Samedi 4 mai à partir de 10 h 30, à l’école
Paul Bert (quartier de l’île verte), Éric Piolle et Allain
Bougrain Dubourg président de la LPO, présenteront le projet « nichoirs à chauves-souris, hirondelles et
mésanges », qui consiste à favoriser la biodiversité en ville grâce à
l’action citoyenne et adopté par le budget particpatif.
Ingrid Szalay et Gilles Namur, les deux citoyens porteurs du projet, seront
présents afin d’inaugurer ensemble la pose du 500ème nichoir dans le
cadre de cette opération unique en France dans une ville de cette importance.
Lundi 6 mai 18h30 à la Maison des Associations à Grenoble, rencontre-débat organisée par le CIIP sur le thème : » Europe : quelle politique d’accueil des migrant-es ? », avec Isabelle SAINT SAENS du GISTI, Patrick PIERRE, de la FASTI et Fanny BRAUD d’ADA – Grenoble.
Lors de sa conférence de presse, le Président de la
République a fait beaucoup de déclarations générales mais très peu de proposition
précises. Rien sur la grande pauvreté et quasiment rien pour la transition
écologique et énergétique. Depuis le début du mandat, les personnes les plus
pauvres ont été maltraitées puisqu’elles ne payent ni de taxe d’habitation ni d’impôts
sur les revenus et donc leur pouvoir d’achat très faible n’est pas revalorisé.
Et à l’autre bout les plus riches n’auront pas d’efforts à faire. Mais le plus
inquiétant c’est sa déclaration sur les impôts : « Il me semble que la meilleure orientation pour répondre aux
besoins de justice fiscale n’est pas d’augmenter les impôts de tel ou tel, mais
plutôt de baisser les impôts pour un maximum de nos concitoyens, en particulier
pour celles et ceux qui travaillent ». Désolé, mais notre Constitution
(dont il devrait être le gardien) ne dit pas celamais « pour
les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre
tous les citoyens, en raison de leurs facultés. » Donc
les impôts qui couvrent une partie des dépenses de l’administration devraient
être calculés, notamment en fonction du reste à vivre des ménages (différences
entre revenu et dépenses incompressibles, logement, nourriture, transports,
santé), ce qui n’est pas du tout le cas. Donc « la meilleure orientation pour répondre aux besoins de justice fiscale »
est de revoir l’ensemble du système fiscal pour le rendre conforme à la
Constitution et prévoir un impôt négatif pour les ménages qui ont un reste à
vivre négatif (inférieur à une valeur définie suivant la composition du
ménage). La baisse des impôts proposée n’est que démagogie surtout à partir du
moment où l’ISF n’est pas rétabli… Encore de la politique politicienne.
Décidemment la tête de liste en marche aux européennes fait très fort. Après sa perte de mémoire sur sa participation à une liste où apparaissait l’extrême droite lors de sa scolarité à Science Po Paris, elle dérape le 29 avril 2019 sur France Culture comme l’indique « Marianne » en rappelant son arrivée à la direction de l’ENA : « Disons les choses : je n’ai pas été accueillie avec des fleurs, en n’étant pas ancienne de l’ENA, femme de moins de cinquante ans, j’avais l’impression d’être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l’ENA« . » Les choses sont effectivement dites ! Marianne rappelle que « « Romanichelle », donc, rien de moins. Un terme péjoratif désignant un membre de la communauté tsigane ou rom… Ballot, pour une candidate qui, dans la même émission, dénonce par ailleurs « la montée des nationalismes en Europe », prenant en exemple le « recul des libertés » et la montée de l’antisémitisme dans la Hongrie de Victor Orban. Or, devinez qui fait aussi l’objet d’une stigmatisation dans ce même pays ? La communauté rom ! ». Et quelques jours auparavant dans sa publication »L’Europe en BD« , elle banalise l’homophobie en faisant dire à un enfant : « Moi, je suis Polonais. Eh bien, deux garçons qui se marient, en Pologne, même pas en rêve !« . On savait que Macron voulait chasser à droite, il a bien choisi sa candidate.
Le collectif
« J’aime ma poste à Grenoble »
qui est composé d’associations d’habitants et de syndicats est soutenu par des
partis politiques, des élus et la mairie de Grenoble.
