’exploitation vient d’être accordée par l’ASN à EDF.

Les 4 plus vieux réacteurs de France cumulent de nombreuses malfaçons (271) et de fréquents incidents qui génèrent un fonctionnement par intermittence, voire des arrêts de très longues durées.

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Actions contre la seconde prorogation du décret d’autorisation de l’expérimentation nucléaire EPR

Publié le 5 juin 2020

Le 25 mars 2020, en plein confinement (non nucléaire), le gouvernement nucléocrate (Edouard Philipe ancien lobbyiste d’Areva qui a changé de nom pour Orano depuis ses nombreuses affaires) a décidé par décret de proroger de nouveau de quatre ans le délai de mise en service de l’EPR de Flamanville. Les associations Réseau Sortir du Nucléaire, Greenpeace France, France Nature Environnement, le CRILAN et STOP EPR Ni à Penly ni Ailleurs, ont déposé un recours pour demander le retrait de ce décret et l’abrogation du décret d’autorisation de création initial de cette expérimentation dite EPR.

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L’exploitation des centrales nucléaires manque de rigueur

Publié le 5 juin 2020

Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire s’inquiète d’un « recul de la rigueur dans l’exploitation des centrales ».

Nous sommes particulièrement concernés à Grenoble par les dangers liés aux centrales nucléaires de Saint-Alban-Saint-Maurice-l’Exil (double sainteté !), Bugey (cobayes), stockage de déchets de plutonium à Creys-Malville (INB APEC), et le centre de recherche ILL hélas situé en plein Grenoble. Heureusement le CEA du Polygone a été dénucléarisé, et fort heureusement nous avons évité, non sans mal à l’époque, le projet Dubedout – Destot – CEA d’une centrale nucléaire Thermos en pleine agglomération dans les années soixante.

Pour s’informer sur les dysfonctionnements des installations nucléaires de notre région voir ici.

EDF condamnée pour une pollution radioactive à Bugey

Publié le 29 mai 2020

Fin 2017, à la centrale nucléaire du Bugey, EDF avait détecté une concentration anormale de tritium (isotope de l’hydrogène) dans la nappe phréatique. Cette pollution était la conséquence de dysfonctionnements reconnus par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Le 7 mars 2018, le Réseau “Sortir du nucléaire“, « Rhône-Alpes Sans Nucléaire », « Sortir du nucléaire Bugey » et » Sortir du nucléaire Isère » avaient déposé plainte contre EDF.

Le 22 mai 2020, le tribunal a reconnu EDF coupable de l’ensemble des infractions pour lesquelles elle était poursuivie

Voici un communiqué du Réseau sortir du Nucléaire du 25 mai :

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Tremblement de terre du Teil, des interrogations de scientifiques

Publié le 29 novembre 2019

Selon des sismologues le séisme du Teil aurait pu être provoqué par la réouverture d’une carrière exploitée par Lafarge. À méditer dans le cas où la société Vicat reprendrait ses activités à Grenoble. 

Mais il ne faudrait pas que cette interrogation cache la sous-estimation du séisme historique vraisemblable qui aurait dû être pris en compte par l’ASN, EDF et ORANO AREVA pour la construction de la centrale nucléaire de Cruas.

Voici des extraits d’un reportage de France 3 Auvergne Rhône-Alpes intitulé : « Le séisme du Teil a-t-il été « déclenché » par une activité humaine ? Une hypothèse qui fait trembler »

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Tremblement de terre du 11 novembre au Teil

Publié le 15 novembre 2019

Le 11 novembre s’est produit un tremblement de terre de magnitude 5,4 près du Teil à la limite de l’Ardèche et de la Drome. Cette magnitude est importante et il y a eu de nombreux dégâts et des blessés. Les réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas, situés à 13 km de l’épicentre, ont été mis à l’arrêt pour vérifications. Cette magnitude de 5,4 dépasse celle prise pour la construction de la centrale nucléaire de Cruas qui est conçue pour résister à un séisme de seulement 5,2 dont l’épicentre serait sous la centrale. Il faudrait réévaluer la capacité de la centrale à résister à un séisme de cette intensité. Voir ci-dessous la réaction de Michèle Rivasi, députée européenne, à ce sujet.

A noter que dans le nouveau zonage sismique de 2011 (qui est règlementaire pour les règles de construction antisismiques), le Teil n’est pas dans la zone où le risque est le plus important comme à Grenoble. Cet évènement est un rappel de l’importance du risque sismique dans notre région. Avant 2011, Grenoble était classée en aléa sismique 3, depuis l’aléa a été réhaussé au niveau 4, niveau le plus important en France.

Le séisme le plus destructeur dans la région grenobloise a été celui de Corrençon-en-Vercors en 1962, de magnitude 5,3.

Il est utile de se rappeler des bons réflexes à avoir en cas de séisme comme indiqué par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble.

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L’EPR à Flamanville : un échec industriel

Publié le 1 novembre 2019

Pour essayer de faire le point sur l’incapacité d’EDF à réaliser l’EPR à Flamanville dans les temps impartis et les budgets prévus, la direction d’EDF a demandé à M. Folz un rapport sur ce qui s’est passé pour en arriver à cet échec industriel retentissant et qui n’a pas fini d’avoir des conséquences lourdes pour EDF.

