Elle propose plusieurs
améliorations pour fiabiliser les données du « registre R-Nano »
afin d’améliorer la traçabilité des nanomatériaux et optimiser l’efficacité du
système.
Le conseil scientifique Covid-19 dans sa dernière note, du 26 octobre actualisée le 28, traite de la deuxième vague et des moyens de reprendre le contrôle sur l’épidémie. C’est sur cet avis que le gouvernement s’est appuyé pour décider de reconfiner, après avoir perdu beaucoup de temps, ce qui rend plus difficile la reprise de contrôle et d’arriver à soulager notre système de soins.
Cet avis se termine par des
réflexions sur l’après deuxième vague. Il y évoque la mise en place d’un
conseil de liaison citoyen pour que le débat ne se limite pas entre experts
scientifiques et gouvernement. C’est ce qu’avait décidé la Ville de Grenoble,
comme l’a indiqué l’adjoint à la santé Pierre- André Juven.
« Des vagues
successives ?
Néanmoins, il est probable
que ces mesures même optimisées ne suffiront pas pour éviter d’autres vagues,
après la deuxième. On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la
fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments : état
climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester, Tracer,
Isoler.
A Grenoble, distribution des masques réutilisables grand public les 6, 7 et 8 juin, sur les 14 sites de distribution prévus. Attention, uniquement sur rendez-vous. Une distribution à domicile sera faite pour les personnes qui se seront signalées en mairie et qui pourront justifier d’une impossibilité de se déplacer (personnes âgées notamment). Il s’agit de masques achetés par la ville et non ceux que la Région devait transmettre.
L’Institut
s’est appuyé sur une simulation numérique. L’analyse a consisté à comparer
des prévisions du modèle national de qualité de l’air établies sur la base de données
d’émissions moyennes de polluants (ne prenant donc pas en compte les réductions
induites par les mesures de confinement), avec des simulations corrigées,
réalisées a posteriori, qui intègrent les données d’observation produites par
les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (Aasqa). Elle a
ainsi pu établir une moyenne sur les 100 plus grandes villes françaises pour le
NO2 et les particules fines PM2.5, depuis mi-février 2020.
L’Office national des forêts (ONF) et la Ligue de protection des oiseaux (LPO), chacun de leur côté indiquent que si l’on n’y prend garde, le déconfinement risque d’être dramatique pour les animaux qui se sont réappropriés des espaces désertés par l’activité humaine. Pendant près de deux mois de confinement la tranquillité inhabituelle retrouvée en forêt a donné aux animaux l’envie de se déplacer davantage, voire d’aller dans des endroits fréquentés par l’homme. Et au sortir de cette période, la faune sauvage sera plus sensible au dérangement. D’autant que c’est le moment des naissances pour les mammifères et de la nidification pour les oiseaux.
Il est important de prendre en compte leurs recommandations pour
respecter la nature et sa faune sauvage qui a beaucoup évoluée durant le
confinement.
Le moustique tigre réapparait à Grenoble et dans l’agglomération. Le site Vigilance moustique met à jour la carte de l’invasion des départements par ce moustique. Elle affiche six nouveaux départements où leur présence est avérée et qui passent donc en alerte rouge, ce qui porte le total à 57. Avec le printemps chaud, le moustique tigre apparaît nettement plus tôt cette année.
A ces 57
départements classés en vigilance rouge s’ajoutent 10 départements classés en
vigilance orange, correspondant à des territoires où le moustique a été
intercepté ponctuellement au cours des cinq dernières années (Allier, Doubs,
Indre-et-Loire, Jura, Loir-et-Cher, Haute-Loire, Oise, Haute-Savoie, Yonne et
Val-d’Oise). Il reste donc 29 départements en vigilance jaune, autrement dit
des territoires qui font l’objet d’une veille spécialement dédiée à la
surveillance du moustique tigre, mais sans qu’aucun spécimen n’y ait été
intercepté
L’intersyndicale
CGT-SUD-FSU du CHSCT du Ministère du travail tire le signal d’alarme depuis de
longues semaines sur la mise en danger des agents du Ministère du travail. Le
CHSCT vote le recours à un expert suite à la mise à disposition des agents de
masques non conformes.
Le 6 mai,
l’intersyndicale a fait le communiqué suivant :
« Nous
voulons des masques efficaces et conformes !
