Archives du 1 septembre 2017

Agenda

Publié le 1 septembre 2017

Samedi 2 septembre de 10 h à 20 h et dimanche 3 septembre de 10 h à 19 h, le 21ème Festival de l’Avenir au Naturel à l’Albenc: Foire bio – Conférences – Ateliers et animations – Concerts
Programme par ici.


Samedi 2 septembre de 12 h à 24 h, au Parc Paul Mistral à Grenoble : « Rentrée en fanfare pour le Front Social Grenoble ! » Journée festive de débats et d’informations autour des ordonnances Macron. Spectacles et concerts en soirée. 12h : ouverture par la Combatucada. 14h – 18h : ateliers/débats.18h – 24h : Débat autour des lois Macron. « Non à l’austérité imposée par la finance ! Nous ne paierons pas pour leurs profits ! »

Concessions d’électricité et de gaz : nous voulons la lumière sur des enjeux très importants dans l’agglomération

Publié le 1 septembre 2017

Dans l’agglomération il y a différentes autorités publiques responsables et différents gestionnaires délégués assurant le service public de distribution d’électricité.

Il y a deux autorités publiques qui ont la responsabilité du service : la métropole (La Métro) qui a la compétence sur les territoires de seulement 10 communes (68% de la population de la Métro) et le Syndicat des Energies du Département de l’Isère (SEDI) qui a la compétence sur les 39 autres communes. La métropole est minoritaire dans le SEDI.

La Métro gère en régie la commune de Séchilienne, Gaz et Electricité de Grenoble (GEG) gère en concession la distribution sur le territoire de Grenoble, et ENEDIS (ex-ERDF) a les concessions du SEDI (Syndicat des Énergies du Département de l’Isère) et directement de 8 communes de la Métro hors SEDI (Bresson, Echirolles, Eybens, Fontaine, Le Pont-de-Claix, Saint-Egrève, Saint-Martin d’Hères, Vif).

Pour la distribution du gaz, c’est la Métro qui a la compétence sur l’ensemble de son territoire.

La Métro doit revoir l’ensemble des concessions qu’elle gère ; c’est d’autant plus important que l’existence même des tarifs règlementés pour l’électricité et le gaz est menacée suite à la décision du 19 juillet 2017 du Conseil d’Etat qui juge que le maintien de tarifs réglementés du gaz naturel est contraire au droit de l’Union européenne. Les motifs pris par le conseil d’Etat s’appliquent sans difficultés aux tarifs règlementés de l’électricité qui sont aussi appelés à disparaitre.

Tout usager peut contester les tarifs règlementés du gaz et de l’électricité qui sont actuellement en vigueur.

La Métro a donc la responsabilité de définir des tarifs légaux pour la distribution du gaz et de l’électricité là où elle en a la compétence.

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Mobilisation contre la poursuite de l’austérité envers les collectivités locales

Publié le 1 septembre 2017

Il faudrait que la cure d’austérité violente et inédite qu’ont subi les collectivités s’arrête dès 2018. Les conséquences des lourdes baisses des dotations de l’Etat opérées entre 2015 et 2017 sont déjà graves en termes d’emploi local (notamment associatif) par la diminution des investissements, de continuité et de qualité des services publics. La ville de Grenoble a sauvegardé l’essentiel en réagissant rapidement par son plan de sauvegarde des services publics locaux. Les annonces du candidat Macron d’imposer aux collectivités de nouvelles économies de 13 milliards sur la durée du mandat signifient que l’austérité va se poursuivre avec la même violence même si la méthode ne sera pas la même. Pour l’instant il n’est pas prévu pour 2018 une baisse automatique des dotations, mais le gouvernement va prendre des décisions qui obligeront les collectivités à diminuer leurs dépenses. La résistance doit s’organiser. La ville de Grenoble est plus menacée que la plupart des autres grandes villes car dès 2013 sa situation financière a été très fortement dégradée.

Il n’est pas acceptable que l’Etat impose une telle politique aux collectivités dont la libre administration est reconnue par la Constitution à travers l’article 72-2. Elles n’ont pas vocation à servir de variables d’ajustement aux gouvernements pour boucler le budget de l’Etat. Le Conseil Constitutionnel rappelait que les règles posées par la loi « n’ont pour effet ni de restreindre la part [des] recettes ni de diminuer les ressources globales des collectivités concernées au point d’entraver leur libre administration » (décision n°2000-442 DC).