Le rapporteur, ex patron de PSA, a rendu son rapport le 28 octobre. Il rappelle qu’en mai 2006, l’EPR de Flamanville devait coûter 3,3 milliards d’euros (€ 2005) et que maintenant (et ce n’est pas fini…) c’est 12, 4 milliards d’euros (€2005). Il devait être mis en service industriel en juin 2012, maintenant ce ne sera pas avant 2023 s’il n’est pas arrêté avant !

En conclusion, le rapporteur écrit : « La construction de l’EPR de Flamanville aura accumulé tant de surcoûts et de délais qu’elle ne peut être considérée que comme un échec pour EDF…

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Le nucléaire dans notre région suivant le rapport d’activité 2018 de l’Autorité de Sureté Nucléaire et l’Inventaire des déchets nucléaires de l’ANDRA

Publié le 7 juin 2019

L’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) a rendu son rapport d’activité pour l’année 2018. Pour ce qui concerne Grenoble et sa région, ce rapport traite des dossiers du CEA, de l’ILL et le site à Veurey-Voroize de l’ancienne usine de fabrication de combustibles de la SICN et plus loin le site de Superphénix.

Nous sommes également concernés par les réacteurs nucléaires de Saint-Alban et de Bugey : ces installations nucléaires qui ont subi de nombreuses anomalies en 2018 qui sont très anciennes, ne sont pas gérées correctement et comportent des risques majeurs. Les conséquences d’un accident nucléaire sur Bugey viennent d’être rendus publics par des scientifiques suisses et sont inquiétantes : institutbiosphere.ch/wa_files/EUNUPRI-2019v01.pdf

En outre vient d’être créé un centre national d’entreposage de déchets nucléaires ICEDA à Bugey.

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Le nouveau SYMBHI

Publié le 1 février 2019

Au 1er janvier 2019, le Syndicat Mixte des Bassins Hydrauliques de l’Isère (SYMBHI) a fusionné avec l’Association Départementale Isère Drac Romanche ADIDR) et le Syndicat Intercommunal de la Gresse du Drac et de leurs Affluents (Sigreda).

Voici sa nouvelle composition (avec les droits de vote) : Département de l’Isère (40,225 %), Grenoble Alpes Métropole (40,225 %), Communauté de communes le Grésivaudan (10,2 %), Communauté d’agglomération du Pays Voironnais (5,0 %), Communauté de communes de l’Oisans (1,5 %), Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté (1,3 %) Communauté de communes de la Matheysine (0,85%), Communauté de communes du Trièves (0,7%).

« Le syndicat mixte a pour vocation d’exercer la compétence relative à la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) sur le bassin versant de l’Isère et de ses affluents situés en Isère, ainsi que sur les parties de sous bassin versant associées situées dans les départements voisins, laquelle se décline en quatre missions comme suit :

  • L’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ;
  • L’entretien et l’aménagement de cours d’eau, canaux, lacs ou plans d’eau y compris les accès à ces cours d’eau, lacs ou plans d’eau ;
  • La défense contre les inondations ;
  • La protection et de restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides, ainsi que des formations boisées riveraines.

Le Symbhi a vocation à intervenir sur le bassin versant de l’Isère et de ses affluents situés en Isère, ainsi que sur les parties de sous bassin versant associées situées dans les départements voisins.

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Non au déboisement massif des berges de l’Isère, du Drac et de la Romanche.

Publié le 26 octobre 2018

Le projet d’élargissement de l’A480 prévoit un déboisement des berges du Drac et la FRAPNA-Isère a fait connaitre son désaccord sur la manière dont le chantier va détruire la biodiversité et la flore de ces berges. Souhaitons que la commission d’enquête sur l’autorisation environnementale réagisse aussi sur ces déboisements excessifs qui pourraient tout à fait être évités. La FRAPNA a indiqué que l’Association des Digues du Drac, de l’Isère et de la Romanche (ADIDR) projetait de déboiser de manière excessive les berges de l’Isère, du Drac et de la Romanche. L’ADIDR a critiqué la position de la FRAPNA dans le Dauphiné libéré du 16 octobre. Le 19 octobre, la FRAPNA répond à l’ADIDR :

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GEMAPI : des précisions…

Publié le 19 octobre 2018

A propos de la création de la taxe GEMAPI et de l’article que nous avons fait le 5 octobre intitulé : «Taxe GEMAPI, le nouvel impôt local arrive ».

On nous fait remarquer que pour de nombreux contribuables de la Métro il ne s’agit pas d’un prélèvement supplémentaire par rapport à la redevance qu’ils payaient en tant que propriétaire à l’Association syndicale notamment à l’ASDI (association syndicale Drac Isère) qui a maintenant disparu.

Il est vrai que le montant de la taxe GEMAPI pour des propriétaires grenoblois sur la taxe foncière est d’un montant en général inférieur à la redevance qui était versée à l’ASDI.

