Archives pour le mot-clef ‘edf’

Le nucléaire français, c’est la panique

Publié le 11 novembre 2022

Le gouvernement met la pression sur EDF pour mettre en marche toutes les centrales nucléaires coûte que coûte cet hiver. Par surcroit la nationalisation décidée prend du retard car certains des actionnaires contestent le prix proposé de 12 € par action alors que le prix d’introduction lors de la privatisation de 2005 était de 32 €.

EDF essaye de redémarrer les réacteurs arrêtés même quand les conditions de sécurité ne sont pas respectées. Ce qui vient de se passer concernant le réacteur de Cattenom 1 est très inquiétant même si l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) y a mis heureusement le holà.

EDF a essayé de persuader l’ASN que « la garantie d’un fonctionnement en toute sûreté du réacteur pour une période de 12 mois est apportée »

L’ASN considère que deux soudures du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Cattenom doivent être réparées avant son redémarrage.

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Menaces sur l’ensemble des réacteurs nucléaires français

Publié le 22 avril 2022

Alors que le phénomène inquiétant de corrosion sous contrainte ne touchait que les réacteurs les plus récents, EDF découvre des indications sérieuses que ce phénomène atteint peut être aussi les réacteurs de 900 MWe les plus nombreux et les plus anciens du parc. Comme ce phénomène touche des éléments de sécurité essentiel, les systèmes d’injection de sécurité permettant le refroidissement du cœur en urgence, si cela se confirme, cela va fragiliser l’ensemble de la filière. Raison de plus pour décider de mettre tous les efforts sur les énergies renouvelables. Sur le nucléaire il s’agit désormais d’assurer la sureté maximale pour les réacteurs existants et d’abandonner les futurs programmes.

C’est l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui demandait le 9 mars au directeur de la centrale de Chinon :

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La relance du nucléaire, une illusion qui va nous mener dans le mur

Publié le 18 février 2022

A Belfort, E. Macron a présenté ses propositions concernant la politique énergétique pour l’avenir à moyen et long terme. C’est comme d’habitude un pâté de cheval et d’alouette, un cheval de nucléaire et une alouette de renouvelable. Et encore une fois, c’est Jupiter qui décide alors qu’une politique énergétique de moyen et long terme doit être décidée après un très large débat public si on veut que la population accepte les efforts pour diminuer les consommations d’énergies. Les programmes actuels sur les mobilités et le logement ne satisfont pas à la stratégie bas carbone qui a été arrêtée par la loi. Et l’Etat et actuellement condamné par la justice pour son inactivité à ce sujet.

Nous avions démontré qu’une relance du programme nucléaire ne pourra pas permettre à notre pays de remplir sa stratégie zéro carbone d’ici 2040-2050. Et qu’il fallait miser sur les économies d’énergies et les renouvelables de manière très accélérée.

Sur le nucléaire la priorité c’est la sûreté des réacteurs actuels et le traitement des déchets civils et militaires et cela demande de très sérieux investissements, ce n’est pas la poursuite d’un fonctionnement des réacteurs au-delà des 50 ans, ni la construction de 6 nouveaux EPR2 puis 8 en plus, alors que ce qui se passe à Flamanville et en Chine montre que ce type de réacteur présente de sérieux défaut de sécurité qui ne sont pas compris à l’heure actuelle.

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Les risques du prolongement de la durée de fonctionnement des centrales nucléaires de 900 MW d’EDF

Publié le 19 mars 2021

10 ans après la catastrophe de Fukushima, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a statué sur les conditions de la poursuite de fonctionnement des réacteurs de 900 MWe d’EDF au-delà de 40 ans de fonctionnement.  

L’association Global Chance a fait réaliser une étude à l’attention de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST), intitulée « Les risques du prolongement de la durée de fonctionnement des réacteurs de 900 MW d’EDF ». Bernard Laponche, spécialiste de la physique des réacteurs, ancien du CEA a piloté cette étude qui indique que sur un certain nombre de thèmes, les analyses présentées dans le rapport d’instruction de l’ASN paraissent insuffisantes.