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Politique politicienne

Publié le 1 septembre 2017

A propos du trafic de drogue à Grenoble, l’ancien maire corrompu nous livre son analyse dans le Dauphiné Libéré du 26 août. Pour lui, cette situation résulte en « grande partie de la politique municipale observée sur un temps long : bétonisation, attributions de logements, assistanat, abandon de toute répression et clientélisme électoral coupable sont le terreau dans lequel la délinquance prospère au point de prendre le pouvoir. » Nous ne pouvons que nous féliciter de le voir faire enfin le procès de la politique qu’il a menée pendant 12 ans lorsqu’il était aux manettes de la ville et où la délinquance en col blanc tenait le haut du pavé et était au pouvoir. Il est utile de relire la brochure de l’ADES « Alain Carignon : un corrompu de retour aux affaires ? » et le livre de Raymond Avrillier et Philippe Descamps, « Le système Carignon » (disponible en e-book). Heureusement ce genre de politique est derrière nous, le clientélisme a disparu, les demandes de logements sont anonymisées, les élus ne reçoivent que de faibles indemnités…

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Si, si la France est réformable mais à condition…

Publié le 1 septembre 2017

« La France n’est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n’y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes. Dès qu’on peut éviter les réformes, on le fait. » Déclaration étonnante du Président de la République à l’étranger.

A l’ADES nous sommes totalement opposés à cette caricature. Le Président oublie que les Français n’ont pas tous les mêmes intérêts et qu’il n’est pas possible de satisfaire tout le monde. Si les réformes avantageaient une grande majorité de Français, il est clair qu’elles seraient adoptées sans trop de problèmes, mais depuis de très longues années les réformes proposées par les gouvernements successifs de droite comme de gauche ont avantagé une minorité et toujours la même. Il n’y a qu’à voir l’évolution des inégalités économiques et sociales qui se sont fortement accrues ces dernières années pour comprendre qu’il est normal que la plupart des Français n’adhèrent pas aux réformes proposées et comme les organisations collectives (notamment les syndicats et associations) ont perdu beaucoup de leurs capacités d’actions suite à la fragmentation sociale, il n’y a pas eu de capacité de résistance suffisante pour imposer une autre politique.

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Salaires moyens à Grenoble et dans la métropole

Publié le 1 septembre 2017

L’INSEE rend public le salaire net horaire moyen total selon les catégories socioprofessionnelles en 2014. Il s’agit des salariés du privé et des entreprises publiques (hors agriculture) habitant la commune de Grenoble ou la métropole.

A noter que la durée du travail de 35 heures par semaine correspond à une durée mensuelle forfaitaire de 151,666 heures.

Systématiquement les salaires horaires sont inférieurs à Grenoble par rapport aux salaires dans l’agglomération.

Les salaires des femmes sont systématiquement inférieurs à celui des hommes, mais la différence est un peu moins prononcée à Grenoble (18% au lieu de 20%) et cette différence dépend beaucoup de l’âge. Les jeunes de 18 à 25 ans sont en moyenne un petit peu mieux payé à Grenoble qu’à la Métro.

Les écarts de salaire entre femmes et hommes augmentent très fortement avec l’âge, les plus de 50 ans gagent 80 % de plus que les 18-25 ans.

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Voter autrement, une expérimentation intéressante à Grenoble

Publié le 1 septembre 2017

Des universitaires, dont des chercheurs grenoblois (du Laboratoire d’Informatique de Grenoble), se sont posés la question de l’influence du mode de scrutin sur les résultats des élections. Il existe de nombreux systèmes de vote très différents. Pour étudier l’influence de certains modes, les chercheurs ont proposés à des électeurs qui votaient le 23 avril lors du 1er tour des présidentielles de tester deux autres modes :

  • Le vote par approbation : l’électeur indique quels candidats il soutient, il peut indiquer plusieurs candidats ou aucun. Le candidat ayant obtenu le plus d’approbations serait élu.
  • Le vote par note : l’électeur note les candidats, le candidat qui a obtenu la meilleure note serait élu.

A Grenoble cette expérimentation s’est déroulée dans les 3 bureaux de vote du Vieux Temple. Sur les 2402 électeurs qui sont allés voter le 23 avril, 1066 ont acceptés de participer à l’expérimentation.

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Le prix de revient des logements sociaux est stable depuis 2014

Publié le 1 septembre 2017

Dans sa revue « Eclairages » de juin 2017, la Caisse des Dépôts, examine l’évolution des coûts de construction des logements sociaux. Après huit années d’augmentation le coût de construction des logements sociaux est stable depuis 2014. Dans les zones tendues en matière de logement il y a une tendance à diminuer (de 68 m2 à 66) la superficie moyenne des logements pour maintenir un coût global stable.

« En dix ans, le prix de revient moyen d’un logement social a augmenté de 28 %. Cependant, depuis 2014, le prix est relativement stable avec une hausse moyenne de 0,6 % par an. Parmi les trois grandes composantes du prix (foncier, travaux de construction, autres charges), le coût du foncier progresse le plus vite depuis 2014, tandis que le coût des travaux de construction décroît légèrement. Au niveau régional, les disparités de prix touchent surtout le foncier, le coût des travaux de construction étant assez homogène sur tout le territoire. Plusieurs facteurs peuvent influencer le prix de revient d’un logement social : la situation géographique (en zone tendue ou dans le périmètre du Plan national de rénovation urbaine – PNRU), le type de maîtrise d’ouvrage (en direct ou en vente en l’état futur d’achèvement – VEFA), ou encore le type de logement (individuel ou collectif). En revanche, la taille d’une opération ne semble pas agir de manière déterminante sur le prix.

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