Samedi 4 juin: la deuxième Fête des tuiles, cours Jean Jaurès et Libération. En espérant une météo un peu clémente, notamment pour le grand défilé des Tuiles. Le défilé partira du nord du cours Jean Jaurès à 17h15 (au croisement avec le cours Berriat) et descendra jusqu’ aux Alliés.
Le programme complet de 6 h à 22 h se trouve sur le site de la ville .
Mardi 14 juin 2016, Les Amis du Monde Diplomatique invitent à une rencontre publique sur le thème : à Grenoble, 2 ANS DE MANDAT ET MAINTENANT ? A 20 h à la Maison des Associations 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble. La rencontre sera animée par Victor Guilbert, journaliste.

En cette période préélectorale, le Président de la République est venu au congrès des maires promettre que la baisse des dotations aux collectivités pour 2017 sera divisée par deux. Ce qui signifie qu’au lieu de baisser de 12,5 milliards de 2014 à 2017, la baisse totale ne sera que de 10,7 milliards. Pour Grenoble ce sera donc 17 millions de moins au lieu des 20 millions prévus. Cela ne changera pas fondamentalement la situation d’autant plus que l’État a mis à la charge de la ville 3,4 millions de plus chaque année pour revaloriser les carrières des personnels (ce qui est une bonne chose) sans aucune compensation. Ne parlons pas de la réforme des rythmes scolaires imposée sans une compensation à la hauteur des nouvelles charges.
Le 27 mai, la mairie a annoncé les décisions prises concernant les futurs tarifs du stationnement payant dans les diverses zones de la ville qui seront soumises au Conseil municipal du 20 juin et mises en application au 1er juillet 2016. Il y aura d’importantes augmentations des horodateurs et pour une majorité de résidents automobilistes une forte augmentation du tarif résident. Des aménagements pour les professionnels sont prévus.
Rappelons que la Métro qui a souscrit des emprunts spéculatifs en 2007 pour payer les travaux du stade a vu leur taux d’intérêt bondir depuis trois ans et la chute de l’euro par rapport au franc suisse. De 13 % en 2013, le taux d’intérêt atteint aujourd’hui près de… 20%. Ces emprunts signés avec la banque DEXIA sont aujourd’hui repris par la SFIL, banque majoritairement détenue par l’Etat et la Caisse des Dépôts.
– L’opposition PS et assimilés fait encore une fois dans la caricature. A propos des nouveaux tarifs du stationnement payant elle dénonce : « une nouvelle augmentation de la fiscalité pour tous». Pour ce qui concerne les résidents en zone payante il n’y a qu’environ 8 000 ménages qui utilisent le ticket résident soit seulement 10 % des ménages grenoblois. On est loin de la fiscalité pour tous !!! Même si d’autres quartiers proches du centre-ville passent en zone payante, ce ne sera qu’une petite minorité de ménages résidents qui sera touchée. Rappel pour revenir aux réalités : un tiers des ménages n’a pas de voiture, plus d’un tiers a un garage, donc au grand maximum si tout Grenoble était payant cela toucherait moins d’un tiers des ménages. Autre raison pour laquelle ce ne peut pas être assimilé à un impôt local, c’est la mise en place de la tarification sociale en fonction du quotient familial qui n’est pas pratiquée pour l’impôt local. Pour les horodateurs, cela n’intéresse pas que les Grenoblois loin de là, la nouvelle majorité aurait trouvé le moyen de faire payer un impôt à des non Grenoblois, alors chapeau, ce serait une vraie innovation !
La destruction d’un bâtiment entraîne la disparition d’un capital très important d’énergie grise.
Sur une requête enregistrée en 2013 le tribunal administratif de Grenoble a jugé le 1er mars 2016 (trois ans après), comme il était demandé :
Voilà un exemple édifiant d’un service public, indispensable, qui durant des années n’a pas été contrôlé par son autorité de tutelle, la Métro. Depuis décembre 2013, il n’y a plus de contrat de délégation entre la Métro et la SEM des PFI. Le Président Baïetto ne s’étant pas préoccupé de s’interroger sur la suite à donner, laissant la directrice générale de la SEM PFI libre de piloter le service ! La Métro est ultra-majoritaire (79,44%) dans le capital de la SEM mais ne l’a jamais contrôlée. La Chambre régionale des Comptes, en juin 2015 (voir notre article :
La Cour des comptes a rendu public, le 25 mai 2016, son rapport sur le budget de l’État en 2015. Ce rapport indique que « la maîtrise des dépenses en 2015 est incomplète et ses résultats restent fragiles. Les conditions d’une maîtrise durable des dépenses de l’État ne sont pas encore réunies ». A la lecture de ce rapport on s’aperçoit que le déficit budgétaire de l’Etat n’a pas diminué notamment à cause du CICE. Donc l’effort d’économie a été porté uniquement par les collectivités locales : en 2015, l’Etat leur a pris 3,7 milliards d’euros qu’il a dépensé sans problème. L’austérité c’est pour les autres !