L’avis du HCSP, daté du 24 avril, regroupe de nombreuses préconisations « relatives à l’adaptation des mesures barrières et de distanciation sociale à mettre en œuvre hors champs sanitaire et médico-social ».
Ces mesures
organisées en 20 chapitres sont très utiles pour les collectivités locales.
Tout doit être repensé dans
les moindres actes de la vie quotidienne. Le Centre d’études et d’expertise
pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) propose
des recommandations pour gérer au mieux la circulation des piétons sur les
trottoirs au moment du déconfinement, en prenant en compte les contraintes de
distanciation physique et l’augmentation progressive des flux.
Une largeur de 2,50 m pour les trottoirs : Alors que la réglementation accessibilité prévoit une
largeur minimale de cheminements sans obstacle de 1,40 m, il recommande une
largeur de 2,50 m pour les trottoirs. “Dans des rues où les flux
piétons sont très importants (magistrales piétonnes, grands boulevards, rues
touristiques …) ou bien à proximité d’équipements, il est préférable de
dimensionner plus généreusement les espaces dédiés aux piétons“.
Depuis 3
semaines on ne parle que de prévention pour éviter l’hospitalisation. Depuis de
nombreuses années on a fait disparaitre les grandes politiques de prévention
santé issues du Conseil National de la Résistance (CNR), comme la Protection
maternelle et infantile (PMI).
En France, la
prévention santé est une notion très tendance depuis 3 semaines. Quelle sera sa
durée de vie sur le long terme ? Une fois la crise passée, la prévention
santé risque encore d’être reléguée au 3ème ou 4ème plan.
Une politique de prévention doit, suivant les thématiques, soit s’adresser au
« grand public » Comme les campagnes anti « le tabac et/ou
l’alcool qui tuent », et dont le prix n’arrête ni le fumeur ni
l’alcoolique (mais on porte toujours attention à la grogne ou la colère des
alcooliers), mais aussi à des publics particuliers. La grossesse et la petite enfance sont des
moments particuliers de la vie ou les concerné.e.s sont très réceptif.ve.s aux
différents messages de prévention. Pourtant, on assiste à la disparition
progressive de la Protection maternelle et infantile, grand service
public de la prévention santé, mis en place par le CNR en 1945, alors qu’il est
considéré dans le reste du monde, comme une réussite française.
Selon des sismologues le séisme du Teil aurait pu être
provoqué par la réouverture d’une carrière exploitée par Lafarge. À méditer
dans le cas où la société Vicat reprendrait ses activités à Grenoble.
Mais il ne faudrait pas que cette interrogation
cache la sous-estimation du séisme historique vraisemblable qui aurait
dû être pris en compte par l’ASN, EDF et ORANO AREVA pour la construction de la
centrale nucléaire de Cruas.
Voici des extraits d’un reportage de France 3 Auvergne
Rhône-Alpes intitulé : « Le séisme du Teil a-t-il été “déclenché” par une
activité humaine ? Une hypothèse qui fait trembler »
Le
11 novembre s’est produit un tremblement de terre de magnitude 5,4 près du Teil
à la limite de l’Ardèche et de la Drome. Cette magnitude est importante et il y
a eu de nombreux dégâts et des blessés. Les réacteurs de la centrale nucléaire de
Cruas, situés à 13 km de l’épicentre, ont été mis à l’arrêt pour vérifications.
Cette magnitude de 5,4 dépasse celle prise pour la construction de la centrale
nucléaire de Cruas qui est conçue pour résister à un séisme de seulement 5,2
dont l’épicentre serait sous la centrale. Il faudrait réévaluer la capacité de
la centrale à résister à un séisme de cette intensité. Voir ci-dessous la
réaction de Michèle Rivasi, députée européenne, à ce sujet.
A
noter que dans le nouveau zonage sismique de 2011 (qui est règlementaire pour
les règles de construction antisismiques), le Teil n’est pas dans la zone où le
risque est le plus important comme à Grenoble. Cet évènement est un rappel de l’importance
du risque sismique dans notre région. Avant 2011, Grenoble était classée en
aléa sismique 3, depuis l’aléa a été réhaussé au niveau 4, niveau le plus
important en France.