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EDF condamnée pour une pollution radioactive à Bugey

Publié le 29 mai 2020

Fin 2017, à la centrale nucléaire du Bugey, EDF avait détecté une concentration anormale de tritium (isotope de l’hydrogène) dans la nappe phréatique. Cette pollution était la conséquence de dysfonctionnements reconnus par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Le 7 mars 2018, le Réseau “Sortir du nucléaire“, « Rhône-Alpes Sans Nucléaire », « Sortir du nucléaire Bugey » et » Sortir du nucléaire Isère » avaient déposé plainte contre EDF.

Le 22 mai 2020, le tribunal a reconnu EDF coupable de l’ensemble des infractions pour lesquelles elle était poursuivie

Voici un communiqué du Réseau sortir du Nucléaire du 25 mai :

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L’EPR à Flamanville : un échec industriel

Publié le 1 novembre 2019

Pour essayer de faire le point sur l’incapacité d’EDF à réaliser l’EPR à Flamanville dans les temps impartis et les budgets prévus, la direction d’EDF a demandé à M. Folz un rapport sur ce qui s’est passé pour en arriver à cet échec industriel retentissant et qui n’a pas fini d’avoir des conséquences lourdes pour EDF.

Le rapporteur, ex patron de PSA, a rendu son rapport le 28 octobre. Il rappelle qu’en mai 2006, l’EPR de Flamanville devait coûter 3,3 milliards d’euros (€ 2005) et que maintenant (et ce n’est pas fini…) c’est 12, 4 milliards d’euros (€2005). Il devait être mis en service industriel en juin 2012, maintenant ce ne sera pas avant 2023 s’il n’est pas arrêté avant !

En conclusion, le rapporteur écrit : « La construction de l’EPR de Flamanville aura accumulé tant de surcoûts et de délais qu’elle ne peut être considérée que comme un échec pour EDF…

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Non à l’abattage des arbres par EDF le long de l’Isère

Publié le 25 octobre 2019

Après la protestation de la FRAPNA, le maire de Grenoble monte au créneau et adresse, le 24 octobre une lettre au directeur local d’EDF, dont voici les principaux extraits :

«Nous avons été récemment été informés qu’EDF prévoyait prochainement de procéder à la coupe sèche et massive de plusieurs centaines d’arbres sur l’agglomération grenobloise dans le cadre de sa politique de gestion des digues de l’Isère.

A Grenoble, plusieurs dizaines d’arbres seraient concernés sur les rives de l’Isère au sein du quartier de la Presqu’île. Ces arbres sont situés de part et d’autre d’une promenade piétonne et d’une piste cyclable très utilisées par les cyclistes, promeneurs, habitants du quartier et employés de la Presqu’île. Ils lui apportent ombrage, fraicheur et participent à un cadre de vie et de travail vertueux et agréable sur ce secteur.

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L’avenir des colonnes montantes électriques enfin réglé !

Publié le 23 novembre 2018

La loi Elan a mis fin à une situation anormale. Les colonnes montantes d’électricité dans les immeubles sont enfin reconnues appartenant au réseau public de distribution d’électricité et y seront incorporées à titre gratuit.

La loi donne une définition de la colonne montante : « La colonne montante électrique désigne l’ensemble des ouvrages électriques situés en aval du coupe‑circuit principal nécessaires au raccordement au réseau public de distribution d’électricité des différents consommateurs ou producteurs situés au sein d’un même immeuble ou de bâtiments séparés construits sur une même parcelle cadastrale, à l’exception des dispositifs de comptage. » Lire le reste de cet article »

Colonnes montantes d’électricité (suite)

Publié le 19 janvier 2018

Un nouveau jugement de la justice administrative oblige ENEDIS (ex ERDF) à incorporer dans le périmètre de sa concession les colonnes montantes d’électricité de sept offices publics de l’habitat (OPH). Le tribunal administratif de Clermont Ferrand, le 28 décembre 2017, a jugé dans le même sens que le tribunal administratif d’Amiens (17 février 2015), celui de Montreuil (9 mars 2017) et de la cour administrative d’appel de Douai (29 juin 2017).

Cette obligation découle de l’application d’un article du contrat de concession signé par ENEDIS. Il s’agit de l’article 15 qui est issu de modèle de cahier des charges négocié en 1992 entre la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR) et Électricité de France. Cet article permet au propriétaire des colonnes montantes de les céder au concessionnaire (ENEDIS) pour qu’il les intègre dans le périmètre de la concession de distribution d’électricité, sans condition.

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