Sauf que maintenant cet impôt touche aussi les contribuables à travers la taxe d’habitation et l’ensemble des contribuables de l’agglomération qui n’étaient pas redevables à une association syndicale de propriétaire. Il s’agit bien d’un impôt nouveau qui touche l’ensemble des contribuables locaux, ce qui est d’ailleurs plus correct car la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations est d’intérêt général et doit donc être supportée par l’ensemble des contribuables.

A l’ILL, il faut renforcer la sécurité

Publié le 6 avril 2018

Vendredi 30 mars 2018, « le réseau Sortir du nucléaire » a déposé une plainte auprès du Procureur de la République de Grenoble contre l’ILL et son directeur. L’Institut Laue Langevin (ILL) est la dernière installation nucléaire de base (INB) située sur la commune de Grenoble après le démantèlement des INB du CEA, trois réacteurs de recherche, des laboratoires et des stations de traitement des déchets. D’une puissance thermique de 58 MW, il délivre des faisceaux de neutrons de faible énergie, de haute qualité et de haute intensité pour des expériences de physique fondamentale. Installé en pleine ville, dans une zone à forte urbanisation, il est essentiel que les questions de sécurité soient traitées avec la plus grande vigilance. De lourds investissements ont été faits après la catastrophe de Fukushima, notamment pour prévenir le risque d’inondation. Or ces derniers temps, plusieurs anomalies en matière de sécurité ont été relevées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) : risque de chute de combustible dont l’impact n’est pas connu, décisions de modifications et travaux prises par l’ILL avant d’avoir obtenu d’accord de l’autorité de sûreté, absences de procédures et traçabilité contraires à la réglementation des installations nucléaires INB.

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GEMAPI : encore une nouvelle taxe

Publié le 6 octobre 2017

La Métro va exercer à partir du 1er janvier 2018 la compétence GEMAPI : Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations avec 4 missions obligatoires : l’aménagement de bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ; l’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès à ce cours d’eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d’eau ; la défense contre les inondations ; la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.

Ces obligations vont imposer à la Métro de lourds investissements en particulier concernant la prévention des inondations qui est en retard. Les recettes que va récupérer la Métro auprès des communes, syndicats ou autres financeurs seront très insuffisantes pour financer cette nouvelle compétence et le budget général aura des difficultés pour y apporter des sommes importantes. Le Conseil de métropole du 29 septembre a donc décidé de créer à partir de l’année 2018, une taxe spéciale pour financer la GEMAPI et fera appel à l’emprunt pour boucler le budget.

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Compétence « Gemapi » au 1er janvier 2018 à la Métro

Publié le 12 mai 2017

La Métropole va donc être chargée du grand cycle de l’eau depuis la ressource en eau potable en passant par la gestion des eaux usées et à partir du 1er janvier 2018, la Métro acquiert la compétence Gemapi (GEstion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations). C’est la régie de l’eau potable qui gérera cette compétence à moins qu’elle ne soit transférée à un syndicat mixte spécifique qui pourrait associer la Métro, le département et d’autres collectivités intéressées. Le code de l’environnement (article L 211-7) précise que la Gemapi s’intéresse aux questions suivantes : l’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique, l’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès à ce cours d’eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d’eau, la défense contre les inondations et contre la mer, la protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides ainsi que des formations boisées riveraines.

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Nucléaire, AREVA dans l’œil du cyclone…

Publié le 6 mai 2016

EPR-securitePeut-on avoir confiance dans la qualité des composants fondamentaux de l’EPR fabriqué par AREVA dans son usine du Creusot ? La réponse à cette question mettra ou non un terme à l’aventure industrielle du nucléaire français. On apprend qu’il y a eu des irrégularités dans des contrôles de 400 pièces fabriquées depuis 1965 et dont une cinquantaine serait en service dans les réacteurs en fonctionnement. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que ces irrégularités n’ont été indiquées par AREVA seulement après que l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) lui ait imposé une revue de qualité des fabrications au Creusot. Sans cette exigence, on n’en saurait toujours rien. Il serait temps d’arrêter cette dangereuse aventure.

Voici la note d’information du 3 mai de l’ASN à ce sujet :

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Classification des installations nucléaires de base

Publié le 23 octobre 2015

ASNLe 29 septembre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a pris la décision n° 2015-DC-0523 établissant une classification des installations nucléaires de base au regard des risques et inconvénients qu’elles présentent pour les intérêts mentionnés à l’article L. 593-1 du code de l’environnement. Cet article du code de l’environnement traite de la sécurité nucléaire qui comprend : la sureté nucléaire, la radioprotection, la prévention et la lutte contre les actes de malveillance ainsi que les actions de sécurité civile en cas d’accident.

La décision de l’ASN précise : « les installations figurant dans la liste prévue à l’article 5 du décret du 2 novembre 2007… sont classées en 3 catégories, numérotées de 1 à 3 par ordre décroissant d’importance des risques et inconvénients qu’elles présentent pour les intérêts mentionnés à l’article L. 593-1 du code de l’environnement »

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