Le
séisme le plus destructeur dans la région grenobloise a été celui de Corrençon-en-Vercors
en 1962, de magnitude 5,3.
Il est utile de se rappeler des bons réflexes à avoir en cas de séisme comme indiqué par l’Institut des Risques Majeurs de Grenoble.
Le 3 octobre 2019, sans surprise, le tribunal administratif
de Nice a annulé partiellement 5 arrêtés des maires des communes de
Saint-Laurent-du-Var, Vence, Gilette, Villeneuve-Loubet et
Saint-Cézaire-sur-Siagne concernant la règlementation de l’implantation des
compteurs Linky dans leurs communes.
Le tribunal a communiqué :
« Le préfet des Alpes-Maritimes et
la société Enedis ont demandé au tribunal administratif de Nice l’annulation
des arrêtés par lesquels les maires des communes de Saint-Laurent-du-Var,
Vence, Gilette, Villeneuve-Loubet et Saint-Cézaire-sur-Siagne ont réglementé
l’implantation des compteurs Linky sur le territoire de leurs communes.
Par cinq jugements du 25 septembre 2019, le tribunal administratif de Nice a annulé certaines dispositions de ces arrêtés :
La Mission
interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives
(Mildeca) avait lancé en février l’édition 2019 de son appel
à projets à destination des collectivités locales : « Prévenir ensemble à
l’échelle d’un territoire les comportements à risque des jeunes liés à aux
substances psychoactives ».
L’objectif de cet appel à projets, doté de plus de 1 million d’euros
était de sélectionner et d’accompagner des initiatives innovantes et
ambitieuses de prévention des conduites à risques conduits à l’échelle d’un
territoire, et impliquant pleinement les populations. Il s’agissait notamment
de :
renforcer l’information de tous afin de
changer les représentations ou idées reçues associées aux produits
psychoactifs (alcool, tabac, cannabis), et aux dommages associés et provoquer
ainsi une prise de conscience citoyenne ;
intervenir spécifiquement en faveur des jeunes
pour réduire les comportements à risque, qu’il s’agisse des consommations
ou de la participation à des trafics de stupéfiants.
La ville
de Grenoble avec 14 autres collectivités a été désignée lauréate de l’appel à
projet de la Mildeca et recevra à ce titre une subvention de 221 040 euros. Grenoble prend la suite de Fontaine qui avait été
désignée ville lauréate en 2018.
A la demande de l’Agence
Régionale de Santé, l’Entente
interdépartementale pour la démoustication Rhône-Alpes (EID) a fait une
opération de démoustication du moustique tigre dans la nuit du mercredi 14 août
de 3h à 4h sur la commune de Seyssinet-Pariset, suite à un cas de dingue
importé par un habitant.
L’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) a rendu son rapport d’activité pour l’année 2018. Pour ce qui concerne Grenoble et sa région, ce rapport traite des dossiers du CEA, de l’ILL et le site à Veurey-Voroize de l’ancienne usine de fabrication de combustibles de la SICN et plus loin le site de Superphénix.
Nous sommes également concernés par les réacteurs
nucléaires de Saint-Alban et de Bugey : ces installations nucléaires qui
ont subi de nombreuses anomalies en 2018 qui sont très anciennes, ne sont pas
gérées correctement et comportent des risques majeurs. Les conséquences d’un
accident nucléaire sur Bugey viennent d’être rendus publics par des
scientifiques suisses et sont inquiétantes : institutbiosphere.ch/wa_files/EUNUPRI-2019v01.pdf
En outre vient d’être créé un centre national
d’entreposage de déchets nucléaires ICEDA à Bugey.
Le décret n° 2019-258
du 29 mars 2019 relatif à la prévention des maladies vectorielles transmises par les insectes, renforce
les missions des maires concernant la prévention de ces maladies. L’objet principal du décret est le
transfert aux agences régionales de santé (ARS), à compter du 1er janvier 2020,
des missions de surveillance des insectes porteurs de maladies. Le principal vecteur
des maladies est le moustique Tigre Les ARS seront désormais chargées de coordonner l’expertise sur les vecteurs.