Devant les
propositions inquiétantes de la direction de la Poste de fermer des bureaux et
de restructurer en profondeur ce service public essentiel pour de nombreux
habitants et professionnels, « J’aime
ma Poste à Grenoble » et ses soutiens appellent à un Rassemblement
le jeudi 9 mai 2019 à 10h30 devant le siège de la Poste « Chavant », Boulevard Maréchal Lyautey à Grenoble
« Appel contre la destruction du service public postal et des
emplois et pour le respect des usagers et des conditions de travail
Le collectif « J’aime ma poste
à Grenoble » dispose d’informations inquiétantes concernant des projets régressifs
de la direction départementale de La Poste. Il s’agit de « réorganisations »
qui ressemblent à des « désorganisations » du service public de la Poste en
Isère/Drome/Ardèche.
Le 12 avril 2019, le Conseil départemental de l’Isère
(CD38) a adopté une délibération qui décide de vendre 2/3 des actions qu’il détenait
dans la SEM Minatec. Il reconnait enfin qu’il n’a plus la compétence liée à l’objet
de la SEM et il cède des actions pour un montant de 4,5 M€ à la Région Aura.
« Le Département a un
champ d’action circonscrit par la loi, notamment en matière économique, et sa
participation en tant qu’actionnaire d’une SEM, dont l’objet s’inscrit dans le
cadre d’une compétence dévolue à un autre niveau de collectivité, est impacté.
La poursuite de sa
participation au capital de la SEM MINATEC entreprises est possible si le
Département cède à la collectivité bénéficiaire de cette compétence, plus des
deux tiers des actions qu’il détenait antérieurement.
On saura le 21 mai 2019, si la Cour
Administrative d’Appel de Lyon suit les conclusions du rapporteur public lors
de l’audience du 30 avril. Il préconise une expertise transdisciplinaire pour
connaitre exactement les surfaces des zones humides détruites directement ou
indirectement par le projet qui seront à compenser. Le Conseil d’Etat, le 22 février 2017, dans un autre
dossier avait revu la définition des zones humides, il faut donc les repréciser
pour le projet attaqué. Pour le promoteur, Pierre et Vacances, les zones
humides ne seraient plus que de 6 hectares au lieu de 76 ha, mais pour le rapporteur
public la réduction ne s’annonce pas
si drastique et il estime qu’un doute sérieux reste sur la légalité de
l’autorisation préfectorale accordée au projet, notamment à cause d’une incompatibilité
avec le nouveau SDAGE.
Devant la mobilisation des élus locaux et des
bailleurs sociaux, le gouvernement a légèrement reculé sur la diminution programmée
des ressources des bailleurs sociaux à partir de 2020. Il était prévu de multiplier
par deux la diminution des APL pour les locataires en logement social afin d’économiser
1,5 milliards d’euros dans le budget de l’Etat à partir de 2020. Actuellement cette
ponction qui a démarré en 2018 est de 800 millions d’euros. A partir de 2020 ce
sera 1,3 milliards d’euros. Pour éviter que les locataires ne soient punis directement,
le gouvernement impose une diminution de loyer aux organismes HLM du montant de
la réduction des APL, c’est le fameux RLS (réduction de loyer de solidarité).
Donc ce sont les bailleurs sociaux qui voient leurs ressources fortement
diminuées et pour ceux qui ont beaucoup de locataires avec APL (notamment dans
les quartiers de la politique de la ville), la punition est très sévère.
Les bailleurs sociaux (dont les finances dépendent
en presque totalité des loyers) sont obligés de diminuer leurs services, leurs
rénovations et même leurs constructions.
Le
Défenseur des droits a pour missions (voir article 71 de la Constitution et des
lois) : la défense des droits et libertés dans le cadre des
relations avec les services publics ; la défense et la promotion de l’intérêt supérieur
et des droits de l’enfant ; la lutte contre les discriminations et la promotion
de l’égalité ; le respect de la déontologie des forces de sécurité publiques et
privées sur le territoire national. La loi du 9 décembre 2016a élargi sa compétence à l’orientation et la protection de toute
personne signalant une alerte dans les conditions fixées par la loi Sapin II, qui
précise le cadre dans lesquelles le lanceur d’alerte doit agir.