Les moustiques tigres (aedes
albopictus) peuvent transmettent des maladies telles que la dengue, le
virus zika ou le chikungunya. Il y a maintenant 42 départements français qui
sont concernés par la présence de ce moustique. Le décret liste un certain
nombre d’actions : prévention de l’implantation et du développement des
insectes par des mesures d’hygiène et
de salubrité, surveillance des insectes et épidémiologie, information et
éducation sanitaire, préparation de la réponse aux épidémies…
Voilà l’information transmise par l’association des maires de France à
propos de ce décret :
Voici sa nouvelle composition (avec les droits de vote) : Département de l’Isère (40,225 %), Grenoble Alpes Métropole (40,225 %), Communauté de communes le Grésivaudan (10,2 %), Communauté d’agglomération du Pays Voironnais (5,0 %), Communauté de communes de l’Oisans (1,5 %), Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté (1,3 %) Communauté de communes de la Matheysine (0,85%), Communauté de communes du Trièves (0,7%).
« Le syndicat mixte a pour vocation d’exercer la compétence relative à la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations (GEMAPI) sur le bassin versant de l’Isère et de ses affluents situés en Isère, ainsi que sur les parties de sous bassin versant associées situées dans les départements voisins, laquelle se décline en quatre missions comme suit :
L’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique ;
L’entretien et l’aménagement de cours d’eau, canaux, lacs ou plans d’eau y compris les accès à ces cours d’eau, lacs ou plans d’eau ;
La défense contre les inondations ;
La protection et de restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides, ainsi que des formations boisées riveraines.
Le Symbhi a vocation à intervenir sur le bassin versant de l’Isère et de ses affluents situés en Isère, ainsi que sur les parties de sous bassin versant associées situées dans les départements voisins.
Le 13 novembre 2018, le ministre de l’intérieur a transmis aux Préfets une circulaire précisant les instructions relatives « à la mise en œuvre d’un dialogue renforcé entre l’Etat et les maires dans le domaine de la prévention de la radicalisation violente »
Le communiqué du ministère précise : « cette circulaire prévoit que les Préfets informeront les maires qui en font la demande sur l’état général de la menace sur le territoire de leur commune. Elle prévoit en outre la désignation, au sein des services de l’Etat, d’interlocuteurs de proximité pour permettre aux maires de signaler, en temps réel, une situation de radicalisation présumée, et garantit aux maires un retour systématique sur les signalements qu’ils effectuent. Enfin, elle autorise le préfet, dans certaines situations, à transmettre personnellement au maire des informations confidentielles nominatives, par exemple pour attirer son attention sur le profil d’un employé municipal présentant un risque de radicalisation, ou encore sur les risques associés au subventionnement d’une association ou d’un commerce. Pour garantir la confidentialité des échanges ainsi que celle du travail des services de police, de gendarmerie et de renseignement, une charte sera signée entre le préfet, le maire et le procureur de la République. »
Cette circulaire a été élaborée en concertation avec l’Association des Maires de France qui publie la circulaire. Seuls les maires qui le demanderont seront destinataires de ces informations.
Avant de croire aux miracles de la vidéosurveillance pour faire baisser l’insécurité, il vaut mieux se renseigner auprès des spécialistes de ce sujet, car un équipement important de caméras coute très cher. A Grenoble et son agglomération le nombre de caméras est déjà important (transports en commun, surveillance de la circulation, bâtiments publics, commerces…). Laurent Mucchielli est directeur de recherches au CNRS et enseigne la sociologie de la délinquance à l’université. Il est l’un des meilleurs spécialistes des questions de sécurité et de prévention en France. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur ces sujets. Il a publié chez Armand Colin, un livre qui enquête sur le bluff de la vidéosurveillance : « Vous êtes filmés ; enquête sur le bluff de la vidéosurveillance ». Il démontre que « la vidéosurveillance n’a pas d’impact global sur le niveau de délinquance d’une commune ». Et dresse un constat sans appel : « la vidéosurveillance n’est pas et ne sera jamais un outil important de lutte contre la délinquance et encore moins contre le terrorisme. »
Donc ne gaspillons pas inutilement de l’argent public, qui ne servira que les lobbies des commerçants de systèmes de vidéosurveillance et dotons les services publics des moyens humains nécessaires. Par exemple que l’Etat remette en place la police de proximité prévue par la loi mais oubliée depuis N. Sarkozy ce qui a permis le contrôle de plus en plus de territoires par les maffias de la drogue.
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