Le Défenseur des droits a édité un guide qui s’adresse aux personnes qui souhaitent effectuer un signalement pour
des faits dont ils ont eu personnellement connaissance.
Les principales sources d’exposition mesurées en extérieur ou en intérieur
sont en premier lieu (environ 60 % des cas) la téléphonie mobile, le Wifi
(surtout en intérieur jusqu’à 13%) et les services de radiodiffusion FM (9%).
Comme les
valeurs limites règlementaires sont très élevées (il ne faut pas gêner les
opérateurs), les mesures démontrent que ces seuils ne sont pas dépassés (sauf
dans un cas sur les 3100 mesures effectuées).
« Le
rapport porte exclusivement sur les mesures d’exposition aux radiofréquences au-delà
de 100 kHz. Les résultats des mesures de l’exposition concernant les objets communicants
fixes feront l’objet d’une analyse séparée » ; donc les
émissions dues au Linky ne sont pas étudiées dans ce rapport.
La ville n’est pas figée, les quartiers et leur composition sociale changent au rythme des déplacements quotidiens des populations. Le Mobiliscope est un outil de géovisualisation pour explorer la population présente en ville au cours des 24 heures de la journée. Il est développé par une équipe de géographes et de géomaticiens du laboratoire Géographie-cités (Paris). Les données proviennent des enquêtes ménage-déplacement. Seuls les enquêtés âgés de 16 ans et plus (suffisamment autonomes dans leur mobilité quotidienne) ont été retenus. Par ailleurs, les données relatives aux déplacements du weekend n’étant disponibles que pour l’Île-de-France, le jeu de données est restreint aux déplacements réalisés un jour de semaine (lundi-vendredi).
Les populations présentes dans les villes au cours des 24 heures de la journée sont caractérisées en fonction d’indicateurs démographiques (sexe et âge) et sociaux (niveau d’éducation, catégorie socioprofessionnelle) mais aussi en fonction de leur secteur de résidence, du type d’activité réalisée et du mode de transport utilisé pour arriver à destination.
Pour l’instant, il y a 22 territoires traités par Mobiliscope dont Grenoble et sa région.
Le décret déterminant la composition des repas dans les
restaurants collectifs vient de paraître au Journal officiel. Le gouvernement a reculé sur la mise en place
progressive des nouvelles règles. Il recule l’application de ce décret au 1er
janvier 2022. Il sera obligatoire, dans la restauration collective
publique, de servir au moins 50 % de produits durables (dont peuvent faire
partie les produits locaux) ou de labels de qualité, avec un minimum de 20 %
de produits bio ou « en conversion ».
A Grenoble, la cuisine centrale applique des règles déjà
plus novatrices pour les repas des crèches, des cantines scolaires et des
établissements pour personnes âgées. Les produits bio et locaux dépassant les
50% et la mairie vise prochainement les 100%.
Du 7 juin
au 7 juillet 2019, la France accueille la Coupe du Monde Féminine de foot et
Grenoble accueille 5 matchs au Stade des Alpes : dimanche 09/06 à 15h30 : Brésil / Jamaïque ; mercredi
12/06 à 15h : République de Corée / Nigéria ; samedi 15/06 à 21h : Canada / Nouvelle-Zélande ;
mardi 18/06 à 21h
: Jamaïque / Australie et samedi
22/06 à 17h30 : second tour – 8e de
finale.
205 volontaires ont été recrutés dans la
Métropole grenobloise. Ils aideront à l’accueil des spectateurs, des
supporteurs, des journalistes, à la billetterie, aux transports, etc.
Un décret
vient préciser les mesures antiterroristes prévues dans les communes qui
accueille les matches ou les entrainements. En Isère ce sont les communes d’Echirolles, Gières, Grenoble, Saint
Martin-d’Hères et Sassenage : stade
Eugène Thénard, dans la commune d’Echirolles ; stade Paul Bourgeat, dans la
commune de Gières ; stade des Alpes, dans la commune de Grenoble ; stade Benoit
Frachon, dans la commune de Saint-Martin-d’Hères ; complexe sportif Paul
Vieux-Melchior, dans la commune de Sassenage ;